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Résultats 1861 à 1870 de 1870 (page 187 de 187)

Survie ou survivance

Un article sur les termes survie et survivance
(L’Actualité terminologique, volume 3, numéro 7, 1970, page 1) Survivance et survie diffèrent comme « hier » d’« aujourd’hui », et « aujourd’hui » de « demain ». La distinction est ténébreuse? Voyons s’il n’y a pas moyen d’y faire la lumière. Survie, dit le PETIT LAROUSSE, c’est l’« état de celui qui survit à un autre », et survivance, c’est le « fait de survivre à quelqu’un ». Bien sûr, on ne discerne guère encore la différence si l’on a soin de peser les deux mots clés. Le PETIT ROBERT? Survie : « état de celui qui survit à quelqu’un »; survivance : même sens que survie, mais en plus « ce qui survit, ce qui subsiste d’une chose disparue ». Voilà qui permet de commencer à saisir la distinction. Le Dictionnaire du français contemporain? Survie : « prolongement de l’existence au-delà d’un certain terme : accorder à un malade quelques mois de survie »; survivance : « ce qui subsiste d’un ancien état, d’une chose disparue : des survivances de l’Ancien Régime. » Piochons un peu plus. Survie s’entend, d’abord, du futur par rapport au présent : accorder à un malade quelques mois de survie, et non pas de « survivance »; si le malade, au fait du pronostic et profitant du sursis qui lui est attribué, survit les quelques mois prévus, on pourra dire, par rétrospective, qu’il a connu tant de mois de survie ou de survivance. Survie et survivance s’entendent donc aussi d’aujourd’hui par rapport à hier. Survie s’entend encore du présent par rapport au passé en démographie : tables de survie (tables qui indiquent, pour chaque âge, la proportion de vivants sur cent personnes nées la même année) et non pas « tables de survivance » (« tables de survie » a pour synonyme « tables de mortalité »). Survie, on l’a vu, indique un ÉTAT : sa survie est assurée; l’état de vivant lui est assuré. Survivance s’entend du FAIT de survivre, de subsister, de ce (chose) qui a survécu et survit : survivances archaïques. C’est ainsi qu’on dira une « survivance du passé »; « survie du passé » n’aurait aucun sens.Résumé (pour la fiche)Survivalfait d’avoir survécu (aujourd’hui par rapport à hier) –survivance (la –providentielle d’Israël);état de ce qui survit (fait d’être aujourd’hui) –survie, survivance;fait de devoir survivre (demain rapport à aujourd’hui) –survie;chose qui survit –survivance (une –du passé).
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
Nombre de consultations : 626

Documents échangés entre acheteur et vendeur : Appel d’offre = Inquiry?

Article portant sur l'appel d'offre et la demande de renseignements.
(L’Actualité terminologique, volume 11, numéro 1, 1978, page 3) Appel d’offre L’acheteur lance un appel d’offre lorsqu’il désire effectuer une commande importante et susciter la concurrence chez plusieurs fournisseurs. Dans certains cas, lorsqu’il s’agit d’un article nouveau, d’une commande importante ou particulière, le commerçant lance un appel d’offre à plusieurs fournisseurs qui seront mis en concurrence.Note de bas de page 1 La soumission fait ordinairement suite à un appel d’offres.Note de bas de page 2 Les marchés de moindre importance peuvent être passés de gré à gré, c’est-à-dire sans soumission préalable.Note de bas de page 3 L’offre contient des informations précises au sujet des marchandises ou des services à commander et revêt un caractère plus officiel que les dépliants publicitaires envoyés à la suite d’une simple demande de renseignements.Note de bas de page 4 Au moment de passer commande, qu’il s’agisse d’approvisionnement ou de réapprovisionnement, le commerçant pourra s’adresser à ses fournisseurs habituels ou rechercher de nouveaux fournisseurs susceptibles de lui donner satisfaction aux meilleures conditions. Ces conditions concernent : l’article à commander : désignation, caractéristiques, modèle ou dessin s’il y a lieu, qualité, quantité, etc.; la livraison ou l’expédition : mode, délais, conditions; le prix ainsi que les remises ou les ristournes demandées, mode et délais de paiement. L’appel d’offre peut être ouvert ou restreint : L’appel d’offre (…) comporte une adresse à la concurrence, portée à la connaissance de l’ensemble des entreprises susceptibles d’être intéressées si l’appel d’offre est ouvert, opérée par des demandes d’offres individuelles à des entreprises préalablement choisies si l’appel d’offre est restreint.Note de bas de page 5 On trouve aussi « demande de soumission », « mise en adjudication », mais l’expression « appel d’offres » semble la plus courante.Note de bas de page 6 Le terme offre est parfois au plurielNote de bas de page 7, parfois au singulier. À notre avis, on devrait le prendre dans son sens général ou collectif et le laisser au singulier. Définitions proposées : Demande de renseignements : Document par lequel l’acheteur fait savoir à un ou plusieurs fournisseurs qu’il aimerait obtenir des informations au sujet de la marchandise et des services offerts, des prix, etc. Appel d’offre : Document par lequel l’acheteur invite des fournisseurs à lui présenter des offres concernant la prestation de services ou la vente de marchandises. Bibliographie Note de bas de page 1  Rapin, A., Cours de commerce, Paris, Dunod, « Bibliothèque de l’enseignement technique », 10e éd., 1966, p. 32. Retour à la référence de la note de bas de page 1 Note de bas de page 2  Fiche de Radio-Canada, nº 177. Retour à la référence de la note de bas de page 2 Note de bas de page 3  Holveck, Albert et Charles Mull, Cours pratique de commerce, Paris, Librairie Delagrave, 1969, p. 37. Retour à la référence de la note de bas de page 3 Note de bas de page 4  Mauger, Gaston et Jacqueline Charon, Manuel du français commercial à l’usage des étrangers, Librairie Larousse, Paris, 1958, p. 182. Retour à la référence de la note de bas de page 4 Note de bas de page 5  Encyclopædia Universalis, Paris, Encyclopædia Universalis France, S.A., vol. 18, p. 94. Retour à la référence de la note de bas de page 5 Note de bas de page 6  Fiche de Radio-Canada, nº 177. Retour à la référence de la note de bas de page 6 Note de bas de page 7  Holveck, op. cit., p. 35. Retour à la référence de la note de bas de page 7
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
Nombre de consultations : 618

Sûreté et Sécurité

Un article sur les termes sûreté et sécurité
(L’Actualité terminologique, volume 3, numéro 7, 1970, page 1) Sûreté signifiant l’éloignement de tout danger désigne un fait; ainsi le bâtiment moderne construit à l’épreuve des incendies présente toute sûreté à cet égard. Sécurité désigne un sentiment, fondé ou non, qui fait qu’on a l’esprit tranquille. Celui qui travaille dans un bureau situé dans un bâtiment construit à l’épreuve des incendies s’y sent en toute sécurité. La sûreté est un état de choses; la sécurité, un état d’esprit inspiré par celui des choses. Que l’on cotise aux assurances sociales et l’on est en sécurité financière; l’esprit du cotisant n’a plus à s’inquiéter si le corps sera nourri, vêtu et logé advenant la perte du gain par fait de maladie, d’accident, de vieillesse, etc. Le mot sécurité, cependant, tend à remplacer sûreté pour signifier l’état d’une personne qui est à l’abri du danger. Qui dit sécurité pense à l’état d’esprit assuré par l’état des choses. Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il y a « sécurité » routière parce qu’il y a « sûreté » routière. Ainsi encore, ce qui s’appelait hier rasoir de sûreté devient maintenant rasoir de sécurité. Aujourd’hui, dans les expressions de cette nature, on met l’accent sur l’utilisateur de la chose sûre plutôt que sur la chose elle-même qui est génératrice de tranquillité. Un rasoir de sûreté peut s’employer en toute sécurité; il devient donc rasoir de sécurité.
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
Nombre de consultations : 610

Question de feeling!

Billet de blogue en français sur les différents noms utilisés ici et ailleurs pour désigner son amoureux ou amoureuseJe venais d’immigrer dans la belle province. Mes conversations avec les Québécois et Québécoises, dont le parler m’était peu familier, se déroulaient à grand coup de « Pardon? », « Que dites-vous? » ou « Voulez-vous répéter? ». Alors quand, dans une conversation très animée portant sur les relations amoureuses, un Montréalais lança, entre deux commentaires, que sa blonde était Haïtienne, j’ai cru qu’il essayait de me parler d’une femme blonde partageant mes origines. « Des Haïtiennes blondes, cela ne court pas les rues », commentai-je. Un gros éclat de rire salua le quiproquo. C’est dans cette confusion digne de la tour de Babel que j’ai enrichi mon vocabulaire du mot blonde pour désigner une femme avec qui on entretient une relation amoureuse. Deux décennies plus tard, lorsqu’un homme parle de sa blonde, et que la blonde en question est rousse, brune ou noire, je vous avoue que cela me fait toujours marrer. Et personne jusqu’ici – Dieu sait que je pose souvent la question – n’a réussi à m’expliquer le choix du mot dans ce contexte précis. Québécois ou français? Le terme blonde dans le sens de « partenaire d’amour » étant très courant au Québec, la croyance veut qu’il en soit originaire. Rien n’est moins sûr. Il y a une trentaine d’années, le Français Hal Collomb ne chantait-il pas gaiement ces paroles? Auprès de ma blonde, Qu'il fait bon, fait bon, fait bon. Auprès de ma blonde, Qu'il fait bon dormir! Et encore, il s’agissait d’une reprise! La version originale de la chanson, souvent attribuée à André Joubert du Collet, remonte au début du 18e siècle. Il est donc plausible que l’expression appartienne au vieux français dont des bribes survivent au Québec. Termes passe-partout Parmi les mille et un mots utilisés pour faire allusion à l’être aimé, blonde n’est pas le seul qui aiguise ma curiosité en cette veille de la Saint-Valentin. Dans quasi tous les pays francophones, on parle de petit ami ou de petite amie. Mais l’objet de notre amour n’est-il pas, en réalité, le plus grand ami ou la plus grande amie que nous puissions avoir? Plusieurs autres expressions, celles que j’ai envie d’appeler des classiques, font fi des frontières. Retenons par exemple : copain et copine, chez les plus jeunes; fiancé et fiancée, pour les personnes qui ont les traditions à cœur; mari et femme ou époux et épouse, une fois la bague au doigt; ma tendre moitié, mon âme sœur, mon amour ou mon cœur, qui s’emploient indépendamment du genre, ou encore compagne et compagnon. Dans le temps Cela fait longtemps que je n’ai pas entendu ou lu les mots amant et maîtresse qui, dans la langue classique, pouvaient désigner la personne aimée. Peut-être que les moins de 20 ans ne les connaissent pas du tout, mais autrefois, ils jonchaient les pages de bien des romans à l’eau de rose et les chansons d’inspiration sentimentale. Parallèlement, dans le cadre d’un mariage, les mots amant et maîtresse s’emploient pour désigner les partenaires dans une liaison extraconjugale. Vous avez peut-être eu écho de L’amant de Lady Chatterley, roman à scandale de D.H. Lawrence, dont la première publication remonte à 1928, ou de L’amant, une autofiction qui vaudra à Marguerite Duras le prix Goncourt en 1984. Pauvre homme! Sa femme a un nouvel amant! L’épouse et la maîtresse de cet homme se vouent une véritable haine! Qui utilise encore les termes concubin et concubine? Bien peu de gens! Pourtant, le concubinage est plus tendance que jamais. Si vous tombez sur ce mot pour la première fois, sachez que le concubinage n’est rien d’autre qu’une union libre. Ailleurs dans le monde Aux blondes et chums que rien ne semble pouvoir détrôner au Québec, la France préfère les mecs, les nanas ou encore les chéris et les chéries. On entend aussi mon cher et tendre et ma chère et tendre dans certains coins du monde. Mon frère et sa nana sont allés au ciné. Je suis des cours de danse avec mon chéri. J’ai demandé à ma chère et tendre de m’accompagner à cette fête. Sortie en 1988, la chanson Mon mec à moi de Patricia Kaas a cartonné pendant plusieurs mois dans la francophonie. « Mon mec à moi, il me parle d’aventure! » Dans les Antilles, nous chérissons chouchou et doudou pour parler de l’être cher, alors qu’en Amérique latine, papi et mami ont la cote. Un peu de sérieux! C’est bien joli, les mamour, cocotte, biche, trésor, lapin, poupounette, et que sais-je encore? Cependant, je doute qu’ils trouvent leur place dans un document officiel. Vous souhaitez léguer la moitié de vos biens à votre tendre moitié ou que votre âme sœur devienne bénéficiaire de votre assurance-vie? Dans ces cas, mieux vaut y aller avec des termes plus neutres, comme conjoint et conjointe de fait ou partenaire de vie. Une affaire de génération?... Pour évoquer le souvenir de mon père, ma mère nonagénaire dira toujours mon mari, mon époux. Jamais mon homme. D’un autre côté, je ne pense pas avoir déjà entendu mon époux ou mon épouse de la bouche d’une personne de moins de 25 ans, et encore moins des formules telles que bien-aimé et bien-aimée ou dulcinée. Dans le cas où votre quête d’originalité vous pousserait à utiliser ce dernier substantif, toujours féminin, gardez à l’esprit qu’il s’emploie avec un déterminant possessif. Il a offert des fleurs à sa dulcinée à l’occasion de la Saint-Valentin. …ou une question de feeling? Il y a tellement d’expressions et de termes utilisés pour parler des belles amours qu’on pourrait écrire un livre sur le sujet. Et non, je ne sais pas pourquoi amour devient parfois féminin au pluriel! Cette panoplie de mots doux est gratuite. Alors, sentez-vous libre d’adopter les sobriquets qui vous plaisent. Après tout, pour reprendre une ligne de ce « tube » québécois des années 80, interprété par Richard Cocciante et Fabienne Thibeault, c’est une question de feeling!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Directeur ou gérant

Un article sur la distinction à faire entre les termes gérant et directeur.
(L’Actualité terminologique, volume 2, numéro 1, 1969, page 4) Est-on directeur ou gérant d’une succursale de banque, directeur ou gérant des ventes, directeur ou gérant du crédit (comme on pouvait le lire récemment dans un quotidien sous la rubrique Carrières et Professions)? La clef du problème, on la trouve dans la notion suivante : le « gérant » gère (fait valoir) pour le compte du propriétaire tandis que le « directeur » dirige pour le compte d’un supérieur (qui n’est pas le propriétaire). Voyons les portes que vient de nous ouvrir cette double clef. Le propriétaire d’un établissement de commerce ou d’une ferme qui, pour quelque raison (autre activité, maladie, vieillesse, etc.), ne veut ou ne peut voir lui-même à l’exploitation de son bien retient les services d’un gérant à qui il en confie le soin. Ce gérant fait valoir. Le conseil d’administration (board of directors) d’une société (banque, entreprise de fabrication, grands magasins, etc.), qui gère l’affaire pour le compte des actionnaires (les propriétaires), désigne un bureau (officers) constitué d’un président, vice-président, secrétaire et trésorier qui forment la direction. La direction coiffe les différents services (achat, fabrication, ventes, publicité, etc.) d’un directeur (manager) qui anime son service pour le compte de la direction (qui n’est pas le propriétaire). Ce sont, répétons-le, les actionnaires qui sont les propriétaires. Ce n’est pas aux actionnaires que chaque directeur rend compte, mais à la direction. D’où l’on voit que le chef du crédit n’en est pas le gérant, mais le directeur, que le chef d’une succursale de banque n’en est pas le gérant, mais le directeur, que le chef du service des ventes (sales manager) n’en est pas le gérant, mais le directeur. Le gérant est aux ordres du propriétaire et est directement par lui rémunéré. Le directeur est aux ordres d’un supérieur (non propriétaire) et n’est pas par lui rémunéré.
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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Informatique : tournures à privilégier

Article sur différentes tournures pouvant être employées dans les textes du domaine de l’informatique en français.
Sur cette page Généralités sur les tournures employées en informatique Souris Touche du clavier Fenêtre Onglet Menu, menu déroulant, liste Champ Paramètre Bouton radio, case Barre de réglage Message Renseignements complémentaires Généralités sur les tournures employées en informatique Dans le domaine de l’informatique, l’apparition de nouveaux concepts et l’influence de l’anglais peuvent entraîner certains doutes sur les meilleures formulations à utiliser. Il convient de choisir les verbes et termes qui permettent d’assurer l’uniformité et la clarté. L’utilisation de formulations uniformes propres à chaque élément d’interface ou périphérique informatique peut permettre d’éviter certaines répétitions. Par exemple, si on dit « cliquer sur le bouton [nom du bouton] » quelques fois dans le texte, on peut par la suite se limiter à écrire « cliquer sur [nom du bouton] » sans craindre de causer de la confusion. Bien entendu, les tournures présentées ci-dessous ne sont pas les seules correctes, et l’utilisation d’autres verbes peut être tout à fait justifiée dans certaines circonstances. Souris Le verbe à privilégier pour désigner l’interaction de base consistant à appuyer sur le bouton de la souris est cliquer, avec la préposition sur ou dans. Fermer la fenêtre en cliquant sur le bouton « Annuler ». Cliquez dans le champ « À », puis entrez l’adresse de votre destinataire. La variante double-cliquer s’utilise pour décrire deux clics consécutifs rapides. Double-cliquez sur l’icône pour lancer le programme. Par défaut, le verbe cliquer décrit un clic effectué avec le bouton gauche de la souris. Lorsqu’il faut préciser quel bouton de la souris est utilisé, on peut employer les locutions faire un clic droit (ou gauche) ou cliquer avec le bouton droit (ou gauche). Faire un clic droit sur la sélection, puis un clic gauche sur l’icône de la disquette. Cliquez sur le lien avec le bouton droit, puis choisissez l’option « Partager ». Remarque : L’élément graphique qu’on déplace à l’aide de la souris (généralement une flèche) se nomme le pointeur. Il arrive qu’on le confonde à tort avec le curseur, un élément graphique qui indique à l’écran la position de la prochaine opération. Le terme curseur est aussi largement répandu dans l’usage pour désigner l’élément graphique qui indique l’endroit choisi sur une barre de réglage. Touche du clavier Le verbe à utiliser lorsqu’on presse une touche du clavier est appuyer. Cliquer est réservé à la souris. Appuyez sur n’importe quelle touche pour continuer. Fenêtre Pour indiquer qu’une fenêtre est créée ou rendue visible, privilégier les verbes ouvrir ou afficher (à la forme pronominale, le cas échéant). Un raccourci clavier permet d’ouvrir une nouvelle fenêtre dans le navigateur. Cliquer sur « Détails »; une nouvelle fenêtre s’affiche. Un bon antivirus devrait empêcher des fenêtres de s’ouvrir sans que vous l’ayez demandé. Remarque : Il y a parfois confusion entre fenêtre et écran. L’écran est le périphérique d’affichage physique branché à une source d’alimentation électrique. La fenêtre est une subdivision numérique de l’écran. Plusieurs fenêtres peuvent être ouvertes en même temps à l’écran (mais une fenêtre unique peut aussi occuper le plein écran). Onglet Pour décrire la création d’un nouvel onglet, on peut utiliser le verbe ouvrir. Ouvrir trop d’onglets peut ralentir le navigateur. On peut aussi utiliser le verbe ouvrir, de même que choisir, lorsqu’il est question d’activer un onglet déjà créé parmi d’autres. Si vous ouvrez l’onglet « Finances », le logiciel affiche les états financiers des cinq derniers exercices. Choisissez l’onglet « Paramètres », puis cochez la case « Retourner à la version classique ». Menu, menu déroulant, liste Pour décrire le fait de prendre un des éléments d’une liste ou une des commandes d’un menu, on peut utiliser le verbe choisir. Dans le menu, choisir « Rejouer ». Choisissez trois éléments dans la liste suivante. Champ S’il est question d’une personne qui inscrit des renseignements dans un champ, utiliser entrer, renseigner ou saisir. Entrez votre adresse dans le champ ci-dessous. Veuillez renseigner le champ « Numéro de membre ». Une fois les données saisies [dans le champ], la couleur de l’encadré change pour indiquer si la réponse est valide ou non. S’il est question de données automatiquement affichées dans un champ par le système, on peut utiliser remplir ou renseigner. Le système remplit automatiquement les champs avec les données figurant au dossier. Cliquez sur « Actualiser » pour que le logiciel renseigne les champs en tenant compte des modifications demandées. Remarque : Attention, populer n’est pas un verbe français! Il s’agit d’un calque de l’anglais populate. Impossible donc de populer un champ. Paramètre S’il est question de donner une valeur précise à un paramètre ou à plusieurs paramètres, on peut utiliser fixer (à) ou régler (à). Réglez tous les paramètres à leur niveau le plus bas. Fixer le paramètre « Fréquence d’enregistrement automatique » à cinq minutes. S’il est question d’ajuster plusieurs paramètres sans précision sur la valeur souhaitée, on peut utiliser régler. Vous avez toujours la possibilité de régler les paramètres à votre goût en accédant à ce menu. Lorsqu’un paramètre n’a que deux états possibles (oui/non; marche/arrêt), on peut aussi utiliser activer ou désactiver. Bouton radio, case Le bouton radio (ou bouton d’option) et la case sont deux éléments graphiques couramment utilisés pour permettre d’activer ou de désactiver des options. Ils se distinguent toutefois sur le plan fonctionnel. La case est un élément de forme carré qu’on peut cocher ou décocher. Les différentes cases d’un groupe d’options peuvent être cochées indépendamment les unes des autres. Veuillez ne pas cocher plus de trois cases. Cochez tous les choix qui s’appliquent. Si le système est lent, décochez la case « Qualité maximum ». Si le terme case à cocher est parfois utile pour clarifier ce dont il est question, attention toutefois de ne pas tomber dans le pléonasme (cocher la case à cocher). Quant au bouton radio, il s’agit d’un élément en forme de cercle qui permet d’activer ou de choisir une seule option parmi un ensemble. Dans la section « Renseignements démographiques », choisissez l’option correspondant à votre groupe d’âge. Si vous en avez assez de recommencer le niveau, activez l’option « Vies infinies ». Barre de réglage Une barre de réglage est une barre horizontale ou verticale sur laquelle on fixe une valeur à l’aide d’un curseur. Selon le cas, on peut placer, déplacer, glisser ou régler le curseur. Placer le curseur sur le réglage souhaité. Déplacez le curseur sur « Intermédiaire ». Glissez le curseur sur la barre de réglage pour ajuster la luminosité. Régler le curseur à 20 % et fermer l’onglet. Message Pour indiquer qu’un message (d’erreur, par exemple) devient visible, on utilise le verbe afficher (à la forme pronominale, le cas échéant). Si un message d’erreur 404 (page introuvable) s’affiche, c’est que le lien est périmé. Le logiciel affiche un message de confirmation, que vous pouvez ignorer. Renseignements complémentaires Informatique : traduction de l’anglais Informatique : traduction de as a service Informatique : chiffrer, crypter Informatique : choisir, sélectionner
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Informatique : chiffrer, crypter

Article sur les nuances de sens entre les mots « chiffrer », « crypter », « déchiffrer » et « décrypter ».
Chiffrer et crypter peuvent tous deux décrire l’opération consistant à convertir un message clair en code. Cependant, déchiffrer un message consiste à le rendre compréhensible en utilisant la clé qui a servi à le chiffrer, alors que décrypter consiste à essayer de rendre compréhensible un message chiffré dont on ne connaît pas la clé. N’oubliez pas de déchiffrer le fichier avant de le transmettre au client. Les autorités tentent toujours de décrypter le message intercepté par les services de renseignement. Par cohérence, dans la plupart des contextes, on peut donc préférer chiffrer à crypter, car ce dernier pourrait laisser entendre qu’on cherche à rendre le message indéchiffrable pour de bon. Nous chiffrons tous nos dossiers pour en garantir la confidentialité. Renseignements complémentaires Informatique : tournures à privilégier Informatique : traduction de l’anglais Informatique : traduction de as a service Informatique : choisir, sélectionner
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 170

Informatique : choisir, sélectionner

Article sur les nuances de sens entre les verbes « choisir » et « sélectionner » dans le domaine de l’informatique.
Choisir et sélectionner peuvent tous deux signifier « prendre un élément parmi d’autres en fonction d’un critère donné ». Lorsqu’il y a lieu d’uniformiser la terminologie utilisée dans un texte, on peut privilégier choisir dans ce sens, ne serait-ce que parce qu’il est plus court. Choisir se prête aussi mieux aux cas où il n’y a pas d’options prédéfinies. Choisir l’option « Imprimer » dans le menu. Choisir un nom d’utilisateur. En informatique, sélectionner prend en outre un sens particulier, et s’utilise notamment lorsqu’il y a une idée de durée, c’est-à-dire qu’on prévoit effectuer d’autres actions sur la sélection. Sélectionner un passage d’un texte (le mettre en surbrillance en vue de le couper, de le copier, de le mettre en forme ou autre). Sélectionner certains fichiers dans une liste (en vue de les déplacer ou de les supprimer). Sélectionner une cellule d’un tableur (en vue d’y entrer du texte, d’en changer la mise en forme, etc.). Renseignements complémentaires Informatique : tournures à privilégier Informatique : traduction de l’anglais Informatique : traduction de as a service Informatique : chiffrer, crypter
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 165

Informatique : traduction de l’anglais

Article sur différents éléments à prendre en considération dans les traductions de l’anglais au français se rapportant à l’informatique.
Sur cette page Généralités sur la traduction de l’anglais en informatique Temps de verbe Traduction du mot when Inversion action-résultat Préférence pour l’abstrait Renseignements complémentaires Généralités sur la traduction de l’anglais en informatique Une traduction idiomatique doit parfois s’éloigner du texte original. Ce qui est vrai en général l’est aussi dans des contextes spécialisés, notamment dans le domaine de l’informatique. Temps de verbe Pour décrire le fonctionnement d’un logiciel, l’anglais tend à utiliser le futur. Or, en français, il est en général plus idiomatique d’utiliser le présent intemporel. Exemples de traduction où le futur est remplacé par le présent intemporel Phrase anglaise Traduction You will be prompted to enter your username. Le logiciel vous demande votre nom d’utilisateur. The “Date” field will be set to “When pigs fly” by default. Par défaut, le champ « Date » indique « Quand les poules auront des dents ». Traduction du mot when L’anglais utilise souvent when (quand) comme un conditionnel. En français, il est souvent plus juste de le traduire par si que par des tournures à connotation temporelle (quand, lorsque, au moment de). Exemples de traduction du mot when Phrase anglaise Traduction When protected mode is enabled… Si le mode protégé est activé […] When the blue screen of death appears… Si l’écran bleu de la mort s’affiche […] Inversion action-résultat Dans une directive, l’anglais présente généralement l’action avant le résultat, alors qu’en français, c’est généralement l’inverse. Exemples d’inversion action-résultat Phrase anglaise Traduction Click « Launch » to open the application. Pour ouvrir l’application, cliquez sur « Lancement ». Read the Payment section of our FAQs to find more information on our payment plans. Pour en savoir davantage sur nos forfaits, consultez la fiche « Modalités de paiement » dans la foire aux questions. Préférence pour l’abstrait Là où l’anglais s’intéresse au concret et au particulier, le français a souvent une préférence pour l’abstrait et le général. Dans un contexte informatique, notamment, il peut être plus naturel en français d’aller directement à l’effet recherché que de décrire la manière de l’atteindre. Ainsi, plutôt que de décrire précisément la façon d’interagir avec un élément graphique ou physique, il est parfois plus naturel en français d’évoquer le paramètre qui y est associé. Bien entendu, ce principe n’est pas absolu et doit être appliqué à la lumière du contexte. Exemples de traduction où on passe du concret à l’abstrait Phrase anglaise Traduction Set the brightness slider to 60. Réglez la luminosité à 60 [à l’aide du curseur]. Press the On button. Démarrer l’ordinateur. Renseignements complémentaires Informatique : tournures à privilégier Informatique : traduction de as a service Informatique : chiffrer, crypter Informatique : choisir, sélectionner
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Informatique : traduction de as a service

Article sur les possibilités de traduction de la locution anglaise « as a service ».
En informatique, la locution anglaise as a service désigne un modèle d’affaires qui s’est répandu avec l’apparition de l’infonuagique et repose sur la prestation d’un service durable par opposition à la vente ponctuelle d’un produit dont le client est propriétaire. La locution as a service est utilisée dans des sens variables. Selon le contexte, différentes solutions peuvent donc être utiles pour la traduire. Lorsque la locution est associée à un produit bien défini, elle est souvent rendue avantageusement en français par une simple apposition. Exemples de traduction de as a service par une apposition Phrase anglaise Traduction Software-as-a-service allows you to spread out the acquisition cost. Le recours à un logiciel-service permet de répartir le coût d’acquisition. We are considering a platform-as-a-service solution. Nous étudions la possibilité d’adopter une plateforme-service. Selon le contexte, le concept peut aussi être rendu par à la demande ou par la notion d’abonnement. Exemples de traduction de as a service par « abonnement » ou « à la demande » Phrase anglaise Traduction With software-as-a-service, you always have the most up-to-date version. Notre modèle de logiciel par abonnement vous garantit d’avoir toujours accès à la version la plus récente. With this as-a-service solution, you only pay for the data you actually use. Avec cette solution à la demande, vous ne payez que pour les données que vous utilisez vraiment. On devrait éviter dans la mesure du possible la traduction littérale en tant que service, qui est d’usage courant dans le domaine, mais est critiquée sur le plan linguistique. Renseignements complémentaires Informatique : tournures à privilégier Informatique : traduction de l’anglais Informatique : chiffrer, crypter Informatique : choisir, sélectionner
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 122