La révision comparative : une étape essentielle

Publié le 2 octobre 2017

Est-ce que vous ou votre entreprise produisez des documents dans les deux langues officielles du Canada? Comment pouvez-vous vous assurer que les deux versions de ces documents présentent la même information tout en respectant le style et les conventions de chaque langue? En faisant faire une révision comparative.

Comparer pour faire concorder les textes

Selon la définition de Réviseurs Canada, « la révision comparative consiste à s’assurer que le contenu d’une publication ou d’un texte traduit […] correspond fidèlement à la version originale […] »

 

Habituellement, la révision comparative se fait à 2 moments :

  • quand on prépare le contenu, après la traduction;
  • quand le document est mis en page ou prêt à être mis en ligne.

Elle consiste à comparer le texte d’origine au texte traduit pour repérer et corriger les fautes afin que le texte traduit soit correct du point de vue linguistique et corresponde fidèlement au texte d’origine.

Pour être fidèle, le texte traduit doit transmettre le même message que le texte d’origine, sans ajout ni omission. En plus d’être fidèle, il doit être fluide et crédible. Ultimement, il faut qu’à la lecture on ne puisse pas sentir qu’il s’agit d’une traduction. Autrement dit, le texte traduit doit coller au texte d’origine sans pour autant être une traduction littérale.

Compétences indispensables

La révision comparative présuppose donc forcément la connaissance d’une deuxième langue. Aussi, elle est effectuée par un réviseur professionnel, de préférence natif de la langue du texte traduit. Celui-ci doit posséder d’excellentes connaissances des deux langues dans lesquelles il travaille afin de pouvoir saisir les nuances dans les différents textes.

La révision comparative, au-delà de la fidélité

Le réviseur doit s’assurer que le texte traduit est compréhensible et qu’il ne comprend pas de faute (par exemple anglicisme, impropriété, calque). Il porte aussi attention à la construction des phrases et à la qualité de la langue. Enfin, il est appelé à vérifier les éléments bibliographiques, les noms d’établissements, d’organismes, et les titres d’ouvrages, entre autres, pour s’assurer qu’ils ont été traduits correctement ou laissés dans la langue originale s’il n’existe aucune traduction officielle. La révision comparative exige donc souvent du langagier qu’il « porte deux chapeaux » : celui de réviseur et celui de traducteur, puisqu’il doit parfois retravailler le texte.

Si vous modifiez en cours de route la mise en page et la structure du texte d’origine, le réviseur devra aussi reproduire ces modifications dans le texte traduit afin que la présentation soit uniforme dans les deux versions. Cela comprend la typographie, la disposition des éléments (tableaux et autres), la hiérarchie des titres et des sous-titres, etc.

Après une révision comparative, vous serez assuré que vos documents seront de qualité et qu’ils fourniront la même information en anglais et en français.

Avez-vous déjà confié à un spécialiste des travaux de révision comparative? Un réviseur vous a-t-il déjà évité des embarras, à vous ou à votre entreprise? Parlez-nous de votre expérience dans les commentaires.

Avertissement

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En savoir plus sur Marie-Christine Payette

Marie-Christine Payette

Marie-Christine Payette cumule une expérience en traduction de l'anglais vers le français ainsi qu’en enseignement de l’anglais langue seconde et du français langue seconde. Elle a lancé son entreprise en 2011 et offre des services linguistiques : traduction, révision, correction d’épreuves et révision comparative notamment.

 

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