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Comment écrire des lettres et des courriels inclusifs

Billet de blogue en français traitant de la recommandation du Bureau de la traduction sur l’écriture inclusive dans la correspondance.Le Bureau de la traduction a publié récemment une recommandation linguistique sur l’écriture inclusive dans la correspondance. Nous y proposons d’utiliser des techniques simples pour écrire des courriels et des lettres d’une façon qui inclut les personnes de toutes les identités de genre. L’identité de genre expliquée Le Lexique sur la diversité sexuelle et de genre du Bureau de la traduction dit que l’identité de genre est la « sensation intérieure et profonde d’être homme ou femme, homme et femme, ni homme ni femme ». Quand une personne ne s’identifie pas soit au genre masculin, soit au genre féminin, on dit qu’elle a une identité de genre non binaire. La réponse à une question d’aujourd’hui Notre recommandation sur l’écriture inclusive dans la correspondance répond à une question tout à fait actuelle. Mettons les choses en contexte. En 2017, le gouvernement du Canada a annoncé que les citoyens pourraient dorénavant indiquer un genre autre que « masculin » ou « féminin » dans leur demande de passeport. Certains gouvernements provinciaux offrent aussi l’option « X » pour d’autres pièces d’identité. Par conséquent, des ministères et des organismes nous ont demandé de les conseiller sur la façon d’écrire de la correspondance qui s’adresse aux personnes de toutes les identités de genre. C’est à ce besoin précis que répond notre recommandation. Ce qu’est l’écriture inclusive En Europe, l’écriture inclusive se définit comme un ensemble de techniques de rédaction qui visent à inclure tant les femmes que les hommes. Au Bureau de la traduction, nous nous sommes plutôt penchés sur les façons d’inclure toutes les identités de genre lorsqu’on écrit de la correspondance. Éliminer les mots « Monsieur » et « Madame » dans l’appel et la salutation et favoriser les formulations neutres dans le corps du texte sont différents moyens à employer pour que les personnes non binaires sentent bien que l’on s’adresse à elles. Notre recommandation Nous proposons d’écrire de façon inclusive quand on adresse une lettre ou un courriel : à une ou des personnes dont on ignore le genre à une ou des personnes non binaires à un groupe de personnes diversifié (pour que chaque membre se sente inclus) Vous apprendrez dans cette recommandation comment écrire l’adresse du destinataire, les formules d’appel et de salutation et, bien sûr, le corps de la lettre ou du courriel. Pour tout savoir sur le sujet, lisez la recommandation du Bureau de la traduction sur l'écriture inclusive dans la correspondance. Bien entendu, quand vous savez que le destinataire s’identifie au genre masculin ou féminin, vous pouvez continuer d’appliquer les règles courantes de la correspondance, d’écrire des titres de civilité comme « Monsieur » et « Madame » et d’utiliser le masculin ou le féminin, selon le cas. Par contre, en cas de doute, les principes établis dans notre recommandation vous aideront à écrire de la façon la plus inclusive possible. Nous vous invitons à lire la recommandation sur l’écriture inclusive dans la correspondance. Croyez-vous qu’elle sera utile à votre organisme ou à votre entreprise? Y avez-vous trouvé des techniques d’écriture que vous utilisiez déjà? Faites-nous part de vos impressions.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
Nombre de consultations : 71 247

sommes d’argent et unités monétaires

Article portant sur les règles d'écriture des sommes d'argent accompagnées d'unités monétaires (dollars, euros, francs, yens, etc.).
Sur cette page Symboles des unités monétaires Subdivisions de la monnaie Cents (¢) Symboles qui précisent le pays Exemples de différents symboles et codes internationaux Codes internationaux (en finance) Règles d’écriture du dollar et des devises étrangères Place du symbole Dans les tableaux et les états financiers Place du code international (en finance) Symboles de mille/million/milliard de dollars Répétition du symbole entre deux montants Nombre entier Sommes inférieures à deux Omission de l’unité monétaire Article défini du devant un montant En chiffres ou en lettres Formes mixtes à éviter Renseignements complémentaires Symboles des unités monétaires Les unités monétaires, aussi appelées devises ou monnaies, ont plusieurs systèmes de représentation. La monnaie d’un pays est désignée par un symbole graphique ou une lettre majuscule. Par exemple : le dollar : $ la livre sterling : £ le franc : F Plusieurs pays peuvent utiliser la même monnaie. Par exemple, certains pays membres de l’Union européenne utilisent l’euro, tandis que le Liechtenstein et la Suisse utilisent le franc suisse. Un pays peut aussi adopter légalement une devise d’un autre pays : le Panama utilise le dollar américain. Exemples de symboles des monnaies par pays Le tableau qui suit comporte une liste de noms d’unités monétaires accompagnés de leur symbole et d’exemples de pays qui utilisent chaque monnaie. Liste de devises suivies de leur symbole et des pays qui l’utilisent Devise Symbole graphique ou lettre Pays couronne C Norvège, Islande, Suède, République tchèque, Danemark, Estonie, etc. dinar D Algérie, Iraq, Jordanie, Koweit, Libye, Serbie, Soudan, Tunisie, Bahreïn dollar $ Remarque : Ce symbole est aussi employé pour représenter le peso. Canada, États-Unis, Australie, Barbade, etc. euro € France, Belgique, Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Pays-Bas, etc. (certains pays de l’Union européenne et d’autres pays) florin F Antilles néerlandaises, Aruba franc ₣ (ou F) Suisse, Cameroun, etc. livre L Égypte, Liban, Malte, Syrie, etc. livre sterling £ Royaume-Uni, Jersey, Guernesey peso (ou péso) $ (ou P, ₱ aux Philippines) Mexique, Cuba, Argentine, Philippines, etc. rial ﷼ (ou R) Arabie saoudite, Iran, Yémen, etc. rouble  (ou R; Py6 est l’ancien nom) Biélorussie, Fédération de Russie won ₩ (ou W) Corée du Nord, Corée du Sud yen ¥ (ou Y) Japon yuan ¥ (ou Ұ dans l’usage) Le véritable symbole est ¥, mais pour éviter la confusion avec le yen japonais, le symbole Ұ est employé. Chine Subdivisions de la monnaie Presque toutes les monnaies ont des subdivisions légales ou traditionnelles. En général, elles ont pour fraction le centième de l’unité principale, appelé selon les pays centime, cent, centésimo, pfennig, penny, kopeck, etc. les cents du dollar canadien et américain, représentés par le symbole ¢ (= 1/100 du dollar, un centième de dollar) les eurocents de l’euro (= 1/100 de l’euro) les millimes du dinar tunisien (= 1/1000 du dinar) Cents (¢) Au Canada, on utilise généralement le symbole du dollar ($) pour les sommes inférieures à un dollar en mettant un zéro avant la virgule. On utilise parfois le symbole ¢ plutôt que le symbole $ : 0,50 symbole du dollar$ (= 50 cents) 50 symbole du cent¢ Il faut éviter de mettre le symbole du dollar devant les cents. Ainsi, on écrit : 26,72 $ (et non : 26$72, même si ça se prononce ainsi) Enfin, on ne met pas les cents en exposant : 2,99 $ (et non : 299 $) Le symbole des cents est aussi utilisé pour l’eurocent ou pour représenter la centième partie de diverses devises. Symboles qui précisent le pays Dans les documents français où il est nécessaire de distinguer les devises de même nom ou du même bloc monétaire, par exemple les différents types de dollars (canadien, américain, australien, etc.) ou les différents francs, on doit parfois ajouter un code qui précise le pays dont il s’agit. Comme il n’existe pas de normes sur les symboles d’unités monétaires à utiliser dans chaque pays, on a le choix. On peut employer : le symbole usuel de ce pays (manque d’uniformité dans l’usage) le symbole suivi du code de pays selon la norme ISO 3166-1-alpha 2 Par souci de simplicité et d’uniformité, cette option est privilégiée dans les textes canadiens pour représenter différents dollars, même si le symbole ne sera pas nécessairement utilisé dans le pays en question. Pour le dollar canadien et américain, le Bureau de la traduction recommande d’employer $ CA pour le dollar canadien et $ US pour le dollar américain. Le symbole est suivi d’une espace insécable, tandis qu’une lettre (F pour franc, etc.) est accolée au code de pays. le code international à trois lettres de la norme ISO 4217:2015   Exemples de symboles et codes internationaux   Liste de devises suivies de leur symbole et de leur code international Devise Symbole usuel Symbole/lettre suivi du code de pays Code international dollar canadien $ CA Remarque : $ CAN est aussi employé. $ CA CAD dollar américain (ou : dollar des États-Unis) $ US $ US USD dollar australien $A $ AU AUD dollar guyanais $G $ GY GYD dollar de Hong Kong $ HKG, HKD $ HK HKD euro €, EUR Sans objetNote de bas de page * EUR franc français (ancienne monnaie) FF Sans objet EUR franc suisse FS, FCH, Fr., Frs. FCH CHF franc de la Nouvelle-Calédonie FCFP, franc CFP FNC XPF franc de la République centrafricaine FCFA, F CFA, franc CFA FCF CFA franc du Burundi FBI, Fbu FBI BIF peso mexicain $, P, $ MX PMX MXN peso cubain $ CU, P, $ PCU CUP (peso cubain); CUC (peso convertible) peso argentin $ AR PAR ARS yen japonais ¥ (ou Ұ dans l’usage, ou Y) YJP JPY Note de bas de page Note de bas de page * Dans le cas de l’euro (€), on ne peut pas préciser le code de pays après le symbole, puisque la même monnaie est utilisée par plusieurs pays membres de l’Union monétaire européenne et d’autres pays : France, Belgique, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Grèce, etc. On ne peut donc pas dire des euros français, belges, allemands, etc. Certaines organisations de l’Union européenne ont la consigne d’employer le code international EUR (et les autres codes internationaux pour les devises étrangères), plutôt que le symbole de l’euro (€) dans leurs textes courants. Retour à la référence de la note de bas de page * Pour visualiser simultanément les codes de pays et les codes internationaux des pays, on peut consulter la Liste des codes ISO des pays et monnaies de la Banque de France. Codes internationaux (en finance) Les symboles monétaires diffèrent des codes internationaux établis par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) dans la norme ISO 4217. Les codes de monnaie internationaux (CAD, USD, AUD, etc.) sont particulièrement utilisés en finance et dans les échanges commerciaux internationaux. Ils sont composés de trois lettres majuscules : les deux premières indiquent le code du pays normalisé par l’ISO dans la norme ISO 3166-1-alpha 2, et la dernière correspond le plus souvent à la lettre initiale de l’unité monétaire (D pour dollar par exemple). Le code EUR pour l’euro fait exception. Les codes internationaux sont les mêmes en français et en anglais (ainsi que dans toutes les autres langues) et dans tous les pays. Les règles d’écriture des monnaies peuvent différer d’un pays à l’autre. L’emploi du code international de l’ISO est de plus en plus courant. Règles d’écriture du dollar et des devises étrangères Les règles d’écriture du dollar s’appliquent aussi aux devises étrangères. Place du symbole En français, le symbole d’une monnaie se place, précédé d’une espace insécable, à la suite du nombre. C’est l’ordre logique des termes de la langue parlée : 22,25 symbole du dollar $ 918 $ symbole du dollar espace C majuscule A majuscule pour dollars canadiensCA 2 345 678 symbole de l’euro€ 20,59 C H F en majuscules pour francs suissesCHF (ou : 20,59 F S en majuscules pour francs suissesFS) La position postérieure du symbole a notamment l’avantage de permettre des combinaisons classiques comme : 50 symbole du dollar barre oblique H minuscule pour dollars par heure$/h Dans les tableaux et les états financiers Par exception, notamment dans les tableaux et les états financiers, il est permis d’utiliser le symbole devant le nombre, suivi d’une espace insécable : symbole du dollar$ 47 432 On peut également dans ce cas employer le point au lieu de la virgule dans les décimales : symbole du dollar$ 22.25 Place du code international (en finance) Il est préférable d’éviter d’employer les codes de monnaie internationaux dans les textes généraux, dans lesquels il faut employer les symboles monétaires usuels ($ CA, $ US, etc.). En finance et dans les échanges commerciaux internationaux, on place le code de monnaie international (C A D majusculesCAD, U S D majusculesUSD, etc.) après le nombre et on le fait précéder d’une espace insécable. Il faut éviter d’employer le code international avec le symbole de monnaie ($). On écrit donc : 6 800 000 USD (et non : USD $, $USD ou $ USD) 22,25 CAD 125,00 CAD = 121,22 USD, selon un taux de change de 0,9697 Les symboles des grands nombres (k minusculek, M majusculeM, G majusculeG, T majusculeT) accolés aux codes internationaux sont aussi admis en finance : K minuscule C A D en majusculeskCAD M U S D en majusculesMUSD Symboles de mille/million/milliard de dollars En finance, pour représenter de grandes sommes d’argent, on peut utiliser les symboles des grands nombres (k pour kilo, M pour méga, G pour giga, T pour téra), que l’on accole au symbole de monnaie ($, par exemple) : k$ = mille dollars, kilodollar M$ = million de dollars, mégadollar G$ = milliard de dollars, gigadollar T$ = mille milliards de dollars, billion de dollars, téradollar Exemples deux mille dollars = 2 000 $, 2  k minuscule symbole du dollark$, 2 kilodollars deux millions de dollars = 2 000 000 symbole du dollar$, 2 M majuscule symbole du dollarM$, 2 mégadollars deux milliards de dollars = 2 000 000 000 symbole du dollar$, 2 G majuscule symbole du dollarG$, 2 gigadollars deux billions de dollars = 2 000 000 000 000 symbole du dollar$, 2 T majuscule symbole du dollarT$, 2 téradollars Le symbole de monnaie peut être suivi du code de pays s’il faut préciser différents types de monnaie dans un texte : 20 M$ CA 14,6 G$ US Voir aussi mille, million, milliard, etc. (grands nombres). Répétition du symbole entre deux montants Il est courant de répéter le symbole du dollar ou d’une autre monnaie dans une phrase où figure plus d’une somme d’argent, mais ce n’est pas obligatoire : Le montant de l’exemption est passé de 500 $ à 900 $. Le cours de l’action est passé de 15 à 20 $ en une semaine. Cet article coûte entre 8 et 10 € environ. Nombre entier Si le nombre est entier, on n’ajoute pas de zéros, sauf dans les cas où il y a plusieurs nombres avec décimales (dans les tableaux financiers par exemple) : Cette chemise coûte seulement 20 $. (et non : 20,00 $) 125,00 C A D en majusculesCAD = 121,22 U S D en majusculesUSD, selon un taux de change de 0,9697 Sommes inférieures à deux Les sommes inférieures à deux se mettent au singulier. Il en va de même de l’unité monétaire, comme le mot dollar dans le dernier exemple ci-dessous : gagner à la loterie 1,5 million d’euros 1,9 milliard de dollars australiens un article qui coûte 1,25 dollar Omission de l’unité monétaire Dans un texte, l’unité monétaire (dollar, franc, euro, etc.) peut être omise si le contexte est explicite : L’enquête a coûté 30 millions aux citoyens de Sainte-Foy. Article défini du devant un montant On ne peut pas mettre l’article défini du (singulier) devant une somme d’argent au pluriel. Il faut recourir à la préposition des ou à une autre formulation : Je vais prendre l’offre des 1 000 $ par semaine à vie. (et non : du 1 000 $) Je vais prendre l’offre à 1 000 $ par semaine à vie. En chiffres ou en lettres En règle générale, on représente les sommes d’argent par des chiffres. L’unité monétaire (dollar, euro, franc, yen, etc.) reste souvent en toutes lettres : 9 millions d’euros 3,2 milliards de dollars Le prix du café atteignait 7,35 dollars le kilo et celui des œufs, 1,05 dollar la douzaine. On peut aussi utiliser son symbole ($, €, F, ¥, etc.) pour faire ressortir les nombres. Cela permet d’alléger le texte dans les documents statistiques et financiers où figurent plusieurs sommes exprimées en dollars : Le prix de cette huile essentielle est de 18,25 symbole du dollar espace U majuscule S majuscule$ US. L’an dernier, les dépenses se chiffraient déjà à 17 544 146 symbole du dollar$. Il est préférable d’écrire les mots million et milliard en toutes lettres et de réserver l’emploi de leur symbole (M, G) à des contextes financiers où figurent plusieurs grandes sommes d’argent : 3,2 milliards de dollars 3,2 G$ (en finance) Il est aussi admis d’écrire le nombre et l’unité monétaire en toutes lettres dans les textes généraux : deux millions de dollars trois milliards d’euros En résumé, on peut exprimer une même somme de plusieurs façons : tout en chiffres et en symboles : 2 300 000 $; 2,3 M$ partiellement en chiffres : 2,3 millions de dollars tout en lettres : deux millions trois cent mille dollars Formes mixtes à éviter Lorsque la somme est écrite partiellement ou entièrement en lettres (dix mille, 2 millions), il faut indiquer le nom de l’unité monétaire au long. Il faut éviter de le remplacer par un symbole. On écrit correctement : dix mille dollars (et non : dix mille symbole du dollar$) deux millions d’euros (et non : deux millions symbole de l’euro€) 2 millions de dollars (et non : 2 millions (de) symbole du dollar$) 4,9 milliards de dollars canadiens (et non : 4,9 milliards symbole du dollar espace C A en majuscules$ CA) 30 millions de dollars américains (et non : 30 millions U S D en majusculesUSD) On évite également certaines formes composées d’un nombre écrit partiellement en lettres, suivi de l’unité monétaire en toutes lettres. On écrit correctement : 2 300 000 symbole du dollar$ 2,3 millions de dollars canadiens deux millions trois cent mille dollars deux-millions-trois-cent-mille dollars (nouvelle orthographe) (et non : 2 millions 300 mille dollars) 120 euros 120 symbole de l’euro€ cent vingt euros / cent-vingt euros (et non : 100 vingt euros) 10 000 dollars américains 10 000 symbole du dollar espace U S en majuscules$ US dix mille dollars américains / dix-mille dollars américains (et non : 10 mille dollars américains) Remarque : Mille est un adjectif numéral. Il ne joue pas le rôle d’un nom au même titre que million ou milliard. On n’écrit donc pas 10 mille dollars américains, mais on peut écrire : 10 millions de dollars américains 10 milliards de dollars américains   Tableau résumé des codes et des symboles du dollar canadien en français   Résumé des codes et des symboles du dollar canadien en français Nom de l’unité monétaire Symbole national Code international de l’ISO Codes avec mille, million et milliard Exemples dollar canadien $$ CA CAD   22,25 symbole du dollar$ 22,25 symbole du dollar espace C A en majuscules$ CA 22,25 C A D en majusculesCAD       K minuscule symbole du dollar espace C A en majusculesk$ CA (mille)M majuscule symbole du dollar espace C A en majusculesM$ CA (million)G majuscule symbole du dollar espace C A en majusculesG$ CA (milliard) 22,25 K minuscule symbole du dollar espace C A en majusculesk$ CA 22,25 M majuscule symbole du dollar espace C A en majusculesM$ CA 22,25 G majuscule symbole du dollar espace C A en majusculesG$ CA       K minuscule C A D en majuscules kCADM C A D en majusculesMCADG C A D en majusculesGCAD 22,25 K minuscule C A D en majuscules kCAD 22,25 M C A D en majusculesMCAD 22,25 G C A D en majusculesGCAD   Tableau résumé des codes et des symboles du dollar américain en français   Résumé des codes et des symboles du dollar américain en français Nom de l’unité monétaire Symbole national Code international de l’ISO Codes avec mille, million et milliard Exemples dollar des États-Unis; dollar américain symbole du dollar $$ US USD   22,25 $ 22,25 symbole du dollar espace U S en majuscules$ US 22,25 USD       K minuscule symbole du dollar espace U S en majusculesk$ US (mille)M majuscule symbole du dollar espace U S en majusculesM$ US (million)G majuscule symbole du dollar espace U S en majusculesG$ US (milliard) 22,25 K minuscule symbole du dollar espace U S en majusculesk$ US 22,25 M majuscule symbole du dollar espace U S en majusculesM$ US 22,25 G majuscule symbole du dollar espace U S en majusculesG$ US       K minuscule U S D en majuscules kUSDM U S D en majusculesMUSDG U S D en majusculesGUSD 22,25 K minuscule U S D en majuscules kUSD 22,25 M U S D en majusculesMUSD 22,25 G U S D en majusculesGUSD Renseignements complémentaires Voir aussi dollar canadien (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction) et dollar américain (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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La révision : pour que votre texte se démarque

Billet de blogue en français intitulé La révision : pour que votre texte se démarque, rédigé par Anne Louise Mahoney de Réviseurs CanadaPour rédiger un texte irréprochable, on doit non seulement écrire sans faire de fautes, mais aussi s’attarder au style, à la structure, au ton… Quel casse-tête! Qui de mieux placés pour vous aider que les réviseurs? Nous sommes des professionnels chevronnés qui ont acquis des compétences solides en révision dans le cadre de programmes de formation ou au travail. Nous pouvons uniformiser l’orthographe et améliorer le style de vos textes, en plus de suggérer des moyens de les rendre clairs, structurés et attrayants pour le public visé. Les réviseurs peuvent donner de l’éclat à tous vos écrits, qu’il s’agisse de livres, de contenu Web, etc. Bien des réviseurs ont recours aux Principes directeurs en révision professionnelle, un précieux guide décrivant les pratiques à adopter, de même que les aptitudes et les compétences nécessaires pour réviser des documents en français (les principes de la révision de textes anglais sont publiés sous le titre Professional Editorial Standards). Les principes directeurs donnent un aperçu du travail requis aux quatre principales étapes du processus de révision : Révision de fond (amélioration du contenu et de la structure du texte) Révision de forme (amélioration du style et correction des fautes de français) Préparation de copie (mise au point d’un texte déjà révisé en vue de sa mise en pages) Correction d’épreuves (correction des erreurs dans le texte et les images une fois la mise en pages effectuée) Voici certains des éléments que nous vérifions : L’adaptation du texte au public ciblé (p. ex. les Canadiens) La neutralité du texte (élimination des termes offensants ou péjoratifs) L’orthographe Les majuscules Les abréviations La ponctuation Les unités de mesure (systèmes métrique et impérial, écriture de l’heure, données géographiques, etc.) Les citations (indication des références) Les questions d’ordre éthique et juridique L’emploi de termes anglais dans un texte français Les réviseurs travaillent dans d’innombrables domaines dans les entreprises privées, la fonction publique, les organismes sans but lucratif, les universités, le secteur technique, le milieu de l’éducation et le monde de l’édition. Vous aimeriez profiter de l’aide d’un réviseur pour donner de l’éclat à un texte? L'Association canadienne des réviseurs (Réviseurs Canada; reviseurs.ca), un organisme sans but lucratif faisant la promotion de la révision professionnelle en tant qu’outil essentiel à une communication efficace, est là pour vous aider. Pour en apprendre davantage, visitez le site Web de Réviseurs Canada. Traduit par Marie-Josée Leduc, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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date (règles d’écriture)

Article portant sur les règles d’écriture de la date dans les lettres et autres documents (notes de service, programme d’activités, etc.).
Sur cette page Place de la date Éléments de la date Lieu (ville) Article le Jour de la semaine Mois Année Date partielle (mois et année) Espaces entre les éléments de la date Date en chiffres ou en lettres Date tout en chiffres Date tout en lettres Date dans les odonymes Place de la date Dans les lettres et les documents administratifs (notes de service, programmes, calendriers d’activités, affiches, etc.), la date se place au début du document, à la marge droite ou à la marge gauche, selon l’alignement choisi, et à quelques interlignes au-dessous de l’en-tête. Éléments de la date Lieu (ville) On écrit le nom de lieu devant la date quand les lettres et les documents n’ont pas d’en-tête. Le nom de lieu est toujours suivi d’une virgule et de l’article le. Quand le lieu est inscrit, on ne met pas le jour de la semaine : Gatineau, le 7 janvier 2016 Article le Dans les lettres et les documents administratifs, on écrit la date avec ou sans article. L’article le peut prendre la majuscule ou non : Le 7 janvier 2016 le 7 janvier 2016 7 janvier 2016 Dans les notes de service, les programmes, les calendriers d’activités, etc., la date s’écrit souvent sans article, mais l’article le est toutefois aussi correct : DATE : 7 janvier 2016 DATE : le 7 janvier 2016 Jour de la semaine En rédaction administrative, le jour de la semaine accompagne rarement la date. Toutefois, si l’on souhaite tout de même l’indiquer, on écrit le jour de la semaine avant la date, précédé ou non de l’article le. Le jour de la semaine prend la majuscule quand on n’emploie pas l’article : Le mercredi 7 janvier 2016 Mercredi 7 janvier 2016 La réunion du syndicat aura lieu le mercredi 7 janvier 2016 à 10 h 30. Dans le corps d’un texte, la virgule après le jour de la semaine est permise en incise (texte encadré de virgules), pour rappeler une date passée ou à venir : La plénière aura lieu mercredi, le 7 janvier, et la présence des employés est fortement recommandée. On peut aussi omettre l’article le : La réunion du syndicat aura lieu mercredi, 7 janvier, à 10 h 30. Mois On écrit le mois avec une minuscule initiale, sans l’abréger : Le 7 janvier 2016 On n’abrège pas le mois et on ne met pas de virgule entre le mois et l’année. Année On écrit l’année au long, sans l’abréger. L’année n’est jamais précédée d’une virgule ni suivie d’un point : Le 7 janvier 2016 Certains voient à tort cette majuscule comme un calque de l’anglais. Il s’agit d’une majuscule de position. Date partielle (mois et année) Dans un titre, un en-tête ou un bas de page, ou encore au début d’une phrase ou d’un paragraphe, on voit parfois une date partielle ne contenant pas le jour du mois. Dans ce cas, comme tout autre mot, le mois prend la majuscule initiale : Avril 2016 Espaces entre les éléments de la date On doit mettre une espace insécable entre le jour du mois et le mois, ainsi qu’entre le mois et l’année, pour éviter qu’un nombre se retrouve seul en fin de ligne ou au début d’une ligne : Le 7 [espace insécable] janvier [espace insécable] 2016 Date en chiffres ou en lettres En général, dans une date, seul le mois s’écrit en toutes lettres. Dans les textes de style soutenu, où les nombres figurent en toutes lettres, on écrit quand même en chiffres le quantième du mois (le chiffre devant le mois) et l’année : le 24 août 2016 S’il s’agit du premier jour du mois, on écrit 1er et non 1 : le 1er décembre 2016 (et non : le 1 décembre 2016) Date tout en chiffres L’écriture de la date tout en chiffres est réservée à un usage technique, surtout quand l’espace est restreint (dans les tableaux, horaires, relevés, noms de fichier, etc.). Dans des documents tels que les notes de service, on indique parfois la date entièrement en chiffres, mais ce n’est pas courant : Date : 2016-01-21 Le Bureau de la traduction recommande de consigner les éléments de la date en commençant par les quatre chiffres de l’année, suivis du mois et du jour, et de séparer ces éléments par des traits d’union : 2016-03-04 (représente le 4 mars 2016) 2016-04-03 (représente le 3 avril 2016) On évite d’utiliser la barre oblique (2016/01/21) ou de coller les chiffres sans espaces (20160121). Pour plus de renseignements sur l’ordre des éléments de la date en anglais et en français, voir date : ordre des éléments (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction). Date tout en lettres On compose en toutes lettres la date figurant dans un document protocolaire ou juridique (faire-part, invitation, achevé d’imprimer, acte juridique, acte notarié, etc.) : Cet ouvrage a été achevé d’imprimer sur les presses de Typographicus, le cinq octobre mil neuf cent quatre-vingt-quinze. [date écrite en orthographe traditionnelle] Le vingt-cinq octobre deux-mille-quinze, en l’église de Notre-Dame-des-Victoires, sera célébré le mariage de… [date écrite en nouvelle orthographe] Pour plus de renseignements au sujet de mille/mil, ainsi que sur l’écriture des nombres en lettres, voir mille/mil et nombres cardinaux. Date dans les odonymes Les dates historiques figurant dans les noms de rues, de boulevards, avenues et autres odonymes s’écrivent de la manière suivante, avec un trait d’union : la rue du 24-Juin la rue du 1er-Juillet
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Comment parler Scrum

Billet de blogue en français présentant le vocabulaire du cadre de travail Scrum, qui sert à organiser les équipes qui gèrent des produits et des projets.À votre arrivée au bureau le matin, vous croisez un collègue et, après les salutations d’usage, votre conversation se poursuit ainsi : – Oh! Zut. Le scrum commence dans cinq minutes. – Pas de stress, le PO n’est pas encore arrivé. – Je sais, mais je voulais revoir les épiques. Ce qu’est Scrum Si vous lisez ce billet, vous savez peut-être que Scrum est un cadre de travail agile créé par Jeff Sutherland et Ken Schwaber. Le concept renvoie au monde du sport, scrum étant une mêlée au rugby. Le cadre Scrum n’a pourtant rien de sportif à proprement parler. Il vise essentiellement à développer, à livrer et à maintenir des produits complexes, habituellement des produits informatiques. Depuis une dizaine d’années, de plus en plus d’équipes de projet l’utilisent. Peut-être est-ce le cas dans votre unité de travail. Comment ne pas en perdre son français Comme pour plusieurs cadres conçus en anglais, l’usage de la terminologie Scrum est fluctuant en français. On trouve donc différents équivalents pour les mêmes termes. Par exemple, la notion de epic est parfois rendue par « épique », d’autres fois par « épopée ». Encore heureux, car d’autres termes, comme product owner et backlog, sont bien souvent utilisés en anglais, tout simplement. L’important, direz-vous, c’est que tout le monde se comprenne. Hé bien justement, Scrum est rarement appliqué à la lettre. Comme toute bonne méthode agile, il s’agit d’une philosophie bien plus que d’une directive. Chaque équipe l’adapte à son contexte. Si vous avez décidé d’adopter le cadre Scrum, peut-être avez-vous discuté avec votre équipe des notions – et donc des termes – que vous alliez utiliser. Vous avez peut-être commencé par consulter le Guide Scrum (PDF), référence no 1 sur le sujet. Or, vous aurez sans doute remarqué qu’il foisonne d’emprunts à l’anglais, comme product owner et backlog, justement. Que faire? Scrum est dans TERMIUM Plus® Hé oui, des terminologues canadiens se sont joints à la mêlée. Je vous présente un aperçu des termes qu’ils proposent dans l’outil TERMIUM Plus®. Termes du cadre Scrum proposés dans TERMIUM Plus® Anglais Français Remarque Agile/agile Agile, agile Majuscule s’il s’agit de l’appellation officielle (p. ex. la philosophie Agile). Minuscule quand on qualifie un nom (p. ex. un outil agile). burndown chart diagramme des travaux restants s.o. cost boxing gestion par blocs de coûts fixes s.o. definition of done définition de fini s.o. epic épopée s.o. Large-Scale Scrum (LeSS) Large-Scale Scrum (LeSS) Variante du cadre de travail Scrum employée pour la gestion de projets de grande envergure. minimum viable product (MVP) plus petit produit viable (PPPV) s.o. product backlog carnet de produit s.o. product owner (PO) responsable de produit (RP) s.o. Scrum Scrum Appellation officielle. Scrum master maître de Scrum s.o. scrum meeting mêlée s.o. sprint sprint s.o. stand-up meeting réunion debout s.o. theme thème s.o. user story récit d’utilisateur Au pluriel : récits d’utilisateur Comment s’y retrouver Il y a peut-être des termes que vous utilisez déjà. Par exemple « sprint ». Ce mot étant déjà accepté en français, il n’est pas nécessaire de faire des pieds et des mains pour en trouver un autre. Donc, sprint ce sera, en français comme en anglais. Vous vous demandez sûrement : quand utiliser « Scrum »? quand utiliser « mêlée »? Le terme « Scrum » est un nom propre et désigne le cadre créé par messieurs Sutherland et Schwaber. Le mot « mêlée » est un nom commun qui s’emploie dans tous les autres cas. On utilisera donc mêlée pour désigner la réunion quotidienne qui est particulière à ce cadre. Par contre, il sera plus juste d’appeler maître de Scrum la personne qui normalement, en plus d’animer cette réunion, assure une communication fructueuse au sein de l’équipe et favorise le bon déroulement du projet. Certains termes pourraient vous faire sourciller. Je pense à carnet de produit. Concrètement, me direz-vous, il s’agit souvent d’une série de post-it sur un tableau blanc. Peut-on vraiment parler d’un carnet? J’imagine qu’on pourrait le voir comme un carnet de bord qui décrit où l’on s’en va, ce qu’il faut faire. Personnellement, j’aime bien épopée, pour traduire epic. En français, le mot « épique » présente le défaut d’être un adjectif. Par contre, « épopée », une suite d’événements selon le Petit Robert, rend bien la notion de récit de grande taille (voir la définition d’« épopée » dans TERMIUM Plus®). Et pour vous, quel terme ressort de la mêlée? Lequel proposerez-vous à votre équipe?
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Réviseurs débutants, pensez « valeur ajoutée »

Billet de blogue en français donnant des conseils aux réviseurs débutants sur la révision d’un document.C'est immanquable dans une carrière de réviseur : un jour, quelqu'un vous a demandé de « jeter un petit coup d'œil » à un document. Si ça se trouve, il a ajouté que le texte avait besoin d'une « simple correction d'épreuves ». Ces mots vous rappellent de mauvais souvenirs? Une fin de semaine ensoleillée que vous avez dû passer au travail pour raccommoder un texte décousu? J'en suis désolé! Mais si vous êtes réviseur, ces souvenirs font partie de votre réalité. Même si vous avez peu d'expérience de la révision, on vous a demandé votre aide. Et il est fort probable que le document en ait grandement besoin! La première chose à faire est de voir quel genre d'intervention est requis. D'abord, un conseil Les réviseurs débutants ont tendance à se lancer tout de suite dans le texte en vérifiant l'orthographe, la grammaire, la ponctuation et les majuscules. Ces choses sont importantes, mais vous devez résister à la tentation. Permettez-moi d'être très direct : beaucoup de clients et d'auteurs (ce ne sont souvent pas les mêmes personnes) trouvent ces choses secondaires. Mon approche privilégiée Le meilleur moyen d'attirer l'attention et de gagner le respect de vos clients est de penser « valeur ajoutée ». Distancez-vous de la correction d'épreuves et de la préparation de copie, et intéressez-vous surtout au style (révision de forme) et au contenu (révision de fond). Si le sens de ces termes n'est pas clair pour vous, consultez les Principes directeurs en révision professionnelle de Réviseurs Canada, un document accessible gratuitement. Ce document ne compte que 13 pages, mais mérite d'être lu avec attention. Si le temps presse (car on ne nous accorde souvent qu'une fraction du temps nécessaire pour faire la « correction d'épreuves »), concentrez-vous d'abord sur le public cible et l'objectif du document, ainsi que sur le moyen de communication choisi. Il faut : Public cible que le niveau de difficulté et le ton conviennent au public cible que le document ne contienne pas de termes techniques que le public cible risque de ne pas connaître que les titres et les paragraphes d'introduction, dans le cas de pages Web, contiennent des mots que le public cible est susceptible de chercher dans Google que le document soit publié sur la bonne plateforme, là où le public cible le trouvera Objectif que le document soit présenté comme il se doit (par exemple, une politique devra être structurée comme les autres politiques de l'organisation) que l'intention de l'auteur soit claire et que les lecteurs sachent ce qu'ils doivent faire après avoir lu l'information Moyen de communication que le moyen de communication convienne au contenu (par exemple, s'il s'agit d'un courriel de 400 mots, il serait peut-être préférable d'en faire une page Web ou un document à télécharger; les spécialistes de la gestion de l'information de votre organisation pourraient proposer un support plus durable que le courriel) Autres points à garder à l'esprit Si le document contient des tableaux et des colonnes de chiffres, sortez votre calculatrice pour vérifier si les totaux sont exacts. Le texte fait référence aux chiffres d'un tableau? Assurez-vous que les données correspondent. De même, si le document contient plusieurs tableaux, ils doivent être bien numérotés. Mettez vos connaissances à profit, et n'ayez pas peur de vérifier les faits si quelque chose vous semble curieux. Ne présumez pas que l'auteur est un expert et qu'il ne peut pas être dans l'erreur. Quand vous trouvez quelque chose qui cloche, insérez une note dans la marge pour indiquer avec tact à l'auteur que l'information pourrait être « à vérifier ». Ensuite, faites la correction d'épreuves ou la préparation de copie. Intervenez avec modération pour éviter de changer le sens ou d'introduire des erreurs dans le texte. Si vous avez Antidote, PerfectIt ou un autre logiciel du genre, profitez-en! Cela accélérera le processus. Vous laisserez peut-être échapper un petit détail; ça nous arrive à tous un jour ou l'autre. Mais c'est en relevant une erreur de contenu ou en soulevant une question sur le public cible, l'objectif du document ou le moyen de communication choisi que vous offrirez vraiment une révision à valeur ajoutée. Et ça ne passera pas inaperçu; les auteurs et les clients vous seront reconnaissants de vos efforts. Est-ce qu'un client vous a déjà remercié d'avoir trouvé une faute importante ou d'avoir attiré son attention sur un point touchant le public cible, l'objectif du document ou le moyen de communication choisi? Parlez-nous-en dans la section des commentaires! Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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objet (sans objet)

Article sur l’expression sans objet, qui sert à indiquer que la question ne concerne pas la personne, que l’article ne s’applique pas dans un cas donné.
La mention sans objet, dont l’abréviation est s.o. ou s/o, s’emploie en forme abrégée ou au long dans un tableau ou un formulaire pour indiquer que la question ne concerne pas la personne, que l’article ne s’applique pas dans un cas donné. Elle correspond à l’anglais N/A (not applicable). Quant au terme néant, il correspond à l’anglais nil et signifie « rien à signaler, absence d’éléments ».
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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La révision comparative : une étape essentielle

Billet de blogue expliquant la nature et l’utilité de la révision comparative.Est-ce que vous ou votre entreprise produisez des documents dans les deux langues officielles du Canada? Comment pouvez-vous vous assurer que les deux versions de ces documents présentent la même information tout en respectant le style et les conventions de chaque langue? En faisant faire une révision comparative. Comparer pour faire concorder les textes Selon la définition de Réviseurs Canada, « la révision comparative consiste à s’assurer que le contenu d’une publication ou d’un texte traduit […] correspond fidèlement à la version originale […] »   Habituellement, la révision comparative se fait à 2 moments : quand on prépare le contenu, après la traduction; quand le document est mis en page ou prêt à être mis en ligne. Elle consiste à comparer le texte d’origine au texte traduit pour repérer et corriger les fautes afin que le texte traduit soit correct du point de vue linguistique et corresponde fidèlement au texte d’origine. Pour être fidèle, le texte traduit doit transmettre le même message que le texte d’origine, sans ajout ni omission. En plus d’être fidèle, il doit être fluide et crédible. Ultimement, il faut qu’à la lecture on ne puisse pas sentir qu’il s’agit d’une traduction. Autrement dit, le texte traduit doit coller au texte d’origine sans pour autant être une traduction littérale. Compétences indispensables La révision comparative présuppose donc forcément la connaissance d’une deuxième langue. Aussi, elle est effectuée par un réviseur professionnel, de préférence natif de la langue du texte traduit. Celui-ci doit posséder d’excellentes connaissances des deux langues dans lesquelles il travaille afin de pouvoir saisir les nuances dans les différents textes. La révision comparative, au-delà de la fidélité Le réviseur doit s’assurer que le texte traduit est compréhensible et qu’il ne comprend pas de faute (par exemple anglicisme, impropriété, calque). Il porte aussi attention à la construction des phrases et à la qualité de la langue. Enfin, il est appelé à vérifier les éléments bibliographiques, les noms d’établissements, d’organismes, et les titres d’ouvrages, entre autres, pour s’assurer qu’ils ont été traduits correctement ou laissés dans la langue originale s’il n’existe aucune traduction officielle. La révision comparative exige donc souvent du langagier qu’il « porte deux chapeaux » : celui de réviseur et celui de traducteur, puisqu’il doit parfois retravailler le texte. Si vous modifiez en cours de route la mise en page et la structure du texte d’origine, le réviseur devra aussi reproduire ces modifications dans le texte traduit afin que la présentation soit uniforme dans les deux versions. Cela comprend la typographie, la disposition des éléments (tableaux et autres), la hiérarchie des titres et des sous-titres, etc. Après une révision comparative, vous serez assuré que vos documents seront de qualité et qu’ils fourniront la même information en anglais et en français. Avez-vous déjà confié à un spécialiste des travaux de révision comparative? Un réviseur vous a-t-il déjà évité des embarras, à vous ou à votre entreprise? Parlez-nous de votre expérience dans les commentaires.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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attendu que

Article sur la locution conjonctive attendu que et le temps du verbe qui la suit.
Sur cette page Langue juridique Langue administrative La locution conjonctive attendu que ne s’emploie plus que dans le domaine juridique et dans la langue administrative. Dans tous les cas, elle est suivie de l’indicatif. Dans la langue courante, cette locution est vieillie lorsqu’elle signifie « étant donné que ». La science m’ordonne de n’aimer que moi, attendu que tout le monde est fondé sur l’intérêt personnel. (Fiodor Dostoïevski, Crime et châtiment) Aujourd’hui, on emploie plutôt étant donné que, puisque ou vu que : « On ne peut rien faire sans lui, étant donné qu’il assure lui-même sa défense », a précisé le juge. Nous n’aurons pas besoin d’arrêter pour manger puisque nous avons apporté des sandwichs. La partie de baseball aura lieu vu qu’il fait beau. Langue juridique En droit, la locution attendu que commence chaque alinéa et introduit chaque motif d’un jugement, d’une requête ou d’une assignation. Chaque alinéa commence par une majuscule et se termine par un point-virgule. Attendu que le gouvernement du Canada prévoit […] Attendu qu’il sera nécessaire pour les générations présentes et futures que le gouvernement du Canada tienne compte de […]; Il est résolu que le gouvernement du Canada doit revoir les dispositions concernant […]. Langue administrative Dans la langue administrative, on utilise cette locution dans les procès-verbaux des séances tenues par les conseils et les comités. Attendu que la prolifération des algues bleu-vert engendre des impacts négatifs sur […]; Attendu que le monde municipal est un acteur incontournable du développement durable […]; Attendu qu’il est nécessaire de réhabiliter les plans d’eau affectés et d’enrayer la progression du phénomène; Il est résolu que l’Union demande au gouvernement de s’engager à […].
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Narrative et engage : deux faux amis à contourner

Billet de blogue en français traitant des faux amis employés couramment dans la langue administrative.Il y a des mots anglais qu’on lit si souvent qu’on s’imagine bien les comprendre. Pourtant, à les regarder de près, on voit qu’ils n’ont pas uniquement – ou du tout! – le sens qu’on leur prêtait. Un mot français ne suffit pas à les traduire… et celui qui se rapproche le plus de l’anglais nous mène souvent droit dans un piège! Voici deux exemples inspirés des textes que je vois au quotidien. Le cas de narrative Le mot anglais narrative est courant dans le monde des médias et de la politique, et il a aussi fait son chemin dans la langue administrative, friande de mode. Précisons d’abord que « narratif » existe bien en français, mais uniquement sous la forme d’un adjectif, et qu’il signifie « relatif à un récit » (comme dans « schéma narratif »). Nous sommes bien loin du nom anglais en vogue que le dictionnaire Lexico définit ainsi : A representation of a particular situation or process in such a way as to reflect or conform to an overarching set of aims or valuesNote de bas de page 1. Alors, que devrions-nous en faire dans nos écrits et nos traductions? Je vous propose de fouiller votre vocabulaire et de trouver des mots qui reflètent le sens que vous souhaitez donner à votre narrative. Voici quelques exemples : [Exemples d’emploi du mot anglais narrative et leur traduction en français] Exemple d’emploi du mot narrative Traduction possible en français Do you realize that you’re repeating the same dumb narrative? Te rends-tu compte que tu répètes les mêmes bêtises? They are reinforcing their preferred narrative, regardless of fact. Ils s’accrochent à leur leitmotiv en dépit des faits. This recounting doesn’t fit their narrative. Ce récit ne cadre pas avec leur version des faits. According to your narrative, the company did not comply with their own regulations. Vous prétendez que l’entreprise n’a pas respecté ses propres règlements. The narrative for the next budget is being set right now. Les thèmes principaux du prochain budget se décident en ce moment. They identify four key narratives: activism, working to plan, unity, and scientific guidance. Il en ressort quatre idées centrales : l’activisme, le respect d’un plan, la solidarité et les conseils des scientifiques. Our narrative needs to be clear, direct, and engaging. Notre message doit être clair, direct et accrocheur. Demandez-vous si, dans le contexte, narrative a un sens négatif, neutre ou positif. Ensuite, inspirez-vous des mots qui l’entourent. Vous verrez que les solutions abondent! Parlons d’engagement Il y a quelques années, je vous ai parlé de l’expression to engage with dans Le jargon du bureau : trouver le mot juste en français. Sa cousine engagement est elle aussi sur toutes les lèvres et elle embête bon nombre de traducteurs et traductrices, à l’instar de la forme to engage (sans with). Précisons tout de suite que le nom « engagement » et le verbe « engager » existent en français, mais qu’ils se limitent essentiellement à l’action de lier par une promesse ou un contrat. Le hic, c’est que le mot anglais a beaucoup de sens et qu’il est souvent utilisé de façon passablement vague dans la langue de l’administration. Que faire? Je recommande d’abord de vous demander s’il est employé pour désigner un état ou une action. Cela vous aidera à comprendre si l’on parle, par exemple, du sentiment d’appartenance du personnel (As a result of the massive layoffs, employee engagement was at a low point) ou plutôt du processus qui consiste à solliciter des partenaires (Stakeholder engagement will be key to getting more feedback from them). C’est déjà là une bonne piste. Ensuite, interrogez-vous sur le sens de la démarche dont il est question. S’agit-il de « consulter » des gens, de « mobiliser » des organismes, de « rallier » quelqu’un à un projet ou à une cause, de « participer » à un projet, de « mettre à contribution » des personnes intéressées, voire de « communiquer », de « garder le contact » ou de « collaborer » avec des partenaires? Méfiez-vous des automatismes, car tous ces sens sont bien différents! Assurément, ce bref tour d’horizon ne permet pas de recenser toutes les possibilités. Aidez-moi à ajouter des cordes à mon arc : parlez-moi en commentaire des mots que vous voyez dans vos lectures et vos textes. Nous profiterons ainsi toutes et tous d’un nouveau bouquet de solutions! Note 1 Lexico, définition du mot anglais « narrative », acception 1.3. Retour à la référence de la note de bas de page 1
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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