Faire le grand saut vers sa langue seconde

Publié le 15 mars 2021

J’ai grandi dans une famille anglophone à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, dans les années 1960 et 1970. Tout se passait en anglais : lire, écrire, aller à l’école, etc. Aujourd’hui, dans les années 2020, j’élève mes enfants en français à Gatineau, au Québec, où j’ai été élu député fédéral.

Le chemin vers la francophonie

Mon amour de la langue française remonte à ma 7e année. À l’époque, ma mère était fonctionnaire et suivait des cours de français. Je la voyais étudier et s’exercer à parler en français. Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. J’ai donc demandé à mes parents de m’inscrire à un programme d’immersion française. Ce n’est toutefois qu’à l’âge de 17 ans que j’ai réellement fait le grand saut en choisissant de fréquenter une université francophone : l’Université de Moncton. À cette époque, l’Île-du-Prince-Édouard connaissait une petite vague d’immigration francophone en raison du déménagement du quartier général du ministère des Anciens Combattants à Charlottetown. Depuis ce temps, on peut dire que je vis ma vie en français.

À ma sortie de l’université, j’ai eu la chance de travailler auprès de Frank McKenna, ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick. Chargé de tous les dossiers ayant trait à la francophonie, je me suis intéressé de près à tout ce qui touche les francophones en situation minoritaire. D’ailleurs, ce sujet me tient toujours autant à cœur aujourd’hui.

Fier ambassadeur du Portail linguistique du Canada

Maintenant député de Gatineau et secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, je saisis toutes les occasions qui se présentent pour faire la promotion de nos deux langues officielles. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis devenu ambassadeur du Portail linguistique du Canada (s’ouvre dans un nouvel onglet), une initiative qui relève du Bureau de la traduction. Le Portail offre des ressources linguistiques pratiques pour mieux rédiger et s’exprimer dans l’une ou l’autre des langues officielles. Ces ressources sont très utiles quand, comme moi, on passe souvent d’une langue à l’autre.

Dans le monde d’aujourd’hui, le rythme des communications s’accélère continuellement. La dernière année n’a pas fait exception. Dans ce contexte, des outils que l’on trouve dans le Portail linguistique comme le Lexique sur la pandémie de COVID-19 (s’ouvre dans un nouvel onglet) ou encore le Vocabulaire de l’enseignement à distance et du télétravail (s’ouvre dans un nouvel onglet) s’avèrent fort utiles. J’encourage tous les Canadiens et les Canadiennes à consulter le Portail pour découvrir son contenu et perfectionner leurs connaissances linguistiques.

La présence de plusieurs langues et cultures fait la richesse de notre pays. Je le répète souvent, le Canada est un pays multiculturel où cohabitent le français, l’anglais ainsi que de nombreuses langues autochtones et langues étrangères. Apprendre une deuxième langue m’a permis de prendre pleinement conscience de l’importance de cette richesse.

Tout comme moi, vous avez fait le grand saut vers votre langue seconde? Parlez-moi de votre expérience. Dites-moi comment la pluralité linguistique et culturelle contribue à votre identité. J’ai hâte de vous lire!

Avertissement

Les opinions exprimées dans les billets et dans les commentaires publiés sur le blogue Nos langues sont celles des personnes qui les ont rédigés. Elles ne reflètent pas nécessairement celles du Portail linguistique du Canada.

En savoir plus sur Steven MacKinnon

Steven MacKinnon

Steven MacKinnon

Steven MacKinnon est député de Gatineau (Québec). Depuis janvier 2017, il est également secrétaire parlementaire de la ministre des Services Publics et de l’Approvisionnement. M. MacKinnon est un fervent défenseur des deux langues officielles du Canada.
 

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Commentaires

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Soumis par Clémence Massicotte le 16 mars 2021 à 11 h 23

Je félicite M. Steven MacKinnon d’avoir opté pour la langue française. C’est un fait peu commun dans le reste du Canada. Le fait d’envoyer ses enfants à l’école française est digne de mention.

Soumis par Virginie Renaud Bergevin le 22 mars 2021 à 22 h 35

Depuis que je connais le Portail linguistique du Canada, ça remplace les longues heures de cours de français par une synthèse. Merci.
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