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Résultats 81 à 90 de 251 (page 9 de 26)

Un condo au Québec, du rêve à la réalité

Billet de blogue en français portant sur les termes français et anglais à connaître quand on envisage l’achat d’un condo au Québec.Si la convivialité d’une copropriété divise au Québec vous attire, il est important de comprendre, avant de vous engager, le jargon et la structure juridique de ce mode de propriété. Dans cette province, les condos sont régis par le Code civil du Québec (CCQ). Comprendre le jargon Les syndicats de copropriété peuvent choisir d’engager un gestionnaire pour s’occuper de l’administration courante de la copropriété. Celles qui ne le font pas sont dites « autogérées ». Le gestionnaire est notamment chargé de collecter les cotisations (en anglais : assessments) des copropriétaires en vue de projets spéciaux, en plus des contributions (condo fees) mensuelles. Ces frais de copropriété, habituellement appelés « charges communes », sont établis en fonction de la valeur relative de la fraction de chaque copropriétaire, conformément à l’article 1064 du CCQ. En anglais, on parle aussi d’association fees et de maintenance fees. Une partie des contributions perçues est versée dans le fonds d’administration (general fund) pour payer les salaires, les impôts et les autres dépenses. Une autre est déposée dans le fonds de prévoyance (contingency fund, article 1071 du CCQ) pour servir aux réparations et au remplacement de biens tombés en désuétude. Ces deux parties sont calculées selon un pourcentage des charges d’exploitation globales. Certains copropriétaires détiennent des parties communes à usage restreint (common portions for restrictive use), comme une terrasse, une borne de recharge et un espace de stationnement, qui sont prises en considération dans le calcul des contributions. En général, les frais à payer sont fonction de la valeur de l’unité (selon ses dimensions et son emplacement) par rapport à la valeur totale de toutes les unités. Servitude Utilisé en français comme en anglais au Québec, « servitude » est un mot qui risque de vous embêter. C’est qu’il a plus d’un sens. Selon l’article 1177 du CCQ, « [l]a servitude est une charge imposée sur un immeuble, le fonds servant, en faveur d’un autre immeuble, le fonds dominant, et qui appartient à un propriétaire différent. » Dans le milieu des condos, on voit parfois le mot servitude employé en anglais là où l’on dirait plutôt easement (« droit d’usage ») ou right of way (« droit de passage ») en common law. Exemple : « Hydro-Québec has a servitude on the property. » Si votre lecteur risque de ne pas comprendre ce que vous dites et que, dans le contexte, il s’agit d’un droit de passage, vous pouvez écrire « a servitude of right of way », comme on le voit dans l’article 1189 du CCQ pour rendre l’expression « servitude de passage ». Règlement et rapports de vérification Les copropriétés divises sont privées. Les copropriétaires adoptent leur propre règlement au cours de l’assemblée générale annuelle. Le règlement (by-laws) de certains immeubles compte des dizaines de pages et traite de tous les sujets possibles : la promenade du chien, la collecte des ordures, les pots de plantes qui coulent sur le balcon du voisin et, bien sûr, l’usage du cannabis. Les copropriétaires (ou leur syndic) doivent entretenir l’immeuble et noter tous les travaux effectués dans un carnet d’entretien (maintenance register ou maintenance log). La solidité des structures de béton est mise à mal par les rudes hivers québécois, les cycles gel-dégel et le sel de voirie. Après plusieurs accidents tragiques attribuables à ces facteurs, qui ont causé des défaillances de structure, le gouvernement du Québec a commencé à exiger (en vertu du chapitre Bâtiment du Code de sécurité) qu’un ingénieur ou un architecte inspecte les façades (même mot dans les deux langues) des immeubles de cinq étages et plus, ce qui comprend les balcons, les dalles de béton (concrete slabs) et d’autres composantes. Un rapport de vérification (verification report) doit être produit au plus tard le jour du 10e anniversaire de la construction des bâtiments de 5 étages ou plus, et ensuite tous les 5 ans. Ce rapport doit être remis à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Les parcs de stationnement étagés ou stationnements étagés (multistorey parking garages) doivent subir une première inspection de 12 à 18 mois après leur construction (voir Parcs de stationnement – Entretien et inspection). Si des problèmes sont détectés, des travaux doivent être effectués, puis enregistrés dans le carnet d’entretien conservé sur place. Vous voyez maintenant pourquoi, avant d’acheter un condo, il vaut mieux comprendre le jargon et la structure juridique de la copropriété. J’espère que ces renseignements vous aideront à passer du rêve à la réalité! Pour en savoir plus long, je vous invite à lire le billet Terminologie de la copropriété, pour ceux qui rêvent d’un condo dans le blogue Nos langues, de même que l’article Condorama: Reflections on the World of Condo Advertising (en anglais seulement), dans le magazine Circuit de l’OTTIAQ. Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Monstres et apparitions

Jeu dans lequel il faut associer différents types de monstres à leur définition.À l’occasion de l’Halloween, voici quelques monstres pour vous faire trembler! Trouvez quel être terrifiant correspond à chaque définition.1. Géant qui aime dévorer des petits enfants.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire2. Apparition surnaturelle d’une personne décédée.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire3. Au Québec, personnage terrifiant qu’on menace de faire venir quand les enfants ne veulent pas se coucher.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire4. Cadavre desséché recouvert de bandelettes.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire5. Petit génie difforme qui vit sous la terre et garde des trésors.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire6. Personnage qui sort la nuit pour sucer le sang des vivants.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire7. Personnage malfaisant qui, selon les légendes, se transforme en animal la nuit et reprend son apparence humaine le jour.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire8. Souvent représentée comme une vieille femme laide et méchante, qui peut s’envoler sur son balai.Bonhomme Sept Heuresfantômegnomeloup-garoumomieogresorcièrevampire  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Mots découpés : les symboles des fêtes d'hiver

Jeu portant sur le vocabulaire des fêtes d’hiver, dans lequel il faut deviner des mots à partir des indices fournis.En décembre, malgré les jours qui raccourcissent et les nuits qui rallongent, les Canadiens et Canadiennes se réjouissent à l’idée de célébrer les fêtes traditionnelles qui reflètent leurs valeurs culturelles et spirituelles. Voici un jeu comportant quelques-uns des symboles propres à trois fêtes d’hiver populaires : Noël, Hanoukka et Kwanzaa.Ce jeu vous demandera de l’imagination et un esprit bien aiguisé. Votre tâche : deviner le mot à l’aide des indices fournis. Par exemple, si vous voyez l’indice en deux parties « Près de la main / petit de la vache », qu’en déduisez-vous? Probablement « bras » et « veau », ce qui vous donne bravo!À vos neurones! Pensez… trouvez!1. Qui crépite / 2e syllabe de « paille » / Préposition / Prénom masculinsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche2. Pronom relatif / « Narrer », passé simple, 3e personne du singuliersapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche3. On s’en sert pour écrire au tableau noir / 2e syllabe de « blanche »sapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche4. Déterminant possessif / On le pétritsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche5. La totalité de / 3,1416 / 3e syllabe d’« encadré » / 2e syllabe de « chandelle »sapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche6. Ville de la Côte d’Azur / Préposition / « Non » en anglais / Pronom personnel fémininsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche7. Conifère à cônes / Petit cube / Oiseau bavard / Adjectif démonstratifsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche8. « Aimer », impératif présent, 2e personne du singulier / Permet aux navires d’accoster/ Onzième lettre de l’alphabetsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche9. Extrémité / « Gésir », indicatif présent, 1re personne du singuliersapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche10. Conjonction d’opposition / Point cardinal / Première voyelle de l’alphabetsapincanne de Noëlmenorapain d’épicekinarabougietoupie dreidelfeuille de guimkekacrèche  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Mots découpés : joyeux temps des Fêtes!

Jeu dans lequel il faut deviner un mot à partir des indices fournis.Ce jeu vous demandera de l’imagination et un esprit bien aiguisé. Votre tâche : deviner le mot à l’aide des indices fournis.Par exemple, si vous voyez l’indice en deux parties « Près de la main / petit de la vache », qu’en déduisez-vous? Probablement « bras » et « veau », ce qui vous donnera bravo!Prêt à jouer? À vos neurones! Pensez… trouvez!1. Construction en hauteur / Personne impartialecadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière2. Bien connu / Quantité déterminée de nourriturecadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière3. A un caractère de fête / Rapide / Boisson préparée par infusioncadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière4. Avance sur la glace / Avance dans l’eaucadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière5. Toi et moi / Donne naissance à un veau / 52 semainescadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière6. À pêche ou à sucre / Bord d’un cours d’eaucadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière7. Exprime le rire ou les pleurs / Transparent et cassantcadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière8. 11e lettre / S’étend des épaules aux reinscadeauxcélébrationshiverfestivitésNouvel Anpatinagecannebergetourtière  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Cris d'animaux 3

Jeu où l'on doit associer des animaux aux bons cris.Dans notre tendre enfance, on apprend que le canard fait « coin-coin », que le chat fait « miaou », que la vache fait « meuh »… Ces mots qu'on appelle onomatopées imitent un bruit animal. Mais saviez-vous qu'il existe un nom et un verbe pour décrire le cri de chaque animal? À vous d'associer les animaux suivants aux bons cris.Quel est l'animal qui…1. crie, hurle, piaille?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre2. siffle?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre3. hennit?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre4. glapit, jappe ou trompette?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre5. bêle, grogne ou rugit?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre6. brait ou jabote?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre7. barète ou barrit?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre8. grommelle, grogne ou nasille?le phoquele pingouinle renardle rhinocérosle sanglierle serpentle singele zèbre  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Une langue qui s’adapte aux changements climatiques

Billet de blogue en français traitant de la création et du contenu du vocabulaire des changements climatiques de l’Office québécois de la langue française.J’ai personnellement à cœur le respect de l’environnement. Je tente d’y contribuer en recyclant, en récupérant et en réutilisant les matériaux, ainsi qu’en privilégiant certaines habitudes de vie qui peuvent limiter mon empreinte écologique. Toutefois, ces petits gestes peuvent paraître bien anodins quand on fait le portrait global des changements à effectuer à l’échelle mondiale pour contrer le réchauffement planétaire. Qu’on soit écoanxieux (s’ouvre dans un nouvel onglet) ou climatonégationniste (s’ouvre dans un nouvel onglet), on peut difficilement faire abstraction de la place qu’occupe le sujet des changements climatiques dans l’actualité en 2020. Quand plus d’un demi-million de personnes se mobilisent lors d’une marche pour le climat, paralysant du même coup une partie du centre-ville de Montréal, ça fait jaser! Et tant qu’à jaser, pourquoi ne pas le faire en français? L’Office québécois de la langue française a choisi d’aborder le thème incontournable des changements climatiques dans un vocabulaire. Puisque, comme pour tous les autres projets de vocabulaires, la collaboration d’expertes et d’experts du milieu est primordiale afin d’assurer la validité des renseignements diffusés dans les fiches terminologiques, nous avons sollicité l’apport de spécialistes du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (ça allait de soi!) et du consortium de recherche Ouranos. Notre équipe de terminologues a ciblé les concepts relatifs aux causes et aux répercussions des changements climatiques ainsi que d’autres touchant des moyens susceptibles de permettre la lutte contre ce phénomène. Naturel ou anthropique Les changements climatiques pourraient-ils être naturels? Eh bien… en partie! Le vocabulaire produit par l’Office traite aussi de concepts liés aux phénomènes naturels, comme l’effet parasol (s’ouvre dans un nouvel onglet). Cependant, l’humain n’y est pas pour rien. Nous l’avons bien constaté lors de nos recherches, et nos expertes et experts en environnement l’ont confirmé. Par nos activités quotidiennes, nous contribuons à l’expansion thermique des océans (s’ouvre dans un nouvel onglet), à la déforestation (s’ouvre dans un nouvel onglet) et à la fonte du pergélisol (s’ouvre dans un nouvel onglet). De nouveaux concepts à nommer, d’autres à définir Qu’est-ce que la macroalgoculture (s’ouvre dans un nouvel onglet)? Et la solastalgie (s’ouvre dans un nouvel onglet)? Comment désigne-t-on le phénomène d’inondation des sols situés en bordure de mer? Tant de concepts récents à nommer, tant d’autres à définir. Évidemment, un vocabulaire produit en l’espace de quelques mois ne peut comprendre tous les concepts entourant un domaine aussi vaste. Plusieurs des thèmes les plus récurrents dans l’actualité sont couverts par ce vocabulaire qui, avec votre aide, pourra s’enrichir d’autres concepts au fil du temps. Écrivez à l’équipe du Grand dictionnaire terminologique (s’ouvre dans un nouvel onglet) et vous verrez le vocabulaire être mis à jour pratiquement en temps réel! Vous voulez en savoir plus sur les différents concepts liés aux changements climatiques? Près de 80 fiches terminologiques vous attendent sur la page Dans l’air du temps : vocabulaire des changements climatiques (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Livres adaptés pour les personnes ayant une incapacité : terminologie du droit d’auteur

Billet de blogue en français sur la terminologie française et anglaise relative au droit d’auteur et aux livres adaptés pour les personnes ayant une incapacité.Dans ce billet, je vous parlerai de la production, à des fins éducatives, de copies d’œuvres protégées par le droit d’auteur pour répondre aux besoins des personnes ayant une incapacité. En effet, pour pouvoir lire un document ou un manuel scolaire, ces personnes ont parfois besoin de l’obtenir dans un autre format, appelé support de remplacement ou média substitut. Droit d’auteur Avant tout, familiarisons-nous avec la notion de droit d’auteur. En gros, on appelle « droit d’auteur » le droit de produire ou de reproduire une œuvre (work), comme l’indique le paragraphe 3(1) de la Loi sur le droit d’auteur : 3 (1) Le droit d’auteur sur l’œuvre comporte le droit exclusif de produire ou reproduire la totalité ou une partie importante de l’œuvre, sous une forme matérielle quelconque, d’en exécuter ou d’en représenter la totalité ou une partie importante en public et, si l’œuvre n’est pas publiée, d’en publier la totalité ou une partie importante; ce droit comporte, en outre, le droit exclusif : (a) de produire, reproduire, représenter ou publier une traduction de l’œuvre… La Loi sur le droit d’auteur (Copyright Act) est une loi fédérale que les étudiants et les enseignants auraient avantage à consulter avant de produire des copies d’œuvres. Cette loi présente également un intérêt pour les traducteurs à qui un client demanderait de traduire un document qui est ou pourrait être protégé par le droit d’auteur. Violation du droit d’auteur Produire une copie sans le consentement (consent) du titulaire d’un droit d’auteur peut être considéré comme une contrefaçon (infringement). L’article 2 de la Loi sur le droit d’auteur définit la contrefaçon ainsi : contrefaçon (a) À l’égard d’une œuvre sur laquelle existe un droit d’auteur, toute reproduction, y compris l’imitation déguisée, qui a été faite contrairement à la présente loi ou qui a fait l’objet d’un acte contraire à la présente loi; (b) à l’égard d’une prestation sur laquelle existe un droit d’auteur, toute fixation ou reproduction de celle-ci qui a été faite contrairement à la présente loi ou qui a fait l’objet d’un acte contraire à la présente loi; (c) à l’égard d’un enregistrement sonore sur lequel existe un droit d’auteur, toute reproduction de celle-ci qui a été faite contrairement à la présente loi ou qui a fait l’objet d’un acte contraire à la présente loi; (d) à l’égard d’un signal de communication sur lequel existe un droit d’auteur, toute fixation ou reproduction de la fixation qui a été faite contrairement à la présente loi ou qui a fait l’objet d’un acte contraire à la présente loi. La présente définition exclut la reproduction – autre que celle visée par l’alinéa 27(2)e) et l’article 27.1 – faite avec le consentement du titulaire du droit d’auteur dans le pays de production. (infringing) Un cas à part : le livre adapté À des fins éducatives, les écoles, les organismes sans but lucratif et le Service québécois du livre adapté (service fourni par Bibliothèque et Archives nationales du Québec) produisent parfois des médias substituts ou des versions adaptées d’un livre ou d’un document protégé par le droit d’auteur pour des personnes ayant un handicap ou une déficience perceptuelle. On appelle ces copies des « livres adaptés » : Le livre adapté, désigné également sous les termes de support de remplacement ou de média substitut, est un média de communication qui se substitue à l’imprimé courant et permet l’accès à la lecture aux personnes ayant une déficience visuelle ou perceptuelle. Un livre adapté peut être un livre en braille, un livre audio analogique (sur cassette), un livre numérique (en fichier ou sur disque compact), un livre imprimé en gros caractères, un texte électronique ou un document en audiovision. (Source : Bibliothèque et Archives nationales du Québec) La production de livres adaptés est autorisée par l’article 29 de la Loi sur le droit d’auteur. Cet article définit la notion d’utilisation équitable (fair dealing), qui permet dans certains cas la reproduction à des fins éducatives sans que cela ne constitue une violation du droit d’auteur. La reproduction d’une œuvre à des fins éducatives peut être autorisée si elle répond aux critères de l’utilisation équitable : Utilisation équitable [Titre descriptif :] Étude privée, recherche, etc. 29 L’utilisation équitable d’une œuvre ou de tout autre objet du droit d’auteur aux fins d’étude privée, de recherche, d’éducation, de parodie ou de satire ne constitue pas une violation du droit d’auteur. Malheureusement, la Loi ne définit pas clairement le concept d’utilisation équitable. En cas de doute, il vaut mieux consulter des experts, comme ceux de Copibec, au Québec. Copibec est une entreprise d’économie sociale sans but lucratif qui a pour mission « d’assurer, par le biais de la gestion collective, l’utilisation des œuvres des auteurs et des créateurs en arts visuels dans le respect de leurs droits et de ceux de leurs éditeurs. » Je vous invite à consulter le site Web de Copibec pour en savoir plus long sur ce sujet. Mise au point terminologique : « handicap » ou « incapacité » Dans l’usage courant, « personne ayant une incapacité » est mieux accepté que « personne ayant un handicap », car le mot « handicap » peut être blessant pour certaines personnes. Quoi qu’il en soit, les lois québécoises utilisent plutôt le terme « personne handicapée ». Par exemple, on trouve l’expression « personne handicapée » à l’article 48, entre autres, de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. La Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale du Québec (Act to secure handicapped persons in the exercise of their rights with a view to achieving social, school and workplace integration) (E-20.1) emploie aussi le terme « handicapé ». Liste des termes mentionnés dans ce billet consentement (consent) contrefaçon (infringement) droit d’auteur (copyright) livre adapté, support de remplacement ou média substitut (adapted book, alternative format, alternate format ou print substitute) œuvre (work) personne ayant une déficience perceptuelle (person with a perceptual disability) personne ayant une incapacité; personne handicapée (lois du Québec) (person with a disability; handicapped person) titulaire du droit d’auteur (copyright owner) utilisation équitable (fair dealing) Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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ellipse

Article sur l’ellipse, figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus pour alléger la phrase.
L’ellipse est une figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus; ce procédé permet d’alléger la phrase et de lui donner plus de vigueur, sans pour autant en changer le sens. Dans les cas d’ellipse, le rôle de la virgule est de signaler au lecteur – tout comme la pause le ferait à l’oral – que des mots sont sous-entendus : Louise porte une robe verte, Annie une robe noire. (ellipse du verbe porter) Je suis la reine du cassoulet et des ris de veau, et toi du tiramisu et de la crème brûlée! (ellipse de être la reine) Sa voix était calme et posée; ses gestes, d’une grande précision. (ellipse du verbe être) Quand les éléments sont courts, on peut se dispenser d’indiquer par une virgule les mots qui ne sont pas répétés : Dans nos immeubles modernes, l’air est insalubre et l’espace restreint. Fonctions Économie de mots L’ellipse permet de faire une économie de mots en gardant seulement ceux qui portent le sens le plus fort. L’effet est alors plus senti et la phrase plus dynamique. L’ellipse est particulièrement utile dans les textes journalistiques et publicitaires : Les philosophes parlent à l’âme, les scientifiques à la tête. (En faisant l’ellipse du verbe parler, on attire l’attention sur le sens, soit la comparaison entre les philosophes et les scientifiques.) Du yogourt? Tous les jours! (ellipse publicitaire) Pour donner du rythme Bien des auteurs utilisent l’ellipse pour accélérer le récit. Elle permet de rapprocher les éléments importants et de rythmer la phrase. Elle sert aussi à créer des images grâce à l’apposition de mots descriptifs : Il m’a révélé que le plus important est d’aimer, le moins, de posséder. Tous les lundis, Victor mange de la truite, Charlie du saumon et Jules de la pieuvre. Il fallait humer le parfum des roses dans le jardin, du muguet dans la chambre, du basilic dans la cuisine. Néologismes L’ellipse sert également à créer de nouveaux mots. Avec l’usage, des expressions formées de deux mots perdent un de ces mots, celui qui reste gardant à lui seul le sens de l’expression initiale : téléphone portable et téléphone cellulaire, devenus portable et cellulaire On remarque ici que des adjectifs sont devenus, par ellipse, des noms. Ce procédé est fréquent; on le voit aussi dans l’expression : poule pondeuse devenue pondeuse Langue des nouveaux médias On utilise souvent l’ellipse sans même s’en rendre compte. Par exemple, quand on rédige des textos à l’aide d’un cellulaire, on fait des ellipses pour avoir à taper le moins de mots possible : Au café à 10 h 30. (au lieu d’écrire : On se rencontre au café à 10 h 30.) Entente signée. Client satisfait. Serai au bureau dans 15. L’ellipse est une figure de style très utile. On doit cependant se rappeler qu’à trop vouloir enlever de mots, on risque de sacrifier la clarté. On doit toujours s’assurer que le lecteur aura suffisamment d’éléments dans le contexte pour bien comprendre le message.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Rendez-vous avec des expressions de la francophonie!

Jeu en français dans lequel il faut trouver la forme correcte de proverbes et d’expressionsLa langue française regorge de proverbes et d’expressions qui mettent de la couleur dans les écrits et les discours. Même si l’on croit bien les connaître, il n’est pas rare qu’on les déforme involontairement. Voici la première partie d’une dizaine de proverbes et d’expressions. Saurez-vous les compléter?1. Petit à petit, .l'oiseau va loinl’oiseau fait le printempsl’oiseau fait son nid2. Qui veut voyager loin .s’achète une bonne voiturea beau mentirménage sa monture3. Il ne faut pas réveiller .le chat quand les souris dansentle chaton d’orle chat qui dort4. Comme on fait son lit, .on se recoucheon se coucheon se douche5. Mettre la charrue .sur la peau de l’oursderrière les bœufsdevant les bœufs6. Quand le vin est tiré . il faut le boireil faut le rendre à Césarle coq chante7. Après la pluie, .le beau tempsle délugeles souris dansent8. De la discussion .jaillit la lumièreon voit la lumière au bout du tunnelon fait le larron9. Avoir l’estomac .dans les talonsd’un étalondans le talon d’Achille10. Tant va la cruche à l’eau .qu’à la fin elle se cassequ’elle débordequ’elle apprend à nager  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Niveaux de langue : sur quel ton parlez-vous? 2

Jeu portant sur les différents niveaux de langue (populaire, familier, courant, soutenu, littéraire).Pour être bien compris dans ses écrits, il faut adapter le vocabulaire et le niveau de langue de son texte en fonction du lecteur. Dans la langue écrite, il faut éviter d’employer des termes vulgaires, grossiers ou populaires. De plus, on réserve les mots familiers aux conversations courantes entre amis ou gens que l’on connaît bien. Dans la langue courante ou administrative, on emploie un niveau courant, parfois soutenu (soigné). Le niveau littéraire (très soutenu, recherché) convient, quant à lui, à un lecteur ayant une connaissance approfondie de la langue (texte littéraire, texte scientifique très spécialisé), parce qu’il emploie des mots rares ou savants.Trouvez le niveau de langue qui correspond le mieux aux phrases suivantes.1. J’haïs ça quand on me tchèke su’a job.niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire2. Je déteste qu’on me surveille quand je travaille.niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire3. J’abhorre qu’on déçoive ma confiance.niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire4. Rien n’échappe à la clairvoyance de ce garçonnet!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire5. C’te jeune-là, y’a d’la jarnigoine!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire6. Ce petit bonhomme-là, il a de la jugeote!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire7. Ce petit garçon a du jugement!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire8. C’est un vrai moulin à paroles!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire9. Cette personne ne manque pas de loquacité!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire10. Le mâche-patate y arrête pas!niveau populaireniveau familierniveau courantniveau littéraire  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 2 872