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Résultats 1 à 10 de 40 (page 1 de 4)

allégorie

Article sur l’allégorie, une figure de style.
Le terme allégorie vient du mot grec allêgorein, qui signifie « parler par figures ». Ainsi, une allégorie consiste à représenter une notion abstraite au moyen d’éléments réels, concrets. Voici des exemples d’allégories bien connues : la colombe et le rameau représentent la paix un squelette tenant une faux représente la mort  On peut aussi représenter un pays par une allégorie : un agent de la police montée symbolise le Canada l’oncle Sam (un homme âgé qui porte un chapeau haut-de-forme aux couleurs de la bannière étoilée) symbolise les États‑Unis Personnification En littérature, l’allégorie peut devenir un proverbe, une expression, une fable, etc. Un discours allégorique a deux niveaux : les mots avec leur sens concret (un renard en tant que mammifère) et les symboles qu’ils peuvent évoquer dans l’esprit du lecteur (le renard qui symbolise la ruse, la fourberie, la dissimulation). On parle alors de personnification, un procédé qui consiste à donner à une chose inanimée, à une idée ou à un animal des caractéristiques humaines. Les fables de Jean de La Fontaine illustrent bien ce procédé. Voici un extrait de La Cigale et la Fourmi : La Fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud? Dit-elle à cette emprunteuse. Majuscule initiale Dans la fable La Cigale et la Fourmi, les mots cigale et fourmi prennent la majuscule. L’utilisation de la majuscule avec des noms communs est souvent un signe de la personnification. Surveillez votre Agneau, car il est sans défense devant le Loup.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 18 481

comparaison (figure de style)

Article sur la comparaison, qui est une figure de style.
La comparaison est une figure de style qui met en évidence la ressemblance entre deux idées. Elle permet de créer une image, donc de rendre une réalité plus concrète. Elle est formée de quatre éléments : le comparé, le comparant, le mot outil et le point de comparaison (qui est parfois implicite). Jacob (comparé) est fier (point de comparaison) comme (mot outil) un paon (comparant). À cause de son allergie, le visage de Jean (comparé) est comme (mot outil) un champ de fraises (comparant). Dans le dernier exemple, le point de comparaison est implicite, mais on devine que le visage de Jean est parsemé de boutons rouges. Mots outils Pour établir une comparaison, on emploie les conjonctions comme, ainsi que, semblable à, tel, de même que, etc. Il ne faut pas hésiter à recourir à différents mots outils pour éviter la répétition dans un même texte. Telle une mouche, elle se déplaçait dans la pièce dès que quelqu’un bougeait. Notre chien était semblable à un ours : il dormait tout l’hiver et refusait de sortir de la maison. Clichés De nombreuses comparaisons sont entrées dans l’usage avec le temps. Elles sont répertoriées dans les ouvrages de référence. Quand une comparaison est trop souvent utilisée, elle devient un cliché. Les clichés ont l’avantage d’être faciles à comprendre pour tous. Par contre, ils ne créent pas d’effet de surprise parce qu’ils sont prévisibles. Il ne faut donc pas en abuser. Frisé comme un mouton Rapide comme l’éclair Têtu comme une mule Lorsqu’on utilise une comparaison imprévisible, on attire l’attention du lecteur et crée une image forte. Son imagination est comme un jardin où s’épanouirait une fleur nouvelle à chaque seconde. Sa voix coulait de la scène claire et fraîche comme un ruisseau au printemps.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 17 894

mot-valise

Article sur le mot-valise, qui permet de former des néologismes et qui est souvent utilisé comme figure de style.
Sur cette page Néologismes Exemples de mots-valises Figure de style Renseignements complémentaires Le terme mot-valise désigne un nouveau mot ayant un sens unique et créé en fusionnant des éléments de deux mots différents, souvent le début d’un mot et la fin d’un autre mot. Le mot-valise est le résultat d’un procédé de télescopage. On dit aussi : mot télescopé mot-centaure mot-tiroir mot gigogne mot porte-manteau Le mot-valise peut constituer un néologisme qui pourra un jour être attesté dans les dictionnaires ou une figure de style, un mot inventé de toutes pièces pour créer un effet particulier. Néologismes Certains mots-valises sont formés pour répondre à un besoin, par exemple pour nommer un nouveau concept qui n’a pas encore de nom dans notre langue. La technologie est un domaine riche en exemples. Exemples de mots-valises Exemples de mots-valises Mot-valise Mots utilisés pour la fusion abribus abri + autobus brunch (au pluriel : brunchs ou brunches) breakfast + lunch (mots anglais) clavardage clavier + bavardage courriel  courrier + électronique didacticiel didactique + logiciel héliport hélicoptère + aéroport logithèque logiciel + bibliothèque progiciel produit + logiciel stagflation stagnation + inflation vidéaste vidéo + cinéaste On peut aussi former des noms propres à l’aide du procédé de télescopage : Luc a fait un don à l’organisme Équiterre. (des mots équitable et Terre) Figure de style Le mot-valise est souvent utilisé comme figure de style, notamment en publicité. Mot inventé de toutes pièces, il est généralement absent des dictionnaires. Il permet de créer des effets comiques, évocateurs ou étranges. Cependant, il faut garder en tête que le lecteur doit décoder le sens caché du nouveau mot : Faites plaisir à votre amour! Offrez-lui un forfait romantique d’une semaine sous l’andalune. (des mots Andalousie et lune) Cette décoratrice aime beaucoup les fleuritures. (des mots fleur et fioriture) S’il croit que je vais me laisser charmer par ses chantourloupettes! (des mots chant et entourloupette) Dans le premier exemple, le lecteur ne pourra pas comprendre le jeu de mots s’il ne connaît pas l’Andalousie. L’auteur doit être certain que le lecteur peut utiliser ses connaissances générales pour décoder le sens. Autrement, il risque de manquer son effet et de faire échouer son objectif de communication. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir apocope, aphérèse et troncation.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 14 329

moins pire/aussi pire/plus pire

Article portant sur les expressions fautives moins pire, aussi pire et plus pire, et offrant des solutions de rechange.
Il faut éviter d’utiliser les locutions moins pire, aussi pire et plus pire, qui sont des barbarismes. Pire contient déjà le comparatif plus, puisqu’il signifie « plus mauvais ». Moins pire voudrait donc dire « moins plus mauvais », aussi pire « aussi plus mauvais » et plus pire « plus plus mauvais »… ce qui n’est ni logique, ni français. Solutions de rechange Moins pire, aussi pire, plus pire : Fautes et solutions Évitez Employez Exemples moins pire mieux moins grave moins pénible moins sérieux plus endurable plus supportable plus tolérable Vivre ici, c’est plus tolérable parce que les hivers sont doux. Les pertes causées par l’incendie sont moins graves qu’on le croyait. Les symptômes sont plus endurables depuis que je fais de l’exercice. aussi pire aussi mauvais aussi grave aussi pénible aussi insupportable aussi intolérable La situation n’est pas aussi mauvaise qu’on le craignait. Le médicament n’a aucun effet : ma douleur est aussi insupportable qu’avant. plus pire pire plus grave plus pénible plus insupportable plus intolérable moins endurable Je pensais régler le problème, mais c’est pire qu’avant. Au retour, le trajet m’a paru plus pénible qu’à l’aller. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir pire/pis.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 11 822

antiphrase

Article sur l’antiphrase, une figure de style.
L’antiphrase est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pense. L’objectif n’est pas de mentir au lecteur, mais bien de faire ressortir une opinion grâce à son contraire et de faire comprendre qu’on ne pense pas ce qu’on dit. Le contexte est donc très important. L’antiphrase peut être un mot, une expression ou une phrase : Bravo! (Quelqu’un vient de renverser son café sur vos dossiers.) Comme vous êtes ponctuel! (Quelqu’un arrive en retard à une réunion.) Antiphrase et ironie On utilise l’antiphrase pour faire de l’ironie. À l’écrit, le contexte est essentiel pour créer l’effet souhaité; le message sous-entendu doit être clair. À l’oral, l’intonation s’ajoute au contexte pour faire comprendre l’ironie. Quelle belle robe! (Il est question d’une robe démodée aux couleurs criardes.) Ces enfants sont de vrais petits anges! (Vous parlez d’enfants très turbulents sur un ton impatient.) Antiphrase et euphémisme On utilise aussi l’antiphrase pour créer un euphémisme. Le principe est de dire le contraire de ce que l’on pense afin d’atténuer une idée négative. Il est quelque peu enveloppé. (Il est très gros.) Elle ne pourrait pas être plus délicate. (Elle manque beaucoup de délicatesse.)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 10 058

onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 7 578

pléonasme

Article sur le pléonasme, une figure de style.
Sur cette page Pléonasme d’insistance Pléonasme sémantique Pléonasme fautif Fautes et solutions Renseignements complémentaires Le pléonasme est un terme ou une expression qui répète ou renforce une idée qui vient d'être énoncée. Le pléonasme est une figure de style lorsque l’effet d’insistance est recherché par le rédacteur ou le locuteur. Lorsque la répétition d’idées est inutile et abusive, on commet un pléonasme involontaire et fautif. Pléonasme d’insistance On fait un pléonasme d’insistance lorsqu’on répète dans une phrase des mots qui ont le même sens ou qui expriment la même idée. Cessez de douter! Je l’ai vu de mes propres yeux! Achetez ce modèle, je vous promets pleine et entière satisfaction! Bien utilisé, le pléonasme ajoute de l’énergie à une phrase ou crée un effet comique. Je l’ai entendu de mes propres oreilles prononcer le mot papa pour la première fois! C’est par un hasard tout à fait imprévu que ce gâteau au chocolat s’est retrouvé dans le panier d’épicerie! Pléonasme sémantique Le pléonasme sémantique est moins facile à reconnaître. On en fait un quand on place dans une phrase un mot et sa définition. On insiste ainsi sur une idée. Il n’est qu’un malotru, un homme sans éducation et sans manières! Pléonasme fautif Le pléonasme est plus souvent fautif qu’heureux. La meilleure façon d’éviter un pléonasme fautif est de prêter une attention particulière au sens des mots et de faire preuve de logique. Fautes et solutions Pléonasme : Fautes et solutions Évitez Employez accepter volontairement accepter ainsi par exemple ainsi; par exemple ajouter en plus ajouter avoir le monopole exclusif avoir le monopole avoir un bel avenir devant soi avoir un bel avenir bilan rétrospectif bilan collaborer ensemble collaborer; travailler ensemble comme par exemple comme; par exemple comparer ensemble comparer de d’autres Voir autre (de d’autres). d’autres descendre en bas descendre dont (de dont) C’est de finances dont on doit parler à la réunion. C’est de l’ancien gestionnaire dont il est question. Voir dont. de que, dont C’est de finances qu’on doit parler à la réunion. C’est de l’ancien gestionnaire qu’il est question. C’est l’ancien gestionnaire dont il est question. faire de la marche à pied faire de la marche hasard imprévu hasard marcher à pied aller à pied; marcher monter en haut monter orage électrique orage panacée universelle panacée petite maisonnette maisonnette pléonasme redondant pléonasme première priorité priorité premiers balbutiements (les) balbutiements (les) prévoir à l’avance prévoir puis ensuite puis; ensuite redemander de nouveau redemander; demander à nouveau redescendre de nouveau redescendre; descendre à nouveau répéter de nouveau répéter se cotiser à plusieurs se cotiser se lever debout se lever tous sont unanimes ils sont unanimes; elles sont unanimes Renseignements complémentaires Voir redondance.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 5 318

figures de style (généralités)

Article expliquant ce que sont les figures de style.
Sur cette page Utilisation Emplois corrects et fautifs Anacoluthe Hypallage Pléonasme Redondance Renseignements complémentaires Les figures de style sont des procédés d’expression utilisés pour émouvoir, impressionner, persuader, plaire ou embellir. Elles permettent de transmettre un message ou une pensée de manière plus éloquente. Les mots sont choisis et agencés de sorte à produire une force suggestive qui frappera le lecteur. Pour créer ces effets, on exprime la réalité et les idées à l’aide d’images (langage figuré) plutôt qu’avec des mots de la langue courante (langage propre). La figure de style s’écarte de l’usage normal de la langue; elle modifie le langage ordinaire pour le rendre plus expressif : être dans la lune (pour dire être distrait) être vite sur ses patins (pour dire agir rapidement) avoir le cœur sur la main (pour dire être généreux) Les figures de style peuvent agir sur : le sens des mots la forme des mots l’ordre des mots dans la phrase la construction syntaxique de la phrase les sonorités Elles peuvent avoir recours à : l’analogie (comparaison, métaphore, allégorie et personnification) la substitution (métonymie, synecdoque et périphrase) l’amplification (hyperbole, accumulation et gradation) l’atténuation ou l’omission (euphémisme, litote et ellipse) l’opposition (antithèse, ironie, chiasme et oxymore) l’insistance (répétition, redondance, pléonasme et anaphore) Utilisation Les figures de style ne se prêtent pas à tous les types de textes. On a intérêt à les éviter dans les textes utilitaires, comme les écrits administratifs. On doit d’abord se demander de quelle façon le lecteur utilisera notre texte. Si son but est de trouver une information rapidement, comme dans une note de service, ou si vous pensez qu’il fera une lecture en diagonale, il vaut mieux éviter d’utiliser des figures de style. On réserve les figures de style aux textes que le lecteur prend le temps de lire en entier ou lit pour le plaisir, comme : les textes d’information généraux les articles de magazine et de journal les textes publicitaires les textes littéraires (roman, nouvelles, poèmes, fables) Emplois corrects et fautifs Certaines figures de style sont correctes si elles sont employées comme de réelles figures de style pour créer une image ou un effet particulier, dans la langue littéraire notamment. Mais elles sont considérées comme des erreurs de syntaxe ou de style dans les textes non littéraires, ou lorsqu’elles ne sont pas employées en connaissance de cause. Les figures de style qui suivent sont délicates à utiliser. Anacoluthe Rupture dans la structure de la phrase. Le sujet du verbe principal n’est pas le même que le sujet qui fait l’action exprimée par le verbe. L’anacoluthe est correcte si elle est employée intentionnellement pour créer un effet de surprise, mettre certains mots en valeur ou créer une image. Une fois dans les champs, les foins vous chatouilleront le nez! L’anacoluthe est fautive si elle crée une rupture dans la construction de la phrase. En l’envoyant à l’imprimerie au début de décembre, le document sera prêt avant Noël. Voir aussi anacoluthe. Hypallage Attribution à un mot d’une caractéristique qui convient de façon logique à un autre mot de la phrase. L’hypallage est correcte si elle est employée intentionnellement pour créer une image, sans que cela sème de confusion quant au sens de la phrase. La main experte du dentiste arrache sa dent cariée.  L’hypallage est fautive si elle crée un bris dans la logique liée au sens des mots. Les réparations ont été trop élevées; cela a entraîné des dépassements de coûts. Voir aussi hypallage. Pléonasme Enchaînement de deux mots qui répètent la même idée. Le pléonasme est correct s’il est employé intentionnellement pour créer un effet d’insistance ou pour faire de l’humour. Je l’ai vu de mes yeux! Le pléonasme est fautif si la répétition est inutile. Les membres de l’équipe se sont entraidés mutuellement. Ils ont bien collaboré ensemble. Voir aussi pléonasme. Redondance Répétition d’une idée dans deux phrases ou dans la même phrase. La redondance est correcte si elle est employée intentionnellement pour insister sur une idée ou pour apporter des nuances supplémentaires. J’ai perdu la course; je suis arrivé dernier.  La redondance est fautive si la répétition est inutile. L’éruption du volcan a bloqué des milliers de voyageurs pendant des jours, les forçant à interrompre leur voyage. Voir aussi redondance. Renseignements complémentaires Voir aussi allégorie. Voir aussi anagramme. Voir aussi antiphrase. Voir aussi assonance. Voir aussi calembour. Voir aussi comparaison. Voir aussi ellipse. Voir aussi euphémisme. Voir aussi périphrase. Voir aussi personnification. Voir aussi tapinose. Voir aussi tautologie.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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redondance

Article sur la redondance, figure de style à distinguer du pléonasme
La redondance est la répétition d’une idée sous une forme différente dans un même texte, souvent dans une même phrase ou des phrases voisines. Il s’agit d’une figure de style utile lorsqu’on souhaite insister sur une idée ou apporter une nuance. L’argent est ce qui compte le plus pour lui. Tout ce qu’il veut, c’est de l’argent! Cette situation a assez duré! J’en ai assez! Je n’en peux plus! Il faut que ça cesse! Chloé a remporté le premier prix, elle a vaincu tous ses adversaires! Toutefois, les redondances inutiles alourdissent le texte et nuisent à sa cohérence, car elles perturbent la progression logique des idées. La redondance est généralement à éviter dans les textes administratifs, où l’on devrait privilégier la concision et la clarté. Distinction entre redondance et pléonasme La redondance et le pléonasme sont des figures de style proches. De fait, certaines sources considèrent le pléonasme comme un type de redondance. D’un point de vue technique, la redondance consiste à réexprimer sous une forme différente une idée déjà évoquée. Le pléonasme, quant à lui, est caractérisé par un enchaînement immédiat de mots ou d’expressions qui expriment une même idée (p. ex. un hasard imprévu). Pour en apprendre davantage, consultez l’article pléonasme. Renseignements complémentaires Pléonasme Figures de style (généralités)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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animisme

Article portant sur les emplois corrects et abusifs de l’animisme.
En sociologie, l’animisme désigne une attitude (croyance, religion) selon laquelle les animaux, les choses et les phénomènes naturels ont une âme. Dans la langue française, l’animisme est une figure de style qui consiste à prêter à un être inanimé le comportement d’un humain. Le sujet du verbe est alors une chose plutôt qu’une personne : le rapport précise que le projet répond aux besoins Emplois abusifs L’animisme est considéré comme abusif dans les cas suivants : il va à l’encontre de la logique : Cet employé est atteint par la limite d’âge. il est contraire à la démarche naturelle du français : Les documents ont omis d’être signés par le directeur. il crée un effet cocasse non recherché : Le camion est revenu sur ses pas. Exemples fautifs et solutions Le tableau suivant comporte des exemples d’emplois abusifs de l’animisme suivis de solutions de rechange. Animisme : Exemples abusifs et solutions Évitez Employez Les programmes scolaires ont déjà une grande difficulté à être assimilés par les élèves. Les élèves ont déjà une grande difficulté à assimiler le programme scolaire. Les véhicules n’auront qu’à fournir une preuve d’inspection pour satisfaire aux exigences des États-Unis. Les conducteurs n’auront qu’à fournir une preuve d’inspection de leur véhicule pour satisfaire aux exigences des États-Unis. Un formulaire de recensement portant sur l’agriculture posait des questions sur le bétail et les terres cultivées. Un formulaire de recensement portant sur l’agriculture comportait des questions sur le bétail et les terres cultivées. Le projet semble vouloir répondre aux critères de financement établis par le comité. Le projet semble répondre aux critères de financement établis par le comité. Le programme remboursera aux employeurs la totalité des sommes versées. Le programme prévoit/permet le remboursement aux employeurs de la totalité des sommes versées. La Commission n’en croyait pas ses oreilles. Les membres de la Commission n’en croyaient pas leurs oreilles. Emplois corrects L’animisme n’est cependant pas toujours une faute. En français, on se sert correctement de l’animisme pour donner du relief à un texte littéraire, administratif ou technique, ou pour contrer l’abus du passif. Examinez la phrase suivante : La route fait des milliers de victimes chaque année. Elle permet d’éviter la tournure passive : Des milliers de personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la route. Parfois, le nom utilisé est si généralement associé aux êtres humains que l’animisme est quasi inexistant et le message passe très bien : L’État prend en charge les réfugiés. Le gouvernement opte pour le libre-échange. Le Ministère s’indigne devant de tels abus. Le Conseil des résidences garde toujours à l’esprit le fait que… Autres exemples d’emploi correct La ville s’éveille. Le budget révisé ne tient pas compte de plusieurs milliards de crédit. Le rapport signale diverses anomalies. Le téflon est indifférent aux solvants. La route a fait des milliers de victimes. Ces projets montrent bien que…/répondent à… Le programme accorde beaucoup d’importance à… L’examen administratif détermine si la demande est bien remplie. Quant à l’examen technique, il se concentre sur le plan de travail; son but est de voir si le projet proposé risque de nuire à l’environnement. Le Petit Robert enregistre des mots nouveaux chaque année. Une erreur s’est glissée dans le journal. L’animisme est un procédé qui donne de la vie et du relief à un texte, s’il est employé de façon modérée.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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