Navigateur linguistique

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À propos du Navigateur linguistique

Le Navigateur linguistique cherche simultanément dans tous les outils d’aide à la rédaction, jeux et billets de blogue du Portail linguistique du Canada. Il vous donne accès à tout ce dont vous avez besoin pour bien écrire en français et en anglais : articles sur des difficultés de langue, recommandations linguistiques, tableaux de conjugaison, suggestions de traductions et bien plus.

Pour trouver la traduction d’un terme ou la réponse à vos questions d’ordre terminologique dans un domaine spécialisé, consultez TERMIUM Plus®.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 conseils pratiques pour enrichir votre vocabulaire

Billet de blogue portant sur 10 astuces pour enrichir son vocabulaire.Quand on apprend une langue, surtout à l’école, on étudie les règles de grammaire et les conjugaisons, on mémorise des phrases, et parfois même des listes de mots. Mais au moment de parler, on peut avoir l’impression qu’on n’arrive pas à exprimer ses idées clairement. On n’a pas suffisamment de mots pour les dire ou ceux qu’on garde en tête ne sont pas utiles pour le contexte. Par exemple, il faut donner une opinion sur la circulation routière en ville. Vous savez donner votre avis, mais le vocabulaire propre à ce sujet vous manque. Imaginons une autre situation moins compliquée et tout à fait courante. Après plusieurs heures d’apprentissage de la langue française, vous voulez expliquer une de vos recettes favorites. Vous avez les verbes pour énumérer les étapes, mais pas le nom des ingrédients. Ou, vice versa, vous connaissez les ingrédients, mais pas les verbes. Alors comment faire pour enrichir votre vocabulaire de façon pratique, sans nécessairement créer et mémoriser des listes? Grâce à mon expérience comme enseignante de français, et aussi en tant qu’apprenante de langues étrangères, j’ai découvert quelques stratégies, simples mais efficaces, pour apprendre de nouveaux mots. Ces astuces pourraient vous servir en tout temps : 1. Observez la version française des étiquettes des produits Nous avons l’avantage extraordinaire, ici au Canada, d’avoir les étiquettes de nombreux produits dans les deux langues officielles, l'anglais et le français. 2. Sélectionnez le français comme langue d’affichage de vos appareils électroniques Choisissez le français comme langue du système de votre ordinateur, téléphone cellulaire ou tablette. 3. Lisez l’actualité en français Quand vous lisez les nouvelles dans un journal francophone, vous pouvez en choisir une, cibler les mots importants et les chercher dans le dictionnaire. 4. Écrivez une page de journal intime par activité quotidienne Par exemple, si vous allez au gym, à la fin de votre séance de sport, rédigez-en un résumé pour apprendre les mots français correspondant aux machines, mouvements et muscles utilisés. 5. Consultez la météo en français Brisez la glace avec n’importe quel francophone en utilisant les mots de la météo propres à chaque saison. 6. Trouvez le nom français de vos vêtements favoris des 4 saisons De cette façon, chaque fois que vous mettrez ce vêtement, vous penserez à son nom en français. Et quand vous visiterez une province francophone, vous pourrez faire des achats plus facilement. 7. Créez un compte Twitter en français Même si vous n’aimez pas beaucoup les réseaux sociaux, vous pouvez apprendre du vocabulaire qui vous intéresse en suivant les comptes des personnes, groupes et institutions (comme le Portail linguistique du Canada) qui vous tiennent à cœur. 8. Ajoutez des légendes en français à vos photos Pourquoi ne pas créer un compte Instagram dont le principal objectif serait de mettre des titres français à vos photos? Vous pouvez également demander à vos (nouveaux) amis francophones de vous recommander des légendes. 9. Enrichissez votre vocabulaire en jouant En cliquant sur Jeux sur le vocabulaire dans les Ressources du Portail linguistique du Canada, vous trouverez une variété de jeux qui vous permettront de découvrir de nouveaux mots ou de rafraîchir votre mémoire. 10. Recherchez le vocabulaire d’un sujet qui vous intéresse La base de données terminologiques et linguistiques TERMIUM Plus® regroupe de nombreux termes par domaine, ce qui aide énormément à retenir les notions et à les appliquer dans la vie quotidienne. À vous la parole : quel conseil ajouteriez-vous à cette liste? Partagez, dans la section « Commentaires » ci-dessous, vos trucs (ou ceux de vos amis) pour apprendre de nouveaux mots. Merci d'avance.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Le français des médias sociaux : pour éviter de « tweeter des hashtags »

Billet de blogue en français présentant les mots français qui décrivent les réalités des médias sociaux.Si je vous parle de créer des « hashtags » et de « tweeter », vous me comprenez sûrement. Et si j’utilisais les bons termes français? Vous créeriez alors des « mots-clics » et vous publieriez des « gazouillis ». Voilà des mots moins courants pour la majorité des adeptes des médias sociaux! Les médias sociaux servent principalement à faciliter le partage de contenu, la collaboration et l’interaction sociale, mais ils ont un langage bien à eux qui peut être un obstacle à celui qui l’ignore. Ce langage est apparu d’abord en anglais… mais n’allons pas croire qu’il est impossible de parler de médias sociaux en français! Voici un tableau utile qui vous aidera à intégrer le français à votre univers social en ligne… ou en personne!   Petit lexique français-anglais des médias sociaux Terme français Terme anglais Définition Source : Lexique des médias sociaux du Bureau de la traduction. 1 Définitions de mon cru. clavardage (nom masculin) chatting Conversation textuelle en temps réel sur Internet.1 désamicaliser; décopiner; amiradier unfriend Retirer une personne de sa liste de contacts.1 données de géomarquage (nom féminin pluriel) geotagging data Renseignements associant un lieu à des photos, à des vidéos, à des messages, etc.1 émoticône (nom féminin); binette (nom féminin) emoticon; smiley Symbole ou image dans un message qui exprime l’humeur de son auteur. étiquette (nom féminin) tag Mot-clé attribué à une photo, à une vidéo ou à un texte pour caractériser son contenu ou identifier une personne. Nota : Le terme utilisé sur Facebook est « identification ». externalisation ouverte (nom féminin); externalisation à grande échelle (nom féminin) crowdsourcing Pratique qui consiste à faire appel à la créativité, à l’intelligence et au savoir-faire des internautes pour mener à bien une activité particulière. fil d’actualités (nom masculin) home timeline Sur Twitter, flux chronologique de tous les gazouillis provenant des gazouilleurs auxquels est abonné un utilisateur. fil de nouvelles (nom masculin) news feed Sur Facebook, le fil de nouvelles comprend des mises à jour de statuts, des vidéos, des photos, etc. gazouilleur (nom masculin), gazouilleuse (nom féminin) twitterer; tweeter Utilisateur de la plateforme de microblogage Twitter. gazouillis partagé (nom masculin) retweet; RT Sur Twitter, gazouillis qu’un utilisateur fait suivre à ses abonnés. mise à jour de statut (nom féminin) status update Nouvelle publication affichée dans le profil personnel.1 Nota : Terme utilisé sur Facebook. mot-clic (nom masculin); mot-dièse (nom masculin) hashtag Mot-clé, série de mots-clés ou thème précédé du symbole numéro (dièse ou croisillon) servant à indexer et à classer du contenu. pseudonyme (nom masculin); pseudo (nom masculin) handle; nickname Alias ou forme abrégée du nom d’un internaute. publication (nom féminin) post Tout élément publié sur une plateforme de média social, y compris du texte, des images, des vidéos et des enregistrements audios. se connecter; ouvrir une session log in; sign in Commencer une session; activer la connexion à son compte.1 se déconnecter; fermer une session log out; sign out Mettre fin à la session en cours; couper la connexion à son compte.1 vidéoblogue (nom masculin); vlogue (nom masculin); blogue vidéo (nom masculin) video blog; vlog; videoblog Blogue diffusé sous forme de vidéo.1 wikipédiste (nom); wikipédien (nom masculin), wikipédienne (nom féminin) wikipedian Personne qui rédige ou modifie des articles sur Wikipédia. Pour une liste plus complète, je vous invite à consulter le Lexique des médias sociaux dans TERMIUM Plus®. Il s’avère un outil précieux pour tous les utilisateurs des médias sociaux. Maintenant que vous avez découvert tout ce beau vocabulaire français des médias sociaux, croyez-vous l’intégrer à vos messages? Parlez-nous de vos impressions dans les commentaires!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Vous êtes polyglotte sans le savoir

Billet de blogue en français montrant que le français emprunte des mots à bien des langues en plus de l’anglais.De nos jours, nous avons l’impression que le français est envahi de toutes parts par l’anglais. Pourtant, la part du vocabulaire français venant de la langue de Shakespeare est à peine de cinq pour cent. Au fil des siècles, notre langue a emmagasiné les emprunts puisés dans les pays voisins… et même plus loin! Nous parlons italien Vous écoutez une cantatrice qui chante sur un balcon au pied d’un campanile? Tout cela est pittoresque, n’est-ce pas? Les mots en gras viennent de l’italien. Vous ne le saviez pas? Eh bien ce sont des maîtres du camouflage. Les emprunts à la langue de Dante se sont parfaitement intégrés au français et passent le plus souvent inaperçus. Pourtant, cette vague italianisante a suscité la réprobation à l’époque de la Renaissance. Bien des Français s’inquiétaient de cette invasion… dantesque. Nous parlons néerlandais Le français n’est pas seulement une langue latine. Il a également puisé dans l’abondant vocabulaire des langues germaniques. À commencer par le néerlandais, langue des Pays-Bas. Tout le monde connaît le Manneken-Pis, cet impudent bambin (mot italien) qui urine dans une fontaine de Bruxelles. Eh bien, manneken nous a donné « mannequin ». Les Néerlandais étaient une puissance coloniale. Ils ont entre autres colonisé l’Indonésie et le Suriname. Les mers n’avaient pas de secret pour eux. C’est donc par le biais de la navigation que les mots de leur langue se sont déversés dans la nôtre. Bâbord et tribord, pour garder le pied marin. Si vous tombez à l’eau, vous aurez besoin d’une bouée. Souhaitons que le commodore à bord de sa corvette ait pitié de vous et qu’il vous ramène au havre. L’éperlan et le flétan viennent aussi de la langue d’Érasme. Des verbes connus comme maquiller, haler, radoter, nous viennent des Pays-Bas. Nous parlons russe Bien sûr, il y a eu la vodka, petite eau, qui réchauffe les cœurs, les isbas, ces petites maisons, qui n’ont rien à voir avec les somptueuses datchas. Le régime communiste a laissé sa marque, lui aussi. Tout d’abord avec ses conseils ouvriers, appelés soviets, ses fermes collectives, les kolkhozes, ses atroces camps de concentration, les goulags, que nous a fait connaître Soljenitsyne. Mais bien avant le régime soviétique, il y avait ces massacres de Juifs, accusés de tous les maux, les pogroms. Le saviez-vous, le béluga tire son nom de la langue de Tolstoï? Et aussi cette soupe nourrissante qu’est le bortch. Et quand vous désirez signifier une fin de non-recevoir, vous dites niet, n’est-ce pas? Nous parlons allemand Qui dit Allemagne dit bière, n’est-ce pas? Pourtant le mot bière nous vient du… néerlandais. Mais pas le contenant dans lequel on la savoure, le bock. On frappe à la porte? N'ouvrez pas tout de suite : regardez par le vasistas. Restons dans le monde des clichés, la choucroute, ce chou aigre que l’on sert en accompagnement. Le plat de cochonnaille, consommé avec des litres de bière n’est pas typiquement allemand, contrairement à ce que l’on croit. Il est alsacien. Malheureusement, impossible de parler du pays de Merkel sans penser à la guerre. Les blindés, ces chars aveugles, viennent de l’Allemagne. Le bunker aussi, bien que ce terme ait pris d’autres sens en français. Sous l’Occupation, les Français ont connu des pénuries et remplaçaient le café frais par ce qu’on appelait un ersatz, substantif allemand qui signifie « remplacement ». Ceux qui visitent Strasbourg peuvent admirer les jeux de cloches de la cathédrale, ce que l’on appelle le glockenspiel. Nous parlons hébreu Difficile de dissocier la langue des Israélites du discours religieux. Des mots comme ange, chérubin, éden, kascher, manne, Pâques, séfarade en témoignent. Le jour du sabbat est le samedi. Mais saviez-vous que cidre vient aussi de l’hébreu? Nous parlons arabe La civilisation arabe est vieille de plusieurs siècles et il est donc normal qu’elle ait laissé son empreinte sur le français. Sur le plan de l’alimentation, particulièrement. Vous êtes un fanatique du café, ou vous préférez l’alcool? Un bon couscous aux merguez avec du safran suivi de loukoums à la pistache? Un sorbet à la pastèque avec tout cela? Tant qu’à y être, pourquoi ne pas organiser un méchoui? L’apport de l’arabe est considérable dans tous les domaines. Qui imaginerait qu’algèbre et chiffre sont des mots arabes? Tout comme sofa, calibre, magasin, sirocco (non, ce n’est pas de l’italien!) Conclusion Que retenir de tout cela? Que le français n’est pas une « langue pure ». De fait, une telle langue n’existe pas. Tout le monde emprunte à tout le monde et les mots s’acclimatent tout doucement dans leur nouvel environnement. Et vous? Connaissez-vous des mots qui viennent d’une autre langue que l’anglais?
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Cinq mots branchés pour les mordus de technos

Billet de blogue en français présentant cinq mots nouveaux apparus dans le monde de l’informatique et d’Internet.Vous souvenez-vous de l’époque où les mots « modem » et « disquette » étaient tout neufs? Ensuite, quand Internet est entré dans nos vies, nous n’avons pas tardé à adopter « télécharger » et « courriel ». Plus récemment, avec la popularisation des téléphones intelligents, les expressions « texto » et « égoportrait » se sont ajoutées tout naturellement à notre vocabulaire. Les locuteurs du français créent régulièrement des mots nouveaux (appelés « néologismes ») au contact de réalités nouvelles. C’est ce qui fait que notre langue est vivante! Je vous propose ici de découvrir quelques mots récents qui gravitent autour des nouvelles technologies. Trop de nouveauté Chaque fois qu’une nouvelle technologie fait son apparition, on peut décider de l’adopter… ou non. Toutefois, si on choisit toujours la deuxième option, on risque de finir par être dépassé par la nouveauté et d’en perdre ses moyens. C’est pour décrire cet état qu’on a créé le mot illectronisme, inspiré d’« illettrisme ». Le dictionnaire Antidote le définit ainsi : « manque des connaissances élémentaires permettant d’utiliser les outils et ressources électroniques ». Selon TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada, « illectronisme » est synonyme d’« inhabileté numérique ». Trop d’information Devant la quantité massive d’information qu’on trouve sur Internet, on finit par ne plus savoir où donner de la tête. Quand on reçoit une quantité d’information tellement grande qu’elle devient très difficile, voire impossible à traiter, on souffre de surcharge informationnelle, aussi appelée infobésité. L’amusant mot-valise, formé à partir d’« information » et d’« obésité », nous rappelle l’importance de bien choisir comment nous nous alimentons… en information! Trop de possibilités Cela vous est sûrement déjà arrivé : vous commencez à lire un article sur un sujet donné, disons l’électricité. Vous cliquez sur un lien, puis un autre, et un autre encore. Au bout d’un moment, vous vous retrouvez à lire les paroles d’une chanson de Damien Robitaille. Mais comment êtes-vous donc arrivé là? Vous l’ignorez! Eh bien, vous avez fait de la naviguerrance, c’est-à-dire que vous avez erré de lien en lien sur Internet jusqu’à en oublier l’objet de votre recherche de départ. Ce terme, proposé initialement par l’Office québécois de la langue française, vient de la fusion de « naviguer » et d’« errance ». Il traduit le mot anglais « wilfing », qui est formé à partir des premières lettres de la phrase « What was I looking for? » (Qu’est-ce que je cherchais déjà?). Du nom de plume au pseudo À toutes les époques, des écrivains et écrivaines ont choisi pour diverses raisons de s’exprimer sous un faux nom pour dissimuler leur véritable identité. Comment désigne-t-on le fait d’utiliser un faux nom ou un nom fictif, plutôt que son nom véritable? C’est la pseudonymie (ou le pseudonymat). Aujourd’hui, sur le Web, les identités masquées par des alias, ou pseudonymes (on voit aussi le diminutif « pseudo »), sont mille fois plus courantes! La pseudonymie fait partie de notre quotidien d’internaute. Jouons un peu Le mot ludification, vous le connaissez? Il est de la même famille que le mot ludique (« qui concerne le jeu »). Il s’agit de l’utilisation, dans un contexte non ludique, des mécaniques propres au jeu dans le but de favoriser la participation des utilisateurs ou l’atteinte d’un objectif. Concrètement, à quoi est-ce que ça ressemble? Quand un forum vous donne un statut bronze, argent ou or selon le nombre de messages publiés, ou quand un site vous donne un « badge » ou un « autocollant » lorsque vous aidez d’autres utilisateurs ou franchissez une étape, vous voyez la ludification à l’œuvre. Cette technique inspirée du jeu vidéo vous incite à écrire plus, à contribuer plus, à être un meilleur citoyen du Web! Êtes-vous aussi fasciné que moi par la créativité des francophones et les néologismes qu’adopte notre langue? J’aimerais que vous me fassiez découvrir de nouveaux mots, vous aussi. Transmettez-moi vos trouvailles dans les commentaires – et n’oubliez pas de les définir!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Chuchotements d’éveil – un atelier d’écriture pas comme les autres

Billet de blogue en français sur un atelier d’écriture en ligne ayant comme contrainte d’employer 11 mots positifs dans un texte de 5 lignes ou moins.Agente de secrétariat dans la fonction publique provinciale depuis plus de 30 ans, je suis passionnée par la croissance personnelle et j’aime inspirer les gens en quête d’un mieux-être. Soucieuse d’honorer la langue française et d’ajouter un supplément d’âme à l’écriture créative, je me divertis avec la prose et ses multiples fantaisies. J’adore cette langue pour sa sonorité, la richesse de son vocabulaire, ses subtilités pourvues de tellement de charme. En fait, les mots sont mes amis. Des amis qui me permettent de me solidifier et de poursuivre mon chemin intérieur. De plus, il est important pour moi de transmettre mes valeurs, d’utiliser un choix de mots positifs mais surtout vecteurs d’un élan vers mon accomplissement personnel. Désormais, mon rôle en tant qu’animatrice d’un jeu d’écriture consiste à passer le flambeau… aux passionnés des mots! De la mésaventure à l’aventure En janvier 2008, une mésaventure (je me fracture la cheville sévèrement) m’amène à l’aube d’une incroyable aventure. Immobile puis en convalescence pendant de longs mois, je cherche un jeu pour m’occuper l’esprit. L’idée me vient soudainement de choisir des mots positifs et riches de sens dans le dictionnaire, de les retranscrire sur de petits cartons, d’en faire la pige quotidienne et de m’en inspirer pour rédiger. Mettant en relief un nombre limité de vocables positifs pour composer mes écrits, je m’anime d’une force suggestive qui pousse mon talent toujours plus loin. Cela renforce la joie d’utiliser ma plume et de m’en émerveiller. C’est donc le défi que je me promets de relever… Pendant plusieurs années, je m’impose avec bonheur cette discipline, celle d’utiliser seulement 11 mots pour raconter de petites histoires. Tous les matins, je vais à la rencontre de mes humeurs et de mes fantaisies. Une courte citation appuie même chacun de mes textes pour le plus grand plaisir de tous mes lecteurs. Chaque jour m’apporte donc cette hâte de découvrir le message qui m’est destiné. En prime, quelques lignes rédigées à partir de mots placés de façon aléatoire, et voilà que l’essentiel d’une émotion condensée apparaît! Depuis tout ce temps, le défi est non seulement de composer un texte court et intéressant, mais de lui trouver une idée directrice sur laquelle je peux broder de jolies pensées. En 5 lignes ou moins, l’exercice m’amène aussi à structurer ma pensée, à capturer l’essentiel de mes idées. Sans le savoir et paradoxalement, je me fais guider tout doucement vers la liberté par ce jeu d’écriture sous contrainte : l’aventure de « Chuchotements d’éveil » est lancée. De la simple rêverie au plaisir de m’exprimer, l’expérience ainsi répétée fait jaillir de véritables étincelles de création. Dix ans plus tard Publié d’abord sous forme de blogue personnel, mon atelier d’écriture loge à présent dans un forum. Dix ans après sa création, il vit encore des jours heureux, et ma plume ne s’est pas essoufflée! Je partage désormais avec les gens cette fougue pour l’écriture créative, mais surtout positive, inspirante et nourricière, en ajoutant des parcelles d’espoir et de lumière. En tant qu'amoureuse des mots, j’écris des textes qui sont devenus, peu à peu, des accompagnateurs de vie. Mes valeurs, mes espoirs et mes réflexions ainsi déposés m’apportent une foi grandissante en mes possibilités. Mon estime et ma confiance s’en trouvent bonifiées et je constate que j’ai une plus grande aisance à écrire. En écoutant mes élans spontanés du cœur, je respecte infiniment ce cadeau de l’écriture créative et inspirée. À la relecture de tous ces textes que j’ai composés, je demeure toujours étonnée de voir comment ces messages se sont révélés inspirants et à propos, mais surtout combien ils ont été précurseurs de mon aventure à promouvoir mes ateliers d’écriture en ligne. Je crois donc humblement que ma mission est accomplie! Maintenant, tous les samedis, de nouveaux mots imposés attendent d’être apprivoisés, conquis, remaniés. Mon jeu permet à de nombreux participants de tous horizons (étudiants, retraités, élèves en francisation, etc.) de créer en s’amusant, de vivre l’expérience par eux-mêmes tout en la partageant!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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8 mots français intraduisibles qui me manquent quand je parle anglais

Billet de blogue en français traitant de mots français sans équivalent direct en anglais, et de leurs divers sens.Depuis la conquête de l’Angleterre par les Normands, en 1066, l’anglais et le français sont intimement liés par des siècles d’échanges de mots et un bassin commun de mots d’origine romane. Je suis une Canadienne anglophone, mais j’ai fréquenté l’école française dès la maternelle. J’ai rapidement découvert les similarités entre les deux langues et j’apprenais facilement mes leçons. Mais il y a toujours des mots français qui me manquent quand je parle anglais. Certains n’ont tout simplement pas d’équivalent! Je finis par les utiliser en français dans mes conversations anglaises. Est-ce que je me fais comprendre? Ça, c’est une autre question... 1. Si « Si » est un petit mot porteur de tant de sens. En anglais, on le traduit généralement par if, so ou yes. Mais en français, « si » est un mot spécial parce qu’il veut dire à la fois « oui » et « non ». Il faut toutefois l’utiliser correctement et dans le bon contexte, car il sert à répondre par l’affirmative à une question ou une affirmation négative. Exemple : — Tu n’aurais pas fait la lessive? — Si! J’ai déjà rangé les vêtements propres! Enfant, quand j’ai appris ce mot, mon petit moi anglophone a été stupéfait par les possibilités qu’il apportait. Il faut croire que j’étais déjà fascinée par la linguistique, car je trouvais ça merveilleux! Puisque le français a tendance à formuler les questions à la forme négative, le mot « si » est indispensable. En anglais, on aime poser les questions à la forme affirmative, ce qui explique peut-être que cette langue n’ait pas de mot équivalent. Quand je parle anglais, je me trouve souvent prise au piège quand j’ai besoin d’un mot pour contredire une affirmation négative. Je finis alors par bredouiller un « si, si, si » aussi confus qu’inutile! 2. Chez La préposition « chez » (en anglais seulement) se démarque de toutes les prépositions en ce qui concerne sa traduction en anglais. Elle se traduit couramment par at, for, among ou in. « Chez » renvoie habituellement à un lieu, à un domicile ou à un commerce, mais s’insère également dans plus d’une expression. Exemple : Je t'appellerai une fois que je serai chez moi. / I will call you once I get home. La plupart du temps, « chez » signifie « à l’endroit qui appartient à ». On comprend bien, au nombre de mots qu’il faut pour expliquer cette simple préposition, qu’il n’existe pas un seul mot qui la traduise parfaitement en anglais! 3. Tartiner « Tartiner » signifie « étaler quelque chose », généralement sur une tartine (un morceau de pain grillé). Vu la place qu’occupent le fromage et le pain dans la culture française, l’existence de ce curieux verbe n’est pas étonnante! J’aime tant dire « tartiner » – la sonorité du mot évoque presque sa signification! L’absence de ce mot en anglais ne m’empêchera pas de demander, dans la langue de Shakespeare : « pass the caramel au beurre salé so I can tartiner my toast »! 4. Bof Le mot « bof » est aussi français que le vin, le haussement d’épaules et l’expression « n’importe quoi! ». Quand une affirmation les laisse indifférents ou leur déplaît, les francophones utilisent l’interjection « bof! ». Cette exclamation est difficile à traduire avec précision en anglais, car elle dénote tantôt le mécontentement, tantôt l’indifférence. Les mots anglais les plus proches seraient whatever! ou meh!, mais ils ne sonnent pas aussi bien à mes oreilles. Bof! Je vais continuer d’employer l’interjection française! 5. Voilà « Voilà » est un autre de ces tout petits mots porteurs de tant de significations. Employé comme expression, il se traduit de multiples façons en anglais. Par exemple, il peut vouloir dire « here/there » et « this/that », mais il sert également à insister sur un élément, à simplement combler un silence ou à appuyer une affirmation. En français, « voilà » comprend tous ces sens. Formé à partir du verbe « voir » et de l’adverbe « là », il signifie littéralement « vois là ». Exemple : — T’as vu mon téléphone? / Have you seen my phone? — Sur la table, le voilà! / It's on the table; here it is! « Voilà » est un mot-cheville particulièrement utile que l’on peut notamment insérer à la fin d’une phrase comme un synonyme de l’expression « en effet ». C’est un mot tout simplement indispensable, voilà! 6. Bref Le mot « bref », cousin de l’adverbe « brièvement », correspond approximativement à l’anglais brief et dénote une période courte. Dans la conversation, on utilise souvent « bref », « enfin bref » et « bon bref » pour combler un silence ou pour conclure une idée. Dans la langue parlée, « bref » pourrait se traduire par les expressions in a nutshell, to make a long story short, basically ou anyway, mais aucune de ces expressions anglaises n’a le punch de ce mot français. Bref, ce mot résume bien les choses et il me manque en anglais! 7. Flemme J’espère que vous n’avez pas la flemme de continuer à lire mon billet! « Avoir la flemme » veut dire « être paresseux », mais aussi « ne pas avoir l’énergie ». On retrouve le plus souvent « la flemme » après le verbe « avoir »; l’expression « avoir la flemme » se traduit à peu près en anglais par I don’t feel like it (je n’en ai pas envie). Bien sûr, on peut dire en anglais qu’« on n’a pas le cœur à la fête ce soir », mais n’est-il pas plus amusant de dire que c’est « because you have la flemme »? Le nom « flemme » a donné naissance au verbe « flemmarder », mon mot préféré pour dire « paresser ». 8. Spleen Je pense que j’ai gardé le meilleur pour la fin. Comme « flemme », « spleen » a été popularisé par la littérature française du 19e siècle. Il décrit un sentiment de mélancolie sans cause apparente. Le spleen et la flemme sont des notions voisines et les deux sont des états d’âme typiquement français qui n’ont pas d’équivalent anglais. Voilà, bref, 8 mots qui me manquent quand je m’exprime en anglais. Et vous, y a-t-il des mots français qui vous manquent dans la langue anglaise? Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Terminologie de la copropriété, pour ceux qui rêvent d’un condo

Billet de blogue en français sur la terminologie française et anglaise liée aux condominiums.Les condos poussent comme des champignons dans votre voisinage? Ils pourraient s’avérer plus avantageux qu’une maison unifamiliale. La copropriété est souvent un bon choix pour les premiers acheteurs et les retraités. Des termes qui varient selon les régions Faut-il dire « condo » ou autre chose? Tout dépend de l’endroit où vous vivez. Dans la plupart des provinces, on parle de condominiums, de condos ou d’unités, mais en Colombie-Britannique on dit strata en anglais; au Québec, le terme reconnu par la loi est « copropriété » (en anglais : co-ownership). Comme disent les agents immobiliers : c’est l’emplacement qui compte avant tout! Ne vous en faites pas, cependant : on peut tout de même employer les mots « condominium », « condo » et « unité » dans un contexte non officiel, tant en Colombie-Britannique qu’au Québec. La copropriété relève de la compétence provinciale. Au Québec, elle est régie par le Code civil du Québec (CCQ). Le syndicat des copropriétaires comprend tous les copropriétaires (co-owners au Québec et condo owners ailleurs au Canada). Ces derniers élisent un conseil d’administration qui prend des décisions au nom de tous les propriétaires et locataires (lessees au Québec et tenants ailleurs au Canada). En vertu du CCQ, les décisions doivent être soumises au vote à l’occasion d’une assemblée générale des copropriétaires (general meeting of the co-owners). Autres termes techniques propres au Québec Une copropriété est dite « divise » quand le droit de copropriété est divisé en fractions comprenant chacune une partie privative et une quote-part des parties communes : « Sont dites communes les parties des bâtiments et des terrains qui sont la propriété de tous les copropriétaires et qui servent à leur usage commun » (CCQ, article 1043). La déclaration de copropriété (declaration of co-ownership) est composée de l’acte constitutif de copropriété (act constituting the co-ownership), du règlement (by-laws) et d’une description des fractions. Dès la publication (« l’enregistrement », ailleurs au Canada) de la déclaration de copropriété, les copropriétaires forment collectivement une personne morale appelée « syndicat ». Comme je l’ai écrit plus haut, une copropriété est constituée de parties communes (common portions) et de parties privatives (private portions). Vous verrez peut-être aussi les expressions « aire commune/privative », « élément commun/privatif » et « propriété commune/privative ». Par contre, il ne faut pas tenir pour acquis qu’elles signifient exactement la même chose, au regard de la loi, que « partie commune » et « partie privative », les deux termes employés dans le CCQ. Ces autres expressions peuvent toutefois être utilisées dans un contexte non officiel. Ce qui est à toi est à moi, mais pas forcément l’inverse Au Québec, quand on achète un condo, on acquiert une fraction d’une copropriété divise. Autrement dit, on adopte un mode de vie en collectivité. Comme vous le savez, les copropriétaires et leurs locataires, dans certains cas (les copropriétaires peuvent louer leur unité si le règlement le permet), ont le droit d’utiliser les parties communes dans une certaine mesure, tandis que chaque propriétaire a le droit d’accéder à ses propres parties privatives. Les parties communes peuvent se trouver à l’intérieur ou à l’extérieur de l’immeuble. Elles peuvent comprendre un terrain de stationnement, une entrée ou un vestibule, des corridors, des escaliers, un stationnement souterrain, un garage, un gymnase, une piscine, un jardin, etc. Pour en savoir plus long, je vous invite à lire le billet Un condo au Québec, du rêve à la réalité dans le blogue Nos langues, de même que l’article Condorama: Reflections on the World of Condo Advertising (en anglais seulement), dans le magazine Circuit de l’OTTIAQ. Liste des termes mentionnés dans ce billet Règlement (by-laws) Partie commune (common portion au Québec, common element ou common area ailleurs au Canada) Condo, condominium, unité en copropriété ou unité; copropriété au Québec (en anglais : condo, condominium, condo unit ou unit; co-ownership au Québec; strata en Colombie-Britannique) Syndicat (syndicate au Québec, condominium association, condo association ou owners’ association ailleurs au Canada) Acte constitutif de copropriété (constituting act of co-ownership) Copropriétaire (co-owner au Québec, condo owner ailleurs au Canada) Déclaration de copropriété (declaration of co-ownership) Assemblée générale des copropriétaires (general meeting of the co-owners) Partie privative (private portion au Québec, private area ailleurs au Canada) Locataire (lessee au Québec, tenant ailleurs au Canada) Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Concevoir un lexique bilingue : l’approche collaborative

Billet de blogue en français expliquant comment Parcs Canada a produit un lexique bilingue pour faciliter le travail de tout son personnel.Réserve de ciel étoilé, corps du ciel profond, cub-of-the-year, benchmark ecosystem… autant de termes et d’expressions qui sont utilisés dans le cadre des activités de Parcs Canada, mais dont l’équivalent n’est pas nécessairement connu dans l’autre langue officielle par ceux qui les utilisent. Vous imaginez les problèmes de communication que ça peut créer? Heureusement, un traducteur-réviseur particulièrement débrouillard avait la solution! Bien au fait des difficultés qu’avaient ses collègues dans leur travail, il savait qu’un lexique bilingue serait d’une grande utilité. Justement, il constituait depuis des années sa propre base de données linguistique bilingue qu’il espérait partager avec eux un jour. Le moment était venu d’en profiter!   Consulter pour concevoir un outil efficace et pertinent L’équipe du Laboratoire d’innovation de Parcs Canada a offert au traducteur-réviseur de l’aider à mettre sur pied un projet pilote. Nous avons vite compris que pour réussir, il faudrait consulter de nombreux collaborateurs internes. Nous avons donc adopté une approche collaborative en 3 étapes : Nous avons d’abord créé un comité consultatif composé de langagiers et d’experts de divers domaines. Nous les avons interrogés sur leurs besoins et leurs attentes comme futurs utilisateurs du lexique. En parallèle, nous avons fait des recherches et consulté des informaticiens pour explorer les plateformes technologiques disponibles. Nous avons transféré la banque de données dans un fichier Microsoft Excel. Nous pensions que cet outil avait beaucoup de potentiel, mais la lourdeur du fichier nous a vite fait comprendre que nous devions chercher une autre solution. Malgré les limites de Microsoft Excel, nous avons invité les membres du comité consultatif à tester le lexique pendant 6 semaines. Leur rétroaction a été extrêmement utile. Elle nous a aidés à valider la pertinence du contenu et à cerner ce qui comptait le plus pour les utilisateurs. En effet, nous en avons conclu que c’est la simplicité d’utilisation qui primait. Nous avons donc transformé le lexique en un tableau que nous avons publié dans l’intranet. Un rêve devenu réalité Après des mois de consultations et d’entrée de données, le lexique bilingue de Parcs Canada a été mis en ligne. Il compte plus de 2400 termes et expressions couramment utilisés par l’équipe et les collaborateurs de Parcs Canada. On y trouve aussi des expressions à éviter, des contextes et des liens vers des sources fiables, ainsi que des notes explicatives. Quelques conseils pour établir votre propre lexique Si vous songez à créer un lexique bilingue pour votre organisme, pensez aux personnes ou aux groupes qui pourraient vous aider. Dans notre cas, le Laboratoire d’innovation a joué un rôle central. Il a trouvé les personnes les mieux placées pour participer et a vu à ce que le projet se déroule rondement. Nous avons aussi fait appel à des professionnels de la langue et à des experts de différents domaines à Parcs Canada. Ces collaborateurs choisis ont participé au projet dès le début et nous ont aidés à produire un outil qui répond vraiment à leurs besoins. Ainsi mobilisés, ils sont devenus naturellement des ambassadeurs du lexique. Cela contribuera à assurer sa pérennité. Votre entreprise ou votre organisme a-t-il déjà produit un document comme le nôtre? Sinon, pensez-vous qu’il gagnerait à le faire? Parlez-nous-en dans la section des commentaires.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Des jeux « hot » pour l’été

Billet de blogue en français dans lequel l’auteure présente des jeux sur des expressions et des mots de vocabulaire liés à l’été qui figurent dans le Portail linguistique du Canada.L’été, surtout quand on est en vacances, on a tout son temps pour jouer! Je vous propose d’essayer quelques jeux du Portail linguistique du Canada pour parfaire votre connaissance du vocabulaire lié à la saison chaude, dans les deux langues officielles. Pleins feux sur les expressions « chaudes » L’été, on a chaud; on sue parfois même à grosses gouttes, surtout en pleine canicule. Mais quand on dit qu’on a eu chaud, on ne parle pas forcément de sueurs chaudes… Comment traduiriez-vous cette expression en anglais? « We were hot »? Hum, peut-être pas! Les jeux Expressions bilingues avec le mot chaud 1 et Expressions bilingues avec le mot chaud 2 vous apprendront que l’adjectif chaud ne se traduit pas toujours par hot ou warm. Essayez-les! Votre score vous dira si vous êtes vraiment « hot »! Fleurs en charades Ajoutez de la couleur, de la fraîcheur et du parfum à vos jours d’été avec les jeux de charades Mots découpés : Assortiment de fleurs estivales et Mots découpés : C’est le bouquet!. Il suffit de déchiffrer les indices qui mènent à des noms de fleurs comme hosta, chrysanthème et jacinthe. Prêt à jouer? Expressions à saveur estivale Imaginez-vous seul, assis au bord de la piscine, les pieds immergés dans l’eau et les yeux plongés dans un roman des plus palpitants. L’évasion totale. Le calme parfait. Et soudain… Plouf! Une bombe vous fait sortir de votre univers. Vous êtes trempé, votre livre aussi. Quel gâchis! Qui est l’auteur de cette mauvaise plaisanterie? Sur le coup, vous vous dites « it’s no picnic ». Mais puisque vous êtes un rayon de soleil dans la vie, vous réalisez rapidement que c’est une goutte d’eau dans l’océan. Comment diriez-vous la même chose en anglais? Avec le jeu Expressions estivales, vous verrez si vous visez juste! On vous en donne sept de plus, question de chatouiller vos neurones engourdis par la chaleur! Annuelles, vivaces et autres types de végétaux Après vous être trempé les pieds dans la piscine, c’est le temps de mettre les mains dans la terre et de jardiner! Mais alors que vous plantez un cactus vivace (eh oui, certaines variétés de cette plante succulente résistent aux hivers canadiens), vous vous enfoncez une épine dans le pouce… Aïe! Plantes médicinales, venez à la rescousse pour soigner ce pauvre pouce vert! Vous voulez savoir comment on appelle ces types de végétaux en anglais? Et d’autres comme les annuelles, les conifères et les couvre-sols? Le jeu Jardinage 101 : Les types de végétaux tombe à pic. À vous de piocher dans votre matière grise maintenant! IVNI : insectes volants non identifiés Bourdon, faux-bourdon, abeille, guêpe, frelon, taon, c’est du pareil au même pour vous? Ça pique et ça fait mal, n’est-ce pas? Bzzzzzzzzzz, eh bien, consolez-vous, vous n’êtes pas seul à mettre toutes ces bestioles dans le même panier. Le jeu Insectes volants rayés jaune et noir devrait vous aider à ne plus les confondre. Et en prime, vous apprendrez leur équivalent en anglais. Un beau voyage au pays des insectes vous attend! J’espère que la présentation de ces jeux du Portail linguistique a « piqué » votre curiosité au point de tous les essayer! Dites-moi si vous les avez aimés dans les commentaires. Par la même occasion, j’aimerais bien recevoir vos idées de jeux sur la langue!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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L’abc de la BD

Billet de blogue en français présentant sous la forme d’une liste alphabétique des termes du domaine de la bande dessinée.Quand j’étais à l’école primaire, on nous encourageait assez tôt à lire des livres sans images. Peut-être pour cette raison, je me suis rapidement détournée de la bande dessinée (BD). Jusqu’à ce que je rencontre de fervents amateurs de cette forme d’expression, graphique certes, mais aussi narrative. Je me suis alors rendu compte que j’étais passée à côté d’une grande partie des livres publiés. Je me reprends aujourd’hui en vous présentant un petit glossaire de ce que l’on appelle « le 9e art ». N’hésitez pas à le compléter dans les commentaires ci-après. Autographie : Il s’agit du procédé utilisé en 1833 pour publier ce qui est considéré comme la première BD occidentale, soit l’Histoire de monsieur Jabot du Genevois Rodolphe Töpffer. Ce procédé consiste à reporter le dessin sur une pierre lithographique. BDz : Hé non! la BD n’échappe pas au Web. L’abréviation « BDz » est utilisée dans la langue familière pour désigner une BD en ligne ou un blogue BD, en anglais, un webcomic ou un webtoon. Un exemple? Bouletcorp de Boulet. Comics : Emprunté à l’anglais, le mot « comics » (en anglais, comic magazine ou comic book) désigne un format de BD qui a été popularisé aux États-Unis dans les années 1930. L’histoire est souvent centrée sur un héros. Qui ne connait pas Batman, Archie et Charlie Brown? Distinction : Parmi les distinctions que peuvent recevoir les bédéistes, mentionnons celles du festival d’Angoulême, en France, et les prix Bédélys et Bédéis Causa, qui récompensent des BD francophones publiées au Québec et à l’étranger. Encrage : Vous vous en doutez, le dessin n’apparait pas d’un seul coup! L’encrage est la mise en encre qu’on produit après l’esquisse au crayon, soit le crayonné, et avant la mise en couleur. Toutes ces étapes peuvent être réalisées à la main ou à l’ordinateur. Fanzine : C’est un magazine indépendant produit par et pour des fans, d’où le nom « fan-zine ». Il peut prendre diverses formes, dont la BD. Les créateurs s’en servent comme plateforme contestataire ou comme tremplin pour devenir professionnels. D’ailleurs, saviez-vous que Superman est né dans un fanzine? Hergé : Le père de Tintin est une grande figure de la BD franco-belge, aux côtés de Franquin (Gaston Lagaffe), Peyo et Delporte (les Schtroumpfs), Morris (Lucky Luke), Goscinny et Uderzo (Astérix et Obélix). Idéogramme : Symbole qui exprime une idée ou une émotion. Exemples : un cœur pour l’amour, des étoiles pour la douleur, un éclair ou des caractères comme « #?&! » pour la colère. Lettrage : Tout ce qui est écrit : narration (ou récitatif), dialogues, onomatopées, certains idéogrammes. Il y a des BD sans lettrage, dont Là où vont nos pères de Shaun Tan, désigné album de l’année au festival d’Angoulême en 2008. Manga : Un manga est une BD japonaise, souvent en noir et blanc, qui se lit de droite à gauche. Le décor est simple et toute la place est donnée aux personnages. L’action est découpée en de nombreux plans et les émotions sont soulignées par divers procédés, dont les onomatopées, les idéogrammes et la grandeur des yeux. Néologisme : Mot inventé pour créer un effet de style ou de nouveauté. Que serait l’univers de la BD sans le « tire-bouschtroumpf », le « gaffophone », la « kryptonite » et j’en passe. Onomatopée : Miaou! Snif! Glou glou! Tut-tut! Ces interjections servent à exprimer les bruits en mots. Le saviez-vous? Les bruits ne sont pas rendus de la même façon d’une langue à l’autre. Lisez la version anglaise de ce billet pour voir. Phylactère : Il s’agit d’une bulle qui contient les paroles des personnages. Le phylactère a servi d’inspiration à Paul Roux pour sa BD intitulée Le phylactère fou. Ce terme désigne également une amulette comprenant un bout de parchemin que l’on fabriquait jadis en Égypte antique. Roman graphique : Le roman graphique est une BD dite « sérieuse », libérée des contraintes des formats classiques. Un pacte avec Dieu de Will Eisner serait le premier du genre. Maus, d’Art Spiegelman, est la première BD à avoir reçu un prix Pulitzer. Le site Web Les libraires (s’ouvre dans un nouvel onglet), qui représente une centaine de librairies du Québec, des Maritimes et de l’Ontario, associe divers noms à cette catégorie, de Marjane Satrapi à Emil Ferris en passant par Guy Delisle. Vignette : Aussi appelée « case », la vignette est un encadré qui contient un dessin. Avis aux gourmands : quand toutes les vignettes ont la même taille, on obtient un « gaufrier ». Certaines BD ont des vignettes asymétriques, par exemple les mangas, ou n’en ont pas du tout, comme certains romans graphiques. Z comme Zorglub : C’est le titre d’une des histoires de Spirou et Fantasio, des Éditions Dupuis, parce qu’il fallait bien finir par la lettre « z »! Sources Voir les sources consultées DETOURNAY, Charles-Louis, rédacteur en chef. Actuabd (s’ouvre dans un nouvel onglet). FONDATION ORANGE. Lecteurs.com : Conseils de lecture – actualité du livre (s’ouvre dans un nouvel onglet). GROENSTEEN, Thierry. Astérix, Barbarella & cie : Histoire de la bande dessinée d’expression française à travers les collections du Musée de la bande dessinée d’Angoulême, Paris, Somogy éditions d’Art, 2000, 280 p. GROENSTEEN, Thierry, rédacteur en chef. « Dictionnaire esthétique et thématique de la bande dessinée », Neuvième art 2.0 : la revue en ligne de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. Wikipédia : L’encyclopédie libre que chacun peut améliorer (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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