Deux étudiants, une même cause

Publié le 16 octobre 2017

Dans le cadre de mes études à l’Université d’Ottawa, j’ai eu la chance de faire un stage au Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), un organisme sans but lucratif qui offre une vaste gamme d’activités et de services aux communautés francophones et acadiennes du Canada.

Ce stage m’a permis d’aller à la rencontre de 2 jeunes étudiants enthousiastes qui, comme moi, sont passionnés par la langue française et leur communauté francophone. À leur manière, ils s’engagent activement pour assurer l’avenir du français au Canada.

Un Acadien fier de ses racines

Jean-Sébastien Comeau grandit à Dieppe, une banlieue majoritairement francophone au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions de son entourage pour qu’il fasse des études postsecondaires en français, il décide de déménager à Sackville pour peaufiner sa langue seconde et faire un baccalauréat en relations internationales en anglais à l’Université Mount Allison (site en anglais seulement).

Vivre et étudier dans un milieu anglophone lui a fait voir les choses sous une nouvelle perspective et l’a amené à renouer avec sa langue maternelle. Dans le cadre de sa maîtrise ès arts en communication à l’Université d’Ottawa, il a d’ailleurs choisi comme sujet de thèse l’évolution de l’identité acadienne sous le mandat de Louis Robichaud, le premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1960 à 1970. Il terminera cet important projet de recherche en décembre 2017.

Jean-Sébastien espère que son projet pourra produire des retombées visibles. Le renforcement de l’identité et de la fierté acadienne pourrait, selon lui, stimuler le tourisme et produire des retombées positives sur le plan de l’entrepreneuriat au Nouveau-Brunswick.

Un militant pour la cause des Franco-Canadiens

Vers la fin de ses études secondaires, Francesco Caruso s’est découvert une passion pour la francophonie en participant à des activités organisées par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne. À ce moment-là, il voit à quel point la communauté francophone est rassembleuse et décide de s’engager à fond pour contribuer à offrir un avenir prospère aux francophones de l’Ontario.

Dès son entrée à l’université, Francesco siège au Conseil d’administration du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) de l’Université d’Ottawa. Puis il travaille pour diverses associations et fédérations étudiantes avant d’être élu représentant des étudiants francophones au comité exécutif national de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) pour l’année 2016-2017.

Aux yeux de Francesco, la francophonie offre une grande richesse et, s’il n’a pas encore décidé de ce qu’il fera de son avenir, il sait déjà qu’il veut continuer à faire avancer la cause des francophones au Canada.

Des jeunes motivés

Ces 2 étudiants ont le vent dans les voiles et souhaitent continuer d’appuyer leur communauté. La vitalité du français et du bilinguisme a une incidence économique qui se traduit par des perspectives d’avenir pour les jeunes.

Tout comme moi, les jeunes Franco-Canadiens d’aujourd’hui sont fiers de leur communauté florissante. Et vous, que faites-vous pour assurer la vitalité de votre communauté linguistique?

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Zachary Blanchard-Séguin

Dans le cadre du régime coopératif et de son baccalauréat en commerce, Zachary peaufine ses habiletés de communication professionnelle grâce à son stage au RDÉE Canada. Défenseur de sa langue maternelle et de la culture qui l’accompagne, il saisit toutes les occasions de promouvoir les deux et d'échanger avec davantage de francophones et francophiles!

 

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Soumis par SafiaL le 16 octobre 2017 à 11 h 56

J'habite dans un coin assez francophone de la ville d'Ottawa. Même si mon premier réflexe est de m'adresser aux commerçants en anglais, je m'efforce de leur parler en français, pour qu'ils continuent d'offrir un servir bilingue à leurs clients. C'est à nous, francophones, d'assurer la vitalité du français au Canada.

Soumis par Benoît A. Lanteigne le 18 octobre 2017 à 10 h 32

Billet éloquent à lire, notamment sur les retombées positives du français et du bilinguisme.
Bravo à ces deux jeunes fiers de leur origines et qui ne se cloisonnent pas dans une vision étroite de notre réalité en terre d'Amérique.
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