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À propos du Navigateur linguistique

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10 faits intéressants sur la traduction et ceux qui la pratiquent

Billet de blogue présentant 10 faits intéressants sur la traduction et les traducteurs à l’occasion de la Journée mondiale de la traduction.Chaque année, le 30 septembre, on célèbre la Journée mondiale de la traduction. Pourquoi cette date? Parce qu'elle coïncide avec la fête de Jérôme de Stridon, ou saint Jérôme, auteur d'une des premières traductions latines de la Bible. La Journée mondiale de la traduction vise à souligner la contribution des traducteurs et à mettre en valeur le métier qu'ils pratiquent. Pour l'occasion, j'ai rassemblé 10 faits sur le monde fascinant de la traduction. La traduction en chiffres 1) Les 5 langues les plus traduites dans le monde sont l'anglais, le français, l'allemand, le russe et l'italien. 2) L'ouvrage le plus traduit serait la Bible, que l'on trouve en près de 650 langues (et dont au moins un livre a été traduit en 3 225 langues!). Vient ensuite la Déclaration universelle des droits de l'homme qui est traduite en plus de 500 langues. 3) Certains classiques de la littérature sont traduits dans un très grand nombre de langues : Les aventures de Pinocchio en 260 et Le Petit Prince en 300. Harry Potter a été traduit en 70 langues… Il a encore bien du chemin à faire! 4) La profession de traducteur serait pratiquée par environ 330 000 personnes, sans compter toutes celles qui le font à titre non officiel. 5) Selon la base de données Index Translationum de l'UNESCO, qui recense tous les livres traduits dans le monde, les 3 auteurs les plus traduits sont Agatha Christie, Jules Verne et William Shakespeare. L'œuvre des traducteurs 6) C'est Étienne Dolet, un traducteur du 16e siècle, qui a introduit dans la langue française les mots « traducteur » et « traduction ». 7) Le métier de traducteur a plus de 2000 ans! En effet, la plus ancienne traduction connue remonterait au 3e siècle avant notre ère : il s'agit d'une traduction de l'Ancien Testament en grec. 8) La traduction permet depuis fort longtemps de transmettre le savoir scientifique. À titre d'exemple, on doit à la marquise du Châtelet, physicienne du 18e siècle, la première version française de la théorie d'Isaac Newton sur l'attraction universelle. 9) Des traducteurs sont connus pour avoir inventé des alphabets, précieux outils de diffusion des connaissances. Mesrop Machtots a inventé les alphabets arménien et albanien. Saint Cyrille a inventé l’alphabet glagolitique, précurseur de l’alphabet cyrillique, nommé en son honneur. L’alphabet cyrillique est employé aujourd'hui pour écrire entre autres le russe, le bulgare et le serbe. Plus près de nous, au Manitoba, James Evans a inventé l'alphabet syllabique cri, qui sert à écrire la langue autochtone la plus parlée au Canada. 10) Les traducteurs jouent un rôle essentiel dans la diffusion de la littérature étrangère. José Saramago, prix Nobel de littérature portugais, a exprimé cette réalité avec grande adresse : « Les écrivains font la littérature nationale et les traducteurs font la littérature universelle. » Que pensez-vous de la citation de Saramago? Avez-vous découvert grâce à la traduction des auteurs qui vous sont chers? À vous la parole!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Anglicismes lexicaux : ne tombez pas dans le piège!

Jeu portant sur les anglicismes lexicaux, des mots empruntés presque tels quels à l'anglais.Les calques de l’anglais sont fréquents dans un contexte de dualité linguistique. Insidieux, ils se faufilent subtilement dans nos textes et nos conversations; on n’y voit souvent que du feu! Les anglicismes lexicaux, comme parking, sont les plus faciles à reconnaître. Repris intégralement de l’anglais, ils conservent la même forme graphique et le même sens en français.Voyons si vous trouverez le mot qui convient dans les phrases suivantes ou si vous tomberez dans le piège!1. L’entreprise a repéré .un client potentielun prospectun prospect potentiel2. Je n’ai plus de poudre de pour notre chocolat chaud.cacaococoacoco3. Nous devons sur les solutions.nous concentrerfocussernous focusser4. Il porte de beaux pantalons en .velours côtelécorduroyvelours cordé5. Elle met toujours de dans sa sauce.l’origanl’oréganol’orégan6. Malik portait un pour l’événement.tuxedotoxédosmoking7. J’ai fait construire ma maison par un .contracteurentrepreneurcontractant8. Le comprend un stage en entreprise.cursuscurriculumcuriculum9. Au printemps, il y a de la partout.slocheslushgadoue10. Carla a loué un au centre-ville.studiobachelorstudio-bachelor  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Calques de l'anglais

Jeu où on doit trouver les expressions qui sont calquées sur l'anglais.Parmi les choix de réponses suivants, trouvez le calque de l'expression anglaise. En d'autres mots, détectez l'expression fautive. Les trois autres choix constituent des expressions françaises correctes.1. for your informationà titre de renseignementpour votre informationpour informationà titre indicatif2. to have nothing to do with somethingn’avoir rien à faire avec quelque chosen’avoir rien à voir avec quelque chosen’y être pour rien3. to leak informationdévoiler de l’informationfavoriser des fuitesébruiter une nouvellelaisser couler de l’information4. to play second fiddlejouer un rôle secondairejouer les seconds violonsjouer un rôle de second planjouer les seconds rôles5. to take the floorprendre le plancherprendre la parolemonopoliser l’attention6. to be in charge ofavoir la charge deavoir la responsabilité deêtre chargé deêtre en charge de7. to pass a remarkfaire une remarqueformuler une remarquepasser une remarqueémettre une remarque8. to pay somebody’s expensescouvrir les dépenses de quelqu’unrembourser les dépenses de quelqu’undéfrayer les dépenses de quelqu’undéfrayer quelqu’un9. to make false pretencesfaire des déclarations mensongèresfaire de fausses représentationsjeter de la poudre aux yeuxdéguiser la vérité10. insofar as I am concernedpour ma parten ce qui me concernequant à moien autant que je suis concerné  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Mon amour pour la traduction, l’interprétation… et l’Acadie

Billet de blogue en français dont l’auteure confie son amour pour la traduction et l’Acadie, puis raconte son retour à l’école pour devenir traductrice ou interprète.Je sais depuis ma tendre enfance que le fait d’être bilingue est un privilège. La famille de ma mère est francophone et celle de mon père, anglophone. Je peux vous dire que les visites en famille étaient intéressantes, surtout avec les cousins qui ne connaissaient pas le français et nous qui baragouinions l’anglais. Je crois que c’est à ce moment qu’est né mon rêve d’être traductrice. Pas parce que j’aime les mots (comme j’entends souvent d’autres dire lorsqu’on leur demande : « pourquoi la traduction? »), mais bien parce que j’aime la communication. Je trouve essentiel que le message soit compris des deux côtés de la barrière invisible, mais très présente, des langues. Alors maintenant à 51 ans, je suis en deuxième année d’études en traduction et j’adore! Même quand mes notes ne sont pas aussi bonnes qu’elles devraient l’être, même lorsque je dois étudier jusqu’à minuit les soirs de semaine, J’ADORE!!! Le retour sur les « bancs d’école » n’est pas facile, mais grâce à mes jeunes amis, beaucoup plus facile que j’anticipais. La jeunesse à l’Université de Moncton provient de toute part de la francophonie. Il y a beaucoup de jeunes Africains, Européens, Québécois (qui échappent à une année d’études) et Néo-Brunswickois, entre autres. La cacophonie entre deux cours est très intéressante avec toutes les variations de la langue française. Pour vous mettre en contexte, j’ai passé mon enfance dans l’Outaouais et j’ai déménagé à l’âge de 12 ans à Montréal. Presque 20 ans plus tard, j’ai décidé de m’établir au Nouveau-Brunswick. Donc, mon héritage linguistique provient de deux régions distinctes : l’Outaouais et Montréal. Rien ne m’avait préparée au langage acadien, et j’avoue être « tombée en amour » avec l’Acadie, avec les gens d’ici et leur langue, qui est très riche et colorée. Je suis ravie par l’accent acadien qui diffère d’une région à une autre. Sa modulation chantante et les mots archaïques font en sorte que les conversations peuvent être cocasses par moments. Voici quelques exemples de mots qui m’ont surprise les premières fois que je les ai entendus : Exemples de mots acadiens accompagnés de leur équivalent en français international Mot acadien Équivalent en français international Exemple de phrase berlandeux indécis Il est berlandeux. couler glisser La glace m’a fait couler le pied. espérer attendre Espère-moi. galance balançoire On va sur la galance. hardes vêtements On lave nos hardes. mitan milieu On se rejoint au mitan du chemin. Pour plus de mots, voir le Glossaire acadien de Pascal Poirier (accès libre sur Internet). Il ne faut surtout pas avoir peur de demander des clarifications sur ce qu’on entend parce que ça peut mener à des histoires très comiques. Je suis très heureuse de vivre en milieu acadien, j’en profite pour apprendre une variante de la langue française qui a réussi à survivre à travers les siècles (ça fait plus de 400 ans que les Acadiens sont ici). Bon, pour revenir à nos moutons, je suis de souche québécoise, mais Acadienne de cœur, et mon amour pour la langue ne fait que grandir. J’étudie pour être traductrice, mais en fait, je ne suis pas très puriste, ce qui va me créer des problèmes (j’en suis certaine!). Pour l’instant, j’en suis à l’étape de l’apprentissage. En fait, j’aimerais être interprète, car j’ai eu plusieurs fois l’opportunité de faire de l’interprétation de l’espagnol à l’anglais et de l’espagnol au français ainsi que de l’anglais au français et du français à l’anglais. J’étais toujours très consciente que le message, le contenu, était ce qui était important et non pas les mots nécessairement. Je me devais d’être le plus près du sens possible et de devenir un pont entre deux mondes qui ne pouvaient pas se comprendre. Quel métier merveilleux, celui de traduire d’une langue à l’autre à l’oral! Je n’aime pas dire « interpréter », car le sens risque d’être mal compris : on n’interprète pas les mots, on livre le message dans une autre langue. Enfin, on appelle ça de l’interprétation, alors qui suis-je pour changer le titre d’un si beau métier? Souhaitez-moi bonne chance dans mes études et dites-moi si vous avez des histoires cocasses à me raconter sur vos expériences lexicales avec une variante de votre langue.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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points cardinaux

Article sur les règles d’écriture des points cardinaux en ce qui concerne notamment la majuscule, leur accord et la traduction des noms géographiques.
(Un sujet semblable est traité en anglais dans l’article compass points.) Sur cette page Abréviations Points cardinaux Points intercardinaux Synonymes et adjectifs Majuscule Région, pays ou partie de continent Toponyme ou nom d’entité architecturale Noms de rue, boulevard, etc. (odonymes) Minuscule Direction, orientation ou position du compas Position par rapport à un lieu  Accord Traduction dans les noms géographiques Abréviations Points cardinaux Les points cardinaux sont des points de l’horizon qui servent à s’orienter. On les retrouve notamment sur une boussole, dans les indications de longitude et de latitude et sur les cartes géographiques. Les points cardinaux sont représentés sur les cartes par une rose des vents. Les quatre points cardinaux sont : le nord, le sud, l’est et l’ouest. Sur une carte, le haut indique le nord, le bas le sud, la droite l’est et la gauche l’ouest. Les points cardinaux peuvent être abrégés ou écrits en toutes lettres : 40° de latitude nord Ils découvrirent l’épave par 36° 7’ 25" de latitude N. et 15° 24’ 00" de longitude O. Voici les abréviations des quatre points cardinaux principaux, en anglais et en français : Points cardinaux en anglais et en français suivis de leurs abréviations Français Anglais Point cardinal Abréviation Point cardinal Abréviation nord N. North N. sud S. South S. est E. East E. ouest O. West W. L’abréviation W., de l’anglais West, pour O. (ouest) est conseillée dans certains domaines, comme en marine, où l’on veut éviter la confusion entre le chiffre 0 et la lettre O quand il est question de mesures de longitude et de latitude. Points intercardinaux Les quatre points cardinaux se composent en douze points intercardinaux, aussi appelés points collatéraux ou points intermédiaires. Les différents éléments qui les composent, qu’ils soient écrits en toutes lettres ou abrégés  (comme N.-N.-E.), sont unis par des traits d’union : un vent de direction N.-N.-E. Entre deux points intercardinaux, on met un tiret plutôt qu’un trait d’union pour bien les distinguer : Le fleuve du Nil coule dans un axe sud-ouest–nord-est. (tiret entre ouest et nord) Voici le nom des principaux points intercardinaux et leur abréviation respective : Points intercardinaux suivis de leurs abréviations Point intercardinal Abréviation nord-nord-est N.-N.-E. nord-est N.-E. est-nord-est E.-N.-E. est-sud-est E.-S.-E. sud-est S.-E. sud-sud-est S.-S.-E. sud-sud-ouest S.-S.-O. sud-ouest S.-O. ouest-sud-ouest O.-S.-O. ouest-nord-ouest O.-N.-O. nord-ouest N.-O. nord-nord-ouest N.-N.-O. Pour avoir un aperçu des points cardinaux sur une rose des vents, consultez l’article Point cardinal de Wikipédia. Synonymes et adjectifs Les quatre points cardinaux, ainsi que leurs formes composées, sont désignés par divers synonymes. Les quatre points cardinaux principaux peuvent aussi former des adjectifs : Synonymes et adjectifs des points cardinaux Point cardinal Synonyme Adjectif nord septentrion nordique, septentrional, boréal, arctique  sud midi méridional, antarctique, austral est levant, orient  oriental  ouest couchant, occident, ponant occidental nord-est nordet s. o. sud-est suet s. o. nord-ouest noroît s. o. sud-ouest suroît s. o. Remarque : L’adjectif septentrional qualifie ce qui se situe au nord, tandis que méridional qualifie ce qui se situe au sud. Ils indiquent une position relative. Les adjectifs boréal et austral ne sont pas des synonymes de septentrional et méridional. Ils indiquent une position absolue. Majuscule Région, pays ou partie de continent Les points cardinaux s’écrivent avec une majuscule quand ils désignent une région, un État, un territoire, un pays, un continent, une partie de continent ou une partie quelconque de la terre, ou quand ils ont une fonction de nom propre : l’Amérique du Nord/l’Amérique du Sud le pôle Nord/le pôle Sud un peuple du Nord l’Ouest canadien le Grand Nord l’Extrême-Nord canadien l’Atlantique Sud le Sud-Est asiatique l’Europe de l’Ouest les parfums du Midi Exemples L’été dernier, nous avons visité tous les villages de la côte Nord. Sa famille vient de la rive Sud. Pour des raisons de simplicité et de logique, nous recommandons d’appliquer la même règle lorsque le point cardinal désignant une région, un pays, une partie de continent, etc. est suivi d’un complément introduit par de ou du : voyager dans l’Ouest du Canada habiter dans le Nord de l’Ontario les parfums du Midi de la France On annonce de la pluie pour tout l’Est du pays. Toponyme ou nom d’entité architecturale Il convient aussi de mettre la majuscule aux points cardinaux qui font partie d’un nom de lieu (toponyme) ou d’entité architecturale : les Territoires du Nord-Ouest habiter la Rive-Sud la municipalité de Bolton-Ouest le cap Nord la rivière Nicolet Sud-Ouest l’édifice du Centre, l’édifice de l’Ouest (édifices du Parlement) la gare du Nord Noms de rue, boulevard, etc. (odonymes) On met la majuscule aux points cardinaux dans les odonymes (noms de rue, boulevard, etc.) rattachés à une adresse : la rue Sherbrooke Est le boulevard René-Lévesque Ouest la rue Sainte-Catherine Ouest On met toutefois la minuscule au point cardinal qui accompagne un nom d’autoroute, puisque celui-ci ne fait pas partie du nom de l’autoroute (il indique plutôt une direction) : l’autoroute 40, direction est Minuscule Direction, orientation ou position du compas Les points cardinaux s’écrivent avec une minuscule quand ils désignent une direction, une orientation ou une position du compas : nous marchons vers le nord-est faire 25 kilomètres en direction ouest une maison orientée au sud la rive sud-ouest du lac le vent de l’est le soleil se couche à l’ouest le nord magnétique le côté ouest de l’étage le versant sud-ouest de la montagne (= exposé au sud-ouest) suivre un axe est-ouest à vingt degrés de latitude nord une faible brise du sud-ouest une fenêtre exposée à l’est Position par rapport à un lieu Ils s’écrivent aussi avec une minuscule quand ils désignent une position par rapport à un lieu : une banlieue située à l’est de Toronto à 10 kilomètres au sud de Québec Accord Les points cardinaux ne s’accordent jamais. les Nord-Africains les enjeux sud-américains Traduction dans les noms géographiques Exemples de traduction contenant un point cardinal Les points cardinaux qui font partie d’un nom géographique se traduisent lorsqu’ils qualifient le générique et qu’ils ne tiennent pas lieu de spécifique. Ils sont apposés au spécifique sans trait d’union, et prennent la majuscule : Exemples de noms géographiques en anglais contenant un point cardinal accompagnés de leur traduction en français Anglais Français North Macmillan River rivière Macmillan Nord (Yn) Little Southwest Miramichi River Petite rivière Miramichi Sud-Ouest (N.-B.) North Big Salmon River rivière Big Salmon Nord (Yn) Exemples de traduction avec un point cardinal qui ne se traduit pas Les points cardinaux qui entrent dans la composition d’un nom géographique ne se traduisent pas lorsqu’ils qualifient le spécifique ou qu’ils tiennent lieu de spécifique : Exemples de noms géographiques en anglais contenant un point cardinal qui ne se traduisent pas en français Anglais Français East Pen Island île East Pen (Nun.) West Road River rivière West Road (C.-B.) East Bay baie East (T.-N.-L.) South River rivière South (T.-N.-L.) En cas de doute, il faut s’abstenir de traduire le point cardinal. West Road Brook, par exemple, se traduit par ruisseau West Road et non par ruisseau Road Ouest.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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3 différences stylistiques entre l’anglais et le français

Billet de blogue en français expliquant aux clients de traducteurs trois différences fondamentales entre l’anglais et le français.Vous avez devant vous une traduction, de l’anglais au français ou du français à l’anglais. Dès les premières lignes, rien ne semble concorder. Comment savoir si on vous a livré une bonne traduction? Voici quelques différences stylistiques qui pourraient vous mettre sur des pistes. 1. L’ordre des mots En anglais, on qualifie d’abord et on nomme ensuite, par exemple Chinese food, où food exprime l’idée principale et Chinese, la catégorie. En français, l’équivalent serait « mets chinois ». Ainsi, l’idée principale est exprimée d’abord et qualifiée ensuite. De quoi parle-t-on? De mets. De quel type de mets? De mets chinois. Cette différence s’observe aussi dans une expression telle que : he ran downstairs. On dirait en français « il descendit l’escalier en courant ». Dans ce cas, l’anglais, exprime la façon par le verbe ran, tandis que le français exprime la façon par le complément « en courant  »; l’ordre se retrouve alors inversé. Ainsi, quand vous évaluez une traduction, c’est normal d’avoir l’impression de devoir « lire à l’envers ». 2. Les prépositions Le français utilise plus de prépositions que l’anglais. En anglais, un nom peut en qualifier un autre, mais en français, cet usage n’est pas aussi courant. Dans la plupart des cas, pour unir deux noms, il faut une préposition. Ainsi, ball gown ne sera pas traduit par « robe bal », mais par « robe de bal »; management report deviendra « rapport à la direction » ou « rapport de la direction »; knitting needles sera rendu par « aiguilles à tricoter ». Par ailleurs, le français et l’anglais n’utilisent pas toujours les mêmes prépositions. Voici quelques exemples : Exemples de différences entre les prépositions utilisées en anglais et en français Prépositions en anglais Prépositions équivalentes en français A report by the chief financial officer (et non of) Un rapport du dirigeant principal des finances (et non par) This order is payable on receipt (et non at) Cette commande est payable à la livraison (et non sur) I was waiting for the bus (et non l’absence de préposition) J’attendais l’autobus (et non pour) 3. Le genre C’est bien connu, l’anglais, contrairement au français, n’utilise pas le genre grammatical. Ce qui peut donner bien des maux de tête quand on apprend cette langue, mais aussi quand on traduit de l’anglais vers le français. En français, étant donné que le masculin l’emporte sur le féminin, le traducteur pourrait choisir de changer l’ordre des mots ou d’utiliser un synonyme pour faciliter l’accord d’un adjectif ou d’un participe. Ainsi, un énoncé comme relevant results and data pourrait être rendu de différentes façons, selon le contexte : Façons de traduire « relevant results and data » et explications des stratégies utilisées Traduction possible Stratégie utilisée Résultats et données pertinents L’adjectif « pertinent » est accordé au masculin pluriel, mais suit le nom « données », qui est féminin; le lecteur francophone pourrait se demander s’il y a faute d’accord. Données et résultats pertinents Déplacement du mot féminin « données » pour que l’énumération se termine par un nom masculin et que l’accord paraisse plus naturel. Résultats et données utiles Utilisation de l’adjectif « utiles », qui a la même forme au masculin et au féminin. En revanche, du français à l’anglais, le traducteur pourrait décider, dans le dernier exemple, d’employer relevant plutôt que useful (« utile »), puisque l’accord n’est pas un problème. Comme vous pouvez le constater, l’anglais et le français ne fonctionnent pas selon la même logique. Il est donc très délicat d’évaluer la qualité d’une traduction sans bien connaitre leurs différences stylistiques. Au final, tout dépend de la confiance que vous avez en votre traducteur. À ce sujet, je vous recommande la lecture du billet publié dans le présent blogue qui s’intitule : « Traduction : faisons confiance aux professionnels (ouvre dans une nouvelle fenêtre) ». N’hésitez surtout pas à poser des questions à votre traducteur, à lui faire part de vos besoins. En retour, soyez disposé à répondre à ses questions. Plus vous collaborerez, plus la traduction sera satisfaisante. Sans compter que, dans le processus, vous découvrirez sûrement d’autres différences stylistiques – et je vous invite à les écrire dans les commentaires. Voir les sources consultées DELISLE, Jean. La traduction raisonnée : Manuel d’initiation à la traduction professionnelle de l’anglais vers le français, 2e éd., Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 2003, 604 p. CANADA. BUREAU DE LA TRADUCTION. Clés de la rédaction (ouvre dans une nouvelle fenêtre). CANADA. BUREAU DE LA TRADUCTION. Writing Tips Plus (ouvre dans une nouvelle fenêtre, anglais seulement). EASTWOOD, John. Oxford Learner’s Grammar, New York, Oxford University Press, 2005, 432 p. QUÉBEC. OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Banque de dépannage linguistique (ouvre dans une nouvelle fenêtre). VINAY, Jean-Paul et Jean DARBELNET. Stylistique comparée du français et de l'anglais, Montréal, Beauchemin, 1990.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Traduction : faisons confiance aux professionnels

Billet de blogue en français expliquant les raisons de recourir à un traducteur professionnelTout comme vous, je ne confierais pas les réparations de ma voiture à un ami qui aime bricoler, ou ma déclaration de revenus à quelqu’un qui est bon avec les chiffres. C’est la même chose en ce qui concerne la traduction : il est impératif de confier ses textes anglais à un traducteur professionnel. J’habite à Toronto et les francophones ne sont pas si nombreux ici; les personnes parfaitement bilingues, encore moins. Cela entraîne donc des situations assez cocasses dans la vie de tous les jours, mais surtout au bureau. La traduction automatisée : le pour et le contre N’osant pas me déranger pour des traductions « simples », mes collègues anglophones se servent de plus en plus d’outils de traduction automatique pour trouver rapidement la traduction d’une phrase. Rien que d’entendre les mots « traduction automatique », je sens tout mon corps se crisper. Soyons bien clairs sur ce point : la traduction automatisée a ses avantages, mais ses limites sont nombreuses. Un mot mal interprété par un logiciel peut rendre une phrase complètement absurde. De toutes les bêtises que j’aie pu voir, ma préférée reste le bouton Home de la page principale d’un site Web qui a été traduit par le mot Domicile au lieu du mot Accueil! Vous imaginez bien que les yeux me sont sortis de la tête quand j’ai vu cette erreur apparaître sur le site Web! Demander l’aide d’un francophone n’est pas forcément une bonne idée Mon collègue, ma connaissance, mon voisin ou mon ami a peut-être le français comme langue maternelle, mais cela ne fait pas de lui un traducteur! En effet, savoir parler français est une chose, mais savoir l’écrire sans fautes en est une autre. Et nous savons tous que la langue française est pleine de subtilités, d’exceptions et de pièges qui en font un terrain miné pour tous ceux qui ne la maîtrisent pas bien! Les francophones bilingues ne sont pas nécessairement capables de traduire un texte ou n’ont pas nécessairement envie de le faire. Pour traduire, il ne faut pas juste remplacer un mot par un autre Tout le monde a déjà vu une mauvaise traduction. Et personne ne veut obtenir un service de mauvaise qualité, même si son coût est peu élevé. C’est pourquoi il importe de faire un choix éclairé et d’opter pour un traducteur expérimenté qui ne s’improvise pas spécialiste. Le Canada a la chance de compter d’excellentes associations de traducteurs comme l’Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario ou l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec, parmi tant d’autres. Je vous recommande de faire appel à elles pour trouver un professionnel! Ce que signifie « être un traducteur professionnel » Qu’est-ce qu’un traducteur professionnel? Voici une petite liste pour vous éclairer, mais notez bien que les traducteurs n’ont pas à remplir toutes les conditions ci-dessous pour être d’excellents langagiers. Il a fait des études en traduction ou a suivi une formation équivalente. Il est membre d’une association de traducteurs professionnels. Il traduit dans sa langue maternelle et a une orthographe, une grammaire et une syntaxe irréprochables. C’est un expert qui traduit des textes portant sur des sujets et domaines qui lui sont familiers, que ce soit l’architecture, l’ingénierie ou les arts. Cela veut dire qu’il maîtrise un langage technique utilisant des mots bien spécifiques et non des termes approximatifs. Par exemple, on ne confierait pas la traduction d’états financiers à un traducteur littéraire. Il choisit la terminologie adéquate grâce entre autres à TERMIUM Plus® et au Grand dictionnaire terminologique. Il se sert de toute une panoplie d’outils d’aide à la rédaction. Mes préférés restent les Clés de la rédaction, le Rouleau des prépositions et le Dictionnaire des cooccurrences. Il pose des questions sur le texte pour être sûr de bien le comprendre, et trouve même parfois des incohérences dans le document d’origine. Et vous, qu’en dites-vous? Je me doute que vous avez déjà rencontré de mauvaises traductions… Alors, faites-moi part de belles perles dans les commentaires. J’ai bien hâte de vous lire!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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divisions d’un texte de loi

Article portant sur les divisions d’un texte de loi.
Sur cette page Divisions et subdivisions des textes de loi Emplois fautifs et solutions Éléments obligatoires et facultatifs Lois du Québec Renseignements complémentaires On emploie habituellement des chiffres, arabes ou romains, pour désigner les divisions d’actes notariés et d’autres documents juridiques ou administratifs (sections, articles, paragraphes, alinéas, etc.). Par ailleurs, à la page Éléments des lois du Guide fédéral de jurilinguistique législative française, on subdivise les lois et leurs règlements d’application de la façon suivante : Divisions et subdivisions des textes de loi Divisions et subdivisions des textes de loi Anglais Français part I partie I division A section A subdivision a sous-section a section 12 article 12 subsection 12(1) paragraphe 12(1) paragraph 12(1)(a) alinéa 12(1)a) subparagraph 12(1)(a)(i) sous-alinéa 12(1)a)(i) clause 12(1)(a)(i)(B) division 12(1)a)(i)(B) subclause 12(1)(a)(i)(B)(VI) subdivision 12(1)a)(i)(B)(VI) sub-subclause 1 sous-subdivision 1 schedule annexe table tableau ou table figure figure On cite une disposition législative de façon précise : le paragraphe 12(1) le paragraphe (1) de l’article 12  l’alinéa 12(1)a) (et non : l’alinéa a) de l’article 12) le sous-alinéa 12(1)a)(ii) (et non : le sous-alinéa (ii) de l’article 12) Remarque : Depuis des modifications faites à la présentation des textes de loi en 2016, la lettre indiquant l’alinéa ne se met plus en italique. Emplois fautifs et solutions Il est possible d’écrire le paragraphe (1) de l’article 12 parce qu’il n’y a qu’un paragraphe (1) dans un article. Toutefois, il serait fautif d’écrire l’alinéa a) de l’article 12, le sous-alinéa (ii) de l’article 12, etc., parce qu’il pourrait y avoir plus d’un alinéa a) ou plus d’un sous-alinéa (ii) dans un article, ce qui porterait à confusion. Le mot anglais paragraph se rend par alinéa : l’alinéa 12(1)a) (et non : le paragraphe 12(1)a)) De plus, le terme sous-paragraphe, calque de l’anglais subparagraph, est fautif. On dit plutôt sous-alinéa. Enfin, le mot article ne s’abrège pas dans le corps d’un texte : En vertu de l’article 2 de la Loi sur… Il s’abrège uniquement lorsqu’il est placé au début d’une ligne ou lorsqu’il figure entre parenthèses : Art. 3 (art. 3) Éléments obligatoires et facultatifs Le texte de loi comporte des éléments obligatoires et facultatifs. Éléments obligatoires Les éléments obligatoires d’un texte de loi sont : le titre les articles (numérotés 1, 2, 3, etc.) Éléments facultatifs Les éléments facultatifs sont : le préambule les parties (Partie I, Partie II, etc.) les annexes (Annexe I, Annexe II, etc.) les formules (Formule 1, Formule 2, etc.) Autres éléments facultatifs L’article, le paragraphe, l’alinéa et le sous-alinéa peuvent comporter les éléments facultatifs suivants : L’article peut comporter plusieurs paragraphes : (1), (2), (3), etc. L’article qui est d’un seul tenant et le paragraphe peuvent comporter plusieurs alinéas : a), b), c), etc. L’alinéa peut comporter plusieurs sous-alinéas (numérotés (i), (ii), (iii), etc.). Enfin, le sous-alinéa peut comporter plusieurs divisions (aussi appelées dispositions) : (A), (B), (C), etc. Lois du Québec Il importe de préciser que les lois du Québec sont divisées différemment. Renseignements complémentaires Pour en savoir davantage sur la présentation des textes de loi, consulter le Guide fédéral de jurilinguistique législative française. Voir aussi titres de lois (règlements, accords, chartes, décrets, etc.).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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référence (faire référence à)

Article portant sur l’expression faire référence à, calque de l’anglais au sens de désigner, et qui comporte des solutions de rechange.
En linguistique, l’expression faire référence à, au sens de « désigner », est un calque de l’anglais to make reference to. On utilise plutôt référer à, qui signifie « avoir pour référent » (un mot réfère à une chose) ou se référer à, qui est d’usage moins fréquent. Selon le contexte, on peut aussi recourir aux verbes : s’appeler dénommer désigner nommer représenter signifier Exemples Le mot « gilet » réfère à/désigne un vêtement sans manches porté par-dessus une chemise. (et non : fait référence à) L’animal fabuleux qui crache du feu se dénomme/s’appelle « dragon ». Le mot « dragon » signifie « animal fabuleux qui crache du feu ». La colombe représente la paix. Sens français Une référence est l’« action de se référer ou de renvoyer le lecteur à un texte, une autorité ». On dit correctement faire référence à quelqu’un ou à quelque chose au sens de « recourir à une autorité, à quelqu’un, aux paroles de quelqu’un, à l’avis de quelqu’un ». Se référer à est synonyme dans ce sens. Ainsi on peut : faire référence à un ouvrage, un article, un tableau, un journal, une théorie, un auteur, un événement passé, un jugement en cour, etc. Exemples Dans sa thèse, il a fait référence à de nombreuses études menées par Santé Canada. Il fait référence à son accident de travail du 3 octobre. Selon le contexte, on peut aussi employer des tours comme : avoir recours à recourir à consulter se/s’en rapporter à se reporter à renvoyer à s’appuyer sur faire allusion à faire état de mentionner parler de évoquer
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Expressions bilingues relatives à l’hiver : ne restez pas de glace!

Jeu français qui consiste à choisir l’expression anglaise correspondant à l’expression française liée au froid et à l’hiverEn français comme en anglais, de nombreuses expressions évoquent le froid ou l’hiver. Saurez-vous garder votre sang-froid et trouver l’expression anglaise qui correspond à chacune des expressions françaises suivantes?1. Être gelé ou gelée jusqu’aux osbe frozen as hard as a rock be cold as icebe chilled to the bone2. Glacer le sang dans les veinesmake someone’s blood run coldgive someone the cold shoulderbe cold-blooded3. Être une personne glacialebe hot and coldbe a real cold fishbe cool as a cucumber4. Être blanc ou blanche comme neigebe as pure as the driven snowbe as white as snowbe snowed under5. Faire boule de neigemake snowballscurl up in a ballsnowball6. S’aventurer sur un terrain glissantbe on a slippery slopeskate on thin iceskate around an issue7. Prendre un coup de froidcatch a coldtake a cold blowget cold feet8. Laisser quelqu’un froid ou froideleave someone out in the coldabandon someoneleave someone cold9. Mettre quelque chose sur la glaceice something downput something on icebe the icing on the cake10. Ne pas passer l'hivernot make it through the winternot miss the winternot let the winter pass you by  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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