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Résultats 1 à 10 de 43 (page 1 de 5)

Anglicismes lexicaux : voyez-y plus clair!

Jeu portant sur les anglicismes lexicaux, des mots empruntés presque tels quels à l'anglais.Les calques de l’anglais sont fréquents dans un contexte de dualité linguistique. Insidieux, ils se faufilent subtilement dans nos textes et nos conversations; on n’y voit souvent que du feu! Les anglicismes lexicaux, comme parking, sont les plus faciles à reconnaître. Repris intégralement de l’anglais, ils conservent la même forme graphique et le même sens en français.Voyons si vous trouverez le mot qui convient dans les phrases suivantes ou si vous tomberez dans le piège!1. Il est de retour .à la barre des témoinsdans la boîte des témoinsdans le box des témoins2. On doit sur sa stratégie si on veut gagner!se focussergarder le focusse concentrer3. Séraphin était .cheappingregrippe-le-sou4. Il y a des à vélos à côté de l’immeuble.cadresrackssupports5. On recommande la de cet employé.rétrogradationdémotion6. C’est un petit garçon .insécureanxieux7. J’ai , car j’en avais assez.logé une plaintedéposé une plainteplacé une plainte8. Savez-vous ce que c’est vraiment, ?faire du tempsêtre en dedansfaire de la prison9. J’ai acheté chez le concessionnaire.un démonstrateurune voiture d’essaiun démo10. On vous sert votre whisky avec des ?glaçonscubes glacéscubes de glace  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 30 422

Anglicismes orthographiques : mots semblables en français et en anglais 2

Jeu portant sur les anglicismes orthographiques, c’est-à-dire des mots français qui ressemblent à des mots anglais, mais ne s’écrivent pas tout à fait de la même façon.Certains mots français et anglais se ressemblent mais s’écrivent différemment. Parfois, une seule lettre change. Ainsi, on écrit danse et coton en français, mais dance et cotton en anglais. On commet un anglicisme orthographique, aussi appelé anglicisme graphique, si l’on écrit « J’aime la dance » au lieu de « J’aime la danse ».Voici dix pièges pour mettre vos connaissances à l’épreuve. Choisissez la bonne façon d’écrire le mot manquant dans les phrases suivantes.1. Nous ne prenons jamais d’assurance pour nos .bagagesbaggagesbagagges2. Cette rencontre est le fruit du .hazardhasardhazare3. Il a obtenu sa d’enseignement en 1985.licenselicenceliçence4. Il est accusé de de stupéfiants.traffiquetraffictrafic5. Ce garçon n’aime pas faire ses de français.exercicesexercisesexercisses6. Il ne s’agit pas de sa première .offenceoffenseofence7. Je dois prendre une avec ce trajet d’autobus.corespondencecorrespondencecorrespondance8. Elle file un mauvais  ces jours-ci.cotoncottoncothon9. Je n’ai pas encore trouvé d’.apartementapartmentappartement10. Envoyez la mise en demeure par recommandé.couriercourriercourrié  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 25 029

Anglicismes orthographiques : mots semblables en français et en anglais 3

Jeu portant sur les anglicismes orthographiques, c’est-à-dire des mots français qui ressemblent à des mots anglais, mais ne s’écrivent pas tout à fait de la même façon.Certains mots français et anglais se ressemblent mais s’écrivent différemment. Parfois, une seule lettre change. Ainsi, on écrit danse et coton en français, mais dance et cotton en anglais. Il est donc facile de confondre les deux graphies, surtout si on lit souvent dans les deux langues. On commet un anglicisme orthographique si l’on écrit, en français, J’aime la dance au lieu de J’aime la danse.Voici dix pièges pour mettre vos connaissances à l’épreuve. Choisissez la bonne façon d’écrire chaque mot.1. Dominique prend toujours ma lorsque Nicolas me fait des reproches.défensedéfence2. Au printemps, on va à la cabane à sucre pour déguster le d’érable.siropsyropsyrup3. Je dois étudier en vue de mon examen sur la française du XIXe siècle.littératurelitérature4. Avant de faire un achat important, je vérifie toujours si le prix est .négociablenégotiable5. Après mûre , Jacqueline a décidé d’accepter le poste de directrice.réflectionréflexion6. Je préfère de loin les    aux croustilles.pretzelsbretzels7. Aimeriez-vous savoir ce que le vous réserve?futurefutur8. On peut employer des lorsque l’espace est restreint.abbréviationsabréviations9. Après le repas, vous devez votre assiette.rincerrinser10. Jean déteste voyager. Il aime trop le de son foyer.comfortconfort  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 16 213

Anglicismes orthographiques : mots semblables en français et en anglais 4

Jeu portant sur les anglicismes orthographiques, c’est-à-dire des mots français qui ressemblent à des mots anglais, mais qui ne s’écrivent pas tout à fait de la même façon.Certains mots français et anglais se ressemblent mais s’écrivent différemment. Parfois, une seule lettre change. Ainsi, on écrit danse et coton en français, mais dance et cotton en anglais. Il est donc facile de confondre les deux graphies, surtout si on lit souvent dans les deux langues. On commet un anglicisme orthographique si l’on écrit, en français, J’aime la dance au lieu de J’aime la danse.Voici 10 pièges pour mettre vos connaissances à l’épreuve. Choisissez la bonne façon d’écrire chaque mot.1. Puisqu’il pleut, les enfants ont décidé de faire leur dans la salle de séjour.pique-niquepic-nic2. Depuis qu’il va à l’école, mon garçon tient des propos dignes d’un petit .vilainvillain3. Ce bébé est tellement mignon que nous l’avons appelé Câlin.bouledoguebulldog4. Elle avait peint sa maison en blanc pour qu’elle s’harmonise avec le ciel d’ des journées d’été.azureazur5. Le mot « caribou » peut désigner une boisson faite de vin ou de porto et d’ fort.alcoholalcool6. La salle de concert Jack Singer, à Calgary, a un plafond dont la hauteur s’ajuste au besoin.acousticacoustique7. Il m’a montré ses trouvailles : un banc d’une école de rang de Dieppe et une fabriquée à Shediac au début du siècle dernier.carpetcarpette8. J’ai eu la chance de voir ce au Festival international du film de Toronto.comiccomique9. Je recommande le d’ici à l’arrivée en poste de la nouvelle présidente.statu quostatus quo10. L’artiste qui a peint les toiles exposées dans cette s’est inspiré du Groupe des sept.galleriegalerie  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 15 862

statu quo

Article portant sur la locution statu quo utilisée dans le domaine juridique.
Ce terme est une construction abrégée de l’expression latine in statu quo et signifie littéralement état actuel, c’est-à-dire état dans lequel on se trouve ou dans lequel les choses se trouvent maintenant, ou encore cet état à l’époque de référence. L’état antérieur à la survenance d’un événement est le statu quo ante, littéralement dans le même état que précédemment. Revenir au statu quo ante. Les deux locutions latines ayant été francisées, on ne les mettra pas en italiques, mais en caractère romain. Le premier élément s’écrit sans le t final puisqu’il désigne non un statut (au sens d’ensemble cohérent de règles qui s’appliquent à des personnes ou à des institutions, ou encore à une situation), mais un état, de fait ou de droit. Mettre le s à statu est commettre un anglicisme. Les deux éléments ne sont pas reliés par le trait d’union en dépit d’une certaine tendance constatée dans l’usage. Ainsi, le statu quo s’entend de l’état actuel des choses ou de l’état tel qu’il était à un moment déterminé et qui ne doit pas être perturbé de quelque façon que ce soit. Ce caractère statique qu’évoque le terme conduit à l’emploi de cooccurrents adéquats à ce caractère : maintien du (maintenir le) statu quo; rétablissement du (rétablir le) statu quo; modification du (modifier le) statu quo; changement du (changer le) statu quo; bouleversement du (bouleverser le) statu quo; détermination du (déterminer le) statu quo; dérogation au (déroger au) statu quo; respect du (respecter le) statu quo; soumission au (soumettre au) statu quo; sortie du (sortir du) statu quo. On ne peut pas dire sans tomber dans le pléonasme vicieux que, par rapport à l’objet contractuel, il y a lieu de remettre les parties contractantes dans un [état] de statu quo; il faut dire plutôt qu’il y a lieu de rétablir entre elles le statu quo. Le statu quo peut être choisi, convenu, accepté, réclamé, obtenu, appliqué, imposé, déclaré, décrit, prôné, conservé, préservé, toléré, défendu, encouragé, contesté, dénoncé, combattu, pourfendu, rejeté, exclu, prolongé, changé. On peut être pour ou contre le statu quo; on se trouve alors à en être soit défenseur ou partisan, soit adversaire ou détracteur du statu quo. Le statu quo peut être acceptable ou non, possible ou non, praticable ou non, réaliste ou non, tenable ou non, amélioré, clarifié, complexe ou difficile à appliquer. En droit international public et dans la phraséologie des traités, l’expression (in) statu quo ante bellum relève du droit de la guerre et désigne l’état de droit et de fait qui existait avant le retrait des troupes ennemies, avant la fin de la guerre ou la cessation des hostilités. Autrement dit, revenir au statu quo ante bellum signifie qu’aucun des États en guerre n’aura gagné ou perdu quoi que ce soit et retrouvera sa souveraineté. La guerre entre l’Iran et l’Irak de septembre 1980 à avril 1981 a été conclue par un statu quo ante bellum puisqu’elle a laissé inchangées les frontières séparant les deux pays. S’agissant uniquement de l’état des frontières et de la possession du territoire, l’antonyme à cet égard est l’uti possidetis, qui signifie que chaque partie conserve ce qu’elle a gagné ou perd ce qu’elle a perdu à la fin de la guerre. Guerre finale conclue par un statu quo ante bellum plutôt que par un uti possidetis. En droit international toujours, le statu quo est un principe en vertu duquel aucune mesure nouvelle jugée non conforme ne doit être adoptée par un organisme membre d’une organisation internationale. « Aux termes du principe du statu quo, des pays membres d’un accord de commerce ou d’investissement s’engagent à imposer le statu quo sur des mesures et pratiques existantes qui ne sont pas conformes à un certain nombre d’obligations tels le traitement national et le traitement de la nation la plus favorisée. » Exceptions au statu quo. Obligation de statu quo. Engagement de statu quo. Les conventions (conventions 1, conventions 2) de statu quo et les clauses de statu quo se trouvent dans plusieurs domaines du droit, aussi bien dans les ententes et les obligations de confidentialité dans le droit des entreprises que dans le droit du travail, dans le droit des contrats et dans le droit de la concurrence. « Le statu quo assure la stabilité dans le droit de la concurrence. » « Les clauses de statu quo, dans lesquelles une partie s’engage à ne pas formuler une offre non sollicitée visant l’autre partie, sont courantes dans les ententes de confidentialité. » Obligation de statu quo dans une entente de confidentialité. « Les présidents des deux syndicats industriels ont conclu une convention de statu quo visant le règlement du différend. » Au sein des assemblées délibérantes, un procédé de neutralisation du quorum permet de préserver le statu quo. « Le quorum est le nombre minimum de membres d’un corps délibératif nécessaire à la validité d’une décision. Lorsque le quorum n’est pas atteint, le corps délibératif ne peut pas tenir un vote et changer le statu quo. Ainsi, les votants en faveur du statu quo peuvent bloquer une décision en ne se présentant pas au vote, lequel sera alors automatiquement rejeté et le statu quo, conservé. »
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
Nombre de consultations : 3 440

bien-fondé / mal-fondé

Article portant sur les mots bien-fondé et mal-fondé utilisés dans le domaine juridique.
Ces deux mots peuvent s’employer comme substantifs (le bien-fondé, le mal-fondé d’une demande) et comme adjectifs (une prétention bien fondée, mal fondée). Dans le premier cas, ils prennent un tiret, mais pas dans le second. Examiner le bien-fondé d’une prétention. « L’action est le droit, pour l’auteur d’une prétention, d’être entendu sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondée. Pour l’adversaire, l’action est le droit de discuter du bien-fondé de cette prétention. » Rejeter un appel comme mal fondé ou l’accueillir comme bien fondé. « Le juge estimant cette prétention mal fondée l’a rejetée. » Pour déterminer s’il s’agit du substantif ou de l’adjectif, il suffit de vérifier si le mot est précédé de l’article défini ou de l’adjectif possessif ou démonstratif; si oui, le trait d’union est de rigueur : le bien-fondé, être bien fondé à suivi de l’infinitif, être jugé mal fondé. Le bien-fondé d’un moyen. « L’affaire devrait être renvoyée au juge pour qu’il examine le bien-fondé des moyens que la Cour d’appel a déjà jugés non fondés. » « Chaque affaire doit être jugée selon son bien-fondé. » Au pluriel, seul le deuxième élément du terme employé comme substantif prend un s : des bien-fondés. Le mot bien-fondé est suivi d’un complément de nom; la construction avec l’infinitif ne se justifie pas grammaticalement. « Notre Cour a soupesé [le bien-fondé d’accroître] l’accès aux tribunaux par rapport à la nécessité d’économiser ses ressources judiciaires limitées. » (= a soupesé le besoin d’accroître ou a soupesé le bien-fondé de la décision d’accroître (…).) Le bien-fondé d’une demande, d’une prétention, c’est sa conformité aux règles de droit qui lui sont applicables. Démontrer, établir le bien-fondé d’une demande, c’est prouver l’existence des éléments susceptibles de la fonder. Examiner (contester, discuter) le bien-fondé d’une demande, d’une plainte, d’une réclamation, d’une requête, d’une revendication. Dans le cas contraire, le tribunal examine son mal-fondée, si elle est mal fondée ou non fondée, ou si elle est sans bien-fondé, si elle est dénuée ou dépourvue de tout fondement. Il faut éviter de confondre les mots bien-fondé et fond. Le bien-fondé porte sur la valeur intrinsèque (d’une demande, d’une décision), sur sa légitimité (« Le droit de la responsabilité délictuelle n’est pas le laboratoire approprié pour tester le bien-fondé de décisions sociales, politiques ou économiques. »), tandis que le fond porte sur le contenu essentiel du droit (par opposition à la forme ou à la procédure). Examiner ou étudier le bien-fondé d’une demande en justice, c’est vérifier si elle est justifiée en fait et en droit; en examiner ou en étudier le fond (statuer au fond sur une demande), c’est se pencher sur les éléments propres à la substance du droit ou à la situation juridique en cause. On doit éviter l’anglicisme [mérite] lorsqu’on veut parler du fond ou du bien-fondé (d’une cause, d’un texte). « Nous devrions éviter de nous prononcer sur le bien-fondé ou la sagesse des lois, a déclaré le juge. » (et non [sur les mérites] des lois). Se reporter ici à l’article mérite. Syntagmes et phraséologie Bien-fondé et crédibilité (d’un témoignage). Bien-fondé et légalité (d’une exigence). Bien-fondé et exactitude (d’une affirmation). Bien-fondé et suffisance (d’une thèse). Bien-fondé relatif à qqch. (à des mesures prises). Appréciation du bien-fondé. Attestation du bien-fondé. Critère du bien-fondé. Débat sur le bien-fondé. Évaluation (équitable) du bien-fondé. Faits établissant le bien-fondé. Reconnaissance du bien-fondé. Le bien-fondé d’une demande, d’un montant, d’une réclamation, d’un recours, d’une requête, d’une revendication, d’une affirmation, d’une allégation, d’un argument, d’une mention, d’un moyen, d’une objection, d’une observation, d’une opinion, d’un plaidoyer, d’une position, d’une présomption, d’une prétention, de la question de fond, d’un raisonnement, d’une théorie, d’une thèse. Le bien-fondé (de la validité) d’un arrêt, d’une décision, d’un jugement, d’un motif, d’un principe, d’une règle, d’un règlement. Le bien-fondé des conclusions d’un tribunal, d’une interprétation, de l’intervention de la Cour. Le bien-fondé de l’appel, de la cause, de l’espèce, du pourvoi. Le bien-fondé d’une accusation, d’un acquittement, d’un grief, d’une plainte, d’un soupçon. Le bien-fondé du caractère suffisant de la preuve, d’une invalidation, d’une preuve, de la résiliation d’un contrat. Le bien-fondé d’une autorisation, de l’exercice d’un pouvoir, d’une démarche, d’une désignation, d’une politique, d’une pratique, d’un projet, d’un processus, d’un usage. Le bien-fondé d’une déclaration de culpabilité, d’une mise en liberté sous caution, du verdict. Le bien-fondé d’une détention, d’une saisie. Le bien-fondé d’une récusation. Sans égard à son bien-fondé. Sans conclusion sur le bien-fondé (de l’allégation). Suivant le bien-fondé. Sur preuve du bien-fondé (en l’espèce). Accepter le bien-fondé. Analyser le bien-fondé. Apprécier le bien-fondé. Conclure au bien-fondé. Confirmer le bien-fondé. Considérer (avec diligence) le bien-fondé. Constater le bien-fondé. Croire au bien-fondé. Débattre le bien-fondé. Décider du bien-fondé. Démontrer le bien-fondé. Déterminer le bien-fondé. Discuter le bien-fondé. Douter du bien-fondé. Enquêter sur le bien-fondé. Établir le bien-fondé. (léger pléonasme) Examiner le bien-fondé. Faire valoir le bien-fondé. Garantir le bien-fondé. Insister sur le bien-fondé. Juger au bien-fondé. Nier le bien-fondé. Partager le bien-fondé. Persuader du bien-fondé. Plaider le bien-fondé. Reconnaître le bien-fondé. Réviser le bien-fondé. S’assurer du bien-fondé. S’attacher sur le bien-fondé. S’attarder sur le bien-fondé. S’enquérir sur le bien-fondé. Se pencher sur le bien-fondé. Se prononcer sur le bien-fondé. S’intéresser au bien-fondé. Se préoccuper du bien-fondé. Soulever le bien-fondé. Soutenir le bien-fondé. Vérifier le bien-fondé. Aller au delà du bien-fondé. Avoir un doute quant au bien-fondé. Avoir un droit de regard sur le bien-fondé. Être convaincu du bien-fondé. Être dénué de bien-fondé. Être entendu sur le bien-fondé. Être jugé selon le bien-fondé. Être laissé dans le doute quant au bien-fondé. Exprimer une opinion contraire sur le, quant au bien-fondé. Mettre en doute le bien-fondé. N’avoir aucun doute sur le bien-fondé. Obtenir une conclusion sur le, une décision au sujet du bien-fondé. Porter un jugement sur le bien-fondé. Présenter des arguments sur le bien-fondé. Remettre en question le bien-fondé. Rendre une décision sur le bien-fondé. Retenir (en appel) le bien-fondé. Trancher toute incertitude quant au bien-fondé. Renseignements complémentaires recevabilité
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
Nombre de consultations : 3 139

c.c. / p.c.c. / vidimer 1 / vidimus

Article portant sur les abréviations c.c. et p.c.c. ainsi que les mots vidimer et vidimus utilisés dans le domaine juridique.
Dans les conventions relatives à la correspondance administrative et commerciale, c.c. est l’abréviation reconnue de l’expression copie conforme (à l’original étant sous-entendu). Cette abréviation est une mention complémentaire que l’on utilise dans les documents administratifs et les actes juridiques : copie conforme au manuscrit original; copie conforme à l’acte de transfert. La mention s’écrit en lettres minuscules suivies du point abréviatif et généralement sans espace. Elle atteste que la reproduction est fidèle à l’original; son objet est d’informer le destinataire qu’une reproduction exacte ou double (il y a lieu de faire une distinction entre les mots copie, double, duplicata, exemplaire, original et reproduction) – ce double pouvant d’ailleurs être reproduit par photocopie – a été envoyée à certaines personnes : c.c. Me Paul Larue. Le nom de la personne peut être suivi du titre de celle-ci ou de ses fonctions : c.c. Lise Dubuc, huissière. Les personnes à qui a été adressée une copie (non conforme nécessairement) ne sont pas mentionnées à la suite de cette abréviation. Pour ce qui est des personnes qui ont reçu copie conforme, on énumère leurs noms dans l’ordre alphabétique. Dans la correspondance administrative et commerciale, la mention c.c. se place à la fin de la lettre originale, au coin inférieur gauche, après les initiales d’identification du signataire (en lettres majuscules) et du ou de la dactylo (en lettres minuscules), séparées par la barre oblique; plus rarement, elles sont coordonnées par la conjonction et (JP/ab ou JP et ab), immédiatement en dessous de la mention des pièces jointes (p.j.). Ces mentions s’écrivent d’ordinaire en abrégé. Même si l’usage courant et la norme française ont consacré l’écriture c.c., la documentation consultée atteste d’autres formes : C.c. (on justifie le fait que la première lettre soit une majuscule en disant qu’elle se trouve à la ligne de fin de marge), copie conforme (en toutes lettres) et CC, ainsi : c. M. le juge Adrien LeBlanc c.c. le greffier du tribunal Il est à noter que les deux-points (précédés préférablement et toujours suivis d’une espace en français, selon les conventions typographiques) sont facultatifs et recommandés; ils sont généralement omis dans la correspondance, mais se mettent s’il s’agit de textes administratifs ou juridiques. La mention copie conforme présente un double intérêt : pour le ou la signataire de la lettre, l’auteur ou l’auteure du document administratif ou de l’acte juridique, elle confirme que copie a bien été envoyée au premier destinataire; pour ce dernier, elle permet de connaître l’identité des personnes qui ont en main la lettre, le document ou l’acte. S’il convient de ne pas porter à la connaissance du ou de la destinataire qu’un double a été adressé à quelqu’un d’autre, on inscrit, sur le double seulement, contre la marge de la deuxième ligne en dessous de l’indication p.j. ou des initiales d’identification, la mention t.c. (pour transmission confidentielle), suivie du nom de cette personne, ou c.c. sans mention sur l’original : t.c. Me Jean Lebeau c.c. sans mention sur l’original. Si on souhaite faire savoir que le ou la destinataire a reçu un double et les pièces jointes, la mention c.c. (suivie de la barre oblique ou coordonnée par la conjonction et) est suivie sur la même ligne de l’indication p.j., ainsi : c.c./p.j. ou c.c. et p.j. Me Jean Lebeau. L’abréviation P.c.c., p.c.c. ou PCC signifie pour copie conforme. Cette formule sert à attester qu’une copie reproduit exactement l’original (et non que la copie a été envoyée). C’est une variante de la mention copie certifiée conforme. Dans le vocabulaire administratif, l’attestation par laquelle on certifie qu’un document a été vérifié, en le comparant plus précisément, qu’il a été collationné, se reporter à l’article collation, sur l’original et certifié conforme à celui-ci – ou le document lui-même s’appellent le vidimus, du même mot latin (de videre ou voir) signifiant nous avons vu, c’est-à-dire ici nous avons vu le document à certifier. Des vidimus. Mettre le vidimus à un document. Dire certifier (un acte) par un vidimus n’est pas une forme critiquable, bien que ce soit commettre là un léger pléonasme. Le dérivé verbal est vidimer : vidimer la copie d’un acte; documents vidimés. L’emploi du mot vidimus n’est pas différent en droit. Il désigne soit l’opération qui permet d’attester qu’un acte a été collationné et constaté conforme à l’original, soit l’acte lui-même trouvé conforme à l’original et commençant par la formule vidimus. « Ce n’est pas l’acte original, c’est un vidimus. » « Le juge a mis le vidimus à cet acte. » Dans le vocabulaire de la diplomatie par exemple, on définit le vidimus comme l’acte qu’une autorité politique constituée délivre et qui contient la transcription d’un acte antérieur, dont l’insertion est annoncée par la formule vidimus; en ce sens, expédier un document antérieur sous la garantie du sceau de l’autorité constituée ou transcrire un acte certifié conforme à l’original, c’est le vidimer. Faire vidimer un acte. Actes (d’huissier, de procédure) vidimés. Copie vidimée. L’abréviation c.c. (et ses variantes typographiques) s’utilise dans plusieurs domaines du droit pour signifier autre chose. Elle peut signifier, entre autres, tout aussi bien cahier des charges, compte courant, convention collective, corps consulaire que cours de compensation, mais elle ne devrait en aucun cas servir à désigner, en français du moins, le nom d’un code (Code civil : C. civ.; Code criminel : C. cr.; Code de commerce : C. com.; Code des communes : C. comm.; etc.) ou d’un tribunal (Cour communale : C. comm.; Cour constitutionnelle : C. const.; Cour criminelle : C. crim.; Cour de cassation : C. cass.; Cour de chevalerie : C. chev.; Cour de circuit : C. circ.; Cour de commerce : C. com.; Cour de comté : C. cté; Cour de la Chancellerie : C. Chanc.; etc.).
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
Nombre de consultations : 2 663

télécopieur/télécopie/fax

Article sur les noms télécopieur, télécopie et fax.
Sur cette page Abréviation Fax Numéro de télécopieur Renseignements complémentaires Abréviation Les noms télécopieur et télécopie s’abrègent en téléc. (et non : télec. ou télécop.). Fax ne s’abrège pas. Fax Considéré par certaines sources comme un anglicisme, le nom fax est entré dans l’usage : Le fax, c’est le triomphe de la simplicité (Le Point). Synonyme de télécopie (le procédé) et de télécopieur (l’appareil), il désigne aussi le message envoyé. Fax était à l’origine l’abréviation de téléfax (système de télécopie de la marque de ce nom), traduction de l’anglais telefax, ce dernier étant issu de telefacsimile. Les mots latins fac et simile signifient « fais une chose semblable ». Il faut toutefois noter que le terme fac-similé (ou facsimilé) est à éviter dans ce contexte. Numéro de télécopieur Dans un en-tête de lettre ou sur une carte professionnelle, il est préférable d’écrire les mots télécopie ou télécopieur en toutes lettres devant un numéro de télécopieur. Mais si l’espace manque, on peut les abréger. L’indicatif régional est suivi d’un trait d’union. Télécopie : 819-555-5555 Télécopieur : 819-555-5555 Téléc. : 819-555-5555 Fax : 819-555-5555 Renseignements complémentaires Voir télécopier/faxer et numéros de téléphone (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 545

certificat-cadeau

Article portant sur l’anglicisme certificat-cadeau et sur les termes à employer pour le remplacer.
Il faut éviter d’employer le terme certificat-cadeau, qui est un calque de l’anglais gift certificate. On peut le remplacer par chèque-cadeau ou son synonyme bon-cadeau. Les deux éléments se mettent au pluriel : des chèques-cadeaux des bons-cadeaux On peut aussi écrire chèque cadeau sans trait d’union. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements au sujet du trait d’union et de l’accord en nombre du mot cadeau, voir cadeau.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 238

accommodation

Article sur le nom accommodation.
Sur cette page Accommodation ou accommodement Hôtellerie Épicerie de quartier Orthographe Accommodation ou accommodement En français, le mot accommodation désigne l’« action d’accommoder ou de s’accommoder (aux circonstances, aux individus) ». Son sens se rapproche de celui du mot adaptation. Il ne faut pas le confondre avec accommodement, qui signifie « règlement à l’amiable (d’un différend, d’une querelle) », et dont le sens se rapproche d’arrangement, de compromis ou de conciliation. Hôtellerie Dans le domaine de l’hôtellerie ou du voyage, on commet un anglicisme quand on utilise accommodation. On emploie plutôt hébergement, logement, chambre, installations hôtelières ou accueil : L’employeur vous remboursera pour la chambre d’hôtel ou le logement (et non : pour l’accommodation). Cet hôtel offre une importante capacité d’accueil (ou capacité d’hébergement, capacité hôtelière) pour notre événement (et non : de nombreuses accommodations). Le personnel s’est occupé de votre hébergement (et non : de votre accommodation). Épicerie de quartier Le terme accommodation est un calque de accommodation store au sens de « petite épicerie de quartier ». On emploie plutôt dépanneur, un canadianisme très bien implanté. Orthographe Il faut faire attention à l’orthographe du mot accommodation : il prend deux c et deux m.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 115