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Résultats 71 à 80 de 1870 (page 8 de 187)

et non/et non pas

Article sur les expressions et non et et non pas.
Quand on dit d’abord ce qui est, et ensuite ce qui n’est pas, on a le choix d’employer et non ou et non pas : En français, trivial a le sens de vulgaire, et non d’insignifiant. En français, trivial a le sens de vulgaire, et non pas d’insignifiant. Avec l’article partitif, on doit employer pas seul : Ils avaient de la nourriture, mais pas d’eau.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 719

cautio judicatum solvi

Article portant sur l'expression cautio judicatum solvi utilisée dans le domaine juridique.
Cette expression latine signifie littéralement caution de condamnation à payer. Pour qualifier la caution que doit fournir un étranger pour garantir le paiement des dommages-intérêts auxquels il pourrait être condamné, on ajoute les mots latins judicatum solvi. Contrairement à l’anglais, le français n’emploie pas le mot latin cautio, mais le traduit. Ainsi, dans le droit des brevets : « Dans une action en invalidation de brevet intentée sous le régime de l’article 62 de la Loi sur les brevets, la Cour est habilitée à ordonner au demandeur de déposer un cautionnement 2 judicatum solvi en faveur du breveté. »
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
Nombre de consultations : 4 614

niveaux de langue

Article portant sur les différents niveaux de langue, qui fournit des définitions et des exemples, et qui présente les procédés de mise en relief pouvant être employés pour signaler des mots qui s’écartent du niveau de langue courant.
Il faut savoir choisir le vocabulaire et le niveau de langue qu’on emploie en fonction du lecteur, c’est-à-dire de son milieu culturel, social, etc. Il va de soi que l’on évite d’employer dans le langage écrit des termes vulgaires ou grossiers. Cependant, il en existe d’autres qui, inoffensifs en apparence, peuvent mettre dans l’embarras la personne qui les écrit. Il s’agit de mots populaires, moins provocants, qu’un usage courant a banalisés (rendus ordinaires), comme : bagnole, pour voiture, ou baraque, pour maison. D’autres termes sont tout simplement trop spécialisés ou relevés pour être glissés dans un texte courant ou administratif, car ils sont difficiles à comprendre. Par exemple : la puérilité de ses propos, au lieu de l’insignifiance de ses paroles. Mise en relief On peut employer l’italique ou les guillemets pour mettre en relief les mots ou expressions qui s’écartent du langage standard, comme les tours populaires, familiers ou de tout autre niveau de langue – joualisant, technique, archaïque, ironique, etc. –, les régionalismes, les mots impropres ou insolites, les surnoms, les néologismes, les jeux de mots, ainsi que les mots qu’on emploie dans un sens spécial. Certains auteurs favorisent l’italique pour cette fonction, mais l’emploi des guillemets reste très vivant : Italique Inutile de vous dire qu’ils se sont fait maganer. Les épluchettes étaient très populaires au 19e siècle (R. Dubuc et J.‑C. Boulanger). Dans le St-Laurent, il y a formation de frasil surtout entre Montréal et Sorel (Trésor de la langue française au Québec). Ce sont des oiseaux nidifuges, c’est-à-dire qui fuient le nid, qui le quittent tôt. Guillemets Inutile de vous dire qu’ils se sont fait « maganer ». Le secteur de l’énergie est le plus gros « buveur » d’eau. Elle a eu le « plaisir » de se voir assigner cette corvée. Un oiseau est un « porte-plumes » (J.-P. Colignon). Niveaux de langue, définitions et exemples Voici des définitions et des exemples permettant de distinguer les différents niveaux de langue : Niveaux de langue, définitions et exemples Niveau de langue Définition Exemples Niveau vulgaire Emploi de mots vulgaires ou d’expressions grossières, qu’il vaut mieux éviter dans la langue courante ou recherchée. - charogne, chien sale (pour désigner une personne) Niveau populaire Niveau de langue plus relâché et considéré comme incorrect. - M’as t’dire de quoi… - les ceusses (au lieu de celles) Niveau familier Mots ou structures de phrases que l’on emploie dans la conversation courante, lorsqu’on s’adresse à des amis ou à des gens que l’on connaît bien. - Passe-moi le beurre! - être maboul (au lieu de un peu fou) - maganer (dans le sens de endommager) Niveau courant ou standard Langage correct que l’on utilise habituellement. - Pourrais-tu me donner le beurre? Niveau soutenu ou soigné Façon de s’exprimer correctement et avec distinction. On emploie ce registre entre autres dans les journaux, les textes administratifs, les travaux scientifiques, un cours, un discours, etc. - Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît? Niveau littéraire (ou très soutenu, recherché) Style de communication comportant des mots ou des constructions qui ne sont pas d’usage courant. Il peut même s’agir de mots et de constructions rares. - abîme (au lieu de précipice) - bannir (au lieu de supprimer, exclure) - ladre (au lieu de avare)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 602

échalote/oignon vert

Article sur la différence entre échalote et oignon vert.
Il ne faut pas confondre échalote et oignon vert. Échalote Le mot échalote désigne une « variété d’ail qui ressemble à l’oignon ». On dit en anglais shallot ou wild onion. Au Canada, on l’appelle aussi échalote française. Elle a fait revenir une échalote émincée dans un peu d’huile. Il cultive des échalotes et des oignons dans un petit potager derrière chez lui. Les synonymes échalote sèche et oignon d’ascalon sont rares. La variante avec deux t, échalotte, est rarement attestée dans les ouvrages, même si on la rencontre fréquemment dans l’usage canadien. Nous ne conseillons pas son emploi. Oignon vert Green onion (ou scallion) ne se traduit pas par échalote, mais par oignon vert, ou ognon vert, selon la nouvelle orthographe. L’emploi d’échalote, au sens d’« oignon vert », est typiquement canadien. L’oignon vert est un jeune oignon cueilli avant sa maturité. On le reconnaît par son petit bulbe blanc et sa longue tige verte dont le goût se rapproche de la ciboulette. Son goût est plus doux que celui de l’oignon. Ajoutez un oignon vert à votre salade pour en relever le goût. Il garnit le potage de fines rondelles d’oignon vert pour ajouter de la couleur. En France, on dit aussi oignon nouveau.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 515

post-scriptum

Article sur le mot post-scriptum et son abréviation.
Le mot post-scriptum s’abrège en P.-S. et est souvent suivi d’un tiret : P.-S. -. La graphie postscriptum est également correcte (nouvelle orthographe). Au pluriel, on écrit : des post-scriptum des postscriptums Le mot post-scriptum et son abréviation signifie « écrit après ou à la suite de ». Il sert à attirer l’attention sur un point important qui n’est pas l’objet principal de la lettre. Avant le traitement de texte, on s’en servait souvent pour réparer un oubli, plutôt que de retaper le texte. De nos jours, cette raison d’être n’étant plus valide, il est préférable de ne pas employer post-scriptum ou son abréviation dans la correspondance administrative. On ajoute plutôt toute l’information dans le corps de la lettre. Il est toutefois permis de le faire pour ajouter un complément d’information. Dans ce cas, on emploie l’abréviation suivie du tiret, que l’on place sous la signature, à gauche : P.-S. - Cette année, le repas n’est pas compris. Vous trouverez ci-joint une liste de restaurants à proximité. Si la lettre comporte d’autres mentions, comme copie conforme ou pièces jointes, il faut les placer avant le post-scriptum. On peut mettre le post-scriptum en retrait si les paragraphes comportent un retrait. Enfin, l’emploi de Nota, Nota Bene, N. B., Note ou Remarque n’est pas non plus recommandé dans la correspondance. Dans les textes courants, on peut les utiliser avec modération pour attirer l’attention sur un point. Il est souvent plus efficace de mettre toute l’information dans le corps du texte.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 507

siècle

Article sur le mot siècle, l’écriture des siècles et des expressions avec le mot siècle.
Sur cette page Abréviation En lettres ou en chiffres Majuscules aux chiffres romains Expressions avec le mot siècle (majuscules) Pluriel/singulier Siècle de suivi d’un nom Abréviation L’abréviation de siècle est s. : le XXe s. En lettres ou en chiffres Les mentions de siècles peuvent s’écrire : en chiffres romains le XVIIIe siècle en toutes lettres le dix-huitième siècle en chiffres arabes le 18e siècle Majuscules aux chiffres romains Les chiffres romains s’écrivent souvent en petites capitales dans les textes imprimés, mais on recommande les majuscules ordinaires par souci de simplification. Expressions avec le mot siècle (majuscules) Il faut faire attention à la graphie des expressions suivantes : Siècle des Lumières (XVIIIe siècle) Siècle d’or (XVIe siècle de l’Espagne) siècle julien Grand Siècle (siècle de Louis XIV) Il faut noter que les ouvrages ne s’entendent pas sur la graphie de Grand Siècle, mais l’appellation est plus fréquemment écrite avec les deux majuscules. Pluriel/singulier Si le déterminant qui précède siècle est au singulier, le nom se met au singulier; si le déterminant est au pluriel, siècle sera au pluriel : le douzième et le treizième siècle/le XIIe et le XIIIe siècle du douzième au treizième siècle/du XIIe au XIIIe siècle les douzième et treizième siècles les XIIe et XIIIe siècles Siècle de suivi d’un nom Le tour siècle de suivi d’un nom indique une période assez longue de l’histoire qui a été dominée ou marquée par le nom (événement, personne, tendance). Dans ce cas, siècle s’écrit toujours en minuscule : siècle de la vitesse siècle du christianisme siècle de fer siècle d’Alexandre siècle de Périclès siècle de l’Empire romain
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 516

idem

Article sur le mot latin idem.
Le mot latin idem s’abrège en id. et signifie « le même objet, la même chose ». Idem s’écrit en italique. L’abréviation id. est utilisée pour éviter la répétition d’un nom dans une citation, une énumération, une liste, un tableau, une facture ou un inventaire. Dans la langue familière, idem peut vouloir dire « de même », « itou », mais cet emploi est rare au Canada. Il est également employé pour remplacer le nom de l’auteur lorsqu’on cite plusieurs de ses ouvrages dans des notes bibliographiques consécutives. Dans ce cas, le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique suivent le nom de l’auteur, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur : Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. ou Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. L’abréviation I minuscule D minuscule pointid. s’écrit dans le même caractère que les mots qu’elle remplace. Ainsi, l’abréviation « I majuscule d minuscule pointId. » est en caractères ordinaires ci-dessus, et non en italique, parce qu’elle remplace le nom de l’auteur « Jacques Gandouin ». Renseignements complémentaires Voir ibidem.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 470

numéro civique

Article sur l’expression numéro civique, qui est à éviter.
Le terme numéro civique est un anglicisme à remplacer par : numéro (ou no) numéro municipal numéro d’immeuble numéro de rue numéro dans la voie numéro de voirie Exemples Le numéro est difficile à voir de la rue. Le panneau du numéro municipal est tombé pendant la tempête.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 475

iceberg (la pointe de l’iceberg)

Article sur l’expression la pointe de l’iceberg.
L’expression la pointe de l’iceberg n’est pas attestée. Au sens figuré, en parlant d’un problème partiellement caché, obscur, on dit partie cachée/immergée de l’iceberg, par opposition à la partie visible, émergée : Défendre les intérêts de ses clients et influencer en leur faveur; mais attention : l’influence n’est que la partie émergée de l’iceberg. (L’Express) La partie cachée de l’iceberg, c’est-à-dire tous les problèmes qui surgissaient dans l’immeuble, a eu raison de sa santé.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 406

responsable pour/de

Article sur l'expression responsable pour, considérée comme un calque de l’anglais, et la construction responsable de suivie de l’infinitif.
Le tour responsable pour est un calque de l’anglais responsible for. En français, on emploie plutôt responsable de ou : avoir la responsabilité de avoir pour responsabilité de avoir pour rôle de être tenu de être chargé de Responsable de peut être suivi d’un nom ou, malgré les mises en garde d’autrefois, d’un verbe à l’infinitif. Exemples La rédactrice en chef est responsable de la qualité de la publication. Thomas est responsable de concevoir la nouvelle version de notre produit électronique vedette. Renseignements complémentaires Voir l’article « Responsable, mais de quoi? », paru dans L’Actualité langagière et repris dans les Chroniques de langue.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 4 358