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Une erreur de style : l’anacoluthe

Billet de blogue en français portant sur l’anacoluthe, une faute de syntaxe courante quand elle n’est pas utilisée intentionnellement comme figure de style.Dans le billet Vous faites bonne figure avec style, je présentais certaines figures de style que nous utilisons tous : la comparaison, la métaphore, la métonymie, etc. Par contre, il y en a d’autres auxquelles il faut faire attention, parce qu’elles sont considérées comme des erreurs de style. Aujourd’hui, je vous parle de l’anacoluthe. Non, l’anacoluthe n’est pas une sorte de luth L’anacoluthe est une rupture dans la construction d’une phrase. C’est partir dans une direction et changer d’idée à mi-chemin. En d’autres mots, l’anacoluthe est un manque de suite dans les idées. Certains auteurs l’utilisent dans le but de surprendre ou de désorienter leurs lecteurs. Par exemple : Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. Dans cette citation de Blaise Pascal, la surprise vient du fait que le lecteur se serait plutôt attendu à ce que le verbe « aurait changé » ait pour sujet « il », mis pour « le nez de Cléopâtre » : Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, aurait changé toute la face de la terre. (le nez aurait changé…) C’est ainsi que la syntaxe fonctionne en français : le verbe de la proposition en tête de phrase (« eût été ») et le verbe de la proposition principale (« aurait changé ») doivent avoir le même sujet. Jouer avec cette syntaxe entraine une rupture de construction. Si Pascal le fait, pourquoi est-ce une erreur? L’anacoluthe est considérée comme une erreur, car elle ne respecte pas la logique du français. Certes, elle peut servir à créer un effet de style voulu. Toutefois, elle pose un problème quand elle crée un effet qui n’était pas souhaité. L’ennui, donc, avec l’anacoluthe, c’est qu’elle peut avoir des effets secondaires… Des effets secondaires? Mais quel rapport avec la grammaire? Par « effets secondaires », je veux dire des effets qui n’étaient pas prévus et qui nuisent à la compréhension du message. Voici quelques exemples d’effets secondaires de l’anacoluthe : Exemples d’effets secondaires de l’anacoluthe Effet Exemple Explication Ambiguïté En me levant, Pierre m’a serré la main. On ne sait pas qui fait l’action de « lever ». (Est-ce que je me lève moi-même ou est-ce Pierre qui me lève?) Contresens Les parents ont puni les enfants après avoir chahuté toute la journée. Cette phrase laisse croire que ce sont les parents qui ont chahuté, alors que ce sont les enfants. Illogisme Invendue, elle a appelé un agent immobilier. Ce n’est pas la propriétaire (« elle ») qui est invendue, mais la propriété. Comment être plus malin que Pascal Voici donc la règle : La proposition en tête de phrase et la proposition principale doivent avoir le même sujet. Pour ce faire, il existe plusieurs stratégies. Changer le sujet (et le verbe) de la proposition principale Exemple fautif : Pour faire suite à notre discussion, vous trouverez le rapport ci-joint. Correction : Pour faire suite à notre discussion, je vous transmets le rapport ci-joint. (La proposition placée en tête de phrase et la proposition principale ont maintenant le même sujet : je fais suite à notre discussion et je vous transmets…) Déplacer des éléments Exemple fautif : Rédigé par le comité, je vous présente le rapport. Correction : Je vous présente le rapport rédigé par le comité. Remplacer le verbe à l’infinitif par un nom Exemple fautif : Le rapport sera transmis à la direction pour approuver des changements. Correction : Le rapport sera transmis à la direction pour approbation des changements. Grâce à ces trois stratégies, vous pourrez éviter les erreurs de construction. D’ailleurs, si vous cherchez un exercice, je vous recommande ce jeu du Portail linguistique du Canada : Lutte contre l’anacoluthe. Vous pouvez aussi consulter l’article « anacoluthe » des Clés de la rédaction (Bureau de la traduction de Services publics et Approvisionnement Canada) et l’article sur l’anacoluthe de la Banque de dépannage linguistique (Office québécois de la langue française).
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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pléonasme

Article sur le pléonasme, une figure de style.
Sur cette page Pléonasme d’insistance Pléonasme sémantique Pléonasme fautif Fautes et solutions Renseignements complémentaires Le pléonasme est un terme ou une expression qui répète ou renforce une idée qui vient d'être énoncée. Le pléonasme est une figure de style lorsque l’effet d’insistance est recherché par le rédacteur ou le locuteur. Lorsque la répétition d’idées est inutile et abusive, on commet un pléonasme involontaire et fautif. Pléonasme d’insistance On fait un pléonasme d’insistance lorsqu’on répète dans une phrase des mots qui ont le même sens ou qui expriment la même idée. Cessez de douter! Je l’ai vu de mes propres yeux! Achetez ce modèle, je vous promets pleine et entière satisfaction! Bien utilisé, le pléonasme ajoute de l’énergie à une phrase ou crée un effet comique. Je l’ai entendu de mes propres oreilles prononcer le mot papa pour la première fois! C’est par un hasard tout à fait imprévu que ce gâteau au chocolat s’est retrouvé dans le panier d’épicerie! Pléonasme sémantique Le pléonasme sémantique est moins facile à reconnaître. On en fait un quand on place dans une phrase un mot et sa définition. On insiste ainsi sur une idée. Il n’est qu’un malotru, un homme sans éducation et sans manières! Pléonasme fautif Le pléonasme est plus souvent fautif qu’heureux. La meilleure façon d’éviter un pléonasme fautif est de prêter une attention particulière au sens des mots et de faire preuve de logique. Fautes et solutions Pléonasme : Fautes et solutions Évitez Employez accepter volontairement accepter ainsi par exemple ainsi; par exemple ajouter en plus ajouter avoir le monopole exclusif avoir le monopole avoir un bel avenir devant soi avoir un bel avenir bilan rétrospectif bilan collaborer ensemble collaborer; travailler ensemble comme par exemple comme; par exemple comparer ensemble comparer de d’autres Voir autre (de d’autres). d’autres descendre en bas descendre dont (de dont) C’est de finances dont on doit parler à la réunion. C’est de l’ancien gestionnaire dont il est question. Voir dont. de que, dont C’est de finances qu’on doit parler à la réunion. C’est de l’ancien gestionnaire qu’il est question. C’est l’ancien gestionnaire dont il est question. faire de la marche à pied faire de la marche hasard imprévu hasard marcher à pied aller à pied; marcher monter en haut monter orage électrique orage panacée universelle panacée petite maisonnette maisonnette pléonasme redondant pléonasme première priorité priorité premiers balbutiements (les) balbutiements (les) prévoir à l’avance prévoir puis ensuite puis; ensuite redemander de nouveau redemander; demander à nouveau redescendre de nouveau redescendre; descendre à nouveau répéter de nouveau répéter se cotiser à plusieurs se cotiser se lever debout se lever tous sont unanimes ils sont unanimes; elles sont unanimes Renseignements complémentaires Voir redondance.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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figures de style (généralités)

Article expliquant ce que sont les figures de style.
Sur cette page Utilisation Emplois corrects et fautifs Anacoluthe Hypallage Pléonasme Redondance Renseignements complémentaires Les figures de style sont des procédés d’expression utilisés pour émouvoir, impressionner, persuader, plaire ou embellir. Elles permettent de transmettre un message ou une pensée de manière plus éloquente. Les mots sont choisis et agencés de sorte à produire une force suggestive qui frappera le lecteur. Pour créer ces effets, on exprime la réalité et les idées à l’aide d’images (langage figuré) plutôt qu’avec des mots de la langue courante (langage propre). La figure de style s’écarte de l’usage normal de la langue; elle modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif : être dans la lune (pour dire être distrait) être vite sur ses patins (pour dire agir rapidement) avoir le cœur sur la main (pour dire être généreux) Les figures de style peuvent agir sur : le sens des mots la forme des mots l’ordre des mots dans la phrase la construction syntaxique de la phrase les sonorités Elles peuvent avoir recours à : l’analogie (comparaison, métaphore, allégorie et personnification) la substitution (métonymie, synecdoque et périphrase) l’amplification (hyperbole, accumulation et gradation) l’atténuation ou l’omission (euphémisme, litote et ellipse) l’opposition (antithèse, ironie, chiasme et oxymore) l’insistance (répétition, redondance, pléonasme et anaphore) Utilisation Les figures de style ne se prêtent pas à tous les types de textes. On a intérêt à les éviter dans les textes utilitaires, comme les écrits administratifs. On doit d’abord se demander de quelle façon le lecteur utilisera notre texte. Si son but est de trouver une information rapidement, comme dans une note de service, ou si vous pensez qu’il fera une lecture en diagonale, il vaut mieux éviter d’utiliser des figures de style. On réserve les figures de style aux textes que le lecteur prend le temps de lire en entier ou lit pour le plaisir, comme : les textes d’information généraux les articles de magazine et de journal les textes publicitaires les textes littéraires (roman, nouvelles, poèmes, fables) Emplois corrects et fautifs Certaines figures de style sont correctes si elles sont employées comme de réelles figures de style pour créer une image ou un effet particulier, dans la langue littéraire notamment. Mais elles sont considérées comme des erreurs de syntaxe ou de style dans les textes non littéraires, ou lorsqu’elles ne sont pas employées en connaissance de cause. Les figures de style qui suivent sont délicates à utiliser. Anacoluthe Rupture dans la structure de la phrase. Le sujet du verbe principal n’est pas le même que le sujet qui fait l’action exprimée par le verbe. L’anacoluthe est correcte si elle est employée intentionnellement pour créer un effet de surprise, mettre certains mots en valeur ou créer une image. Une fois dans les champs, les foins vous chatouilleront le nez! L’anacoluthe est fautive si elle crée une rupture dans la construction de la phrase. En l’envoyant à l’imprimerie au début de décembre, le document sera prêt avant Noël. Voir aussi anacoluthe. Hypallage Attribution à un mot d’une caractéristique qui convient de façon logique à un autre mot de la phrase. L’hypallage est correcte si elle est employée intentionnellement pour créer une image, sans que cela sème de confusion quant au sens de la phrase. La main experte du dentiste arrache sa dent cariée.  L’hypallage est fautive si elle crée un bris dans la logique liée au sens des mots. Les réparations ont été trop élevées; cela a entraîné des dépassements de coûts. Voir aussi hypallage. Pléonasme Enchaînement de deux mots qui répètent la même idée. Le pléonasme est correct s’il est employé intentionnellement pour créer un effet d’insistance ou pour faire de l’humour. Je l’ai vu de mes yeux! Le pléonasme est fautif si la répétition est inutile. Les membres de l’équipe se sont entraidés mutuellement. Ils ont bien collaboré ensemble. Voir aussi pléonasme. Redondance Répétition d’une idée dans deux phrases ou dans la même phrase. La redondance est correcte si elle est employée intentionnellement pour insister sur une idée ou pour apporter des nuances supplémentaires. J’ai perdu la course; je suis arrivé dernier.  La redondance est fautive si la répétition est inutile. L’éruption du volcan a bloqué des milliers de voyageurs pendant des jours, les forçant à interrompre leur voyage. Voir aussi redondance. Renseignements complémentaires Voir aussi allégorie. Voir aussi anagramme. Voir aussi antiphrase. Voir aussi assonance. Voir aussi calembour. Voir aussi comparaison. Voir aussi ellipse. Voir aussi euphémisme. Voir aussi périphrase. Voir aussi personnification. Voir aussi tapinose. Voir aussi tautologie.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Vous faites bonne figure avec style

Billet de blogue en français qui explique les figures de style et leur utilité à l’aide d’exemplesLes figures de style, pas besoin d’être Molière pour en faire. Si vous parlez français, vous faites des figures de style, c’est assuré. Hé oui, même de celles qui ont des noms à vous faire gagner au Scrabble, tels les kakemphatons, les prétéritions, les hyperhypotaxes, et j’en passe. Parcourons ensemble les principales. Au passage, n’hésitez pas à cliquer sur les termes en hyperlien pour en apprendre encore plus. Vous êtes prêt? Alors, voyons voir ce que tout cela mange en hiver! Ce dont il retourne Une figure de style est un procédé linguistique qui modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif. Les figures de style peuvent jouer sur le sens, la forme, la sonorité ou l’ordre des mots. Il s’agit en quelque sorte d’une façon de dire les choses avec plus de panache! Les figures en tant que telles À l’école, nous apprenons en premier les figures d’analogie. D’abord, la comparaison telle que « être gras comme un voleur », « voir comme à travers une pelle », « s’habiller comme la chienne à Jacques ». Puis, nous apprenons la métaphore, sa petite cousine, mais sans terme comparatif (le « comme » des exemples ci-dessus). « Pleuvoir des clous ». « Être broche à foin ». « Prendre sous son aile ». « Courir un danger ». Je vous laisse continuer la liste… Des expressions qui ont du style Vous l’avez remarqué, les expressions sont de véritables nids à figures de style. Si vous affirmez qu’au hockey vous êtes un « Maurice Richard », vous lancez une antonomase, c’est-à-dire que vous utilisez un nom propre pour un nom commun. Criant à vos adversaires que « ça va être leur fête », vous êtes tellement sûr de vous que vous osez l’antiphrase, car bien évidemment vous avancez que la partie n’aura au contraire rien d’une rigolade. D’ailleurs, le verre que vous allez boire après pour fêter la victoire illustre bien la métonymie, qui consiste à désigner le contenant, le verre, pour le contenu… la bière. Les affaires ne sont pas en reste En entreprise, les figures de style peuvent être pertinentes. Pour faire preuve de tact, il arrive d’atténuer une notion avec un euphémisme. Ainsi envoie-t-on un appel d’intérêt non pas à des chômeurs mais à des « chercheurs d’emploi ». Les documents administratifs peuvent aussi se prêter à l’ellipse. Dans une phrase longue ou même télégraphique, ce type d’omission est pratique tant qu’il ne crée pas d’ambigüité. Peut-être avez-vous déjà utilisé une formulation du type : « la conférence commence à 9 h; l’inscription, à 8 h 30 ». Par contre, si l’imprimante vous fait « mauvaise impression », là vous êtes dans le calembour. Les médias ont de la classe Les médias sociaux s’accordent plutôt bien avec les figures de toutes sortes. Déjà, si vous « naviguez » sur Internet, vous détournez un mot de son sens premier et vous vous retrouvez en pleine catachrèse. Des syllabes se sont perdues dans la brume? Ce qui en reste n’en a pas moins de style. Le mot « petit » devenu « tit » est une aphérèse; « après-midi » devenu « aprèm » est une apocope. Même la disparition des espaces sème des perles. Précédées ou non d’un dièse (#), elles sont des amalgames : #kestufaisdièse K E S T U F A I S (qu’est-ce que tu fais) #yfaitbodièse Y F A I T B O (il fait beau), esketakompriE S K E T A K O M P R I (est-ce que t’as compris). Ça ne prend pas la tête à Papineau Voilà, les figures de style, nous en faisons tous, tout le temps, partout. Pour faire beau. Pour faire rire. Pour faire genre. Pour faire de l’effet. Ce sont justement dans les diverses déviations du sens commun que se cache toute la richesse des pensées, des émotions, des personnalités, des imaginaires. Alors, quelles figures de style avez-vous utilisées aujourd’hui? Ce matin, en commentant les nouvelles, dans l’auto ou le bus, en arrivant au travail, à votre dernière réu? Pour vous inspirer, allez consulter l’article sur les figures de style des Clés de la rédaction et la liste de figures de style de l’Office québécois de la langue française.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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redondance

Article sur la redondance, figure de style à distinguer du pléonasme
La redondance est la répétition d’une idée sous une forme différente dans un même texte, souvent dans une même phrase ou des phrases voisines. Il s’agit d’une figure de style utile lorsqu’on souhaite insister sur une idée ou apporter une nuance. L’argent est ce qui compte le plus pour lui. Tout ce qu’il veut, c’est de l’argent! Cette situation a assez duré! J’en ai assez! Je n’en peux plus! Il faut que ça cesse! Chloé a remporté le premier prix, elle a vaincu tous ses adversaires! Toutefois, les redondances inutiles alourdissent le texte et nuisent à sa cohérence, car elles perturbent la progression logique des idées. La redondance est généralement à éviter dans les textes administratifs, où l’on devrait privilégier la concision et la clarté. Distinction entre redondance et pléonasme La redondance et le pléonasme sont des figures de style proches. De fait, certaines sources considèrent le pléonasme comme un type de redondance. D’un point de vue technique, la redondance consiste à réexprimer sous une forme différente une idée déjà évoquée. Le pléonasme, quant à lui, est caractérisé par un enchaînement immédiat de mots ou d’expressions qui expriment une même idée (p. ex. un hasard imprévu). Pour en apprendre davantage, consultez l’article pléonasme. Renseignements complémentaires Pléonasme Figures de style (généralités)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Comparaison 2 : connaissez-vous l'expression?

Jeu où il faut compléter une série de comparaisons qui sont passées dans l'usageLa comparaison permet de créer une image qui met en évidence la ressemblance entre deux idées. Outil de prédilection des poètes, des écrivains et des publicitaires, la comparaison peut donner naissance à de belles envolées lyriques, mais aussi à des clichés!1. La grande chanteuse d’opéra Emma Albani chantait comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol2. Mon petit Léo a-t-il été sage comme ?un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol3. Elle a fumé comme pendant des années, mais elle ne fume plus.un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol4. Ses beaux rêves ont fondu comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol5. Quand mes enfants étaient plus jeunes, ils se battaient souvent comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol6. Tu ne réussiras pas à le faire changer d’idée. Il est têtu comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol7. Jérôme a l’air d’un dur, mais il est doux comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol8. Je n’aime pas vraiment les grottes. Il y fait noir comme dans .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol9. Elle est très à l’aise dans son nouvel emploi. Elle s’y sent comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol10. Ce nouvel habit est superbe! Il te va comme .un agneauune cheminéedes chiffonniersun fourun gantune imageune muleneige au soleilun poisson dans l’eauun rossignol  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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animisme

Article portant sur les emplois corrects et abusifs de l’animisme.
En sociologie, l’animisme désigne une attitude (croyance, religion) selon laquelle les animaux, les choses et les phénomènes naturels ont une âme. Dans la langue française, l’animisme est une figure de style qui consiste à prêter à un être inanimé le comportement d’un humain. Le sujet du verbe est alors une chose plutôt qu’une personne : le rapport précise que le projet répond aux besoins Emplois abusifs L’animisme est considéré comme abusif dans les cas suivants : il va à l’encontre de la logique : Cet employé est atteint par la limite d’âge. il est contraire à la démarche naturelle du français : Les documents ont omis d’être signés par le directeur. il crée un effet cocasse non recherché : Le camion est revenu sur ses pas. Exemples fautifs et solutions Le tableau suivant comporte des exemples d’emplois abusifs de l’animisme suivis de solutions de rechange. Animisme : Exemples abusifs et solutions Évitez Employez Les programmes scolaires ont déjà une grande difficulté à être assimilés par les élèves. Les élèves ont déjà une grande difficulté à assimiler le programme scolaire. Les véhicules n’auront qu’à fournir une preuve d’inspection pour satisfaire aux exigences des États-Unis. Les conducteurs n’auront qu’à fournir une preuve d’inspection de leur véhicule pour satisfaire aux exigences des États-Unis. Un formulaire de recensement portant sur l’agriculture posait des questions sur le bétail et les terres cultivées. Un formulaire de recensement portant sur l’agriculture comportait des questions sur le bétail et les terres cultivées. Le projet semble vouloir répondre aux critères de financement établis par le comité. Le projet semble répondre aux critères de financement établis par le comité. Le programme remboursera aux employeurs la totalité des sommes versées. Le programme prévoit/permet le remboursement aux employeurs de la totalité des sommes versées. La Commission n’en croyait pas ses oreilles. Les membres de la Commission n’en croyaient pas leurs oreilles. Emplois corrects L’animisme n’est cependant pas toujours une faute. En français, on se sert correctement de l’animisme pour donner du relief à un texte littéraire, administratif ou technique, ou pour contrer l’abus du passif. Examinez la phrase suivante : La route fait des milliers de victimes chaque année. Elle permet d’éviter la tournure passive : Des milliers de personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la route. Parfois, le nom utilisé est si généralement associé aux êtres humains que l’animisme est quasi inexistant et le message passe très bien : L’État prend en charge les réfugiés. Le gouvernement opte pour le libre-échange. Le Ministère s’indigne devant de tels abus. Le Conseil des résidences garde toujours à l’esprit le fait que… Autres exemples d’emploi correct La ville s’éveille. Le budget révisé ne tient pas compte de plusieurs milliards de crédit. Le rapport signale diverses anomalies. Le téflon est indifférent aux solvants. La route a fait des milliers de victimes. Ces projets montrent bien que…/répondent à… Le programme accorde beaucoup d’importance à… L’examen administratif détermine si la demande est bien remplie. Quant à l’examen technique, il se concentre sur le plan de travail; son but est de voir si le projet proposé risque de nuire à l’environnement. Le Petit Robert enregistre des mots nouveaux chaque année. Une erreur s’est glissée dans le journal. L’animisme est un procédé qui donne de la vie et du relief à un texte, s’il est employé de façon modérée.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Comparaison 3 : connaissez-vous l'expression?

Jeu où il faut compléter une série de comparaisons qui sont passées dans l'usage.La comparaison permet de créer une image qui met en évidence la ressemblance entre deux idées. Outil de prédilection des poètes, des écrivains et des publicitaires, la comparaison peut donner naissance à de belles envolées lyriques, mais aussi à des clichés!Voici une série de comparaisons qui sont passées dans l'usage. À vous de les compléter!1. Regarde Simon dans sa nouvelle décapotable. Il est fier comme .un coqun paonun poutoutes ces réponses2. Cet homme à la mine renfrognée semble aimable comme .un chou blancun chardonune porte de prisonune vache espagnole3. Mon grand-père de 90 ans est en pleine forme. Il est frais comme .un chardonun gardonl'éclairune gazelle4. Il devient blanc comme à la vue du sang.un lingeneigeun moutonune huître5. Pierre n'est pas sincère. Il ment comme .un beau diableun jour de pluieun loirun arracheur de dents6. Ce voleur a déguerpi à l'arrivée des policiers. Il courait comme .l'airl'échoun dératéun chiffonnier7. Marie a trop dépensé. Elle est fauchée comme .Crésusles blésJobles roseaux8. Cendrillon était belle comme .l'aubemidi sonnantle matinle jour9. Inutile de crier. Ce vieil âne est sourd comme .un potun murun soupirun escargot10. Mon parapluie est parti au vent et je suis trempée comme .un verre d'eauune fontaineune soupeune tisane11. Sous l'effet de la timidité, elle est devenue rouge comme .une cerisele sangune cheminéeun tison  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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périphrase

Article sur la périphrase, une figure de style.
La périphrase est une figure de style qui consiste à utiliser plusieurs mots pour désigner une chose qui pourrait l’être avec un seul mot. le roi des animaux (le lion) le petit écran (la télévision) l’astre du jour (le soleil) le pays des kangourous (l’Australie)  La périphrase peut aussi être composée de plusieurs phrases, comme dans cet exemple tiré de la fable de La Fontaine Le chêne et le roseau, où l’auteur présente le chêne : Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts  Nécessaire, poétique ou péjorative, la périphrase est souvent descriptive, reprenant une caractéristique du concept désigné. Certains ouvrages de référence disent que la périphrase n’est en réalité qu’une utilisation choisie de la métaphore, de la métonymie ou de l’antonomase, alors que d’autres ouvrages disent qu’elle est une figure de style en soi. Il faut simplement retenir qu’elle est utile pour mettre de la couleur dans un texte et éviter des répétitions parfois lourdes. Fonctions La périphrase permet d’éviter de répéter un mot qu’on vient juste d’utiliser : Nous avons mis le cap sur le Japon au printemps pour faire un reportage sur ses attraits touristiques. En effet, le pays du soleil levant ne manque pas d’intérêts pour les voyageurs. Elle permet aussi d’atténuer une réalité difficile ou d’embellir une situation : La pauvre n’avait plus toute sa tête. (au lieu de dire qu’elle était folle) Au contraire, la périphrase peut ajouter une connotation négative : Je me suis arrêté dans un village et j’ai demandé ma route à ce nain de jardin qui se disait propriétaire du seul restaurant aux alentours. La périphrase peut aussi être utile pour désigner un nouveau concept avant qu’on lui attribue un nom officiel : machine à sécher le linge (sèche-linge, sécheuse) Attention à l’ambiguïté Certaines périphrases sont connues et bien entrées dans l’usage, ou sont si évidentes que le lecteur risque peu de se poser des questions. Cependant, d’autres exigeront du lecteur une bonne connaissance générale ou un fort esprit de déduction pour comprendre de quoi l’auteur parle. la cité corsaire (Saint-Malo) la Ville-Lumière (Paris) la Vieille Capitale (la ville de Québec) la gracieuse de la savane (la gazelle) Avant d’utiliser la périphrase, on doit se demander si le lecteur décodera facilement ce dont on parle. Ainsi, on se rappellera que la périphrase fait souvent appel à des réalités culturelles bien précises, ce qui peut rendre le message ambigu pour le lecteur. l’homme du 18 juin (Charles de Gaulle) la perturbatrice du repos des amants (la jalousie) Enfin, il peut être souhaitable d’effectuer une petite recherche avant d’utiliser une périphrase. Par exemple, la ville des cent clochers désigne au moins huit villes (dont quatre en France). Dans ce cas, on devrait l’éviter ou nommer la ville en question juste avant dans le texte.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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