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Results 1 to 10 of 124 (page 1 of 13)

La langue au menu : mots culinaires d’ici et d’ailleurs

Billet de blogue en français dans lequel on montre comment les mots culinaires voyagent entre les langues.Quand je vais au restaurant indien, c’est avant tout pour les épices et les plats relevés. Au resto italien, j’aime les sauces riches et onctueuses. Dans la cuisine japonaise, la présentation des plats m’épate. Si vous êtes comme moi, les saveurs, les parfums, les textures et les couleurs vous transportent. Mais avez-vous déjà remarqué à quel point les mots de la cuisine ont fait du chemin? Mots français venus d’ailleurs Les mots étrangers évoquent pour nous des lieux exotiques et des saveurs venues d’ailleurs. Vous l’avez sûrement déjà constaté : le français a beaucoup emprunté aux langues étrangères pour s’enrichir. Signalons au passage que la langue à laquelle le français a emprunté ces mots n’est pas toujours celle dans laquelle ils ont été créés. Dans les contacts entre les langues, il y a très souvent des intermédiaires! Voici quelques exemples de noms d’aliments empruntés. Certains ne manqueront pas de vous étonner… Mots étrangers empruntés par le français Mots français empruntés Langue source bretzel, choucroute, emmental, kirsch, nouille, pumpernickel, quenelle, rösti, schnaps, strudel, sylvaner, vermouth allemand abricot, café, couscous, épinard, falafel, méchoui, orange, pastèque, safran, sirop, taboulé, tajine arabe bacon, chewing-gum, cocktail, dumpling, fudge, grog, hot-dog, ketchup, lunch, milkshake, pudding, rosbif, steak, tex-mex, wrap anglais avocat, barbecue, cacahuète, chorizo, daiquiri, fajita, gaspacho, jalapeno, maïs, maté, nacho, paella, pastille, quinoa, salsa, sangria, tapa, tortilla, vanille espagnol amaretto, baguette, câpre, expresso, farfalle, gélatine, lasagne, macaron, pannacotta, roquette, sabayon, spaghetti, tiramisu, vermicelle italien boulgour, caviar, houmous, kébab, pilaf, raki, shish taouk, yogourt turc Mots français inventés ici Des premiers peuples du Canada, le français a emprunté des mots comme « banique » (un pain) et « sagamité » (une soupe), ainsi que des noms d’animaux appréciés pour leur chair, comme le poulamon, la ouananiche et le caribou. Nos ancêtres canadiens ont aussi inventé des mots pour désigner des plats bien d’ici, comme : la poutine la tourtière le six-pâtes ou cipaille la ploye le pâté chinois Mots français utilisés dans d’autres langues La cuisine française est si appréciée qu’elle a influencé de nombreuses langues. Pensons au simple croissant, intimement associé à la France malgré son origine viennoise : on reconnaît son nom français dans une foule de langues comme l’espagnol, l’allemand… et le coréen! En anglais, qui n’a pas déjà vu des expressions comme « chicken à la King », « oysters au gratin » et « soup du jour »? Enfin, des mots comme « soufflé », « escargot », « mousse » et « foie gras » sont eux aussi bien connus des anglophones. Expressions culinaires Aviez-vous remarqué que l’alimentation se trouve jusque dans nos expressions? « Payer en espèces » remonterait à l’époque où les épices servaient de monnaie d’échange. Cela explique aussi pourquoi on dit « la facture est salée ». Autre exemple : quand les choses vont bien, on dit que la mayonnaise a pris; dans le cas contraire, les choses tournent au vinaigre! Je ne vous raconte pas des salades : les mots liés à la nourriture sont vraiment employés à toutes les sauces. Pour terminer, que diriez-vous d’un jeu sur le thème de l’alimentation? Je suis persuadé que le jeu À la bouffe! 1 du Portail linguistique du Canada vous mettra en appétit. Vous trouverez la série « À la bouffe! » dans les jeux sur le vocabulaire, sous Expressions idiomatiques. À votre tour, maintenant de nous mettre l’eau à la bouche. Y a-t-il des mots et des expressions culinaires que vous aimez? qui vous font sourire? À vous la parole!
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Vous êtes polyglotte sans le savoir

Billet de blogue en français montrant que le français emprunte des mots à bien des langues en plus de l’anglais.De nos jours, nous avons l’impression que le français est envahi de toutes parts par l’anglais. Pourtant, la part du vocabulaire français venant de la langue de Shakespeare est à peine de cinq pour cent. Au fil des siècles, notre langue a emmagasiné les emprunts puisés dans les pays voisins… et même plus loin! Nous parlons italien Vous écoutez une cantatrice qui chante sur un balcon au pied d’un campanile? Tout cela est pittoresque, n’est-ce pas? Les mots en gras viennent de l’italien. Vous ne le saviez pas? Eh bien ce sont des maîtres du camouflage. Les emprunts à la langue de Dante se sont parfaitement intégrés au français et passent le plus souvent inaperçus. Pourtant, cette vague italianisante a suscité la réprobation à l’époque de la Renaissance. Bien des Français s’inquiétaient de cette invasion… dantesque. Nous parlons néerlandais Le français n’est pas seulement une langue latine. Il a également puisé dans l’abondant vocabulaire des langues germaniques. À commencer par le néerlandais, langue des Pays-Bas. Tout le monde connaît le Manneken-Pis, cet impudent bambin (mot italien) qui urine dans une fontaine de Bruxelles. Eh bien, manneken nous a donné « mannequin ». Les Néerlandais étaient une puissance coloniale. Ils ont entre autres colonisé l’Indonésie et le Suriname. Les mers n’avaient pas de secret pour eux. C’est donc par le biais de la navigation que les mots de leur langue se sont déversés dans la nôtre. Bâbord et tribord, pour garder le pied marin. Si vous tombez à l’eau, vous aurez besoin d’une bouée. Souhaitons que le commodore à bord de sa corvette ait pitié de vous et qu’il vous ramène au havre. L’éperlan et le flétan viennent aussi de la langue d’Érasme. Des verbes connus comme maquiller, haler, radoter, nous viennent des Pays-Bas. Nous parlons russe Bien sûr, il y a eu la vodka, petite eau, qui réchauffe les cœurs, les isbas, ces petites maisons, qui n’ont rien à voir avec les somptueuses datchas. Le régime communiste a laissé sa marque, lui aussi. Tout d’abord avec ses conseils ouvriers, appelés soviets, ses fermes collectives, les kolkhozes, ses atroces camps de concentration, les goulags, que nous a fait connaître Soljenitsyne. Mais bien avant le régime soviétique, il y avait ces massacres de Juifs, accusés de tous les maux, les pogroms. Le saviez-vous, le béluga tire son nom de la langue de Tolstoï? Et aussi cette soupe nourrissante qu’est le bortch. Et quand vous désirez signifier une fin de non-recevoir, vous dites niet, n’est-ce pas? Nous parlons allemand Qui dit Allemagne dit bière, n’est-ce pas? Pourtant le mot bière nous vient du… néerlandais. Mais pas le contenant dans lequel on la savoure, le bock. On frappe à la porte? N'ouvrez pas tout de suite : regardez par le vasistas. Restons dans le monde des clichés, la choucroute, ce chou aigre que l’on sert en accompagnement. Le plat de cochonnaille, consommé avec des litres de bière n’est pas typiquement allemand, contrairement à ce que l’on croit. Il est alsacien. Malheureusement, impossible de parler du pays de Merkel sans penser à la guerre. Les blindés, ces chars aveugles, viennent de l’Allemagne. Le bunker aussi, bien que ce terme ait pris d’autres sens en français. Sous l’Occupation, les Français ont connu des pénuries et remplaçaient le café frais par ce qu’on appelait un ersatz, substantif allemand qui signifie « remplacement ». Ceux qui visitent Strasbourg peuvent admirer les jeux de cloches de la cathédrale, ce que l’on appelle le glockenspiel. Nous parlons hébreu Difficile de dissocier la langue des Israélites du discours religieux. Des mots comme ange, chérubin, éden, kascher, manne, Pâques, séfarade en témoignent. Le jour du sabbat est le samedi. Mais saviez-vous que cidre vient aussi de l’hébreu? Nous parlons arabe La civilisation arabe est vieille de plusieurs siècles et il est donc normal qu’elle ait laissé son empreinte sur le français. Sur le plan de l’alimentation, particulièrement. Vous êtes un fanatique du café, ou vous préférez l’alcool? Un bon couscous aux merguez avec du safran suivi de loukoums à la pistache? Un sorbet à la pastèque avec tout cela? Tant qu’à y être, pourquoi ne pas organiser un méchoui? L’apport de l’arabe est considérable dans tous les domaines. Qui imaginerait qu’algèbre et chiffre sont des mots arabes? Tout comme sofa, calibre, magasin, sirocco (non, ce n’est pas de l’italien!) Conclusion Que retenir de tout cela? Que le français n’est pas une « langue pure ». De fait, une telle langue n’existe pas. Tout le monde emprunte à tout le monde et les mots s’acclimatent tout doucement dans leur nouvel environnement. Et vous? Connaissez-vous des mots qui viennent d’une autre langue que l’anglais?
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Vocabulaire autochtone : quelques emprunts

Jeu sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien.Ce jeu linguistique porte sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français au Canada. Bonne chance!1. Quel mot autochtone désigne un saumon d'eau douce?babicheamautiouananiche2. Qu'est-ce qu'un carcajou?une bille de bois servant à la fabrication du papierun mammifère carnivore de la taille d'un oursonl'ensemble des ossements d'un animal3. Que désigne le mot autochtone « rabaska »?un grand canot d'écorceun légume de la famille des navetsune chaise droite en bois4. Lequel des mots suivants est d'origine autochtone?pastèquemarsouinwigwam5. « Canada », le nom de notre pays, vient du mot huron « Kanata ». Que signifie ce mot?passage étroitrivière au débit rapidevillage6. Quel mot algonquin désigne un poisson de la même famille que le brochet?maskinongéouananicheachigan7. Quel mot désigne une partie de l'habillement traditionnel autochtone?tipimitassepemmican8. Que désigne le mot « malachigan »?un mets à base de poissonun poisson d'eau douceun achigan malade9. Quel mot autochtone désigne la langue inuite parlée dans les îles aléoutiennes?l'aivilikl'inuktitutl'aléoute10. Quel mot d'origine algonquienne désigne un canard plongeur du Canada?pélicancacaouitouladi  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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Vocabulaire autochtone : à la source des mots

Jeu sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien.Ce jeu linguistique porte sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien. Bonne chance! 1. Qu'est-ce qu'un « poulamon »? un plat cuisinéun vêtement conçu pour la chasseun petit poisson de la côté est de l'Amérique du Nord2. Quelle est la graphie correcte du mot algonquin suivant? toboggantobbogantobogan3. Que signifie le mot « Outaouais »? faire du portagefaire du commercefaire la manchette4. Quel mot algonquin désigne une chaussure en peau non tannée? mocassinparkaatoca5. Qu'est-ce qu'un « anorak »? une grande couverture tisséeune robe à franges portée par les femmes inuitesune veste courte et imperméable parfois munie d'un capuchon6. Que désigne le mot « babiche »? moustaches de cervidésfemelle du cerffines lanières de cuir d'animaux7. Choisissez le mot bien orthographié : karcajoucarcajouecarcajou8. Lequel des mots suivants n'est pas d'origine autochtone? totemigloookapi9. Qu'est-ce qu'un « ouaouaron »? un saumon d'eau douceune grenouille géanteune petite outarde10. Quel mot désigne un mets autochtone à base de farine de maïs bouillie? bannockpoutinesagamité  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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Mots d’origine autochtone

Article en français donnant des exemples de mots et de noms de lieux d’origine autochtone.
Sur cette page Exemples de mots d’origine autochtone Exemples de noms de lieux d’origine autochtone Jeux associés Exemples de mots d’origine autochtone La cohabitation avec les peuples autochtones nous a permis d’enrichir notre vocabulaire. Le tableau ci-dessous contient une liste non exhaustive de mots d’origine autochtone ainsi qu’une brève définition de chacun. Mots d’origine autochtone et leur définition Mot d’origine autochtone Définition achigan Poisson d’eau douce originaire d’Amérique du Nord. amauti Parka muni d’une poche intégrée surmontée d’un grand capuchon servant traditionnellement à porter un bébé. On dit aussi amautik. anorak Veste courte et imperméable parfois munie d’un capuchon. atoca Petit fruit rouge un peu acide, aussi connu sous le nom de canneberge. On voit aussi ataca. babiche Peau d’animaux non tannée, découpée en fines lanières, servant traditionnellement à fabriquer divers objets : raquettes, chaises, vêtements, chaussures, etc. cacaoui Petit canard plongeur du Canada. On voit aussi kakawi. carcajou Mammifère carnivore de la taille d’un ourson. cométique Traîneau bas et long tiré traditionnellement par des chiens. igloo Habitation en forme de dôme construite avec des blocs de glace ou de neige compactée. On voit aussi iglou. inukshuk Structure constituée de pierres empilées servant de repère dans le Nord. On voit aussi inuksuk. kamik Bottes souples traditionnelles faites de peaux et de fourrure d’animaux. kayak Embarcation légère et effilée manœuvrée au moyen d’une pagaie. kudlik Lampe à l’huile traditionnellement sculptée dans de la pierre de savon, utilisée par les peuples de l’Arctique. malachigan Poisson d’eau douce qui se distingue de l’achigan par la bosse qu’il a sur le dos. maskinongé Poisson d’eau douce de la même famille que le brochet. mitasse Sorte de jambière faisant partie de l’habillement traditionnel autochtone, qui couvre une partie ou la totalité de la jambe. mocassin Chaussure traditionnelle en peau non tannée. ookpik Jouet artisanal inuit en forme de hibou fabriqué à l’aide de fourrure et de peau de phoque. ouananiche Saumon qui vit en eau douce. ouaouaron Grenouille géante de teinte brunâtre ou verdâtre. parka Manteau imperméable qui peut être doublé et muni d’un capuchon. pemmican Préparation de viande séchée ayant de bonnes qualités de conservation. pingo Colline au noyau de glace qui se forme dans les zones de pergélisol. poulamon Petit poisson de la côte est de l’Amérique du Nord, que l’on peut pêcher l’hiver à travers la glace. On l’appelle aussi poulamon atlantique, petit poisson des chenaux, loche ou petite morue. pow-wow Rassemblement culturel autochtone où danse et musique traditionnelles sont à l’honneur. rabaska Grand canot d’écorce. sagamité Mets autochtone à base de farine de maïs bouillie, pouvant contenir de la viande ou du poisson. tipi Tente généralement de forme conique servant traditionnellement d’habitation à diverses nations autochtones. toboggan Traîneau sans patin fait de planchettes qui sont placées côte à côte et recourbées à l’avant. totem Animal, végétal ou objet considéré comme l’ancêtre et le protecteur d’un clan. On appelle aussi totem, ou mât totémique, la représentation de l’espèce ou de la chose choisie. ulu Couteau muni d’une lame en forme de croissant utilisé traditionnellement par les femmes inuites pour la réalisation de diverses tâches. wigwam Habitation traditionnelle de diverses nations autochtones pouvant être en forme de dôme ou de cône. Exemples de noms de lieux d’origine autochtone Le tableau ci-dessous fait état de quelques lieux qui tirent leur nom de mots autochtones. Noms de lieux d’origine autochtone et leur signification Nom de lieu d’origine autochtone Signification Bouctouche (Nouveau-Brunswick) petit havre par excellence Canada village Inuvik (Territoires du Nord-Ouest) place de l’humain Iqaluit (Nunavut) là où se trouve le poisson Kelowna (Colombie-Britannique) ours grizzli Magog (Québec) là où l’on trouve de la truite Nunavut notre terre Ottawa (Ontario) action de commercer Québec passage étroit Saskatchewan rivière au débit rapide Shippagan (Nouveau-Brunswick) passage des canards Toronto (Ontario) là où il y a des arbres dans l’eau Winnipeg (Manitoba) eaux troubles Jeux associés Pour mettre vos connaissances à l’épreuve, faites les jeux suivants : Célébrons le patrimoine autochtone au Canada Mots de l’Arctique canadien Vocabulaire autochtone : À la source des mots Vocabulaire autochtone : Des noms propres et leur signification Vocabulaire autochtone : Quelques emprunts
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Le ballon rond et sa double identité

Billet de blogue en français présentant l’étymologie des mots « soccer » et « football ».Il existe une question de langue qui concerne aussi bien les francophones que les anglophones, qu’ils s’intéressent ou non à la langue. En cette année de Coupe du monde, j’ai pensé que le contexte était parfait pour rappeler quelques informations clés liées au soccer et discuter de cette question : pour parler du sport du ballon rond, dites-vous « football » ou « soccer »? Un peu d’histoire Il y a très longtemps, les Grecs de l’Antiquité de même que les Mayas et certains peuples d’Asie pratiquaient différents types de jeux alliant ballon et pieds. Ce n’était pas encore du soccer, mais des ancêtres en tout genre de ce jeu. Plusieurs versions ont ainsi coexisté jusqu’à ce que le jeu officiel soit consacré en 1863 en Angleterre. On établit alors la « Football Association » ainsi que des règlements uniformisés. Origine du mot « football » Ce sport qu’on appelle « soccer » au Canada s’est d’abord appelé « association football ». Le mot « association » rappelait qu’il s’agissait d’un amalgame de différents jeux semblables fusionnés ou « associés ». Au fil du temps, seul le mot « football » est demeuré et ce nom a été adopté dans une grande partie des pays où on le pratique, sauf en Amérique du Nord et dans certaines régions d’Australie, d’Afrique et d’Irlande. Notez ses équivalents dans d’autres langues : futbol (espagnol), futebol (portugais), fussball (allemand), fotboll (suédois). Origine du mot « soccer » Quant au mot anglais « soccer », on l’aurait créé en abrégeant « association » en « assoc. », puis en « soc. ». La finale « –er » s’y est ensuite greffée pour former « socer », finalement devenu « soccer ». En Europe, le mot « soccer » est parfois perçu comme péjoratif. De mauvaises langues l’associent aux équipes de second niveau… Une question d’usage… et de popularité Réglons d’abord une chose : aucun mot français n’a été proposé pour désigner le soccer. En fait, je n’ai répertorié aucune tentative de franciser le mot « soccer », comme on l’a fait pour d’autres sports tels que « ballon-panier » et « ballon-volant ». Cela dit, au Canada, on utilise le mot « soccer » tant en anglais qu’en français pour parler de ce sport. En effet, vu la popularité du football américain et canadien, « soccer » était parfait pour éviter la confusion. Ce n’est que dans les dernières décennies que nous avons commencé à entendre le mot « football » dans ce sens. Le ballon rond avait gagné le cœur des Canadiens. En adoptant ce sport, nous avions commencé à nous intéresser aux équipes qui y excellent, dont celles d’Europe, où le mot « football » (et son petit frère « foot ») est roi. Certainement facilitée par les technologies de l’information et l’ouverture des frontières, l’implantation du mot « football » progresse dans l’usage canadien. Que voulez-vous, quand on veut jouer dans la cour des grands, il faut s’ouvrir à leurs us et coutumes! Et, soyons honnête, pendant la Coupe du monde, à moins de vivre sous une roche, personne ne peut se méprendre sur la signification du mot « football ». Et vous, dans votre famille ou avec vos amis, parlez-vous de « soccer » ou de « football »? Est-ce que vous utilisez le mot « soccer » dans un sens péjoratif, ou avez-vous déjà lu ou entendu ce mot utilisé négativement?
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Le relief et les cours d’eau du Canada

Jeu en français dans lequel il faut répondre à des questions linguistiques variées ayant pour thème le relief du Canada.Le Canada a une géographie riche et diversifiée. On y trouve plusieurs montagnes et de nombreuses étendues d’eau, notamment le plus grand groupe de lacs d’eau douce du monde!Les questions suivantes vous permettront de tester vos connaissances du vocabulaire et de la langue en général, en plus d’en apprendre davantage sur la géographie du Canada.1. Le fleuve Saint-Laurent est la plus importante voie navigable commerciale du Canada. Qu’est-ce qu’un fleuve?un cours d'eau qui se déverse dans un lac ou un cours d'eau plus importantun cours d'eau important qui se jette dans la merune grande nappe d’eau à l’intérieur des terres2. Les provinces des Prairies sont le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta. Qu’ont en commun la prairie, le pré et la plaine?ce sont des terrains platsil y pousse uniquement de l’herbeon les trouve seulement en Amérique du Nord3. Les d’Amérique du Nord constituent le plus grand groupe de lacs d’eau douce du monde.Grands-LacsGrands Lacsgrands Lacs4. On trouve beaucoup de précieux dans le Bouclier canadien.mineraismineraies5. Les sont une chaîne de montagnes de l’Est de l’Amérique du Nord.ApalachesAppalachesApallaches6. Les Rocheuses font partie de la Cordillère nord-américaine. Le mot « cordillère » vient d’un mot qui signifie « chaîne de montagnes ».anglaisespagnolitalien7. Le cap Columbia, dans l', est la pointe de terre la plus au nord du Canada.ArticleArtiqueArctique8. Le mont Logan, plus haut sommet du Canada, est situé dans le du Yukon.Sud/OuestSud OuestSud-Ouest9. Une grande partie de l’électricité du Québec provient de barrages construits sur des rivières qui se déversent dans la baie James, à la pointe sud de la .baie d’Hudsonbaie d’Udson10. Treize États sont situés au nord de l'île Middle, le point le plus au sud du Canada.Américainsaméricains  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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4 influences du français sur l’anglais

Billet de blogue en français traitant des façons dont le français a influencé l’anglais.Tout au long de l’histoire, les mouvements de population ont été à l’origine de l’évolution des langues. L’anglais ne fait pas exception. Si la langue anglaise est aujourd’hui la plus étudiée et la plus parlée dans le monde, il n’en a pas toujours été ainsi. L’anglais a énormément changé au fil des siècles. Celui que nous parlons de nos jours est un amalgame résultant des influences de langues et de cultures des quatre coins du monde. Le grec, l’allemand et l’arabe sont quelques-unes des langues qui ont façonné l’anglais moderne. Cela étant dit, la langue française est une de celles qui a le plus marqué l’ADN de la langue anglaise. En effet, elle a modifié non seulement le vocabulaire de l’anglais, mais aussi sa grammaire, sa prononciation et son orthographe. Nous verrons dans les lignes qui suivent comment le français a contribué à la formation de l’anglais moderne. Apport de vocabulaire Diverses sources estiment qu’au moins 30 % du vocabulaire anglais moderne est directement emprunté au français. Des mots comme prince, joyful (joyeux) et beef (bœuf) viennent du français, comme bien des termes courants des domaines militaire, juridique, technologique et politique. Par exemple, army, parole (liberté conditionnelle), telephone et regime sont tous d’origine française. La littérature, la musique et les autres productions artistiques francophones se sont répandues dans le monde anglophone au cours des siècles. En fait, la diffusion de la culture francophone est telle qu’on évalue à 15 000 le nombre de mots français qu’un anglophone saurait reconnaître sans avoir jamais étudié la langue de Molière (ThoughtCo). Cela fait beaucoup de mots, quand on sait qu’en moyenne, une personne emploie 16 000 mots par jour! (J. Huynh.) On entend des mots comme cliché, déjà vu et faux pas dans la langue de tous les jours. Ces mots viennent directement du français et n’ont pas changé d’une lettre! Évolution de la grammaire Il est étonnant de constater que nous utilisons encore de nos jours en anglais des expressions qui portent la marque de la grammaire française. Cela est d’autant plus vrai dans les domaines que j’ai mentionnés plus haut, car leur vocabulaire a subi une forte influence du français. La présence de la grammaire française est notamment perceptible dans les grades et les titres. Des titres comme consul general et agent-general ont conservé l’ordre français des mots : le nom est suivi de l’adjectif. Dans les rangs de nos armées, on emploie aussi des titres similaires, comme lieutenant general et brigadier general. Prononciation Les règles de prononciation du français sont très différentes de celles de l’anglais, cela va de soi. Toutefois, la plupart des gens ignorent que certaines règles anglaises sont empruntées au français. Parmi les sons qu’a donnés le français à l’anglais, mentionnons le « g » de mirage, le « v » de vacation (vacances) et le « z » de zigzag. Le français est agréable à l’oreille et ses influences sonores participent maintenant à la beauté de la langue anglaise. Orthographe L’orthographe française a également contribué à transformer le vieil anglais pour en faire l’anglais moderne que nous parlons aujourd’hui. Comme l’indique Simon Ager dans l’article intitulé The Influence of French on the English Language, des mots comme queen (reine), ship (navire) et should (doit) s’écrivaient autrefois « cwen », « scip » et « scolde ». La langue anglaise n’utilise pas normalement l’accent aigu (é), l’accent grave (è) et l’accent circonflexe (â), mais certains mots empruntés directement au français conservent ces accents quand ils sont employés en anglais. Pensons par exemple aux cafés, au décor et à la délicieuse crème brûlée. Le français et l’anglais sont aujourd’hui des langues répandues sur toute la planète. Ce sont aussi les deux langues officielles du Canada. Toutes deux ont joué un rôle primordial dans l’histoire de sociétés et de cultures du monde entier, en plus d’enrichir le patrimoine linguistique du Canada, unique et haut en couleur. Et vous, avez-vous déjà remarqué des influences du français sur la langue anglaise? Dites-nous lesquelles dans les commentaires! Voir les sources consultées AGER, Simon. The Influence of French on the English Language (s’ouvre dans un nouvel onglet) (billet de blogue, en anglais seulement), 15 novembre 2012. HUYNH, Julie. « Study Finds No Difference in the Amount Men and Women Talk », dans UBRP Gazette, 19 juin 2014. THOUGHTCO. Terms of Enrichment: How French Has Influenced English (s’ouvre dans un nouvel onglet) (en anglais seulement), 4 novembre 2019. Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Expressions calquées sur l’anglais : évitez les pièges

Jeu français dans lequel il faut compléter les phrases en choisissant l’expression qui n’est pas calquée sur l’anglais.Il y a des expressions qu'on copie de l'anglais, souvent sans même s'en rendre compte, alors qu'il existe une foule de façons bien françaises d'exprimer la même idée.Il n'est pas toujours facile de discerner l'expression correcte de l'anglicisme à éviter. Saurez-vous éviter les pièges?1. Nous avons fouillé la maison  : la clé du cabanon demeure introuvable.de fond en comblemur à mur2. C'est mon associé qui pendant mon absence.tiendra les rênestiendra le fort3. Elle a une question à son enseignant.demandéposé4. Je pense que le télétravail !est là pour restern'est pas près de disparaître5. Si tout le monde , le travail sera terminé avant la fin de la journée.met l'épaule à la rouemet la main à la pâte6. Je vais t'aider à nettoyer la cour à mon retour. Tu peux .prendre ma paroleme croire sur parole7. J'aimerais bien me payer ce luxe, mais et j'ai d'autres dépenses prioritaires à faire.l'argent ne pousse pas dans les arbresl'argent ne tombe pas du ciel8. , elle a adopté la meilleure solution dans les circonstances.Pour autant que je sacheAu meilleur de ma connaissance9. Jules Verne était  : il a décrit la vidéoconférence dans un roman publié au 19e siècle!en avant de son tempsd'avant-garde10. , nous voulons promouvoir la solidarité.En deux motsPour faire une histoire courte  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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L’histoire folle de l’orthographe du français (partie 1)

Billet de blogue en français sur l’histoire de l’orthographe du français, du Moyen Âge au 19e siècle.Dans mon blogue Au cœur du français (s’ouvre dans un nouvel onglet), qui contient plus de 500 articles, j’ai traité de divers aspects de la langue française. L’un des plus déroutants est son orthographe, inspirée du grec et du latin, mais parfois tellement diversifiée qu’on en perd… son latin. Petit voyage dans l’histoire de notre langue. L’acte de naissance du français est le traité signé en 843 à la suite des Serments de Strasbourg, qui divise l’Empire carolingien en trois régions, l’une d’entre elles devenant plus tard la France et une autre l’Allemagne. Ce traité est rédigé en langue populaire, donc en français. À cette époque, l’écrit a moins d’importance. La transmission des connaissances se fait en bonne partie oralement et les administrations sont bien moins développées que de nos jours. Au milieu du XIe siècle, l’orthographe de l’ancien français commence à se fixer, mais les variations orthographiques sont nombreuses. Souvent, l’écriture est phonétique. Mais que s’est-il donc passé pour qu’elle devienne si complexe? Le français est largement influencé par l’étymologie. Cela signifie que son orthographe s’inspire en bonne partie du grec et du latin. Nous écrivons théâtre avec un h parce que le mot vient du latin theatrum. De même, nous écrivons philosophe parce que le mot vient du grec philosophos. En espagnol, ces deux mots sont écrits phonétiquement : teatro, filósofo. Les formes étymologiques ne sont pas dénuées d’utilité. Elles permettent de distinguer des homonymes comme saint, sain, sein, ceint, cinq. À partir du XIIIe siècle, l’administration et la justice prennent de l’importance et la transmission des textes cesse d’être exclusivement orale. Par conséquent, il devient important de bien définir le sens des termes employés et de les écrire de façon uniforme. Entre le XIVe et le XVIe siècle, on cherche donc à éliminer certaines ambigüités en ajoutant des lettres étymologiques ou non. Dans certains cas, celles-ci vont finir par brouiller les cartes. Par exemple, le u et le v se confondent et c’est pourquoi on décide de glisser un b étymologique dans fèvre pour éviter qu’on lise feure. Ce qui donne febvre. Ce b surprenant persiste dans le nom propre Lefebvre, qui s’écrit Lefèvre en Europe. Après l’invention de l’imprimerie, au XVIe siècle, le j et le v apparaissent à leur tour pour épauler le i et le u. Le pronom ie devient je. Depuis le XVIe siècle, plus d’un mot sur deux a changé d’orthographe. Il suffit de lire Rabelais dans le texte (1534) pour le constater : Sus la fin de la quinte année, Grandgousier, retournant de la défaicte des Canarriens, visita son filz Gargantua. Là fut resjouy comme un tel pere povoit estre voyant un sien tel enfant, et le baisant et accolant, l’interrogeoyt de petitz propos pueriles en diverses sortes. Tout au long de son histoire, le français pose un dilemme : écrire en respectant à tout prix l’étymologie ou bien écrire les mots comme on les prononce. Ce nœud gordien n’a jamais été tranché. Si certains choix étymologiques ont une utilité réelle, il en est un grand nombre qui semblent n’avoir été ajoutés que pour le plaisir des savants, et non pour rapprocher le mot français de son étymon latin réel ou supposéNote de bas de page 1. C’est au XVIIe siècle que ais, ait, aient remplacent enfin ois, oit, oient dans les formes de l’imparfait, confirmant la prononciation en vigueur depuis un siècle. L’Académie ne finira par admettre les nouvelles graphies, réclamées par Voltaire quelque 70 ans plus tôt, que dans l’édition de 1835 de son dictionnaire… L’arrivée de l’imprimerie vient donner une impulsion nouvelle. Les majuscules et les signes de ponctuation se multiplient. Certains e se voient coiffés d’un accent… mais pas toujours le bon. Des graphies absurdes sont malheureusement introduites. À l’époque, les caractères d’imprimerie comme les accents et les lettres sont en plomb. Le manque d’accent grave chez certains imprimeurs les amène à utiliser l’accent aigu, ce qui explique que le règlement côtoie la réglementation qui engendre le verbe régler qui, à son tour, se conjugue je règle, mais nous réglons, etc. Les absurdités du genre abondent, dont l’énigmatique événement, corruption d’évènement (prononciation réelle), à cause encore une fois d’une pénurie d’accent graveNote de bas de page 2… Les lexicographes tentent d’y mettre de l’ordre et publient des tentatives de réforme orthographique. Ainsi disparaissent un grand nombre de graphies comportant des consonnes ajoutées à la fin ou au milieu des mots. Tirent leur révérence ung, bled, nuict, apvril, adiouter (un, blé, nuit, avril, ajouter). Des voyelles qui ne se prononcent pas tombent aussi : rheume, aage deviennent rhume, âge. La volonté de rationaliser l’orthographe du français, intensifiée par la Révolution française, voit son élan interrompu par la restauration de la monarchie, en 1815. Dans mon prochain billet, nous verrons que l’édition de 1835 du dictionnaire de l’Académie est un point de bascule qui figera l’orthographe du français pour les siècles à venir. Sources consultées 1 Monika Keller, La réforme de l’orthographe, Conseil international de la langue française, p. 155. Retour à la référence de la note de bas de page 1 2 Charles Müller, « À force de purisme, on nuit à la langue française » (s’ouvre dans un nouvel onglet), L’Express, 18 avril 2005. Retour à la référence de la note de bas de page 2 Autres sources consultées Nina Catach, Histoire de l'orthographe française, Paris, Honoré Campion, 2001. Yvonne Cazal et Gabriella Parussa, Introduction à l'histoire de l'orthographe, Paris, Armand Colin, 2015. Camille Martinez, L'orthographe des dictionnaires français, Paris, Honoré Campion, 2012.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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