Dans le cadre de mes études à l’Université d’Ottawa, j’ai eu la chance de faire un stage au Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), un organisme sans but lucratif qui offre une vaste gamme d’activités et de services aux communautés francophones et acadiennes du Canada.
Ce stage m’a permis d’aller à la rencontre de 2 jeunes étudiants enthousiastes qui, comme moi, sont passionnés par la langue française et leur communauté francophone. À leur manière, ils s’engagent activement pour assurer l’avenir du français au Canada.
Un Acadien fier de ses racines
Jean-Sébastien Comeau grandit à Dieppe, une banlieue majoritairement francophone au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions de son entourage pour qu’il fasse des études postsecondaires en français, il décide de déménager à Sackville pour peaufiner sa langue seconde et faire un baccalauréat en relations internationales en anglais à l’Université Mount Allison (site en anglais seulement).
Vivre et étudier dans un milieu anglophone lui a fait voir les choses sous une nouvelle perspective et l’a amené à renouer avec sa langue maternelle. Dans le cadre de sa maîtrise ès arts en communication à l’Université d’Ottawa, il a d’ailleurs choisi comme sujet de thèse l’évolution de l’identité acadienne sous le mandat de Louis Robichaud, le premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1960 à 1970. Il terminera cet important projet de recherche en décembre 2017.
Jean-Sébastien espère que son projet pourra produire des retombées visibles. Le renforcement de l’identité et de la fierté acadienne pourrait, selon lui, stimuler le tourisme et produire des retombées positives sur le plan de l’entrepreneuriat au Nouveau-Brunswick.
Un militant pour la cause des Franco-Canadiens
Vers la fin de ses études secondaires, Francesco Caruso s’est découvert une passion pour la francophonie en participant à des activités organisées par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne. À ce moment-là, il voit à quel point la communauté francophone est rassembleuse et décide de s’engager à fond pour contribuer à offrir un avenir prospère aux francophones de l’Ontario.
Dès son entrée à l’université, Francesco siège au Conseil d’administration du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) de l’Université d’Ottawa. Puis il travaille pour diverses associations et fédérations étudiantes avant d’être élu représentant des étudiants francophones au comité exécutif national de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) pour l’année 2016-2017.
Aux yeux de Francesco, la francophonie offre une grande richesse et, s’il n’a pas encore décidé de ce qu’il fera de son avenir, il sait déjà qu’il veut continuer à faire avancer la cause des francophones au Canada.
Des jeunes motivés
Ces 2 étudiants ont le vent dans les voiles et souhaitent continuer d’appuyer leur communauté. La vitalité du français et du bilinguisme a une incidence économique qui se traduit par des perspectives d’avenir pour les jeunes.
Tout comme moi, les jeunes Franco-Canadiens d’aujourd’hui sont fiers de leur communauté florissante. Et vous, que faites-vous pour assurer la vitalité de votre communauté linguistique?