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Results 71 to 80 of 7132 (page 8 of 714)

rejoindre/joindre

Article sur la différence entre les verbes joindre et rejoindre.
Il y a quelques nuances à faire entre les verbes rejoindre et joindre. Rejoindre Le verbe rejoindre signifie « joindre de nouveau des choses ou des personnes, se joindre de nouveau à un groupe, regagner un lieu, aboutir à un endroit, aller retrouver quelqu’un » : Je vous rejoindrai à la gare à 14 h. Cette rue rejoint le boulevard Maisonneuve. Rejoindre quelqu’un peut aussi vouloir dire « le rattraper, parvenir à sa hauteur » : Il court très vite; il n’aura pas de mal à nous rejoindre. Joindre Le verbe joindre, suivi le plus souvent de la préposition à, s’emploie généralement en parlant de choses au sens de « unir, mettre ensemble, relier, réunir, allier, insérer ». Elle souhaite joindre un tableau à son courriel. Les gestionnaires bénéficient de privilèges joints à leur poste de cadre. Il a joint deux bouts de corde. On dit aussi joindre quelqu’un au sens d’« entrer en communication avec quelqu’un, rencontrer » : Vous pourrez me joindre au musée cet après-midi. S’il y a urgence, on peut me joindre au 819-555-1234. Pour inviter ses amis à regarder un match ou à se rendre à la patinoire, Souleymane les joint par texto. Se joindre Se joindre à quelqu’un ou à un groupe signifie « aller avec quelqu’un, se réunir, s’unir, se mêler, s’associer à, s’intégrer, prendre part à, participer à » : Des hommes se sont joints à ce groupe de femmes dernièrement. Ils se sont joints à la foule de manifestants. Nos collègues se joignent à moi pour vous souhaiter une retraite heureuse. Vous pouvez vous joindre à nous si vous êtes seule. (Et non : Vous pouvez nous joindre si vous êtes seule.) On dit aussi se joindre à une conversation, à une discussion, etc. : Nous nous sommes joints à la conversation. Elle envisage de se joindre à leur protestation. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir : joindre les rangs de joindre ensemble joindre (un groupe, une association, etc.) rejoindre au téléphone
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Périphrase : surnoms des villes et des pays 1

Jeu dans lequel il faut trouver à quelle ville ou à quel pays est associé chaque périphrase.La périphrase est une figure de style qui consiste à utiliser plusieurs mots au lieu d’un seul pour désigner une chose (p. ex., dire le petit écran pour parler de la télévision). On a ainsi attribué à certains pays et à certaines villes et régions du monde un surnom distinctif, en employant une périphrase qui décrit une caractéristique de ce lieu.Pouvez-vous associer chacune des périphrases suivantes avec la ville, la région ou le pays qu’elle désigne?1. Un jour, j’aimerais bien me promener dans les rues de la Ville éternelle.RomeAmsterdamShanghai2. Savez-vous qui fut le dernier empereur de l’Empire du milieu?ChineRussieInde3. Il a pris ces magnifiques photos sur le toit du monde.JaponTibetCanada4. L’histoire de l’Empire du Soleil-levant est fascinante.Grande-BretagneJaponCorée5. Il a loué un appartement en plein cœur de la Ville Lumière.ParisLondresVienne6. Pouvez-vous repérer la botte sur cette carte du monde?SingapourMarocItalie7. Il a pris l’avion vers la Ville Reine.OttawaLos AngelesToronto8. L’Hexagone offre des paysages très diversifiés.EspagneFranceAutriche9. Elle aimerait visiter la cité des Doges.VienneMarseilleVenise10. La cité des Papes possède un pont bien célèbre.AvignonLondresVenise  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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Chuchotements d’éveil – un atelier d’écriture pas comme les autres

Billet de blogue en français sur un atelier d’écriture en ligne ayant comme contrainte d’employer 11 mots positifs dans un texte de 5 lignes ou moins.Agente de secrétariat dans la fonction publique provinciale depuis plus de 30 ans, je suis passionnée par la croissance personnelle et j’aime inspirer les gens en quête d’un mieux-être. Soucieuse d’honorer la langue française et d’ajouter un supplément d’âme à l’écriture créative, je me divertis avec la prose et ses multiples fantaisies. J’adore cette langue pour sa sonorité, la richesse de son vocabulaire, ses subtilités pourvues de tellement de charme. En fait, les mots sont mes amis. Des amis qui me permettent de me solidifier et de poursuivre mon chemin intérieur. De plus, il est important pour moi de transmettre mes valeurs, d’utiliser un choix de mots positifs mais surtout vecteurs d’un élan vers mon accomplissement personnel. Désormais, mon rôle en tant qu’animatrice d’un jeu d’écriture consiste à passer le flambeau… aux passionnés des mots! De la mésaventure à l’aventure En janvier 2008, une mésaventure (je me fracture la cheville sévèrement) m’amène à l’aube d’une incroyable aventure. Immobile puis en convalescence pendant de longs mois, je cherche un jeu pour m’occuper l’esprit. L’idée me vient soudainement de choisir des mots positifs et riches de sens dans le dictionnaire, de les retranscrire sur de petits cartons, d’en faire la pige quotidienne et de m’en inspirer pour rédiger. Mettant en relief un nombre limité de vocables positifs pour composer mes écrits, je m’anime d’une force suggestive qui pousse mon talent toujours plus loin. Cela renforce la joie d’utiliser ma plume et de m’en émerveiller. C’est donc le défi que je me promets de relever… Pendant plusieurs années, je m’impose avec bonheur cette discipline, celle d’utiliser seulement 11 mots pour raconter de petites histoires. Tous les matins, je vais à la rencontre de mes humeurs et de mes fantaisies. Une courte citation appuie même chacun de mes textes pour le plus grand plaisir de tous mes lecteurs. Chaque jour m’apporte donc cette hâte de découvrir le message qui m’est destiné. En prime, quelques lignes rédigées à partir de mots placés de façon aléatoire, et voilà que l’essentiel d’une émotion condensée apparaît! Depuis tout ce temps, le défi est non seulement de composer un texte court et intéressant, mais de lui trouver une idée directrice sur laquelle je peux broder de jolies pensées. En 5 lignes ou moins, l’exercice m’amène aussi à structurer ma pensée, à capturer l’essentiel de mes idées. Sans le savoir et paradoxalement, je me fais guider tout doucement vers la liberté par ce jeu d’écriture sous contrainte : l’aventure de « Chuchotements d’éveil » est lancée. De la simple rêverie au plaisir de m’exprimer, l’expérience ainsi répétée fait jaillir de véritables étincelles de création. Dix ans plus tard Publié d’abord sous forme de blogue personnel, mon atelier d’écriture loge à présent dans un forum. Dix ans après sa création, il vit encore des jours heureux, et ma plume ne s’est pas essoufflée! Je partage désormais avec les gens cette fougue pour l’écriture créative, mais surtout positive, inspirante et nourricière, en ajoutant des parcelles d’espoir et de lumière. En tant qu'amoureuse des mots, j’écris des textes qui sont devenus, peu à peu, des accompagnateurs de vie. Mes valeurs, mes espoirs et mes réflexions ainsi déposés m’apportent une foi grandissante en mes possibilités. Mon estime et ma confiance s’en trouvent bonifiées et je constate que j’ai une plus grande aisance à écrire. En écoutant mes élans spontanés du cœur, je respecte infiniment ce cadeau de l’écriture créative et inspirée. À la relecture de tous ces textes que j’ai composés, je demeure toujours étonnée de voir comment ces messages se sont révélés inspirants et à propos, mais surtout combien ils ont été précurseurs de mon aventure à promouvoir mes ateliers d’écriture en ligne. Je crois donc humblement que ma mission est accomplie! Maintenant, tous les samedis, de nouveaux mots imposés attendent d’être apprivoisés, conquis, remaniés. Mon jeu permet à de nombreux participants de tous horizons (étudiants, retraités, élèves en francisation, etc.) de créer en s’amusant, de vivre l’expérience par eux-mêmes tout en la partageant!
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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part (d’autre part)

Article sur l’expression d’autre part, qui peut s’employer seule.
La locution d’autre part peut maintenant s’employer en début de phrase au sens de « par ailleurs, d’ailleurs, de plus, en outre », sans sa contrepartie d’une part : D’autre part, les études se font de plus en plus alarmantes. Autrefois, la locution était D’une part… d’autre part, et les deux éléments devaient se retrouver dans la même phrase : D’une part, les terrains vagues sont nombreux et, d’autre part, les résidents du quartier réclament des jardins communautaires. Quand elles sont employées dans le corps de la phrase, les expressions d’une part et d’autre part sont encadrées ou non de virgules selon qu’elles introduisent des éléments longs ou courts, ou selon que l’on désire ou non les mettre en relief : Il s’agit d’une part d’énoncer les règles et d’autre part de les appliquer. Il y aura un procès entre d’une part M. Antoine Leclerc et d’autre part M. Philippe Thériault. Pour améliorer la qualité de vie des habitants de son quartier, le nouveau conseiller municipal a proposé, d’une part, de transformer les terrains vagues en parcs et, d’autre part, de mettre sur pied des programmes d’embellissement.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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cause (à cause de)

Article sur l’expression à cause de.
L’expression à cause de sert souvent à désigner la personne ou la chose responsable d’un événement fâcheux : C’est à cause d’eux qu’ils ont perdu. Pour un événement heureux, on emploiera plutôt grâce à : C’est grâce à son intervention que le contrat a été renouvelé. Par extension, à cause de s’emploie aussi comme synonyme de : en raison de en considération de par égard pour par suite de du fait de pour l’amour de Exemple Je lui pardonne, à cause de son âge.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Expressions bilingues relatives à l’hiver : ne restez pas de glace!

Jeu français qui consiste à choisir l’expression anglaise correspondant à l’expression française liée au froid et à l’hiverEn français comme en anglais, de nombreuses expressions évoquent le froid ou l’hiver. Saurez-vous garder votre sang-froid et trouver l’expression anglaise qui correspond à chacune des expressions françaises suivantes?1. Être gelé ou gelée jusqu’aux osbe frozen as hard as a rock be cold as icebe chilled to the bone2. Glacer le sang dans les veinesmake someone’s blood run coldgive someone the cold shoulderbe cold-blooded3. Être une personne glacialebe hot and coldbe a real cold fishbe cool as a cucumber4. Être blanc ou blanche comme neigebe as pure as the driven snowbe as white as snowbe snowed under5. Faire boule de neigemake snowballscurl up in a ballsnowball6. S’aventurer sur un terrain glissantbe on a slippery slopeskate on thin iceskate around an issue7. Prendre un coup de froidcatch a coldtake a cold blowget cold feet8. Laisser quelqu’un froid ou froideleave someone out in the coldabandon someoneleave someone cold9. Mettre quelque chose sur la glaceice something downput something on icebe the icing on the cake10. Ne pas passer l'hivernot make it through the winternot miss the winternot let the winter pass you by  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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Le ballon rond et sa double identité

Billet de blogue en français présentant l’étymologie des mots « soccer » et « football ».Il existe une question de langue qui concerne aussi bien les francophones que les anglophones, qu’ils s’intéressent ou non à la langue. En cette année de Coupe du monde, j’ai pensé que le contexte était parfait pour rappeler quelques informations clés liées au soccer et discuter de cette question : pour parler du sport du ballon rond, dites-vous « football » ou « soccer »? Un peu d’histoire Il y a très longtemps, les Grecs de l’Antiquité de même que les Mayas et certains peuples d’Asie pratiquaient différents types de jeux alliant ballon et pieds. Ce n’était pas encore du soccer, mais des ancêtres en tout genre de ce jeu. Plusieurs versions ont ainsi coexisté jusqu’à ce que le jeu officiel soit consacré en 1863 en Angleterre. On établit alors la « Football Association » ainsi que des règlements uniformisés. Origine du mot « football » Ce sport qu’on appelle « soccer » au Canada s’est d’abord appelé « association football ». Le mot « association » rappelait qu’il s’agissait d’un amalgame de différents jeux semblables fusionnés ou « associés ». Au fil du temps, seul le mot « football » est demeuré et ce nom a été adopté dans une grande partie des pays où on le pratique, sauf en Amérique du Nord et dans certaines régions d’Australie, d’Afrique et d’Irlande. Notez ses équivalents dans d’autres langues : futbol (espagnol), futebol (portugais), fussball (allemand), fotboll (suédois). Origine du mot « soccer » Quant au mot anglais « soccer », on l’aurait créé en abrégeant « association » en « assoc. », puis en « soc. ». La finale « –er » s’y est ensuite greffée pour former « socer », finalement devenu « soccer ». En Europe, le mot « soccer » est parfois perçu comme péjoratif. De mauvaises langues l’associent aux équipes de second niveau… Une question d’usage… et de popularité Réglons d’abord une chose : aucun mot français n’a été proposé pour désigner le soccer. En fait, je n’ai répertorié aucune tentative de franciser le mot « soccer », comme on l’a fait pour d’autres sports tels que « ballon-panier » et « ballon-volant ». Cela dit, au Canada, on utilise le mot « soccer » tant en anglais qu’en français pour parler de ce sport. En effet, vu la popularité du football américain et canadien, « soccer » était parfait pour éviter la confusion. Ce n’est que dans les dernières décennies que nous avons commencé à entendre le mot « football » dans ce sens. Le ballon rond avait gagné le cœur des Canadiens. En adoptant ce sport, nous avions commencé à nous intéresser aux équipes qui y excellent, dont celles d’Europe, où le mot « football » (et son petit frère « foot ») est roi. Certainement facilitée par les technologies de l’information et l’ouverture des frontières, l’implantation du mot « football » progresse dans l’usage canadien. Que voulez-vous, quand on veut jouer dans la cour des grands, il faut s’ouvrir à leurs us et coutumes! Et, soyons honnête, pendant la Coupe du monde, à moins de vivre sous une roche, personne ne peut se méprendre sur la signification du mot « football ». Et vous, dans votre famille ou avec vos amis, parlez-vous de « soccer » ou de « football »? Est-ce que vous utilisez le mot « soccer » dans un sens péjoratif, ou avez-vous déjà lu ou entendu ce mot utilisé négativement?
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Mots liés à l’environnement : un écovocabulaire riche

Jeu en français dans lequel il faut choisir le bon mot lié à l’environnementParfois formés à partir des préfixes éco– ou bio–, les mots liés à l'environnement servent notamment à désigner des réalités propres aux changements climatiques et aux solutions adoptées pour les contrer. Dans les phrases suivantes, choisissez le mot qui convient parmi les termes proposés.1. Les sont des carburants d'origine végétale, et non fossile, qui servent à alimenter différents types de moteurs.biocarburantsécocarburantsbio-carburants2. L' est un courant culinaire qui met l'accent sur la cuisine traditionnelle régionale et la sauvegarde du patrimoine agroalimentaire.bionutritionécogastronomieécosubsistance3. Les reconnaissent que des mesures sont nécessaires pour contrer les changements climatiques, mais ne jugent pas qu'il est urgent d'agir.climatoattentistesclimato-inactifs ou climato-inactivesclimatohésitants ou climatohésitantes4. La est à l'origine un mode de production agricole économe en ressources énergétiques et respectueux de la biodiversité, qui est pratiquée à l'échelle locale.perma-agriculturepermagriculturepermaculture5. Les utilisent l'énergie des courants marins pour produire de l'électricité.marinoturbineshydroélectriseurshydroliennes6. Les sont des surfaces verticales sur lesquelles on cultive des plantes.verticolesjardins latérauxjardins verticaux7. Le est l'ensemble des ressources de la biosphère terrestre vues comme des moyens de production de biens et de services écologiques.capital naturelfonds écologiquebiolegs8. Le vise à faire payer les frais servant à combattre la pollution à la personne ou à l'entreprise qui en est responsable.principe du pollueur-qui-paieprincipe de la pollupaieprincipe du pollueur-payeur9. Les personnes souffrant d' ressentent de la détresse à l'égard des bouleversements qu'entraînent les changements climatiques.écopenséeécophobieécoanxiété10. L' est un sentiment de honte ressenti par une personne soucieuse de l'environnement lorsqu'elle prend l'avion.aéro-honteaéroculpabilitéaéroabstinence  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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bon matin

Article sur l’expression fautive bon matin, qui est à éviter.
L’expression bon matin est un calque de l’anglais good morning. On l’utilise à tort pour saluer des personnes le matin. Cette expression n’est pas une faute en soi mais plutôt une entorse à l’usage habituel en français et dans les langues latines en général. Les langues germaniques comme l’anglais possèdent des expressions pour dire « Bon matin », mais pas les langues latines, qui emploient Bonjour tant qu’il fait jour, et Bonsoir dès que le soir tombe. Lorsqu’on rencontre quelqu’un ou qu’on s’adresse à un auditoire le matin ou l’après-midi, la salutation à employer est bonjour. En soirée, on dira bonsoir. Bonjour, Hélène! Comment vas-tu cet après-midi? Bonsoir! Qu’aimeriez-vous faire avant d’aller en ville? Salutations employées pour prendre congé Pour prendre congé de quelqu’un, on peut utiliser différentes expressions consacrées, selon le moment de la journée. Dans tous les cas, on sous-entend « Je vous souhaite de passer un ou une… ». Bonne journée Bon avant-midi (ou Bonne avant-midi) Bon après-midi (ou Bonne après-midi) Bonne soirée Bonne nuit Bien que l’expression bon matin suive le même modèle que les salutations ci-dessus, elle ne fait pas partie des salutations consacrées pour prendre congé de quelqu’un. Emplois corrects L’expression bon matin est correcte dans : le proverbe Qui a bon voisin a bon matin (qui signifie « quiconque a un bon voisin vit en repos et sans inquiétude ») la locution de bon matin : Il se lève de bon matin (c’est‑à‑dire très tôt)
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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5 mots dont le sens a évolué au fil du temps

Billet de blogue en français traitant de mots dont le sens a évolué avec le temps.Tous les jours, nous employons des mots dont le sens a évolué avec le temps. Leur emploi est si naturel que nous ne sommes pas toujours conscients que les réalités qu’ils désignent aujourd’hui sont bien différentes de celles qu’ils désignaient autrefois. Dans ce billet, je retrace l’origine de cinq mots employés au Canada, qui ont évolué avec nous. Achalandage Le mot « achalandage » dérive du mot « chaland ». Qu’est-ce qu’un chaland? me demanderez-vous. Il peut s'agir d'une sorte de bateau à fond plat, mais le sens qui nous intéresse et qui avait cours autrefois est celui de « client régulier d’un commerce ». Jadis, l’achalandage était donc l’ensemble des chalands, des clients d’un commerce. De nos jours, ce mot est de moins en moins utilisé dans ce sens. On dit plutôt « clientèle ». Mais au Canada, on entend très fréquemment parler de l’achalandage dans les centres commerciaux, dans les transports en commun, sur les routes… C’est que le sens de ce mot a changé avec le temps. Maintenant, l’achalandage, c’est l’action de fréquenter un lieu ou encore la quantité de gens qui fréquentent un lieu ou qui ont recours à un service. Barrer « N’oublie pas de barrer la porte! » C’est ce qu’on dit quand on veut que quelqu’un ferme une porte à clé, qu’il la verrouille. Mais pourquoi dit-on « barrer » une porte? C’est qu’autrefois, les portes ne se fermaient pas à l’aide d’une clé, d’un verrou, mais bien avec une barre! En effet, on posait une lourde barre de métal ou de bois en travers de la porte, entre deux crochets placés de chaque côté du cadre. Même si le verbe « barrer » est couramment utilisé, en particulier au Canada, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un mot de registre familier, qui s’emploie surtout à l’oral. Chauffer Votre ami vous dit : « tu peux chauffer ma voiture ». D’où vient donc cette expression? Elle tirerait son origine du temps où les automobiles étaient des modèles à vapeur. Avant de pouvoir rouler, on devait allumer un brûleur afin de chauffer la chaudière de l’automobile. Cette tâche devait être accomplie par le propriétaire de la voiture ou l’un de ses employés, le « chauffeur ». Bien que l’expression « chauffer une voiture » soit utilisée dans le langage familier au Canada, dans un langage soigné, on lui préfère le verbe « conduire ». Embarquer De quel mot, d’après vous, vient le verbe « embarquer »? Vous aurez peut-être deviné : du mot « barque ». Au départ, ce verbe n’était utilisé que pour désigner l’action de monter à bord d’un navire, d’une embarcation. Puis son sens s’est élargi et on a commencé à « embarquer » dans les avions et les trains. Aujourd’hui, on peut également employer le verbe « embarquer » lorsqu’il est question de voitures ou d’autres véhicules routiers. On l’entend fréquemment, au Canada, dans des expressions familières comme « embarquer dans une auto, un taxi ou un autobus ». Dans un langage soigné, on utilisera plutôt le verbe « monter ». Pour plus de détails, jetez un coup d’œil à l’article sur « embarquer » et « s’embarquer »(s’ouvre dans un nouvel onglet) des Clés de la rédaction. Garde-robe Le mot « garde-robe » aurait jadis désigné un coffre pour ranger ses habits. Il aurait ensuite été employé pour parler d’une armoire ou d’une petite pièce permettant de ranger ou de suspendre ses vêtements. Cet emploi, qui a fait son apparition vers le 13e siècle, est encore très courant au Canada, bien qu’il soit sorti de l’usage en France. Des ouvrages de langue indiquent que le mot « garde-robe » peut être masculin ou féminin dans le sens de « placard, penderie », mais certains précisent qu’au Canada, le masculin est couramment employé. Par extension, le mot « garde-robe » a aussi pris le sens d’« ensemble des vêtements d’une personne ». Mais attention! Dans ce sens, il ne s’emploie qu’au féminin (par exemple : renouveler sa garde-robe d’hiver). Maintenant que vous connaissez quelques mots dont le sens a changé avec le temps, d’autres vous viennent-ils à l’esprit? Faites-moi part de vos trouvailles dans les commentaires!
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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