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Résultats 21 à 30 de 52 (page 3 de 6)

billion

Article sur l’anglicisme billion au sens de milliard.
Il faut éviter d’employer le terme billion au lieu de milliard, sous l’influence de l’anglais. On l’a jadis utilisé dans le sens de « milliard », mais il est maintenant considéré comme vieilli. Le terme billion existe en français, mais il n’a pas la même valeur qu’en anglais, principalement en raison de systèmes de représentation des grands nombres différents au Canada anglais et au Canada français. En effet, l’échelle courte est utilisée au Canada anglais, tandis que l’échelle longue est utilisée au Canada français. Représentation en chiffres Milliard et billion représentent en chiffres : un milliard = 1 000 000 000 ou 109 un billion = 1 000 000 000 000 ou 1012 En résumé, le terme billion est correctement utilisé dans la phrase suivante s’il veut dire 1 500 000 000 000 (1,5 billion), et non 1 500 000 000 (1,5 milliard) : « Nous gérons des mouvements de trésorerie de plus de 1,5 billion de dollars chaque année », dit une vidéo promotionnelle de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 3 298

dollar canadien (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)

Recommandation linguistique du Bureau de la traduction sur le dollar canadien et son symbole.
Sur cette page Symbole du dollar canadien en français Symbole du dollar canadien en anglais Renseignements complémentaires Cette recommandation du Bureau de la traduction a pour but d’uniformiser la façon d’écrire le symbole du dollar canadien en français et en anglais. Symbole du dollar canadien en français Dans les textes généraux Dans les documents français où il est nécessaire de préciser le type de dollar (canadien, américain, australien, etc.), le Bureau de la traduction recommande l’emploi du symbole $ CA pour représenter le dollar canadien. Le symbole $ CA est composé du symbole du dollar ($) et de CA, le code de pays qu’a établi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour le Canada. Le symbole du dollar se place à la droite du nombre. On met une espace insécable après le nombre, de même qu’entre le symbole du dollar et le code de pays : 25,99 $ CA À noter que les symboles Can et CDN, avec ou sans le symbole du dollar, sont déconseillés. On écrit : 1,65 $ CA (et non : CA $, CA$ ou $CA) Il faut également éviter de placer le symbole du dollar après le code de pays ou de l’accoler à celui-ci : 2,50 $ CA (et non : CA $, CA$ ou $CA) Remarque : Le symbole $ CAN est aussi attesté, mais, par souci d’uniformisation de l’usage, le Bureau de la traduction recommande d’employer $ CA. En finance En finance, notamment lorsqu’il est question de devises et de taux de change, on emploie surtout la désignation universelle CAD. CAD est le code de monnaie international établi par l’ISO pour le dollar canadien. Il est composé du code de pays (CA) suivi de la lettre D pour « dollar ». On le place après le nombre et on le fait précéder d’une espace insécable : 350 000 CAD 125,00 CAD = 121,22 USD, selon un taux de change de 0,9697 À noter que le symbole du dollar est redondant lorsqu’on emploie le code international CAD. On écrit donc : 800 000 CAD (et non : CAD$, CAD $, $CAD ou $ CAD) Symbole du dollar canadien en anglais Dans les textes généraux Dans les documents anglais où il est nécessaire de préciser le type de dollar (canadien, américain, australien, etc.), le Bureau de la traduction recommande l’emploi du symbole Can$ pour représenter le dollar canadien. On place le symbole Can$ immédiatement devant le nombre, sans mettre d’espace entre les deux éléments : Can$25.99 Il faut éviter de placer le symbole du dollar ($) devant celui du pays (Can). On écrit donc : Can$1.65 (et non : $Can1.65) Il faut également éviter de mettre une espace entre Can et le symbole du dollar : Can$2.50 (et non : Can $2.50) Remarque : Le symbole C$ est aussi fréquemment utilisé pour représenter le dollar canadien, mais le Bureau de la traduction n’en recommande pas l’usage. Il peut porter à confusion étant donné qu’il représente également le córdoba oro du Nicaragua et le dollar des îles Caïmans. En finance En finance, notamment lorsqu’il est question de devises et de taux de change, on emploie surtout la désignation universelle CAD. CAD est le code de monnaie international qu’a établi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour le dollar canadien. Il est composé du code de pays (CA) suivi de la lettre D pour « dollar ». On le place devant le nombre et on le fait suivre d’une espace insécable : CAD 350 million CAD 125.00 = USD 121.22, at an exchange rate of 0.9697 À noter que le symbole du dollar est redondant lorsqu’on emploie le code international CAD. On écrit donc : CAD 800,000 (et non : CAD$, CAD $, $CAD ou $ CAD) Renseignements complémentaires Voir dollar américain (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 3 109

symboles et préfixes

Article portant sur les règles d’écriture des symboles, un type d’abréviation, et des préfixes, et présentant une liste des principaux symboles.
Les symboles constituent un type d’abréviation. Il existe une multitude de codes abréviatifs et symboliques qui se sont formés, pour ainsi dire, à huis clos : ce sont les systèmes de notation des sciences et des techniques. Ces abréviations permettent aux gens et aux institutions de se comprendre dans certains domaines, comme l’arithmétique, la physique et la chimie, indépendamment des frontières linguistiques. Sur cette page Règles d’écriture Liste des principaux symboles Préfixes Règles d’écriture Le Système international d’unités est le fruit des travaux du Bureau international des poids et mesures (BIPM), qui a son siège à Paris. Voici quelques-unes des règles officielles à appliquer au Canada, d’après le Guide canadien de familiarisation au système métrique de l’Association canadienne de normalisation. Les symboles des unités de mesure sont exprimés en minuscules, sauf lorsqu’ils sont dérivés de noms propres (tels que Ampère, Watt). Ils sont invariables et sont les mêmes dans toutes les langues. Ils ne sont jamais suivis d’un point : h = heure A = ampère min = minute kW = kilowatt Remarque : Les symboles des unités de mesure sont à distinguer des symboles des préfixes, tels que k (kilo), M (méga) et G (giga), lesquels ne répondent pas à cette règle de la minuscule. Voir la section suivante intitulée Préfixes. On doit toujours laisser une espace entre le nombre et le symbole de l’unité. Seul le symbole de degré (o) suivi d’un autre symbole fait exception à cette règle : 40 H minusculeh 3,5 M minusculem 15 M minuscule L minusculeml 36 symbole du degré C majuscule pour Celsius°C (et non : 36 symbole du degré espace C majuscule pour Celsius°C) On n’emploie un symbole que s’il est précédé d’un nombre écrit en chiffres (les formes hybrides sont déconseillées) : 50 g et non cinquante g On ne doit jamais commencer une phrase par un symbole. Liste des principaux symboles Principaux symboles et représentation graphique Principaux symboles et représentation graphique Nom du symbole Représentation graphique apostrophe ’ symboles mathématiquesRemarque : Ces symboles comprennent également les signes arithmétiques ou opérateurs mathématiques +, -, x, ÷, =, ≤, ∞, ∏, ≈, {}, etc. degré (sans autre symbole) ° [en exposant] degré suivi d’un autre symbole °C, °F, etc. esperluettevariantes : perluète, perluette, esperluète, et commercial & signe de pourcentage % symboles du système international d’unitésRemarque : On ne met pas de point abréviatif après ces symboles. kg, cm, m, ml, etc. symboles des unités de mesure du tempsRemarque : On ne met pas de point abréviatif après ces symboles. h, min, s unités monétaires $, ¢, €, etc. nombres ordinaux re, er, e [en exposant] fractions (dans une adresse)   Symboles et noms au long Mot au long Symbole a @ a commercial @ ampère A année a anonyme X… arobas, arobase, (arrobas, arrobase) @ cent (monnaie) ¢ centilitre cl centimètre cm centimètre carré cm² centimètre cube cm³ croix † décamètre dam décibel dB décilitre dl décimètre dm décimètre carré dm² décimètre cube dm³ decimo 10º degré º degré Celsius ºC degré Fahrenheit ºF dollar $ dollar américain $ US dollar canadien $ CA et (perluète ou esperluette) & gallon gal gigahertz GHz glaive † gramme g hectare ha hectolitre hl hertz Hz heure h inconnu X… joule J kelvin K kiloampère kA kilogramme kg kilohertz kHz kilomètre km kilomètre par heure km/h kilo-octet ko kilopascal kPa kilovolt kV kilowatt kW litre l ou L (s’il y a risque de confusion avec le chiffre 1) litres l ou L (s’il y a risque de confusion avec le chiffre 1) livre (poids) lb livres (poids) lb mégahertz MHz mégajoule MJ mégaoctet Mo mégatonne Mt mégavolt MV mégawatt MW mètre m mètre carré m² mètre cube m³ mètre par seconde m/s mille (longueur) mi milliampère mA milligramme mg millilitre ml millimètre mm millivolt mV minute min minute d’angle ’ moins, signe de soustraction - mois m. nanoseconde ns newton N noircissement † novo 9º octavo 8º octet o once oz ordre de o/ paragraphe § pied pi pied carré pi² pied de mouche (paragraphe) ¶ plus, signe d’addition + pouce po pour cent % pour mille p. 1000 ou ‰ quintal q quintaux q seconde s seconde d’angle “ signe de division ÷ signe de multiplication x symbole chimique de l’eau H2O térawatt TW tonne t Tous droits réservés (copyright) © verge vg ou v volt V watt W Préfixes On forme les multiples et sous-multiples des unités de mesure à l’aide des préfixes. Ceux-ci se joignent sans espace et sans trait d’union aux noms des unités de mesure : microgramme décalitre kilomètre mégatonne gigaoctets De même, le symbole du préfixe se juxtapose directement, c’est-à-dire sans espace, au symbole de l’unité : µ (micro) plus+ g (gramme) = µg (microgramme) k (kilo) plus+ m (mètre) = km (kilomètre) Voici, avec leurs symboles et leurs facteurs de conversion, les préfixes qui servent à la composition des multiples et sous-multiples décimaux jusqu’à la puissance 18 : Principaux préfixes d’unités de mesure, suivis du symbole et de l’expression numérique Préfixe Symbole Expression numérique Puissance exa E 1 000 000 000 000 000 000 1018 péta P 1 000 000 000 000 000 1015 téra T 1 000 000 000 000 1012 giga G 1 000 000 000 109 méga M 1 000 000 106 kilo k 1 000 103 hecto h 100 102 déca da 10 101     1 100 déci d 0,1 10-1 centi c 0,01 10-2 milli m 0,001 10-3 micro µ 0,000 001 10-6 nano n 0,000 000 001 10-9 pico p 0,000 000 000 001 10-12 femto f 0,000 000 000 000 001 10-15 atto a 0,000 000 000 000 000 001 10-18  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 3 097

numéros de téléphone (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)

Recommandation linguistique du Bureau de la traduction sur l’écriture des numéros de téléphone.
Cette recommandation du Bureau de la traduction a pour but de proposer une façon uniforme d’écrire les numéros de téléphone en français et en anglais dans la fonction publique fédérale. Cette version révisée comprend une nouvelle section sur les numéros internationaux. Contexte Dans un numéro de téléphone, il n’est plus conseillé de mettre l’indicatif régional entre parenthèses. Celles-ci servaient à indiquer que la composition de l’indicatif régional n’était pas toujours nécessaire. Or, on doit maintenant le composer en tout temps dans la plupart des régions du Canada, même pour les appels locaux. Au Canada Le Bureau de la traduction recommande d’employer le trait d’union insécable après l’indicatif régional et entre tous les blocs de chiffres d’un numéro de téléphone : 819-555-5555 Cette recommandation s’applique à tous les numéros de téléphone au Canada, y compris : les numéros de téléphones cellulaires, de téléavertisseurs, de télécopieurs ou de téléscripteurs (ATS) les numéros de téléphone sans frais ou payants tels que les numéros 1-800, 1-888, 1-900, 1-976, etc. (trait d’union après le 1 et les indicatifs) : 1-800-555-5555 les numéros de téléphone alphanumériques : 1-800-TERMIUM 1-877-RESERVE Ce format présente l’avantage d’être le même en français et en anglais. C’est celui recommandé par l’administrateur de la numérotation canadienne et l’administration du plan de numérotage nord-américain. Indicatifs de service (411, 611, 911, etc.) On conseille d’écrire les indicatifs de service (411, 611, 911, etc.) sans traits d’union entre les chiffres : En cas d’urgence, composez le 911. Dans un format international Le Bureau de la traduction recommande d’écrire un numéro de téléphone canadien dans le format international suivant, sans traits d’union : +1 819 555 5555 C’est le format recommandé par l’Union internationale des télécommunications. Le signe + rappelle à la personne appelant de l’étranger qu’elle doit composer le préfixe international du pays où elle se trouve avant le « 1 », l’indicatif de pays du Canada. Renseignements complémentaires Voir l’article Écriture des numéros de téléphone : la parenthèse tombe de Fanny Vittecoq dans L’Actualité langagière (repris dans les Chroniques de langue), vol. 3, nº 2 (2006).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 852

guerre mondiale (abréviation)

Article sur l’abréviation de Première Guerre mondiale et de Deuxième guerre mondiale.
Il n’existe pas d’abréviations consacrées pour Première Guerre mondiale et Deuxième Guerre mondiale, ou Seconde Guerre mondiale. On peut toujours abréger le numéral : chiffre un R minuscule et E minuscule en exposants1re Guerre mondiale (chiffre arabe) I majuscule I majuscule E minuscule en exposantIIe Guerre mondiale (chiffre romain) En anglais, les abréviations WWI et WWII sont courantes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 704

impliquer (emplois corrects et fautifs)

Article sur les divers emplois, fautifs et corrects, du verbe impliquer, de la forme pronominale s'impliquer et de la forme verbale être impliqué.
Sur cette page Emplois fautifs Emplois corrects Emplois autrefois critiqués, maintenant attestés Emplois corrects courants Le verbe impliquer et ses variantes s’impliquer et être impliqué sont parfois mal utilisés en français. Voyons ce qu’il en est. Emplois fautifs Impliquer au sens de « concerner, intéresser, toucher, viser », etc. Le verbe impliquer est un anglicisme dans le sens de « concerner, intéresser, toucher, viser, comprendre », etc. : La direction a remis une lettre aux employés concernés. La répétition aura lieu à la salle B. Veuillez informer les comédiens visés. Les compressions budgétaires touchent la moitié du personnel. L’organisation du festival comprend plusieurs étapes. Être impliqué au sens de « travailler dans un domaine particulier », « participer à un projet » La locution verbale être impliqué est une impropriété au sens de « travailler dans un domaine particulier », « participer à un projet ». On emploiera plutôt travailler, participer, etc. : Mon frère travaille dans le domaine de l’éducation. (et non : est impliqué) Les personnes qui participent au projet. (et non : sont impliquées dans le projet) Être impliqué au sens de « être pris dans un accident » On peut dire qu’une personne est impliquée dans un accident seulement si elle en est responsable. Sinon, on emploiera être pris dans un accident : Paul sera en retard, car il est pris dans un accident. Remarque : En droit, toutefois, il est correct de dire qu’un véhicule, un bateau ou un aéronef est impliqué dans un accident. Par extension, les victimes d’accident sont elles aussi impliquées, qu’elles soient responsables ou non de l’accident. Voir à ce sujet l’article impliquer du Juridictionnaire. Emplois corrects Emplois autrefois critiqués, maintenant attestés Les emplois suivants, autrefois critiqués, sont maintenant passés dans l’usage et attestés. On peut donc y recourir sans arrière-pensée. À la forme pronominale, s’impliquer peut être employé au sens de « s’engager dans une action, s’investir, se donner à fond dans quelque chose, mettre beaucoup de soi-même dans l’activité que l’on fait, les relations qu’on a avec les autres » : Elle s’implique beaucoup dans le nouveau programme. Je me suis impliquée personnellement dans cette entreprise. Il s’implique depuis quelques années dans l’aide aux personnes atteintes de cancer. Ils s’impliquent énormément dans les activités sportives de leurs enfants. Selon le contexte, on peut aussi employer d’autres verbes, comme : s’occuper de se préoccuper de se donner à (une cause) Il est aussi correct d’utiliser les autres formes du verbe dans ce même sens. Impliquer dans le sens d’« engager quelqu’un dans un processus, dans une action, dans une cause » : Le nouveau directeur aime impliquer ses employés dans certaines décisions. Ce projet ne l’intéresse pas; elle ne se sent pas impliquée. Être impliqué dans le sens d’« être engagé dans une action, dans une cause » en parlant d’une personne : Ma collègue est impliquée dans un mouvement pour un environnement sans fumée. Ces bénévoles sont impliqués dans la lutte contre la pauvreté. Nombreux sont les organismes internationaux qui sont impliqués dans l’éducation des enfants dans les pays en développement. Emplois corrects courants On emploie couramment en français le verbe impliquer et ses variantes dans les sens énoncés ci-dessous. Impliquer au sens d’« engager dans une affaire fâcheuse » Le premier sens du verbe impliquer est celui d’« engager dans une affaire fâcheuse, dans une situation susceptible de causer des problèmes, dans une affaire judiciaire ». On peut aussi utiliser mêler à dans certains contextes : Il a impliqué son cousin dans une histoire de vol à main armée. Plusieurs personnes sont impliquées dans ce scandale financier. Il ne veut pas être impliqué dans ce procès. (ou mêlé à ce procès) Dans ce sens, impliquer est péjoratif. Ainsi, on ne dira pas : Il est impliqué dans le succès de cet événement. Impliquer au sens de « comporter de façon implicite, comprendre, contenir en soi, supposer », en parlant d’une chose : Votre décision implique certains risques. Notre voyage a impliqué de nombreuses démarches. La lutte et la révolte impliquent toujours une certaine quantité d’espérance […] (Baudelaire) Impliquer au sens d’« entraîner comme conséquence » : Son départ implique la fin de leur union. Sa démission implique de nombreux changements. Impliquer que suivi d’une conséquence logique au sens de « supposer que » : La signature du contrat implique que vous acceptez son offre. Accepter ce poste implique que vous déménagiez. Votre analyse implique qu’ils soient probablement coupables. Le tour impliquer que est suivi de l’indicatif si le fait visé est réel (cela implique qu’il doit partir) ou du subjonctif si le fait visé est une supposition (votre commentaire implique qu’il ait participé à la fraude). Impliquer en logique mathématique : Le verbe impliquer est utilisé pour exprimer le lien entre deux propositions, dans une phrase telle que « Si…, alors…, donc…, par conséquent… ». Le symbole logique « ⇒ » signifie « implique » : A ⇒ B et B ⇒ C donc A ⇒ C (se lit : A implique B et B implique C; donc A implique C)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 708

dollar américain (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction)

Recommandation linguistique du Bureau de la traduction sur l’emploi des symboles pour le dollar américain.
Sur cette page Symbole du dollar américain en français Symbole du dollar américain en anglais Renseignements complémentaires Cette recommandation du Bureau de la traduction a pour but d’uniformiser la façon d’écrire le symbole du dollar américain en français et en anglais. Symbole du dollar américain en français Dans les textes généraux Dans les documents français où il est nécessaire de préciser le type de dollar (canadien, américain, australien, etc.), le Bureau de la traduction recommande l’emploi du symbole $ US pour représenter le dollar américainNote de bas de page *. Le symbole $ US est composé du symbole du dollar ($) et de US, le code de pays qu’a établi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour les États-Unis. Le symbole du dollar se place à la droite du nombre. On met une espace insécable après le nombre, de même qu’entre le symbole du dollar et le code de pays : 25,99 $ US Il faut éviter de placer le symbole du dollar après le code de pays ou de l’accoler à celui-ci. On écrit : 2,50 $ US (et non : US $, US$ ou $US) Remarque : Le symbole $ US a une forme parallèle à celle du symbole recommandé pour le dollar canadien, soit $ CA. En finance En finance, notamment lorsqu’il est question de devises et de taux de change, on emploie surtout la désignation universelle USD. USD est le code de monnaie international établi par l’ISO pour le dollar américain. Il est composé du code de pays (US) suivi de la lettre D pour « dollar ». On le place après le nombre et on le fait précéder d’une espace insécable : 350 000 USD 125,00 CAD = 121,22 USD, selon un taux de change de 0,9697 [CAD est le code de monnaie international pour le dollar canadien.] À noter que le symbole du dollar ($) est redondant lorsqu’on emploie le code international USD. On écrit donc : 800 000 USD (USD$, USD $, $US ou $ USD) --> 800 000 USD (et non : USD $, USD $, $USD ou $ USD) Symbole du dollar américain en anglais Dans les textes généraux Dans les documents anglais où il est nécessaire de préciser le type de dollar (canadien, américain, australien, etc.), le Bureau de la traduction recommande l’emploi du symbole US$ pour représenter le dollar américainNote de bas de page **. On place le symbole US$ immédiatement devant le nombre, sans mettre d’espace entre les deux éléments : US$25.99 Il faut éviter de placer le symbole du dollar ($) devant celui du pays (US). On écrit donc : US$1.65 ($US1.65) Il faut également éviter de mettre une espace entre US et le symbole du dollar : US$2.50 (US $2.50) En finance En finance, notamment lorsqu’il est question de devises et de taux de change, on emploie surtout la désignation universelle USD. USD est le code de monnaie international qu’a établi l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour le dollar américain. Il est composé du code de pays (US) suivi de la lettre D pour « dollar ». On le place devant le nombre et on le fait suivre d’une espace insécable : USD 350 million CAD 125.00 = USD 121.22, at an exchange rate of 0.9697 [CAD est le code de monnaie international pour le dollar canadien.] À noter que le symbole du dollar ($) est redondant lorsqu’on emploie le code international USD. On écrit donc : USD 800,000 (et non : USD$, USD $, $USD ou $ USD) Renseignements complémentaires Voir aussi dollar canadien (symbole) (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction). Notes de bas de page Note de bas de page * Le nom de la monnaie officialisé par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) est dollar des États-Unis, mais dollar américain est attesté dans plusieurs ouvrages et constitue une forme parallèle à celle de dollar canadien. Retour à la référence de la note de bas de page * Note de bas de page ** Le nom de la monnaie officialisé par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) est United States dollar, mais American dollar est attesté dans plusieurs ouvrages et constitue une forme parallèle à celle de Canadian dollar. Retour à la référence de la note de bas de page **
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 540

Les années quatre-vingt ou quatre-vingts?

Un article sur l’écriture de les années quatre–vingt(s)
(L’Actualité terminologique, volume 17, numéro 7, 1984, page 18) Les adjectifs numéraux dix, trente, quarante, cinquante, soixante sont invariables. Quand on veut désigner une suite d’années, une série, on recourt le plus souvent au chiffre : les années 30; cependant, en lettres, on écrit sans hésiter : les années trente. Il n’en est pas de même pour vingt qui varie en nombre. « Les années 20 », facile à écrire; « les années vingt » aussi; « les années 80 » encore; mais « les années quatre-vingt(s) »? La réponse n’est ni simple, ni évidente. Ouvrons la discussion par une citation d’André Martinet (Le français sans fard, collection SUP « Le linguiste », Presses universitaires de France, Paris, 1969, page 84) : L’existence, dans leur langue, d’une orthographe grammaticale représente, pour tous les francophones, un terrible handicap. Si le temps qu’on consacre, souvent en vain, à son acquisition était mis à profit pour autre chose, le Français ne serait peut-être plus le monsieur qui ignore la géographie et qui est si faible en calcul mental. L’apprentissage de règles aussi dénuées de fondement rationnel dans la langue contemporaine que celle de l’accord des participes passés après l’auxiliaire avoir contribue à entretenir chez lui un certain « juridisme », un goût pour l’abstraction gratuite qui paraît d’autant plus séduisante que ses fondements dans les faits n’apparaissent pas. Il l’éloigne de l’opération abstractive elle-même, passage du concret à l’abstrait par l’application du principe de pertinence, opération qui fonde la science. Ceci nous vaut des mathématiciens et des grammairiens, mais peu de physiciens et de vrais linguistes. Soyons donc en garde contre notre mentalité latine et française portée à s’offusquer de la jeune frondaison de l’arbre et à ignorer la forêt. Parfois, le mieux est l’ennemi du bien. Dans notre métier de rédacteur, de traducteur ou d’écrivain, le doute, autant que la modestie, est salutaire. L’humour aussi. Et cent fois, doutant de moi-même, je me reporte aux bons auteurs, à ceux dont les ouvrages ont fait leurs preuves. Votre remarque sur l’absence de s à la fin de « les années quatre-vingt(s) » a glissé le soupçon dans mon esprit. Alors j’ai consulté les auteurs, huit ou neuf. Pour ne pas fournir exagérément cette missive, je m’en tiendrai à trois autorités en la matière : Ferdinand Brunot, Grevisse et Dupré, qui résument fort bien l’interprétation générale. A. Ferdinand Brunot, dans La pensée et la langue, Masson et Cie, Paris, troisième édition revue, troisième tirage, 1965, page 121, traite d’abord des noms des dizaines; il rappelle notamment la coexistence, dans le français contemporain, des numérations a) d’origine latine (dix, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, et aussi septante, huitante ou octante, nonante) et b) d’origine celte, système de numération par 20 ou « système vicésimal » de… nos ancêtres les Gaulois, dont il reste notre quatre-vingts (on disait six-vingts, sept-vingts, onze-vingts, quinze-vingts, etc.). À noter que quatre-vingt-dix représente une combinaison des deux systèmes précédents. À vingt, on ajoutait dix. Et Brunot poursuit : Orthographe de vingt et cent. – Les règles actuelles, relatives à l’orthographe de vingt et de cent, étaient inconnues au XVIe et au XVIIe s. : Palsgrave déclarait seulement que vingt et cent restent invariables, quand ils ne sont pas multipliés, que sinon, ils prennent s. De même Meigret. Personne ne se souciait alors de savoir si un autre nom de nombre suivait; on écrivait quatre vingts et un, deux cents mille comme deux cents, etc. La règle moderne est une invention de la fin du XVIIe s., dont l’auteur n’a pas encore été retrouvé. Elle fut acceptée par les grammairiens de la fin du siècle, bien que l’Académie en 1762 l’ignorât encore. Elle a passé de là dans les manuels. Que perdrait-on à l’abandonner? La logique de la complexité inutile qui l’a emporté n’est pas immuable. Mais comment écrire « les années quatre-vingt(s) »? B. Grevisse, dans Le bon usage, Éditions du Renouveau pédagogique, Duculot, onzième édition revue, deuxième tirage, 1980, pages 445-446, note : Vingt et cent prennent un s quand ils sont multipliés par un autre nombre et qu’ils terminent l’adjectif numéral : quatre-vingts francs, […] à quatre-vingts pour cent, etc. Mais : quatre-vingt-deux francs. Quatre-vingt mille francs. (nº 873) Remarques : – 1. Vingt et cent, employés par abréviation pour vingtième et centième, sont invariables : Page quatre-vingt. (nº 874) Hist. – Vingt et cent, quoique invariables en latin, variaient ordinairement autrefois dans les multiples, même s’ils étaient suivis d’un adjectif numéral : Mil cinq cents quatre-vingts neuf […] – La règle actuelle, inventée au XVIIIe siècle, a été arbitrairement imposée par les grammairiens et par les manuels. (nº 875) Grevisse tout comme Brunot, est très critique à l’égard de règles grammaticales superfétatoires, et à la base fragile. Mais comment donc écrire « les années quatre-vingt(s) »? C. Dupré, dans l’Encyclopédie du bon français dans l’usage contemporain, Éditions de Trévise, Paris, tome III, 1973, après avoir rappelé les règles mentionnées ci-dessus, cite le Dictionnaire de l’Académie : « Quatre-vingt s’emploie aussi comme adjectif numéral ordinal pour quatre-vingtième; dans ce cas il ne prend pas d’s. Page quatre-vingt. L’an mil huit cent quatre-vingt » (page 2143). Dupré cite ensuite le Littré : 2. Se prononce ka-tre-vin; l’s se lie : ka-tre-ving-z hommes. L’habitude de compter par vingt (six-vingts, sept-vingts), a fait traiter vingt comme cent, et mettre un s quand il est multiplié par un autre nombre. Cela se conçoit. Mais la suppression de l’s dans certains cas n’est qu’une abréviation orthographique et n’a rien de syntaxique. (Ibid.) Dupré conclut son étude ainsi : Les règles compliquées concernant la présence de s ou son absence dans les chiffres quatre-vingts et cent datent du XVIIIe siècle. L’usage dans la période antérieure était d’écrire toujours quatre-vingts et deux cents. Nos règles sont des inventions des grammairiens. Elles continuent à s’imposer dans l’usage tant graphique que phonétique du point de vue de la liaison. Quand l’s est absent, c’est-à-dire devant un nom de nombre, la liaison de la finale t avec le chiffre suivant commençant par une voyelle ne se fait pas : quatre-ving(t)-un, quatre-ving(t)-onze, alors qu’on prononce vingt et un; au contraire, quatre-vingts (z-) hommes, avec liaison. La règle selon laquelle il faut écrire quatre-vingts pages avec un s, et page quatre-vingt sans s dépasse les bornes de l’absurdité. Toute réforme éventuelle de l’orthographe devrait s’occuper de ce mot en priorité. (Ibid.) Si je reviens à ma question initiale, je peux répondre : l’usage actuel est d’écrire quatre-vingts années, mais l’année mil neuf cent quatre-vingt. Cependant, aucun auteur ne parle des années mil neuf cent quatre-vingt(s), ou des années quatre-vingt(s). Ma réponse, nuancée, est celle-ci : L’emploi de l’expression « les années quatre-vingt(s) » est récent; quelques années, quelques dizaines d’années au plus. En fait, on trouve presque toujours le nombre écrit en chiffres : « les années 80 » « les années 1980 ». Dans ce cas, pas de risque de se tromper! Mais l’expression est alors moins littéraire. L’expression étant récente et, surtout écrite en lettres, d’un emploi rare, on ne s’étonnera pas de n’en trouver aucune attestation dans les grammaires. Nous sommes dans le domaine de l’usage flottant. Ce qui veut dire qu’il est également juste d’écrire les années quatre-vingt ou quatre-vingts. Autre exemple : le mot « medium » a, aujourd’hui, comme pluriel le plus fréquent « médias », mais il a fallu des années avant que l’usage écarte progressivement les formes concurrentes « media », « média » ou « medias ». Dans le cas qui nous concerne, nous saurons mieux dans dix ans la tendance de l’usage. On peut justifier l’absence d’s en disant que « les années quatre-vingt » forme une série plus ordinale que cardinale; on parle dans ce cas de la série d’années comprises entre 1980 et 1989, la série des années « quatre-vingtièmes », précédée de la série des années « soixante-dixièmes » ou « années soixante-dix » et suivie de la série des années « quatre-vingt-dixièmes » ou « années quatre-vingt-dix ». On notera que la difficulté ne se pose pas pour les années soixante-dix ou soixante, ces mots étant invariables. On peut justifier la présence de l’s en disant que, dans « les années quatre-vingts », quatre-vingts est adjectif numéral cardinal, non adjectif numéral ordinal; en effet, si on peut dire la « mil neuf cent quatre-vingtième année » (l’année 1980), on peut parler des « mil neuf cent quatre-vingtièmes années » (les années 1980). Contrairement à la série qui est unique, justifiant ainsi le singulier (l’unique intervalle compris entre 1980 et 1989), ici, les dix années comprises entre 1980 et 1989 sont considérées individuellement : les années quatre-vingt + quatre-vingt-un + quatre-vingt-deux +… quatre-vingt-neuf = les dix années quatre-vingts. On notera que l’anglais est bien plus souple et simple : « the 80’s », «  the 1980’s », « the eighties »; aucun embarras. Il y a quelque temps, ma préférence allait au pluriel, avec s : « les années quatre-vingts ». Cependant, ce n’était qu’une préférence, prête à céder devant l’usage; car, en matière de langue, l’usage fait loi. Mes consultations portaient sur des livres, mais aussi auprès des locuteurs avertis et des usagers ordinaires. Je n’arrivais pas à trouver d’attestation qui ferait pencher la balance. Depuis quelques mois, j’ai rencontré deux occurrences de l’expression « les années quatre-vingt », et l’une et l’autre sans s, dans : Benjamin Damelincourt, « À la gloire de la consommation », in Presse Actualité (Paris), nº 178, décembre 1983, page 41. « La science des années quatre-vingt », in Encyclopaedia Universalis, Universalia 1983, pages 140 et 142. Je serais heureux de bénéficier des observations des lecteurs, pour renforcer ces attestations qui pourraient bien indiquer la tendance de l’usage. D’autre part, comme les bons auteurs sont unanimes à trouver aberrantes les règles compliquées et artificielles du pluriel des nombres, décidées par des théoriciens et que nous, praticiens, perdons souvent du temps à nous interroger sur des accords au fondement douteux, pour ces diverses raisons, aujourd’hui, prudemment, je penche pour l’usage du singulier, avec toutes les précautions qu’exige l’étude d’une langue, domaine relatif des sciences humaines. J’écrirais donc plutôt : « les années quatre-vingt »Aller à la remarque a. « Quatre-vingt(s) : Ce chiffre ne s’écrit « quatre-vingt » (sans s) que s’il est suivi d’un autre adjectif numéral. Exemple : quatre-vingt-deux. On écrira : quatre-vingts millions (substantif), mais : quatre-vingt mille francs. Règle superbement ignorée au Crédit suisse, par exemple, dont le directeur principal a publié récemment un article intitulé « La politique de placement dans les années quatre-vingt ». . . Quant à M. Jeker, membre de la Direction générale, il publie un livre (!) intitulé « Les banques suisses dans les années quatre-vingt ». . . » L’indignation du grammairien rédacteur de la fiche devrait être plus modeste et nuancée. Et ce sont peut-être bien le Crédit suisse et M. Jeker qui ont raison. Remarques Remarque a   Défense du français (Lausanne), nº 200, mai 1980, publie la fiche suivante : Retour à la remarque a
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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Écriture des nombres : en chiffres ou en lettres

Jeu portant sur l’écriture des nombres dans lequel on doit choisir si un nombre s’écrit en chiffres et en lettres dans les cas présentés.Certaines situations exigent qu’on écrive les nombres en chiffres, en lettres ou à la fois en chiffres et en lettres. Dans d’autres cas, les deux façons de faire sont possibles!Dans les phrases suivantes, choisissez la façon la plus appropriée d’écrire les nombres.1. J’ai déjà imprimé 40 copies du document, mais j’ai besoin de de plus.10 copiesdix copiesdix (10) copies2. des participants à cette étude utilisent un ordinateur, 29 % utilisent une tablette et 26 % se servent d’un téléphone intelligent.45 %Quarante-cinq pour centles deux sont corrects3. Il y avait environ au spectacle hier.50 000 personnescinquante mille personnesles deux sont corrects4. Il n’y est pas allé par pour dénoncer les défauts du rapport.4 cheminsquatre cheminsles deux sont corrects5. À l’article 3.1 du contrat, on peut lire : « La livraison devra être effectuée dans les qui suivront la commande. »trois mois3 moistrois (3) mois6. Rio de Janeiro et Paris comptent un peu plus de .douze millions d’habitants12 millions d’habitantsles deux sont corrects7. Le trajet a duré près de .six heures et demie6 h 306 h et demie8. Elle habite sur le boulevard du depuis seulement deux mois.Premier-Juillet1er-Juilletles deux sont corrects9. J’ai acheté du sirop d’érable canadien pour l’offrir à mes amis de la France.100 %cent pour centcent pour cent (100 %)10. Il avait une faim de loup! Il a mangé les de la pizza!trois quarts¾les deux sont corrects  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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mille/millier

Article sur l’emploi du mot mille au sens de millier.
Lorsqu’il n’est pas suivi d’un complément, le mot mille peut s’employer au sens de « millier ». Dans une construction semblable, le mot mille demeure invariable, alors que millier prend la marque du pluriel. Pendant la manifestation, ils étaient des dizaines de mille. Pendant la manifestation, ils étaient des dizaines de milliers. Si le nombre est suivi d’un complément, mieux vaut employer millier. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues. (plutôt que : des dizaines de mille de personnes)  Le symbole de mille est k (kilo). Renseignements complémentaires Voir aussi mille, million, milliard, etc. (grands nombres).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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