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Résultats 1 à 10 de 57 (page 1 de 6)

bâiller/bayer aux corneilles

Article sur les homonymes bâiller et bayer aux corneilles.
Il ne faut pas confondre les homonymes bâiller et bayer. Ces deux mots se prononcent de la même façon, mais ils n’ont pas le même sens. Bayer On écrit correctement bayer aux corneilles (et non : bâiller aux corneilles). Cette expression signifie « perdre son temps en regardant en l’air niaisement, rêvasser » : Il a bayé aux corneilles pendant tout le cours de mathématiques. Bayer est vieilli au sens de « rester la bouche ouverte ». Bâiller Bâiller signifie « ouvrir involontairement la bouche par une large inspiration ». On peut bâiller de sommeil, de fatigue, de faim, d’ennui. Bâiller tire son origine du latin bataculare, c’est-à-dire « tenir la bouche ouverte » : Ma fille bâillait de fatigue dans la voiture. Quel mauvais spectacle! J’ai bâillé du début à la fin. C’était plus fort que moi, j’ai bâillé d’ennui pendant la réunion.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 11 780

amer/âcre/acide/aigre/sur

Article sur les nuances de sens entre les termes amer, âcre, acide, aigre et sur et leurs dérivés.
Sur cette page Âcre/âpre Acide/acidulé Aigre/aigre-doux/aigrelet/aigri Amer Sur/suret/suri On confond souvent entre eux les adjectifs liés au goût amer, âcre, acide, aigre et sur, ainsi que leurs dérivés. Par exemple, le citron est acide et non amer; c’est l’écorce du citron qui est amère. De plus, du lait dont la date de péremption est dépassée n’est pas amer, il est aigre, sur, suri. On peut aussi dire qu’il a tourné, qu’il est caillé. Âcre/âpre Ces deux termes ont un sens très rapproché. Âcre : qui est très irritant au goût ou à l’odorat, qui brûle la gorge : une fumée âcre des odeurs âcres une saveur âcre Âpre : qui est rude au goût, qui racle la langue ou la gorge : un fruit âpre un vin âpre Acide/acidulé Acide : qui est piquant au goût Acidulé : 1 - qui est légèrement acide; 2 - qu’on a acidulé  Le citron, les fruits qui ne sont pas mûrs, la rhubarbe, etc. sont acides. Ce vin est acidulé avec des notes fruitées. (sens 1) J’adore les bonbons acidulés, mais je fais la grimace chaque fois que j’en mange un. (sens 2) Aigre/aigre-doux/aigrelet/aigri Aigre (sour en anglais) : 1 - qui est désagréable au goût ou à l’odeur en raison de l’acidité; 2 - qui est devenu acide en se corrompant (en parlant d’une substance) Remarque : Faire aigrir le lait, c’est le faire tourner. On peut aussi employer la locution tourner à l’aigre. Aigre-doux : qui a la saveur à la fois acide et sucrée, tel un mélange de vinaigre et de miel (les deux mots s’accordent en genre et en nombre) Aigrelet : qui est légèrement aigre Aigri (du verbe aigrir) : qui est rendu aigre (transitif), qui est devenu aigre (intransitif) La transpiration a une odeur aigre. Un vin bouchonné a une odeur et un goût aigres, il a tourné au vinaigre. Le lait, le yogourt et la crème sure peuvent devenir aigres à la chaleur ou quand ils sont périmés. Le chutney est un condiment aigre-doux fait de fruits cuits dans un sirop épicé et vinaigré jusqu’à une consistance proche de la confiture. Le porc à l’aigre-doux est souvent servi dans les restaurants chinois. La sauce aigre-douce se sert bien avec des croquettes de poulet. Ce soir, on mange du porc à la mangue et des oranges aigres-douces. Ce potage aigrelet est sublime. Le lait s’est aigri à la chaleur. Amer Amer : qui est désagréable au goût, mais produit parfois une sensation stimulante L’endive, le pamplemousse, la bile, certaines bières et le chocolat noir sont amers. Sur/suret/suri Sur : qui a un goût acide, légèrement aigre Suret : qui est légèrement sur Suri (du verbe surir) : qui est devenu aigre Une soupe qui n’est plus bonne est sure, surie, aigre. Les pommettes sont sures, surettes, acides. Il faut faire attention à l’orthographe de ces mots. Ils ne prennent pas d’accent circonflexe, contrairement à sûr (« de manière certaine » ou « qui ne présente aucun risque »).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 10 228

aligner/enligner

Article sur la différence entre les verbes aligner et enligner.
On ne doit pas confondre les verbes aligner et enligner. Aligner Le verbe aligner signifie « rendre une chose conforme à une autre ». Il faut noter que ce verbe s’emploie avec la préposition sur (et non avec) : Le ministère alignera sa politique sur les directives du Conseil du Trésor. (et non : alignera sa politique avec les directives…) Tu dois aligner ton comportement sur les règles de l’école. De même, on peut s’aligner sur une file (faire la queue), sur une politique, sur la philosophie d’un parti (s’y conformer). Je me suis alignée sur la philosophie bouddhiste depuis que je fais du yoga. Enligner Le verbe enligner s’emploie dans des domaines techniques et signifie « placer l’un après l’autre sur une même ligne » : Cet appareil sert à enligner les plaques d’acier. On doit éviter de l’employer au sens d’« aligner », car cet emploi est critiqué.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 8 328

déclencher/enclencher (nuances de sens)

Article sur les verbes déclencher et enclencher.
Le verbe déclencher signifie « manœuvrer la déclenche pour séparer deux pièces liées dans un mécanisme ». Le verbe enclencher veut dire « rendre solidaires des pièces d’un mécanisme pour le faire fonctionner » : déclencher une sonnerie enclencher un aiguillage enclencher les vitesses d’une voiture
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 5 233

Sens des mots en « –onyme » : l’origine des mots à la rescousse

Billet de blogue sur la manière dont l’origine des mots peut aider à se souvenir de la signification des mots en « –onyme », comme « homonyme ».Je suis une amoureuse des mots. Une vraie passionnée! Comme tous les amoureux de la langue, je me plais à croire que j’en sais beaucoup sur le sujet. Mais j’avoue qu’un certain groupe de mots me donne encore du fil à retordre : les mots qui se terminent par « –onyme », comme « homonyme ». Apprendre l’origine de certains mots en « –onyme » m’a aidé à me souvenir de leur signification. Et je me suis dit que si une passionnée de la langue comme moi a encore du mal à décoder ces mots, ça pourrait aussi être le cas pour certains d’entre vous. Voici donc quelques explications pour aider à démêler tous ces mots. Commençons par le commencement.   Synonymes et antonymes Un synonyme est un mot qui a le même sens qu’un autre (ou un sens très proche). Par exemple, « camarade », « copain » et « pote » sont tous des synonymes d’« ami ». Un antonyme est un mot dont le sens s’oppose à celui d’un autre. Par exemple, « ennemi » et « rival » sont des antonymes d’« ami ». Facile, vous dites? Il suffit de se rappeler que « syn– » signifie « ensemble, avec » en grec, tandis qu’« anti– » veut dire « opposé, contre ». Jetons maintenant un coup d'œil à certains mots plus complexes. Homonymes (C’est là que j’ai du mal à m’y retrouver.) Les homonymes sont des mots qui ont des sens différents, bien qu’ils aient une orthographe ou une prononciation semblable. Il en existe deux types : Les homophones (homonymes qui se prononcent de la même façon, mais dont l’orthographe est différente, comme « sans », « sang » et « cent » ou encore « ton », « taon » et « thon ») Les homographes (homonymes qui s’écrivent de la même façon) Ici, les choses se compliquent encore un peu, car les homographes se divisent en deux groupes selon la façon dont ils se prononcent. Certains d’entre eux se prononcent de la même façon, comme « vers » (« ver » au pluriel), « vers » (en direction de) et « vers » (unité rythmique en poésie). Par contre, certains autres se prononcent de manière différente, comme « fils » (donner naissance à un fils) et « fils » (tirer les fils d’un tissu). Vous voyez pourquoi je trouve ça un peu compliqué? Pour démêler tout ça, je garde en tête que le mot « homophone » vient du grec « homos » et « phônê », qui signifient « semblable, le même » et « voix, son ». Alors, « homo » suivi de « phone » veut dire « même son ». La racine « –graphe », quant à elle, signifie « écrire », alors « homo » suivi de « graphe » veut dire « même écriture ». J’espère avoir réussi à éclairer vos lanternes! Pour plus de renseignements sur le sujet, jetez un coup d’œil à l’article homonyme/homographe/homophone du Portail linguistique du Canada. Quels autres mots se terminant par « –onyme » vous embêtent? Dites-le-nous dans la section des commentaires. Et si vous avez des conseils ou des trucs pour vous souvenir de leur sens, faites-nous-en part! Traduit par Safia Lasfar, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
Nombre de consultations : 4 879

apporter/emporter

Article sur la différence entre les verbes apporter et emporter.
Apporter Apporter, c’est prendre une chose et la porter dans un lieu. Le verbe évoque l’idée du point d’arrivée : Apportez-moi une assiette. Quand vous viendrez, apportez vos outils. Il nous apporte toujours un petit cadeau. Le facteur apporte le courrier. Nous vous suggérons d’apporter un crayon et du papier. Emporter Emporter une chose (ou un être inerte), c’est la porter hors d’un lieu. Ce verbe oriente l’esprit vers le point de départ : Elle a emporté des légumes du potager de son père. Les ambulanciers emportent les victimes. Ils sont partis en emportant l’essentiel. Les voleurs ont tout emporté. En quittant la péninsule acadienne, les enfants emportent avec eux des souvenirs du magnifique phare de Grande-Anse.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 3 961

calembour

Article qui explique ce qu’est le calembour et comment utiliser cette figure de style, et qui donne des exemples.
Sur cette page Faux proverbe Homonymie Paronymie Polysémie Création Un calembour consiste à interchanger des mots qui se ressemblent, mais qui ont un sens différent, pour créer un effet comique. Faux proverbe Le faux proverbe est un jeu de mots basé sur une expression connue ou un proverbe. tirer à boulettes rouges (tirer à boulets rouges) vieux motard que j’aimais (mieux vaut tard que jamais) on n’est pas sorti de l’eau, Berthe! (on n’est pas sorti de l’auberge) être né à la belle étoile (être né sous une bonne étoile) Homonymie On dit que deux mots sont homonymes quand ils se prononcent de la même façon, par exemple poux et pouls. Nous sommes très près d’avoir des problèmes, à seulement deux maîtres d’être suspendus de l’école! (au lieu de mètres) Je n’ai jamais rencontré un cancre pareil, c’est un sot périlleux! (au lieu de saut) Mais le bébé, il sait pas, il sait pas à quel sein se dévouer, pour lui, c’est la mère à boire. (Marc Favreau [Sol]; au lieu de saint, vouer et mer) Paronymie Les paronymes sont des mots qui se ressemblent, mais qui n’ont pas la même signification, par exemple poison et poisson. être chargé comme un mulot (être chargé comme un mulet) vendre son âne au diable (vendre son âme au diable) ouvrir une boîte de pandas (ouvrir une boîte de Pandore) il y a loin de la soupe aux lièvres (il y a loin de la coupe aux lèvres) une vérité de la police (une vérité de La Palice) Polysémie On dit qu’un mot est polysémique quand il a plusieurs significations. Par exemple, lâche veut dire « pas assez serré » ou « peureux ». Il aime jouer aux dames, il a des robes plus jolies que les miennes! Pour donner à sa maison un air d’été, il a accroché une jardinière sous sa fenêtre… la pauvre a hurlé toute la journée qu’on vienne la secourir! Création On peut aussi créer des calembours en inventant ou en déformant des mots. Par exemple, on peut joindre deux mots pour en combiner le sens (mot-valise). Être le coq louche de la bande (être la coqueluche) L’alpha et l’homme-méga (oméga) J’en avais assez de travailler comme cloporte-gobelet dans un bureau sans âme. Elle aimait la musique du monde et les mariacha-cha-cha! Autres exemples : Mon collègue fait de l’assiduité gastrique. (Il saute toujours son repas du midi.) Cette imprimante me fait mauvaise impression.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 3 647

bajoue, abajoue

Article sur les termes paronymes bajoue et abajoue.
Les mots bajoue et abajoue sont des paronymes, c’est-à-dire que leur orthographe et leur prononciation se ressemblent, mais qu’ils n’ont pas le même sens. On les confond facilement puisque, lorsqu’ils sont précédés du déterminant défini, ils se prononcent de la même façon (la bajoue et l’abajoue). De plus, les deux mots désignent une partie située près des joues de certains animaux. Bajoue La bajoue est la partie latérale de la face de certains animaux, allant de l’œil à la mâchoire. Il est possible de trouver en boucherie des bajoues de porc, de veau et de bœuf; c’est une découpe grasse qui se prête bien au braisage et aux ragoûts. La peau plissée et les grosses bajoues de mon bouledogue le rendent adorable! Il n’est pas toujours facile de trouver des bajoues de porc à l’épicerie. En langage familier, on appelle aussi bajoues les joues pendantes d’une personne. Abajoue L’abajoue est la poche à l’intérieur des joues de certains animaux qui sert à mettre des aliments en réserve. Les rongeurs et les singes ont des abajoues. La petite poche que l’écureuil remplit de glands s’appelle donc l’abajoue et non la bajoue. Mon hamster a mis tous les grains de maïs dans ses abajoues. Chez certains singes, les abajoues permettent une prédigestion des aliments.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 454

composant/composante

Article sur la différence entre les noms composant et composante.
Les dictionnaires ne font pas toujours une distinction entre les noms composant et composante. Certains considèrent les deux comme synonymes dans un contexte général au sens d’« élément constitutif ». On peut tout de même dégager certaines nuances entre les deux noms. Composant Le nom composant désigne un élément qui entre dans la composition de quelque chose (d’un tout ou d’un composé), qui remplit une fonction particulière. Il est considéré comme d’usage technique. On trouve surtout des exemples dans les domaines de la chimie, de l’électronique et de la grammaire : composants chimiques, électroniques composants d’un circuit, d’un produit, d’un appareil composant sémantique l’oxygène et l’hydrogène, les composants de l’eau Composante Le nom composante signifie « élément d’un ensemble complexe », « partie ». Il est plutôt employé dans un contexte figuré : les composantes d’un problème, d’une idée, d’une théorie, d’une philosophie, d’un sentiment, d’une œuvre le chômage, une composante de la crise les composantes du loisir On rencontre aussi le terme dans les domaines : des mathématiques : composantes vectorielles, scalaires de la mécanique : les trois composantes de l’accélération de la grammaire : composante signifie « chacune des parties d’une grammaire »; on dit aussi composant dans ce sens, mais cet emploi est rare.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 446

habileté 2 / habilité 2

Article portant sur les mots habileté et habilité utilisés dans la langue courante et le domaine juridique.
Les mots habileté et habilité ne s’emploient pas avec la même préposition : habileté de plaider avec éloquence, habilité à succéder (mais capacité de contracter, d’aliéner). Il arrive que l’on confonde les paronymes habileté et habilité : seul ce dernier appartient au vocabulaire du droit. Dans la langue usuelle, l’habileté est une qualité personnelle, mais le terme juridique habilité vise une autorisation légale. Le dérivé substantif habileté n’est pas de la même racine et n’entre pas dans la même famille de mots que le dérivé habilité. Il s’entend de la qualité dont une personne est pourvue et qu’elle manifeste d’exécuter ce qu’elle entreprend avec adresse, intelligence, finesse, acuité d’esprit et compétence. Possède l’habileté nécessaire celui qui est adroit, apte à agir comme il le faut en tout temps, qui est capable de tirer son épingle du jeu dans toutes les circonstances, qui agit convenablement, même dans des situations difficiles et délicates. Les auteurs d’ouvrages consacrés à la déontologie professionnelle ne manquent jamais d’énumérer les nombreuses habiletés juridiques qui se révèlent indispensables à l’exercice du droit. Quant à l’habilité, elle désigne l’autorisation accordée à une personne et sa capacité juridique de remplir toutes les conditions légales requises pour assurer l’exercice légitime d’un droit. Celui qui se trouve ainsi habilité justifie nécessairement de son habilitation. La difficulté qui explique cette confusion terminologique, outre la paronymie, vient du fait que l’adjectif habile est le même pour les deux substantifs dans l’une de leurs acceptions. « L’avocat de la défense a été très habile dans son argumentation et dans ses conclusions. » (= il a brillamment fait oublier les faiblesses de sa défense; il a fait preuve d’habileté.) « S’il réussit l’examen du barreau, l’étudiant en droit devient un avocat habile à exercer sa profession. » (= remplissant les conditions d’exercice de sa nouvelle profession, il est de ce fait légalement autorisé à la pratiquer.) Autrement dit, étant ainsi habile au sens exprimé dans le deuxième exemple, l’étudiant devient, peut-on en conclure, habilité à exercer le droit, à plaider en justice, à être commis à des dossiers. En revanche, l’emploi du verbe habiliter au sens d’autoriser ou de mettre en mesure d’agir constitue une impropriété. Par exemple, l’étude des règles et des principes de droit n’aura pas pour effet d’[habiliter] les légistes à mieux rédiger des textes, mais ils seront en mesure de mieux les rédiger, de perfectionner, de parfaire leurs prestations rédactionnelles.
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
Nombre de consultations : 2 432