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Résultats 1 à 10 de 133 (page 1 de 14)

cœur (avoir à cœur)

Article sur l’expression avoir à cœur.
Sur cette page Avoir quelque chose à cœur Avoir à cœur de faire quelque chose Renseignements complémentaires Avoir quelque chose à cœur L’expression avoir (quelque chose) à cœur ne figure pas dans tous les ouvrages, mais elle est correcte et attestée. Elle signifie « y prendre beaucoup d’intérêt, s’y intéresser vivement, y tenir, s’y appliquer avec ardeur, y mettre du cœur ». J’ai ce projet à cœur. Ne me le retirez pas! Nous avons cette cause à cœur depuis longtemps. C’est de toute évidence un sujet que vous avez à cœur. On peut aussi utiliser l’expression prendre à cœur dans le même sens. Cette expression s’emploie avec un complément direct (ou complément d’objet direct), comme avoir à cœur. Je prends mes nouvelles fonctions à cœur. Vous prenez cette responsabilité à cœur. On peut aussi utiliser l’expression tenir à cœur comme synonyme d’avoir à cœur. Toutefois, cette expression s’emploie avec un nom de chose comme sujet et ne peut pas être employée avec un complément direct (ou complément d’objet direct). Pour plus de détails, voir l’article cœur (tenir à cœur). Avoir à cœur de faire quelque chose L’expression qui fait l’unanimité dans les ouvrages depuis longtemps est avoir à cœur de faire quelque chose. Elle signifie « avoir la détermination, avoir un vif désir, avoir la ferme intention de ». J’ai à cœur de mener ce projet à terme. Les entreprises ont à cœur de bien servir leur clientèle. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir cœur (tenir à cœur).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 16 197

cas (au cas, dans le cas, pour le cas où)

Article sur le temps du verbe qui suit les expressions au cas où, dans le cas où et pour le cas où.
Les expressions au cas où, dans le cas où et pour le cas où signifient « en admettant que, à supposer que ». Elles sont suivies du conditionnel : Vous n’aurez pas à vous rendre au magasin dans le cas où la commande serait envoyée directement chez vous. Je serai au bureau de 9 h à 10 h pour le cas où vous auriez besoin de moi. C’est une sécurité au cas où le partenaire exerçant une activité lucrative viendrait à mourir.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 8 970

attention (porter à l’attention de)

Article sur l’expression porter à l’attention de.
L’expression porter quelque chose à l’attention de quelqu’un est attestée : Il avait pouvoir de porter à l’attention de ce conseil toute affaire qui, à son avis, pouvait menacer la paix et la sécurité internationales. (Charte des Nations Unies, 1946) On trouve aussi : porter son attention sur porter une certaine attention à porter une certaine attention vers Exemples Soyez assuré que nous porterons toute notre attention sur cette question. Elle a poursuivi sans porter la moindre attention à ce que je lui disais. Les autres cooccurrents du mot attention sont nombreux : appeler, attirer, capter, captiver, détourner, éveiller, forcer, mériter, occuper, orienter, réclamer, retenir, réveiller, solliciter, soutenir l’attention de (quelqu’un) maintenir l’attention de (quelqu’un) en éveil fixer, appliquer, concentrer son attention prêter attention ne donner aucune attention à donner toute son attention à tourner, diriger son attention sur (quelqu’un ou quelque chose) accorder de l’attention à reporter son attention sur (quelqu’un ou quelque chose) signaler (quelque chose) à l’attention de (quelqu’un)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 8 553

onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 7 576

culture (suffixe)

Article sur les mots formés avec le suffixe -culture.
Le mot culture désigne l’« action d’exploiter la terre afin d’en tirer des végétaux utiles à l’être humain ». Il peut aussi désigner l’« action d’élever certaines espèces animales ». Termes liés à la culture de végétaux Suffixe « culture » : Termes liés à la culture de végétaux accompagnés de la définition et de l’origine des mots Terme Définition Origine acériculture culture et exploitation de l’érable à sucre du latin acer, « érable » agrosylviculture culture de produits agricoles et forestiers agro- : du grec agros, « champ »sylvi- : du latin silva, « forêt » agrumiculture culture des agrumes du latin acrumen, « fruit de saveur acide » algoculture culture des algues du latin alga, « algue » aquaculture, aquiculture culture des plantes aquatiques du latin aqua, « eau » arboriculture culture des plantes ligneuses du latin arboris, « arbre » cacaoculture culture du cacao de l’espagnol cacao, dérivé de l’aztèque cacahuatl caféiculture culture du café du turc qahve, de l’arabe qâhwâ, « liqueur apéritive » céréaliculture culture des céréales du latin cerealis, qui fait référence à Cérès, la déesse romaine de l’agriculture, des moissons et de la fécondité cressiculture culture du cresson apparenté à l’anglais cress et au néerlandais kers, racine d’un verbe germanique signifiant « ramper, grimper » floriculture culture des plantes à fleurs et des plantes d’ornement du latin floris, « fleur » fraisiculture culture des fraises altération d’après frambeise, « framboise », du latin fragum fructiculture, fruiticulture, arboriculture fruitière culture des arbres fruitiers du latin fructus, « fruit » horticulture culture des arbres et arbustes fruitiers ou d’ornement, des légumes et des fleurs du latin hortus, « jardin » ligniculture culture intensive des arbres en vue d’obtenir du bois du latin lignum, « bois » liniculture culture du lin du latin linum, « lin » maïsiculture culture du maïs du mot haïtien mahiz mariculture culture de plantes en milieu marin du latin mare, « mer » myciculture, mycoculture culture des champignons du grec mukês, « champignon » nuciculture culture du cocotier en vue d’obtenir des noix de coco du latin nucis, « noix » oléiculture culture de l’olivier du latin olea, « olivier », et oleum, « huile » osiériculture culture de l’osier du latin auseria, « bosquet », du francique alisa, « aune » phéniciculture ou phoeniciculture culture du palmier-dattier du grec phoiniks, « palmier » pomiculture culture des arbres donnant des fruits à pépins du latin pomum, « fruit » populiculture culture intensive du peuplier du latin populus, « peuple » riziculture culture du riz de l’italien riso, repris du latin orizum, d’où le « z » en français subériculture culture du chêne-liège du latin suber, « liège » sylviculture culture des arbres forestiers en vue de leur exploitation du latin silva, « forêt » trufficulture culture des truffes de l’ancien provençal trufa, du latin populaire tufer, variante dialectale du latin classique tuber, « tuberbule » viticulture culture de la vigne du latin vitis, « vigne » Termes liés à l’élevage d’animaux Suffixe « culture » : Termes liés à l’élevage d’animaux accompagnés de la définition et de l’origine des mots Terme Définition Origine apiculture élevage des abeilles du latin apis, « abeille » astaciculture élevage des écrevisses du latin astacus, « écrevisse » aviculture élevage des volailles du latin avis, « oiseau » carpiculture élevage des carpes du latin carpa, désignant un gros poisson du Danube colombiculture élevage des pigeons (et de tous les oiseaux de la famille des columbidés, dont la colombe et la tourterelle) du latin columba, « pigeon, colombe » conchyliculture élevage des coquillages comestibles du grec konkhulion, « coquillage » crevetticulture élevage des crevettes de la forme normande de chevrette, la crevette faisant de petits bonds comme la chèvre cuniculiculture élevage des lapins du latin cuniculus, « lapin » ésociculture élevage des brochets de Esox, nom scientifique du brochet héliciculture élevage des escargots de Hélix, nom scientifique de l’escargot hirudiniculture élevage des sangsues du latin hirudinis, « sangsue » lombriculture élevage des vers de terre du latin lombricus, « ver de terre, ver intestinal » méléagriculture élevage des pintades du latin et du grec meleagris, « pintade » mytiliculture élevage des moules du latin mytilis et du grec mutilos, « coquillage, moule » ostréiculture élevage des huîtres du latin ostrea et du grec ostreon, « huître » pisciculture élevage des poissons du latin piscis, « poisson » salmoniculture élevage des saumons (et de tous les poissons de la famille des salmonidés, dont la truite) du latin salmo, désignant les saumons et les truites sériciculture élevage des vers à soie du latin sericus, « de soie » spongiculture culture de l’éponge du latin spongia, « éponge » trutticulture, truiticulture élevage des truites du latin tructa, « truite »  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 6 425

emphase (mettre l’emphase sur)

Article sur l’anglicisme mettre l’emphase sur.
Bien qu’on l’entende souvent, l’expression mettre l’emphase sur n’est pas correcte. Elle est en fait un calque des expressions anglaises to lay emphasis on et to put emphasis on. Selon le contexte, on peut remplacer l’expression fautive par : insister sur mettre l’accent sur faire ressortir souligner attirer l’attention sur s’intéresser particulièrement à donner la priorité à mettre en relief mettre en évidence donner de l’importance à attacher de l’importance à Fautes et solutions Mettre l’emphase sur : Exemples à éviter et solutions Évitez Employez Le reportage de la semaine met l’emphase sur les besoins des enfants. Le reportage de la semaine met l’accent sur les/s’intéresse particulièrement aux besoins des enfants. Dans ma thèse, je veux mettre l’emphase sur l’importance de la diversité culturelle. Dans ma thèse, je veux faire ressortir/souligner l’importance de la diversité culturelle. La directrice a mis l’emphase sur l’importance de la recherche dans ce domaine. La directrice a insisté sur l’importance de la recherche dans ce domaine. Nous voulons éviter de mettre l’emphase sur son handicap pendant la cérémonie. Nous voulons éviter d’attirer l’attention sur son handicap pendant la cérémonie. Ce marché en plein air met l’emphase sur les produits du terroir et les producteurs locaux. Ce marché en plein air met en valeur les produits du terroir et les producteurs locaux. Emploi correct En français, le nom emphase a le sens d’« exagération dans l’expression des sentiments, le ton ou les gestes », ce qui n’a rien à voir avec le sens du mot anglais emphasis : Il livra son discours avec l’emphase d’un tragédien.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 6 366

épancher, étancher

Article sur la différence entre les verbes « épancher » et « étancher »
Les verbes épancher et étancher sont des paronymes : des mots qui se ressemblent, mais ont des sens bien différents (voir l’article difficultés et particularités du français pour en savoir plus sur les paronymes et d’autres types de difficultés). Épancher Dans la langue courante, le verbe épancher est souvent employé dans un sens figuré. Il signifie « exprimer ou confier librement ses sentiments ». On l’emploie aussi comme verbe pronominal (s’épancher) : Mon frère a épanché sa peine d’amour de longues heures au téléphone. Il était touchant de voir la gagnante épancher sa joie. Il cherchait désespérément une oreille auprès de laquelle s’épancher. Il peut être utilisé dans le sens de « se répandre abondamment » lorsqu’il désigne une chose ou un concept abstrait : Le muguet épanchait son parfum dans la clairière. Son épaisse chevelure s’épanchait en cascades. Il s'épanche de ce lieu une mélancolie insondable. Dans son sens littéral, le verbe épancher signifie « verser ou faire couler un liquide » ou, à la forme pronominale, « se déverser, se répandre ». Ce sens n’est plus employé aujourd’hui, sauf par effet de style ou dans un contexte littéraire : Attention de ne pas épancher ce précieux liquide! Le torrent s’épanche au flanc de la montagne. S’épancher a aussi un sens spécialisé en médecine, soit « se répandre dans un endroit anormal du corps » : Le sang s’est épanché dans la cavité abdominale. Étancher Le verbe étancher signifie « arrêter l’écoulement de quelque chose » (généralement un liquide) : Une fois les flots étanchés, on a pu évaluer les dégâts. Il faudra du temps pour étancher ses larmes. Le médecin a finalement réussit à étancher le sang. On utilise aussi ce verbe dans le sens d’« apaiser » la soif, y compris lorsque la soif prend un sens figuré : La carafe d’eau glacée lui a permis d’étancher sa soif. Cette expédition était bien amusante, mais ma soif d’aventure n’est pas étanchée. Étancher a aussi le sens technique de « rendre étanche » : Souhaitons que la coque de notre bateau ait été bien étanchée! Renseignements complémentaires Difficultés et particularités du français Épancher : prépositions (Rouleau des prépositions) Épancher : conjugaison (ConjugArt) Étancher : conjugaison (ConjugArt)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 5 304

fin (aux/à des fins de, pour fins de)

Article sur les expressions aux fins de, à des fins de et pour fins de.
Sur cette page Aux fins de Aux fins d’impôt À des fins (de) Pour fins de Les locutions aux fins de et à des fins (de) ne sont pas interchangeables. Aux fins de La locution aux fins de signifie « pour les besoins de », « pour ». Elle sert à introduire un nom qui désigne une action. Elle ne peut pas précéder un nom désignant une chose ou un objet : aux fins d’évaluation (l’action d’évaluer) aux fins de vérification (l’action de vérifier) aux fins de planification (l’action de planifier) aux fins d’enquête (l’action d’enquêter) aux fins d’identification (l’action d’identifier) Aux fins d’impôt Il est fautif d’écrire aux fins d’impôt, qui est un calque de l’expression anglaise for income tax purposes. On dit correctement en français pour usage fiscal ou aux fins du calcul de l’impôt : Formulaire utilisé aux fins du calcul de l’impôt (et non : aux fins d’impôt) À des fins (de) La locution à des fins signifie « pour remplir des objectifs ». Elle peut se construire avec un adjectif qui qualifie les fins en cause : à des fins politiques à des fins sociales Elle peut également se construire avec un nom introduit par la préposition de : à des fins de propagande politique à des fins de documentation à des fins de démonstration Pour fins de Malgré les mises en garde de certaines sources, qui y voient un pléonasme (pour et fins marquant tous deux le but), pour fins de est attesté, tantôt sans réserve, tantôt avec la mention « vieilli ». On peut lui préférer à des fins de ou aux fins de, suivis d’un nom d’action.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 354

identifier

Article sur le verbe identifier et ses emplois fautifs.
L’emploi du verbe identifier avec des noms comme besoin, problème, objectif, solution, etc., n’est pas encore attesté dans les dictionnaires. Plusieurs ouvrages considèrent la tournure comme un anglicisme. Selon le contexte, on peut lui préférer un verbe plus précis comme : cerner définir déterminer établir préciser percevoir étudier résoudre analyser recenser   Identifier : Exemples fautifs et solutions   Évitez Employez identifier les besoins déceler/définir/recenser/inventorier les besoins, faire l’inventaire des besoins identifier les causes d’un accident cerner les causes d’un accident identifier les causes déterminer les causes identifier les conséquences discerner/établir/mettre en lumière les conséquences identifier les difficultés cerner/mettre en relief/recenser les difficultés identifier les données (utiles) extraire les données (utiles) identifier les liens qui unissent… établir les liens qui unissent… identifier les mesures à prendre définir/déterminer les mesures à prendre identifier les objectifs cerner/définir/déterminer les objectifs identifier les priorités déterminer les priorités identifier les occurrences relever les occurrences identifier le(s) problème(s) recenser les problèmes, découvrir l’origine d’un problème, découvrir le problème identifier les risques cerner les risques identifier les secteurs à risque déceler les secteurs à risque identifier les différents scénarios dresser les différents scénarios identifier les solutions, les pistes de solutions dégager/formuler/proposer/ retenir/trouver des solutions, des pistes de solutions identifier les travaux répertorier les travaux identifier les virus dans un logiciel détecter les virus dans un logiciel s’identifier (veuillez vous identifier) se nommer/se présenter/établir son identité/donner son identité (veuillez vous nommer/vous présenter/établir votre identité/donner votre identité) identifier les articles à apporter énumérer les articles à apporter identifier les raisons donner les raisons L’emploi d’identifier dans les sens ci-dessus est toutefois fréquent dans la presse écrite : […] identifions les dangers et recherchons les solutions pour les éviter. (Le Point) Dans cette optique, il faut identifier les points forts et les points faibles de l’industrie […] (L’Antenne, organe de communication de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec) […] distribuant des brochures ainsi qu’un CD-ROM pour identifier les risques. (Le Monde) Sens français Identifier Le verbe identifier signifie : établir l’identité de quelqu’un, c’est-à-dire reconnaître une personne, pouvoir la nommer, dire qui elle est. On lui a demandé d’identifier le cadavre. La victime a pu identifier son agresseur. On n’a pas pu identifier le voleur. Je peux identifier mon amie au timbre de sa voix. reconnaître une chose comme appartenant à quelqu’un de précis. L’inspecteur a identifié sa voix au téléphone. Il a identifié les empreintes digitales du suspect. La technicienne a identifié l’ADN de la victime. établir la nature de quelque chose, c’est-à-dire reconnaître à quelle espèce ou à quelle classe une chose appartient. Le sommelier a réussi à identifier tous les vins présentés. Je n’arrive pas à identifier cette odeur. Il est important de bien identifier les champignons que vous cueillez. Je n’arrive pas à identifier son accent : est-il acadien? considérer quelqu’un ou quelque chose comme identique ou semblable à autre chose, ou comme ne faisant qu’un avec quelque chose. On a tendance à identifier un politicien à son parti. Guy Sanche a longtemps été identifié à Bobino. Le verbe identifier se construit avec les prépositions à ou avec. Ainsi, on identifie une personne ou une chose à ou avec une autre. S’identifier On emploie le verbe identifier à la forme pronominale dans le sens de « se mettre à la place de, dans la peau de quelqu’un en pensée ou en fait » : La fillette s’identifie à sa mère. Les bons comédiens s’identifient à leurs personnages. Les adolescents s’identifient avec leurs idoles. On s’identifie à ou avec une autre personne. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur le verbe identifier, voir l’article À propos d’« identifier » de Martine Racette dans L’Actualité terminologique (repris dans Chroniques de langue), vol. 29, nº 3 (1996). Voir aussi l’article identify du Lexique analogique.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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bisou/bizou

Article sur les mots bisou et bizou.
Les mots bisou et bizou sont considérés comme familiers. L’orthographe bisou est plus répandue. L’orthographe bizou n’est pas consignée dans tous les dictionnaires généraux. Chaque soir, je donne un bisou sur la joue de ma fille après l’avoir bordée.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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