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onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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commémorer, célébrer, fêter

Article sur l’emploi des verbes « commémorer », « célébrer » et « fêter »
Sur cette page Commémorer Emploi avec un sujet animé Emploi avec un sujet inanimé Célébrer, fêter Renseignements complémentaires Commémorer Le verbe commémorer signifie « rappeler par une cérémonie le souvenir d’une personne ou d’un événement ». On peut commémorer un mariage, une naissance, une victoire, un succès, un décès, etc. Toutefois, l’emploi de commémorer avec les mots anniversaire et souvenir est à éviter. Le peuple néerlandais commémore chaque année la libération des Pays-Bas (et non : l’anniversaire de la libération). Nous avons commémoré cette victoire samedi dernier (et non : le souvenir de cette victoire). Emploi avec un sujet animé Le verbe commémorer a généralement pour sujet un être animé. Le sujet peut être explicite (par exemple dans une phrase à la voix active) ou sous-entendu (par exemple dans une phrase à la voix passive ou dans une phrase impersonnelle). On a commémoré cette bataille en érigeant un monument (sujet explicite : on). L’Armistice est commémoré chaque année (sujet sous-entendu : la population, l’ensemble des pays, etc.). Il est primordial de commémorer chaque année cet acte héroïque (sujet sous-entendu : le gouvernement, le grand public, etc.). Emploi avec un sujet inanimé Lorsque le sujet du verbe commémorer est inanimé, d’autres formulations sont à privilégier, comme à la mémoire de, en souvenir de ou en hommage à. Emplois du verbe « commémorer » avec un sujet inanimé et formulations à privilégier Emploi avec sujet inanimé Formulation à privilégier Un monument commémorant les victimes de guerre a été érigé au centre de la ville. Un monument à la mémoire des victimes de guerre a été érigé au centre de la ville. Nous organisons une exposition qui commémore cette grande artiste et poète. Nous organisons une exposition en souvenir de cette grande artiste et poète. Nous tenons aujourd’hui une cérémonie qui commémore les grands disparus. Nous tenons aujourd’hui une cérémonie en hommage aux grands disparus. Célébrer, fêter On peut célébrer ou fêter un événement, un anniversaire ou encore le souvenir ou la mémoire d’une personne. Les enfants fêtent la fin de l’année scolaire. Nous célébrons l’anniversaire de mariage de mes parents. Ils ont fêté avec grande joie le 90e anniversaire de leur grand-mère. Célébrons le souvenir de ces grandes dames. L’organisme de bienfaisance fête la mémoire de sa fondatrice. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir : célébrations cérémonie/fête commémoration
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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feu/défunt

Article sur les sens des adjectifs feu et défunt et sur la façon de les accorder.
Feu L’adjectif feu vient du latin vulgaire fatutus qui, jusqu’au début du 11e siècle, avait le sens de « malheureux », « qui a une mauvaise destinée ». Puis, vers 1172, il a pris le sens de « mort », « qui a accompli sa destinée ». De nos jours, l’adjectif feu signifie « décédé depuis peu de temps ». On peut aussi l’employer pour désigner une chose qui n’existe plus (feu le restaurant Henri-Burger). L’expression est de registre littéraire ou juridique. Accord L’adjectif feu s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne s’il est placé entre le déterminant et le nom. la feue princesse Diana nos feus parents tes feues tantes Il demeure invariable s’il est placé devant le nom et son déterminant, ou s’il n’y a pas de déterminant : feu nos parents feu madame Desmarais feu Marguerite Tremblay L’adjectif feu est généralement placé devant le nom auquel il se rapporte. On le rencontre rarement placé après le nom. Dans un tel cas, il s’agit d’une « liberté de poète ». L’adjectif feu s’accorde alors avec le nom qu’il accompagne : se détruira-t-elle comme les fleurs feues… (Arthur Rimbaud) Défunt On emploie l’adjectif défunt pour parler d’une personne qui est décédée depuis un certain temps, par opposition à feu (« décédé depuis peu de temps »). Accord L’adjectif défunt s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte. On peut placer l’adjectif défunt avant ou après le nom. On évite toutefois de le placer avant le déterminant (défunt mon père, défunte ma sœur). ma défunte sœur (et non : défunte ma sœur) tes défunts parents ton oncle défunt nos tantes défuntes
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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ellipse

Article sur l’ellipse, figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus pour alléger la phrase.
L’ellipse est une figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus; ce procédé permet d’alléger la phrase et de lui donner plus de vigueur, sans pour autant en changer le sens. Dans les cas d’ellipse, le rôle de la virgule est de signaler au lecteur – tout comme la pause le ferait à l’oral – que des mots sont sous-entendus : Louise porte une robe verte, Annie une robe noire. (ellipse du verbe porter) Je suis la reine du cassoulet et des ris de veau, et toi du tiramisu et de la crème brûlée! (ellipse de être la reine) Sa voix était calme et posée; ses gestes, d’une grande précision. (ellipse du verbe être) Quand les éléments sont courts, on peut se dispenser d’indiquer par une virgule les mots qui ne sont pas répétés : Dans nos immeubles modernes, l’air est insalubre et l’espace restreint. Fonctions Économie de mots L’ellipse permet de faire une économie de mots en gardant seulement ceux qui portent le sens le plus fort. L’effet est alors plus senti et la phrase plus dynamique. L’ellipse est particulièrement utile dans les textes journalistiques et publicitaires : Les philosophes parlent à l’âme, les scientifiques à la tête. (En faisant l’ellipse du verbe parler, on attire l’attention sur le sens, soit la comparaison entre les philosophes et les scientifiques.) Du yogourt? Tous les jours! (ellipse publicitaire) Pour donner du rythme Bien des auteurs utilisent l’ellipse pour accélérer le récit. Elle permet de rapprocher les éléments importants et de rythmer la phrase. Elle sert aussi à créer des images grâce à l’apposition de mots descriptifs : Il m’a révélé que le plus important est d’aimer, le moins, de posséder. Tous les lundis, Victor mange de la truite, Charlie du saumon et Jules de la pieuvre. Il fallait humer le parfum des roses dans le jardin, du muguet dans la chambre, du basilic dans la cuisine. Néologismes L’ellipse sert également à créer de nouveaux mots. Avec l’usage, des expressions formées de deux mots perdent un de ces mots, celui qui reste gardant à lui seul le sens de l’expression initiale : téléphone portable et téléphone cellulaire, devenus portable et cellulaire On remarque ici que des adjectifs sont devenus, par ellipse, des noms. Ce procédé est fréquent; on le voit aussi dans l’expression : poule pondeuse devenue pondeuse Langue des nouveaux médias On utilise souvent l’ellipse sans même s’en rendre compte. Par exemple, quand on rédige des textos à l’aide d’un cellulaire, on fait des ellipses pour avoir à taper le moins de mots possible : Au café à 10 h 30. (au lieu d’écrire : On se rencontre au café à 10 h 30.) Entente signée. Client satisfait. Serai au bureau dans 15. L’ellipse est une figure de style très utile. On doit cependant se rappeler qu’à trop vouloir enlever de mots, on risque de sacrifier la clarté. On doit toujours s’assurer que le lecteur aura suffisamment d’éléments dans le contexte pour bien comprendre le message.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Pâque(s)

Article sur le mot Pâques, notamment en ce qui concerne son emploi au singulier ou au pluriel, son genre et l’article qui le précède.
Origine Majuscule, article et genre La Pâque des juifs Pâques des chrétiens Faire ses pâques/de bonnes pâques Joyeuses Pâques Semaine de Pâques/semaine sainte Renseignements complémentaires Origine Le mot Pâque, ou Pâques, tire son origine de l’hébreu pesah, qui signifie « passage ». Avant d’être associée à la religion, la fête de Pâques soulignait l’arrivée du printemps. Cette fête a d’ailleurs conservé un aspect païen en anglais : le mot Easter dérive de Eostre, la déesse saxonne de la fertilité et du printemps. En anglais, la Pâque se traduit par Passover. Majuscule, article et genre La Pâque des juifs Lorsqu’on célèbre la Pâque (au féminin singulier), on fête avec les juifs. Durant les célébrations de la Pâque juive, la tradition veut qu’on « mange la pâque », où le mot pâque, accompagné de l’article, désigne l’« agneau pascal immolé pour célébrer la fête ». Cette fête juive annuelle qui commémore l’exode d’Égypte se rencontre aussi avec la minuscule initiale (la pâque). Pâques des chrétiens Les chrétiens, quant à eux, parlent de la fête de Pâques. Pour désigner ce jour de fête chrétienne, le mot Pâques est masculin singulier (même s’il prend un s), prend la majuscule initiale et s’écrit sans article : Je viendrai à Pâques. Les enfants aiment Pâques. On se reverra le lundi de Pâques. Pâques est toujours célébré un dimanche. Lorsqu’il est accompagné d’un adjectif, le mot devient féminin pluriel : Pâques fleuries joyeuses Pâques Pâques se célèbre le dimanche qui suit la pleine lune de l’équinoxe de printemps (entre le 22 mars et le 25 avril). Faire ses pâques/de bonnes pâques Durant la période pascale, les chrétiens font leurs pâques, c’est-à-dire qu’ils se confessent et communient. L’expression faire ses pâques s’écrit normalement avec la minuscule, mais la majuscule se voit aussi. Il en va de même pour faire de bonnes pâques. Joyeuses Pâques Seul le mot Pâques s’écrit avec une majuscule dans le corps d’un texte : La direction vous souhaite de joyeuses Pâques. Dans un titre ou en début de ligne, on commence par la majuscule : Joyeuses Pâques! Semaine de Pâques/semaine sainte Il ne faut pas confondre les deux expressions. La semaine sainte se situe avant Pâques, alors que la semaine de Pâques se situe après Pâques, jusqu’au dimanche de Quasimodo. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur le sujet, voir fêtes (noms de fêtes).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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commémoration

Article sur l’emploi du mot commémoration.
Sur cette page Commémoration de l’anniversaire de… En commémoration de Renseignements complémentaires Une commémoration est une cérémonie célébrant le souvenir d’un événement, d’une personne. On dit correctement la commémoration d’un événement, de la fin de la guerre, d’une victoire, d’une bataille, d’un armistice, de la mort ou de la naissance de quelqu’un, etc. : commémoration de la libération des Pays-Bas commémoration d’une fête nationale commémoration des anciens combattants Commémoration de l’anniversaire de… Il est pléonastique de dire commémoration de l’anniversaire de quelque chose ou de quelqu’un. On emploie plutôt célébration, fête(s) ou cérémonie(s) : La célébration du 400e anniversaire de l’Acadie était merveilleuse. Les cérémonies de l’anniversaire de la libération du pays étaient émouvantes. Les fêtes du centenaire de la province auront lieu l’an prochain. Par ailleurs, l’emploi du mot commémoration dans les expressions commémoration du centenaire… (de la loi de 1905, de l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, de la création d’une université, de la mort de quelqu’un, etc.) ainsi que commémoration de la Xe année de leur mariage est correct. Il prend le sens de « célébration à l’occasion d’un anniversaire ». En commémoration de La locution en commémoration de est correcte. Elle signifie « en souvenir de » : en commémoration du raid sur Dieppe en commémoration de leur 50e année de mariage Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir : célébrations cérémonie/fête commémorer, célébrer, fêter
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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colvert/malard

Article sur les termes colvert et malard.
Les termes canard colvert et colvert désignent le canard sauvage le plus répandu dans l’hémisphère Nord, qu’on reconnaît à sa tête verte et à son collier blanc : femelle, canetons et mâle colverts On rencontre aussi la graphie col-vert, qui donne au pluriel cols-verts. Les termes canard malard et malard désignent le même oiseau, mais sont des canadianismes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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fonction (en fonction(s))

Article sur l’expression entrer, être ou rester en fonction(s) qui explique les différences entre le singulier et le pluriel au mot fonction.
Les dictionnaires consignent l’expression entrer, être, rester en fonction ou en fonctions, c’est-à-dire avec ou sans s à fonction. Certains l’attestent avec les deux graphies, sans noter de différence entre les deux. D’autres ouvrages établissent une distinction entre le singulier et le pluriel : entrer en fonction s’emploierait à propos d’une personne qui commence un nouvel emploi, et entrer en fonctions, lorsqu’on veut insister sur les tâches qu’elle accomplira ou quand il s’agit de hautes fonctions. On peut donc utiliser le singulier ou le pluriel, selon l’intention voulue. Tous les employés sont soumis à une évaluation de sécurité avant d’entrer en fonction. Le sous-ministre entrera en fonctions lundi prochain. Cependant, lorsqu’il est question d’une chose (p. ex. une usine, un appareil) et que en fonction a le sens de « en activité », on emploie le singulier. L’installation devrait entrer en fonction d’ici septembre. Les dispositifs sont conçus de façon à entrer en fonction lorsqu’ils sont submergés.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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cégépien/cégépienne

Article sur l’emploi des mots cégépien et cégépienne comme nom et adjectif.
Les mots cégépien et cégépienne s’emploient comme nom et comme adjectif : des cégépiens en vacances activités cégépiennes vie cégépienne
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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capable

Article sur l’adjectif capable.
L’adjectif capable s’applique généralement à des personnes : Il se sent capable de réussir. Il se dit également de choses, notamment dans le sens de « susceptible de » : Une publication capable de plaire aux lecteurs les plus difficiles.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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