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Pour trouver la traduction d’un terme ou la réponse à vos questions d’ordre terminologique dans un domaine spécialisé, consultez TERMIUM Plus®.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultats 1 à 10 de 37 (page 1 de 4)

Adjectifs et noms de peuples : majuscule ou minuscule?

Jeu dans lequel il faut déterminer si un mot comme canadien ou français prend la majuscule.Les mots comme canadien ou français s’écrivent parfois avec la majuscule, parfois avec la minuscule. La règle est toute simple. La connaissez-vous?1. La musique traditionnelle me donne envie de danser!irlandaiseIrlandaise2. Les habitants de Mont-Saint-Hilaire, au Québec, sont des .hilairemontais et hilairemontaisesHilairemontais et Hilairemontaises3. Il adore la France, .les français et le françaisles français et le Françaisles Français et le françaisles Français et le Français4. La Charte des droits et libertés a été adoptée en 1982.canadienneCanadienne5. Les services d’aide aux peuvent donner un bon coup de main aux gens installés depuis peu au Canada.néo-canadiensNéo-canadiensnéo-Canadiens6. Cette année encore, les gens du quartier célébreront la culture .italo-canadienneItalo-canadienneItalo-Canadienne7. Des centaines de assistaient au bal, où les valses étaient à l’honneur!viennois, viennoisesviennois, ViennoisesViennois, viennoisesViennois, Viennoises8. On compare souvent le dollar au dollar .canadien, américainCanadien, Américain9. Quelle fillette étonnante! Je l’ai entendue parler et avec ses parents, puis avec ses amis.allemand, russe, anglaisAllemand, Russe, Anglais10. Les seront bien représentés!francos Manitobainsfranco-manitobainsFranco-manitobainsFranco-Manitobains  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 14 263

Les Canadiens d’origine asiatique à l’honneur

Jeu français comprenant des difficultés de langue variées sur le thème du patrimoine asiatique au Canada.Qu’ont en commun les gens qui viennent de la Chine, de la Corée, du Japon, de la Thaïlande, de l’Inde ou du Pakistan? Ils sont tous Asiatiques!Le site du Mois du patrimoine asiatique vous en apprendra plus sur la contribution importante des Asiatiques au Canada.Dans les phrases suivantes, choisissez les mots bien orthographiés, tout en découvrant des faits intéressants sur certains Canadiens d’origine asiatique.1. En janvier 2018, le patineur artistique Patrick Chan a battu un record canadien en son 10e titre national.remportentremportantramportant2. En 1998, la Vivienne Poy, qui est née à Hong Kong, est devenue la première Canadienne d’origine asiatique à être nommée au Sénat du Canada.Chino-CanadienneSino-CanadienneNippo-Canadienne3. La plupart des premiers immigrants se sont installés en Colombie-Britannique.japonaisjaponnaisjapponais4. Dans la Ligue nationale de hockey, il y a plusieurs joueurs .japo-Canadienssino-Canadiensnippo-canadiens5. Art Miki a milité pour les droits de la personne et l’intégration au nom de tous les Canadiens et Canadiennes.rassialeracialeratiale6. À l'âge de 10 ans, Kim Thúy le Vietnam dans un bateau surchargé de réfugiés de la mer.fuifuitfuie7. Beaucoup d’immigrants vivent à Toronto et à Vancouver, mais ils sont de plus en plus nombreux à s’installer à Moncton.koréenscoréinscoréens8. Les Canadiens d’origine sud-asiatique sont un groupe très diversifié.etno-culturellesethnocultureletnoculturel9. Norman Kwong a été le premier Canadien d’origine chinoise dans la Ligue canadienne de football.a jouéa jouerà jouer10. William K. L. Lore est le premier officier d’origine chinoise au sein de toutes les marines du Commonwealth .britaniquebritanniquebrittanique  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 8 800

gentilés du Canada

Article sur les gentilés du Canada.
Sur cette page Majuscule ou minuscule Anglo–, franco– Néo– Gentilés des provinces et des territoires (anglais-français) Gentilés des capitales (anglais-français) Sources où trouver des gentilés officiels Renseignements complémentaires Majuscule ou minuscule Les gentilés (noms d’habitants et habitantes) commencent par une majuscule et suivent les règles de l’accentuation française : les Canadiens et Canadiennes les Frédérictonnais et Frédérictonnaises (mais on écrit le nom de la ville sans accent : Fredericton) Les adjectifs dérivés de gentilés (aussi appelé adjectifs de nationalité) s’écrivent avec la minuscule : des maisons canadiennes des agriculteurs néo-écossais la presse anglo-canadienne des avocates franco-ontariennes Anglo–, franco– Pour désigner des anglophones ou des francophones, on ajoute le préfixe anglo– ou franco– au gentilé, et les deux éléments du mot prennent la majuscule. Le préfixe est invariable au pluriel : les Anglo-Canadiens les Anglo-Québécoises les Franco-Canadiens les Franco-Néo-Écossaises les Franco-Yukonnais Néo– Le préfixe néo– qui entre dans la composition du nom des personnes qui viennent d’arriver au Canada prend la minuscule et est invariable au pluriel : les néo-Canadiens et néo-Canadiennes Pour désigner les personnes qui viennent d’arriver au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, on écrit : les néo-Néo-Brunswickois ou néo-Néobrunswickois les néo-Néo-Écossaises ou néo-Néoécossaises Gentilés des provinces et des territoires (anglais-français) Gentilés des provinces et des territoires (anglais-français) Provinces/territoires (français/anglais) Gentilés français Gentilés anglais Alberta Albertain, Albertaine Albertan Colombie-Britannique/British Columbia Britanno-Colombien, Britanno-Colombienne British Columbian Île-du-Prince-Édouard/Prince Edward Island Prince-Édouardien, Prince-Édouardienne Prince Edward Islander Manitoba Manitobain, Manitobaine Manitoban Nouveau-Brunswick/New Brunswick Néo-Brunswickois, Néo-Brunswickoise; Néobrunswickois, Néobrunswickoise New Brunswicker Nouvelle-Écosse/Nova Scotia Néo-Écossais, Néo-Écossaise; Néoécossais, Néoécossaise Nova Scotian Nunavut Nunavummiuq (singulier), Nunavummiut (pluriel); Nunavois, Nunavoise Nunavummiuq (singulier), Nunavummiut (pluriel); Nunavuteer Ontario Ontarien, Ontarienne Ontarian Québec/Quebec Québécois, Québécoise Quebecer; Quebecker; Quebecois, Quebecoise Saskatchewan Saskatchewanais, Saskatchewanaise Saskatchewanian Terre-Neuve-et-Labrador/Newfoundland and Labrador Terre-Neuvien-et-Labradorien, Terre-Neuvienne-et-Labradorienne; Terreneuvien-et-Labradorien, Terreneuvienne-et-Labradorienne; Terre-Neuvien, Terre-Neuvienne; Terreneuvien, Terreneuvienne; Labradorien, Labradorienne Newfoundlander and Labradorian; Newfoundlander; Labradorian Yukon Yukonnais, Yukonnaise; Yukonais, Yukonaise Yukoner Territoires du Nord-Ouest/Northwest Territories Ténois, Ténoise People of the North; Northwest Territorian; Northwester; Northwesterner Remarques : Les noms Nunavois et Nunavoise ont été créés par l’Association des francophones du Nunavut, organisme qui représente les Franco-Nunavois et Franco-Nunavoises depuis le début des années 1980. Le gouvernement du Nunavut privilégie les termes Nunavummiuq (singulier) et Nunavummiut (pluriel) pour désigner les personnes qui habitent au Nunavut : un ou une Nunavummiuq, les Nunavummiut (invariable). Gentilés des capitales (anglais-français) Gentilés des capitales (anglais-français) Capitales (français/anglais) Gentilés français Gentilés anglais Charlottetown(Île-du-Prince-Édouard/Prince Edward Island) Charlottetonien, Charlottetonienne Charlottetonian Edmonton(Alberta) Edmontonien, Edmontonienne; Edmontonnien, Edmontonnienne Edmontonian Fredericton(Nouveau-Brunswick/New Brunswick) Frédérictonnais, Frédérictonnaise Frederictonian Halifax(Nouvelle-Écosse/Nova Scotia) Haligonien, Haligonienne Haligonian Iqaluit(Nunavut) Iqalummiuq (singulier), Iqalummiut (pluriel); Iqaluitois, Iqaluitoise Iqalummiuq (singulier), Iqalummiut (pluriel) Ottawa(Canada) Ottavien, Ottavienne Ottawan Québec (ville)/Québec (city)(Québec/Quebec) Québécois, Québécoise Quebecer; Quebecker;Quebecois, Quebecoise Regina(Saskatchewan) Réginois, Réginoise Reginan St. John’s(Terre-Neuve-et-Labrador/Newfoundland and Labrador) Saintjohannais, Saintjohannaise (non attesté);St. John’sais, St. John’saise (non attesté) St. John’ser; St. John’san Toronto(Ontario) Torontois, Torontoise Torontonian Victoria(Colombie-Britannique/British Columbia) Victorien, Victorienne Victorian Whitehorse(Yukon) Whitehorsien, Whitehorsienne Whitehorsian Winnipeg(Manitoba) Winnipégois, Winnipégoise;Winnipegois, Winnipegoise Winnipegger Yellowknife(Territoires du Nord-Ouest/Northwest Territories) Yellowknifien, Yellowknifienne Yellowknifer Sources où trouver des gentilés officiels Il n’existe aucun ouvrage officiel répertoriant tous les gentilés du Canada. À l’exception des gentilés des provinces, des territoires et des capitales du Canada et de ceux de grandes villes (comme les Montréalais et Montréalaises et les Vancouvérois et Vancouvéroises), peu de gentilés de villes ou de régions canadiennes sont officiels. Le Québec fait exception. La Commission de toponymie du Québec a produit une liste complète des gentilés du Québec que l’on peut facilement consulter en ligne. Voici quelques sources où figurent des gentilés officiels : TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada Gentilé : nom des habitantes et des habitants d’un lieu, Commission de toponymie du Québec Répertoire des gentilés officiels du Québec de Jean-Yves Dugas et Gabriel Martin Dictionnaire universel des gentilés en français de Jean-Yves Dugas Renseignements complémentaires gentilés composés (Italo-Canadien, Franco-Ontarien, etc.) gentilés (formation des gentilés/ethnonymes) néo provinces et territoires du Canada
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Gentilés du monde au féminin

Jeu où il faut trouver comment s’appellent les habitantes de dix pays.Un gentilé est un habitant d'un pays, d'une ville, d'une province, d'un territoire ou d'une région.Dans les phrases suivantes, trouvez la forme féminine qui convient pour chaque gentilé masculin.Pour en savoir plus sur le sujet, consultez l'article habitants des pays (gentilés).1. Un Argentin, une _______.ArgentinaiseArgentinienneArgentine2. Un Autrichien, une _______.AutrichienneAutrichoiseAutriche3. Un Belge, une _______.BelgeoiseBelgienneBelge4. Un Bulgare, une _______.BulgareBulgarineBulgarienne5. Un Grec, une _______.GrecGrecqueGrécoise6. Un Grenadien, une _______.GrenadeGrenadineGrenadienne7. Un Kazakh, une _______.KazakheKazakienneKazahque8. Un Kényan, une _______.KényanneKényaneKényenne9. Un Letton, une _______.LettonieLettonineLettone10. Un Philippin, une _______.PhilippiniennePhilippinePhilippoise  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Le point sur l’emploi des mots « inuit » et « inuk »

Billet de blogue en français sur l’emploi des mots « inuit » et « inuk ».La question de l’accord du mot inuit fait l’objet de discussions depuis plus de quarante ans, et le Bureau de la traduction a formulé différentes recommandations au fil du temps sur l’emploi des mots inuit et inuk au sein de la fonction publique fédérale. En 2023, il en propose une nouvelle version, qui reflète davantage les tendances et l’usage actuels. Historique Dans les années 80, le Bureau de la traduction recommandait l’invariabilité du nom (des Inuit) et de l’adjectif (la culture inuit) ainsi que l’emploi du nom singulier Inuk pour désigner une seule personne (un Inuk, une Inuk)Note de bas de page 1. En 2009, l’usage ayant évolué et la tendance étant à la francisation complète des emprunts, le Bureau a publié une nouvelle recommandation, dans laquelle il mettait de l’avant une graphie simplifiée se conformant aux règles morphologiques du françaisNote de bas de page 2. On pouvait y lire que le nom Inuk n’était plus en usage, et que les formes variables en genre et en nombre tant du nom Inuit que de l’adjectif inuit étaient à privilégier. Vu l’évolution de la situation, de l’usage et des tendances, le Bureau de la traduction vient de nouveau de revoir sa recommandation. Recommandation La recommandation révisée présente différentes options. Il convient donc de toujours faire preuve de jugement dans l’application de ces options et de tenir compte du contexte de rédaction. Le Bureau de la traduction recommande d’accorder le nom Inuit et l’adjectif inuit en genre et en nombre conformément aux règles de la grammaire française. Sont aussi acceptées les formes invariables inuk (au singulier) et inuit (au pluriel) selon leur sens en inuktitut, langue d’origine de ces emprunts. Pour plus de précisions, consultez la Recommandation linguistique du Bureau de la traduction sur les mots « inuit » et « inuk » (s’ouvre dans un nouvel onglet). Deux perspectives Depuis longtemps, il existe essentiellement deux façons de voir les choses concernant l’emploi des noms Inuit et Inuk, ce qui fait que deux graphies cohabitent dans l’usage, tant dans les écrits de source autochtone que non autochtone. Première perspective : Privilégier l’intégration des emprunts au français et donc opter pour l’accord en genre et en nombre du nom Inuit, conformément à la grammaire française (un Inuit, une Inuite, des Inuits, des Inuites). Les emprunts à d’autres langues sont généralement soumis à des règles d’accord différentes de celles du français. En règle générale, c’est le temps qui permet à l’usage d’évoluer et aux mots de s’adapter aux règles du système linguistique français. Au fil des années, le nom Inuit a pris sa place dans la langue française comme l’ont fait d’autres emprunts et néologismes. Par ailleurs, les dictionnaires et ouvrages de langue que nous avons consultés recommandent tous la variabilité en genre et en nombreNote de bas de page 3. Le Bureau de la traduction continue donc de recommander l’accord en tenant compte de ce que l’on trouve dans les ouvrages actuels, de la morphologie du français et de la façon dont les emprunts se francisent. L’accord est de loin l’emploi le plus fréquent dans l’usage français actuel. Deuxième perspective : Adopter les règles propres à la langue d’emprunt et employer les formes invariables des noms Inuit (des Inuit) et Inuk (une Inuk). En inuktitut, le mot inuit signifie « les hommes, le peuple, les gens » et le nom Inuit s’emploie donc pour désigner plusieurs personnes. Le nom Inuk, quant à lui, s’emploie pour désigner une seule personne. Il convient de noter que ces graphies font un retour dans l’usage ces dernières années. En effet, depuis 2019, Radio-Canada privilégie dans ses articles et reportages l’emploi des mots inuk et inuit invariables en genre et en nombre. Les ministères fédéraux Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada emploient les noms propres invariables Inuk et Inuit. Il en est de même du Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit, qui relève du gouvernement du Québec. Quant à l’Office québécois de la langue française, il accepte également le nom singulier Inuk et sa forme plurielle Inuit, invariables en genreNote de bas de page 4. Des termes en lien avec les réalités autochtones, dont les termes inuit et inuk, sont abordés dans le Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion (s’ouvre dans un nouvel onglet), auquel a contribué un grand nombre de ministères et organismes fédéraux depuis 2021-2022. Il importe en effet que les réalités autochtones fassent partie de la réflexion sur l’équité, la diversité et l’inclusion, qui, tout comme la réconciliation, sont des priorités du gouvernement du Canada. La recommandation du Bureau de la traduction présente les mêmes options que celles figurant dans ce guide, qui a fait l’objet de nombreuses discussions et consultations. Mots privilégiés par la communauté et appellations officielles Dans sa recommandation, le Bureau de la traduction recommande d’employer les termes que la communauté concernée utilise, et donc de s’informer auprès d’elle pour connaître ses préférences lorsque c’est possible. Par contre, le respect des appellations officielles demeurant primordial, différents emplois des mots inuit et inuk pourraient figurer dans un même document. Par exemple, on pourrait voir le nom Inuit avec et sans accord dans une même phrase : « Les Inuit sont visés par la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis. » Évolution de l’usage L’évolution de l’usage et des tendances ainsi que le contexte canadien actuel ont mené à cette recommandation linguistique révisée, qui présente différentes possibilités d’emploi des mots inuk et inuit. La langue continuera d’évoluer et il n’est pas exclu que l’avenir donne raison à certaines graphies précises ou à certaines combinaisons de graphies. Seul le temps nous le dira. Sources consultées 1 Pepermans, Raymond. L'orthographe et l'emploi des termes Inuit, Inuk et inuktitut. L’Actualité terminologique. Gatineau, Secrétariat d'État, 1982, vol. 15, No 6. Retour à la référence de la note de bas de page 1 2 Cyr, Denise et Fanny Vittecoq. « Inuit, un mot qui ne fait plus exception (s’ouvre dans un nouvel onglet) ». Portail linguistique du Canada, Bureau de la traduction, Services publics et Approvisionnement Canada. Retour à la référence de la note de bas de page 2 3 Ouvrages consultés : Le Grand Robert de la langue française (édition mise à jour en février 2022), Le Petit Robert de la langue française (millésime 2023), Multidictionnaire de la langue française (7e édition, 2021), Usito (s’ouvre dans un nouvel onglet) (consulté en janvier 2023). Retour à la référence de la note de bas de page 3 4 Gouvernement du Québec. « Désignations de peuples autochtones : graphie et emploi (s’ouvre dans un nouvel onglet) ». Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française (consulté en janvier 2023). Retour à la référence de la note de bas de page 4
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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canadien français

Article sur l’expression canadien français.
Sur cette page Majuscule au nom propre Minuscule à l’adjectif Au sens de « Québécois » Renseignements complémentaires L’expression canadien français peut s’employer comme nom propre ou comme adjectif. Majuscule au nom propre Employé comme nom propre, l’expression Canadien français s’écrit sans trait d’union et prend la majuscule à Canadien : Les Canadiens français sont les francophones du Canada. Quand l’expression est employée comme attribut (avec le verbe être), on peut utiliser la majuscule ou la minuscule (sans trait d’union), puisqu’elle peut être perçue comme un nom propre ou un adjectif : Je suis Québécoise et Canadienne française. (nom propre : Je suis une Québécoise et une Canadienne française.) Elle est canadienne française. (adjectif) Minuscule à l’adjectif Par ailleurs, l’adjectif composé canadien-français prend des minuscules et le trait d’union : Il n’est pas d’origine canadienne-française. Au sens de « Québécois » L’expression Canadien français est vieillie au sens de « Québécois » ou « Québécoise ». En effet, un Québécois n’est pas nécessairement francophone. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir nationalités, peuples, races, etc.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Gentilés : gens du pays… 1

Jeu où il faut trouver le gentilé canadien qui convient.« Gens du pays, c'est votre tour de vous laisser parler d'amour »… et de gentilés. Il nous inspire, ce cher Gilles Vigneault! Un gentilé est un habitant d'une ville, d'une province, d'un territoire, etc. Saurez-vous trouver le bon gentilé dans les phrases suivantes? 1. Les sont bien fiers de leur superbe ville portuaire. HaligoniensHalifaxoisHalifaxiensaucune de ces réponses2. Devenue l'année dernière, Monique s'est vite adaptée à sa nouvelle ville. VancouvérienneVancouvérianneVancouvéroiseaucune de ces réponses3. Les vous invitent à visiter les innombrables attraits de leur ville. TorontoniensTorontoisTorontoriensaucune de ces réponses4. Le grand-père de Michel est un comblé qui a toujours vécu dans sa belle ville patrimoniale. CharlottetonnienCharlottonnienCharlottoisaucune de ces réponses5. Les compétitions du Stampede de Calgary attirent autant les que les touristes. CalgariensCalgaroisCalgaraisaucune de ces réponses6. Le centre-ville historique de Fredericton regorge de magasins et de restaurants, au grand plaisir des . FrédérictonnoisesFrédérictonnaisesFrédérictonniennesaucune de ces réponses7. Les sont habitués aux hivers rigoureux. WinnipégoisWinnipégaisWinnipiensaucune de ces réponses8. Les jouissent d'une ville en plein essor. IqaluitaisIqaluaisIqaluitoisaucune de ces réponses9. Dès votre première visite à Regina, l'accueil chaleureux que vous réservent les vous impressionnera. RéginaisRéginiensRéginoisaucune de ces réponses10. Depuis 1826, les accueillent fièrement les touristes aux régates de St. John's, le plus ancien événement sportif du Canada. St. JohnsaisSaintjohannaisSaintjohannoisaucune de ces réponses  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Autochtone

Article portant sur la différence entre autochtone et Autochtone, et qui fournit des synonymes.
Sur cette page Définition du terme « Autochtone » Majuscule ou minuscule Termes à éviter ou à employer selon le contexte Amérindien, Amérindienne, Indien, Indienne Indiens d’Amérique Premières Nations Renseignements complémentaires Définition du terme « Autochtone » Au Canada, le terme Autochtone désigne une personne appartenant à l’un des trois peuples autochtones au Canada, soit les Premières Nations (qui comprennent les Indiennes et Indiens inscrits et non inscrits au Registre des Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens), les Métis et les Inuits. Majuscule ou minuscule Le mot Autochtone employé comme nom s’écrit avec la majuscule, tandis que l’adjectif s’écrit avec la minuscule. Les Autochtones de cette région ont tenu une réunion hier. L’art autochtone est en vedette ce mois-ci. Termes à éviter ou à employer selon le contexte Certains termes désignant les Autochtones sont jugés offensants ou excluent certains peuples. Il est donc essentiel de tenir compte du contexte lorsqu’on les emploie. Amérindien, Amérindienne, Indien, Indienne Les termes Amérindien et Amérindienne, de même que Indien et Indienne, sont à éviter, car ils sont considérés comme offensants et désuets. Ils peuvent toutefois être utilisés dans des contextes historiques précis. Les termes Indien et Indienne s’emploient dans le contexte de la Loi sur les Indiens. Indiens d’Amérique L’expression anglaise American Indians, parfois utilisée aux États-Unis dans le sens de « descendants et descendantes des premiers peuples en Amérique du Nord », ne se traduit pas par Indiens d’Amérique, mais bien par Autochtones. Premières Nations Il faut employer Autochtones et non Premières Nations si l’on veut parler de l’ensemble des Autochtones au Canada, car le terme Premières Nations exclut les Inuits et les Métis. Renseignements complémentaires Inuit, inuk (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction) Première(s) Nation(s) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 712

allochtone

Article sur le mot allochtone.
Le mot allochtone s’écrit toujours avec la minuscule. Il s’oppose à autochtone. Il s’emploie comme adjectif et comme nom pour désigner une personne qui n’est pas originaire du pays qu’elle habite. Le nom englobe les personnes nées à l’étranger ou dont au moins l’un des parents est né à l’étranger. Le comité sera composé de plusieurs Autochtones et d’un allochtone. Pendant une brève période, ces pionniers noirs ont formé la majorité de la population allochtone de l’île de Vancouver. Il ne faut pas confondre allochtone et allophone. On emploie également le mot allochtone dans le domaine de l’écologie ou de la géologie. Il signifie « qui provient d’un endroit différent » : Une plante envahissante est une plante autochtone ou allochtone ayant la capacité de coloniser rapidement une zone […] Nappe : Ensemble de terrains qui a été déplacé (= allochtone) et qui est venu recouvrir un autre ensemble (= autochtone) dont il était très éloigné à l’origine. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir allophone.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Inuit, un mot qui ne fait plus exception

Un article sur l’accord en genre et en nombre du nom et de l’adjectif inuit
Denise Cyr et Fanny Vittecoq (L’Actualité langagière, volume 5, numéro 2, 2008, page 9) La question de la variabilité ou de l’invariabilité du mot inuit fait l’objet de débats depuis environ trente ans. Dans les années 80, le Bureau de la traduction recommandait à ses traducteurs d’écrire un Inuk/des Inuit et de garder l’adjectif invariable (culture inuit). L’usage ayant évolué depuis, le Bureau, compte tenu de son mandat de normalisation à l’échelle de l’administration fédérale, se doit de rectifier le tir. Il publie donc une nouvelle recommandation qui s’inspire de l’analyse de différentes sources, de l’usage actuel et de l’évolution du processus d’intégration au français des mots empruntés aux langues étrangères.Les emprunts Emprunter des termes aux autres langues et les adapter à la sienne est une démarche naturelle de toutes les langues vivantes. Au cours des années 80, la francophonie canadienne et internationale a vite accepté de passer du mot Esquimau au mot Inuit pour désigner les Autochtones du Nord canadien. Comme la majorité de nos emprunts faits aux langues étrangères, inuit a été transplanté dans la langue française avec son « bagage culturel », soit avec les règles de pluralisation propres à la langue d’origine, l’inuktitut. Rappelons qu’en inuktitut, le mot Inuk s’emploie pour désigner une seule personne, Inuuk pour désigner deux personnes, et Inuit pour désigner trois personnes ou plus. Dans sa langue d’origine, Inuit est un mot pluriel qui signifie « les hommes », « le peuple », « les gens ». Le français a adopté des centaines, voire des milliers de termes étrangers qui, dans leur langue d’origine, sont soumis à des règles d’accord bien différentes des nôtres. Ainsi, le français a emprunté :un maximum, des maxima au latin un kibboutz, des kibboutzim à l’hébreu un scenario, des scenarii à l’italien un barman, des barmen à l’anglais un Targui, des Touareg à l’arabeCe n’est toujours qu’une question de temps avant que disparaissent les doublets singulier-pluriel d’origine. L’usage abandonne l’un ou l’autre élément des doublets, et l’élément retenu finit par prendre la marque plurielle française. Il serait d’ailleurs impensable qu’une langue importe toutes les règles d’accord des langues auxquelles elle emprunte des mots. Ainsi, les doublets ci-dessus s’écrivent maintenant :un maximum, des maximums un kibboutz, des kibboutz un scénario, des scénarios (notez aussi l’accent) un barman, des barmans un Touareg, des TouaregsCe dernier exemple, le mot Touareg, illustre bien le phénomène d’implantation. On peut d’ailleurs facilement associer ce cas à celui du terme Inuit. Comme nom propre, Touareg, dans sa langue d’origine, est un pluriel qui désigne le peuple nomade de race blanche habitant le Sahara; son singulier est Targui. À l’exception des anthropologues, personne aujourd’hui n’utilise en français le singulier Targui, opposé au pluriel Touareg. Le français a retenu Touareg et en a fait un nom propre singulier qui désigne maintenant un individu du peuple nomade; il l’a modifié à la française en lui ajoutant un e au féminin et un s au pluriel : un Touareg, une Touarègue / des Touaregs, des Touarègues. Le pluriel étymologique a disparu. Le mot a même pris la forme adjectivale : touareg (masculin), touarègue (féminin). Les emprunts ne sont pas un phénomène exclusif au français : l’inuktitut, par exemple, a emprunté les noms communs taxi et patate. Pour désigner un, deux ou plusieurs taxis, les Inuits emploient maintenant taaksi, taaksiik, taaksiit, et pour désigner une, deux ou plusieurs patates, patiiti, patiitiik, patiitiit. Il en est de même des noms propres qui désignent des personnes. Pour désigner un, deux ou plusieurs Canadiens, on dira en inuktitut Kanatamiutaq, Kanatamiutaak et Kanatamiutait. Quant au nom propre Montréalais, il est rendu ainsi : Muriamiutaq, Muriamiutaak et Muriamiutait. On peut voir que les Inuits appliquent eux aussi à des mots étrangers les règles du pluriel propres à leur langue.Langue et politique L’emprunt d’inuit étant relativement récent, il subsiste encore un peu de flottement dans la façon d’écrire son singulier et son pluriel en français, quoiqu’une très nette tendance à faire l’accord se manifeste. Outre l’évolution normale, nous notons qu’il subsiste une opposition entre deux groupes, opposition qui va au-delà des considérations linguistiques. Les partisans du politiquement correct jugent que c’est un manque de respect pour la langue et la culture des Autochtones du Nord que d’accorder le mot inuit selon les règles du français, et que le respect doit prévaloir sur les simples considérations grammaticales de notre langue. Ils estiment qu’il faut, en français, appliquer au mot inuit les règles de la langue inuktitute : un Inuk, des Inuit, avec invariabilité de l’adjectif (sculptures inuit). Quant aux partisans du linguistiquement correct, ils prônent le contraire, soit l’accord en genre et en nombre, arguant qu’il faut appliquer les règles du français dans les textes français. Nos recherches ont permis de constater que les dictionnaires et ouvrages de difficultés consultés font tous, à une exception prèsNote de bas de page 1, l’accord en genre et en nombre du mot inuit. Cette position gagne donc la faveur de la francophonie. Entre ces deux pôles, on trouve encore parfois des usages mixtes : nom invariable (un Inuit, des Inuit) avec accord de l’adjectif en genre et en nombre (sculptures inuites); ou encore, nom variable (un Inuit, des Inuits) mais avec adjectif invariable en genre (homme inuit, femme inuit).Documents recensés Des sources diverses ont été consultées : ouvrages de nature linguistique (publications spécialisées, dictionnaires, ouvrages de difficultés du français), textes de loi, documents de sources gouvernementales, paragouvernementales, autochtones et autres, sites Web, journaux et revues. Ces sources sont divisées par catégories, et les documents cités sont classés par ordre chronologique. On peut consulter la liste ci-dessous (Recensement des sources sur l’accord en genre et en nombre du mot inuit). Une brève constatation figure au début de chaque catégorie; nous en reprenons l’essentiel ci-dessous.Constatations Les dictionnaires et ouvrages linguistiques les plus récents tendent vers la variabilité en genre et en nombre du nom et de l’adjectif, alors que les ouvrages plus anciens recommandaient souvent l’invariabilité. Dans les documents publiés par le gouvernement du Canada, on trouve toutes les combinaisons possibles; il n’y a aucune uniformité entre les ministères ni parfois à l’intérieur d’un même ministère. Dans les documents publiés par le gouvernement du Québec, le mot inuit est toujours variable en genre et en nombre. Dans les textes de loi du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec, à de rares exceptions près, le mot inuit est invariableNote de bas de page 2, mais un revirement est à prévoir dans un proche avenir puisque des pressions s’exercent actuellement pour que l’accord se fasse en genre et en nombre dans les lois de ces deux gouvernements. Dans des documents provenant d’organisations paragouvernementales, le mot est variable. Dans les écrits provenant de sources autochtones, on note une forte tendance à la variabilité en genre et en nombre. Dans des documents électroniques divers, on constate un manque d’uniformité. Enfin, dans les journaux et revues spécialisées qui paraissent au Canada et en Europe, la variabilité s’observe plus fréquemment que l’invariabilité.Et pour conclure… Le moment est venu de prendre acte de l’évolution de l’usage. L’entrée d’inuit et d’Inuk dans notre langue s’est faite timidement, de façon prudente, il y a une trentaine d’années. Avec le temps, l’usage a abandonné Inuk au profit d’Inuit. Puis, comme c’est le cas pour tous les emprunts et néologismes implantés depuis un certain temps, les règles centenaires de la grammaire française se sont imposées naturellement. La tendance actuelle est à la francisation complète et à la simplification de la langue. D’ailleurs, les dictionnaires en font foi, preuve ultime que la francisation d’inuit est passée dans l’usage. Aux partisans de la rectitude politique, on pourra demander : « N’est-ce pas là une marque de considération et de respect pour un peuple que d’intégrer ses mots à notre discours et de reconnaître leur pleine valeur comme termes français? » La francisation complète du mot inuit montre qu’il fait désormais partie du patrimoine culturel et linguistique du français. Inuit n’est plus un emprunt étranger qui fait exception.La recommandation du Bureau de la traduction Le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada, en tant qu’organisme de normalisation, recommande une graphie simplifiée qui reflète l’usage et qui se conforme aux règles morphologiques du français plutôt qu’à celles de la langue d’emprunt :Le nom propre Inuit et l’adjectif inuit sont tous deux variables en genre et en nombre : un Inuit, une Inuite, des Inuits, des Inuites. Un village inuit, une étudiante inuite, des pêcheurs inuits, des traditions inuites. Le lecteur trouvera cette recommandation linguistique sur le site du Bureau de la traduction à l’adresse suivante : Inuit et Inuk : règles d’écriture.RéférencesNote de bas de page 1 À l’exception des dictionnaires Le Robert, qui recommandent l’invariabilité en genre du nom (une Inuit) et de l’adjectif (la civilisation inuit).Retour à la référence de la note de bas de page 1Note de bas de page 2 Le 14 février 2008, le projet de loi C-11 a été sanctionné par la gouverneure générale du Canada; la nouvelle Loi concernant l’accord sur les revendications territoriales des Inuits du Nunavik (2008, ch. 2), avec son accord en nombre du nom propre Inuit, crée un précédent qui vient s’ajouter à celui de la Loi sur le Yukon (2002, ch. 7).Retour à la référence de la note de bas de page 2Recensement des sources sur l’accord en genre et en nombre du mot inuitAccord de inuit dans des sources linguistiques Accord de inuit au gouvernement du Canada Accord de inuit au gouvernement du Québec Accord de inuit dans des textes de loi du Canada Accord de inuit dans des textes de loi du Québec Accord de inuit dans des sources paragouvernementales Accord de inuit dans des sources autochtones Accord de inuit dans des documents électroniques divers Accord de inuit dans des journaux et revues spécialiséesAccord de inuit dans des sources linguistiques Constatations : Au fil du temps, l’invariabilité fait place à la variabilité. Depuis 1990, les dictionnaires et ouvrages de langue, sauf une maison de dictionnaires, accordent en genre et en nombre le nom comme l’adjectif; la maison Le Robert est la seule à garder encore l’adjectif invariable.Revues linguistiques, dictionnaires et ouvrages de difficultésAccord du nomAccord de l’adjectifL’Actualité terminologique, vol. 13, nº 9, p. 6 (novembre 1980) – P. Gouletinvariable : un Inuk, une Inuk, des Inuitinvariable : une étudiante inuit, des étudiantes inuitL’Actualité terminologique, vol. 14, nº 3, p. 6 et 8 (mars 1981) – Une lectrice nous écrit (selon Suzanne Willems)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuitsvariable : une étudiante inuite, des étudiantes inuitesL’Actualité terminologique, vol. 14, nº 7, p. 9 (août-septembre 1981) – Uniformisation du terme Inuit (selon Robert Dubuc et l’auteure Solange Gouin)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuitsvariable : une étudiante inuite, des étudiantes inuitesL’Actualité terminologique, vol. 15, nº 1, p. 3 (janvier 1982) – Le courrier des lecteurs; Les termes Inuk et Inuit (selon Carole Audet)invariable : un Inuk, une Inuk, des Inuitinvariable : une étudiante inuk, des étudiantes inuitL’Actualité terminologique, vol. 15, nº 5, p. 10 (mai 1982) – Le courrier des lecteurs; Inuk/Inuit (selon André Creusot)variable en nombre : un Inuit, des Inuitss/oL’Actualité terminologique, vol. 15, nº 6, p. 1-2 (juillet 1982) – L’orthographe et l’emploi des termes Inuit, Inuk et inuktitut (selon Raymond Pepermans, le Bureau des traductions et l’OLF)invariable : un Inuk, une Inuk, des Inuitinvariable : une étudiante inuit, des étudiantes inuitL’Actualité terminologique, vol. 15, nº 10, p. 9 (décembre 1982) – Courrier des lecteurs – De salamalecs en salmigondis (selon Bernard Méchin, ministère de la Justice Canada)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuitsvariable : une étudiante inuite, des étudiantes inuitesL’Actualité terminologique, vol. 19, nº 6, p. 1 (1986) – La réalité autochtone au Canada : variantes synonymiques et variantes culturelles (selon Raymond Pepermans)invariable : des Inuits/oLe guide du rédacteur, Bureau de la traduction (1996)variable : des Inuitss/o400 Capsules linguistiques, p. 101 (Guy Bertrand, Radio-Canada) (1999)variable : des Inuitsvariable : sculpture inuiteGrand Robert électronique (2001)invariable : un, une Inuit. Les Inuit (ou les Inuits)invariable : civilisation inuitDictionnaire des difficultés du français (2001)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuites, des Inuitss/oMultidictionnaire de la langue française (2003)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuites, des Inuitsvariable : traditions inuites, villages inuitsLe Robert Brio (2003)variable en nombre : des Inuits; invariable en genre : une Inuitinvariable en genre : la civilisation inuit1300 pièges du français parlé et écrit (Camil Chouinard) (2003)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuites, des InuitsvariableGrand dictionnaire terminologique de l’OQLF (2004)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuites, des Inuitsvariable : une étudiante inuite, des étudiantes inuitesTERMIUM, fiche « inuit » (2005)variablevariableLe français au bureau (2005)variable : des Inuitss/oLe Petit Robert des noms propres (2007)variable : les Inuitssingulier : un Inuks/oDruide informatique, Points de langue Inuit, taliban et autres pluriels empruntés (Numéro 40, 30 juin 2007)variable : un Inuit, des Inuitsvariable : populations inuitesLe Petit Larousse 2008variable : aux Inuitsvariable : inuiteLe Nouveau Petit Robert de la langue française 2008variable : les Inuits de l’Alaskainvariable en genre : la langue inuitAccord de inuit au gouvernement du Canada Constatations : Il n’y a aucune uniformité; on trouve toutes les combinaisons possibles.Gouvernement du CanadaAccord du nomAccord de l’adjectifSanté Canada – Tendons la main : Guide pour bien communiquer avec les aînés autochtones (1998)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuites, des InuitsvariableAnciens Combattants Canada – Soldats autochtones – Terres étrangères. Terminologie. (1998)invariable : les Inuitsingulier : Inuks/oAffaires indiennes et du Nord Canada, Direction générale des communications. Terminologie autochtone : une terminologie en évolution qui se rapporte aux peuples autochtones au Canada (octobre 2002)invariable : un Inuit, des Inuitvariable : une étudiante inuite, des étudiantes inuitesSecrétariat du Conseil du Trésor – Le rendement du Canada 2005 – Annexe 1, Glossaire.invariable : les Inuits/oPatrimoine canadien – Entente-cadre Canada-Nunavut sur la promotion du français et de l’inuktitut (7 mars 2006)variable : les inuits, les Inuitssingulier : inukvariable/invariable : organisation inuite, culture InuitService de traduction d’Affaires indiennes et du Nord Canada, Bureau de la traduction (2006)variable : un Inuit, une Inuite, des Inuitsvariable : étudiante inuite, étudiantes inuitesAffaires indiennes et du Nord Canada (2006), Tendances Sociales Inuites – Les Inuit au Canada : répartition selon la région et évolution …invariable : les Inuitvariable : tendances inuitesAffaires indiennes et du Nord Canada (2006) – Centres d’art indien et inuit.variable : des Inuitsvariable : artistes inuitsSociété Radio-Canada, Guy Bertrand, premier conseiller linguistique (2006)variablevariableAffaires indiennes et du Nord Canada, Secrétariat des relations avec les Inuit (2007)invariable : les Inuit; singulier : un Inukvariable : organisation inuiteEnvironnement Canada (2007)invariable : les Inuitinvariable : population inuitAccord de inuit au gouvernement du Québec Constatations : La variabilité est généralisée. Le nom propre Inuit et son adjectif varient en genre et en nombre dans tous les documents que nous avons consultés.Gouvernement du QuébecAccord du nomAccord de l’adjectifSecrétariat aux Affaires autochtones – Les Amérindiens et les Inuits du Québec (2001)variable : des Inuitsvariable : nation inuiteSecrétariat aux affaires autochtones – Inuits (2004)variable : les Inuitsvariable : nation inuiteAllocution de M. Jean Charest (25 octobre 2006), au Forum socioéconomique des Premières nations tenu à Mashteuiatsh.variable : des Inuitsvariable : délégués inuitsAssemblée nationale du Québec – Étude détaillée du projet de loi nº 16 – Loi modifiant la Loi sur les autochtones cris, inuit et naskapis et d’autres dispositions législatives (PDF Externe) – 13 juin 2006 – vol. 39, nº 20.variable : les Inuitsvariable : bénéficiaires inuitsCommission de toponymie du Québec – Politique relative aux noms autochtones (2007)variable : des Inuitss/oOffice québécois de la langue française, Noëlle Guilloton (2007)variablevariableAccord de inuit dans des textes de loi du Canada Constatations : L’invariabilité du nom et de l’adjectif est généralisée dans les lois. Dans les décrets consultés, le nom et l’adjectif sont tous les deux variables. La nouvelle Loi concernant l’accord sur les revendications territoriales des Inuits du Nunavik (2008) et la Loi sur le Yukon (2002) sont les seules lois dans lesquelles on trouve le nom pluriel Inuits; quant à l’adjectif, il est accordé en genre dans deux autres lois. Le ministère de la Justice souhaite généraliser l’accord en genre et en nombre du nom et de l’adjectif dans toutes les futures lois.Textes de loi du CanadaAccord du nomAccord de l’adjectifLoi constitutionnelle de 1982, par. 35 (2)invariable : des Inuits/oLoi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)invariable : des Inuitinvariable : des gouvernements autochtones – sauf inuitLoi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut (L.C. 2002) ch. 10, par. 2(1)invariable : des Inuitinvariable : terre inuit, organisation inuit désignéeLoi sur le Yukon (L.C. 2002) ch. 7, par. 22(1) et (2)variable : les Inuitss/oLoi sur les paiements versés en remplacement d’impôts (M-13, par. 2(1))invariable : terres des Inuitvariable : communauté inuiteLoi sur l’Accord sur les revendications territoriales des Inuit du Labrador (2005, ch. 27)invariable : des Inuitvariable : loi inuiteLoi concernant l’accord sur les revendications territoriales des Inuits du Nunavik (2008, ch. 2)variable : les Inuitss/oDécret autorisant l’émission et prescrivant le dessin et les dimensions d’une pièce de monnaie de circulation de deux dollarss/ovariable : caractères latins et inuitsDécret déclarant inaliénables certaines terres du Nunavut (région marine du Nunavik, Nunavut)variable : les Inuitss/oAccord de inuit dans des textes de loi du Québec Constatations : Le mot est invariable dans les anciens textes de loi (nous en avons consulté une cinquantaine dont les titres ne sont pas consignés ci-dessous) : l’expression « autochtones cris, inuit et naskapis » y revient constamment. Dans des lois ayant fait l’objet d’une mise à jour récente, on note la coexistence des deux formes. L’explication de ce manque d’uniformité se trouve dans l’Étude détaillée du projet de loi nº 16 (voir la catégorie Gouvernement du Québec) : les jurilinguistes ne modifient pas le libellé des anciens textes où inuit était invariable, mais l’accord est fait dans les passages nouveaux, conformément à l’usage actuel.Textes de loi du QuébecAccord du nomAccord de l’adjectifLoi sur les autochtones cris, inuit et naskapis, L.R.Q. c. A-33.1, Lois consolidées du Québec (section V.1)variable : une Inuite, les Inuitsinvariable dans le titre : autochtones cris, inuitvariable : communautés inuites, bénéficiaires inuitsLoi sur le programme d’aide aux Inuit bénéficiaires de la Convention de la Baie James et du Nord québécois pour leurs activités de chasse, de pêche et de piégeage, L.R.Q., chapitre P-30.2 (À jour au 5 février 2007)invariable : les Inuitinvariable : communautés inuit, pêcheurs inuitLoi sur la Société Makivik, L.R.Q., chapitre S-18.1 (À jour au 5 février 2007)invariable : les Inuitinvariable/variable : communautés inuit, communautés inuitesLoi sur le programme d’aide aux Inuit bénéficiaires de la Convention de la Baie James et du Nord québécois pour leurs activités de chasse, de pêche et de piégeage, L.R.Q., chapitre P-30.2 (À jour au 1er juillet 2007)invariable : aux Inuitsingulier : un inukinvariable : communautés inuit, pêcheurs inuitDiplômes délivrés par les établissements d’enseignement désignés qui donnent droit aux permis et aux certificats de spécialistes des ordres professionnels, Règlement sur les, L.R.Q. c. C-26, r.1.1variable : des Inuitss/oServices de santé et les services sociaux pour les autochtones cris, Loi sur les, L.R.Q. c. S-5variable : les Inuitss/oRévision des limites des régions administratives du Québec, Décret concernant la, L.R.Q. c. D-11, r.2s/ovariable : villages nordiques inuitsInstruction publique pour les autochtones cris, inuit et naskapis, Loi sur l’, L.R.Q. c. I-14s/oinvariable : population inuitVillages nordiques et l’Administration régionale Kativik, Loi sur les, L.R.Q. c. V-6.1s/oinvariable : corporations foncières inuit localesAccord de inuit dans des sources paragouvernementales Constatations : Le mot est variable.Documents provenant de sources paragouvernementalesAccord du nomAccord de l’adjectifBureau du Commissaire aux langues du Nunavut, Systèmes d’écriture ou orthographes (2004)variable : les Inuitsvariable : culture inuite, dialectes inuitsUnion des municipalités du Québec, Guide terminologique autochtone (2006)variable : une Inuite, les Inuitsvariable : nation inuiteAccord de inuit dans des sources autochtones Constatations : On constate une forte tendance à la variabilité en genre et en nombre.Documents provenant de sources autochtonesAccord du nomAccord de l’adjectif« Les mots de la ville en inuktitut, langue des Inuit de l’Arctique oriental canadien », Sylvie Teveny, présidente de l’association Inuksuk, diplômée de l’Institut national des langues et civilisations orientales en langue et culture inuit, colloque international, mai 2003, CIDEF-AFIinvariable : les Inuitinvariable : population inuit, langue inuitGuide terminologique de l’Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA) 2003variablevariableLe Toit du Monde (magazine d’actualités circumpolaires réalisé à Iqaluit, au Nunavut) (2006)variable : les Inuitsvariable : langues inuitesInstitut culturel Avataq (2007)variable : des Inuitsvariable : culture et langue inuitesDestination Nunavut, Guide touristiquevariable : les Inuitss/oAir Inuit (2007)variable : des Inuitsvariable : conférence inuiteSociété Makivik (2007)invariable : les Inuitinvariable : leaders inuit, collectivités InuitOsez rêver, Une Inuite à l’Everest, Mon voyage vers le camp de base de l’Everest, par Lisa Koperqualukvariable : la première Inuite, jeunes Inuitsvariable : participants inuits, familles inuitesAccord de inuit dans des documents électroniques divers Constatations : On constate l’absence d’uniformité.Documents électroniques diversAccord du nomAccord de l’adjectifL’encyclopédie canadienne Historica-Dominion, Inuit (2006)variable : des Inuitsvariable : dialectes inuits, terre natale inuiteWikipédia, L’encyclopédie libre, Inuit (2007)variable : les Inuitsvariable : conférence inuiteWikipedia, L’encyclopédie libre, Art inuit (2007)variable/invariable : des Inuits, des inuitsingulier : inukinvariable : civilisation inuit/identité inuitPatrimoine de Terre-Neuve et du Labrador, Les Inuit (2007)invariable : les Inuitinvariable : femmes inuit, populations inuitAccord de inuit dans des journaux et revues spécialisées Constatations : La tendance va vers l’accord en genre et en nombre du nom et de l’adjectif. Les sources canadiennes font plus facilement l’accord que les sources européennes.Journaux et revues spécialiséesAccord du nomAccord de l’adjectifÉtudes/Inuit/Studies, 28(1), Rectitude politique ou rectitude linguistique? Comment orthographier « Inuit » en français, Louis-Jacques Dorais, Université Laval (2004)invariable : les Inuitinvariable : culture inuitCanada (La Presse, 9 juillet 2004, de Nathalie Petrowski)invariable : les Inuit, une Inuk déracinées/oCanada (Planète autochtone, janvier-février 2005)invariable : les Inuits/oFrance (Le Monde, 7 juin 2005)variable : les Inuitsvariable : majorité inuiteCanada (Le Devoir, 25 janvier 2006)variable : les Inuitsvariable : nation inuite, représentants inuitsFrance (Le Monde diplomatique, janvier 2006)variable : les Inuitss/oFrance (Le Nouvel Observateur, 25 mai 2006)variable : les Inuitss/oCanada (Québec Science, juin 2006), « Darwin sur la glace »variable : les Inuitsvariable : communauté inuiteCanada (Le Devoir, 3 juin 2006)variable : les Inuitsvariable : culture inuiteFrance (Le Nouvel Observateur, 3 août 2006)invariable : les Inuitinvariable : civilisation inuitFrance (Agence France-Presse, 8 septembre 2006)variable : les Inuitsvariable/invariable : acteurs inuits/histoire inuitCanada (Le Soleil, 1er octobre 2006)s/ovariable : sculptures inuitesCanada (Le Devoir, 26 octobre 2006)s/ovariable : acteurs inuitsFrance (Agence Science Presse, 1er novembre 2006)invariable : les Inuits/oCanada (Cyberpresse, Presse Canadienne, Sherbrooke, 30 mai 2007)variable : les Inuitsvariable : sculpteurs inuitsCanada (Cyberpresse, Environnement, 13 avril 2007), « Prévoir et atténuer le risque climatique »invariable : les Inuits/oCanada (Cyberpresse, Yellowknife, 11 avril 2007), « Nouveau guide alimentaire pour les autochtones »s/ovariable : peuples inuitsBelgique (Agence France-Presse, Bruxelles, 6 avril 2007)invariable : les Inuits/oCanada (La Presse, 6 avril 2007)variable : les Inuitssingulier : un Inukvariable : communautés inuitesFrance (Passe-frontières, vol. 4, 2007)variable : les Inuitss/o
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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