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Résultats 41 à 50 de 52 (page 5 de 6)

vingt

Article sur l’écriture et l’accord du nombre vingt.
Sur cette page Accord Au pluriel Au singulier Trait d’union Exemples d’écriture des nombres avec vingt Renseignements complémentaires Accord Les nombres cardinaux sont généralement invariables; un, vingt et cent font partie des exceptions. Au pluriel Le nombre vingt prend un s lorsqu’il est multiplié (4 x 20) et qu’il n’est pas suivi immédiatement d’un autre nombre. Ainsi, le mot vingt prend la marque du pluriel dans les cas suivants : il termine le nombre : quatre-vingts (4 x 20) deux mille deux cent quatre-vingts il est suivi d’un nom, y compris un nom de quantité comme millier, million, milliard, lesquels prennent un s au pluriel : quatre-vingts millions d’années quatre-vingts milles (mille est ici un nom) il est suivi de l’expression pour cent : quatre-vingts pour cent Les règles relatives au pluriel sont les mêmes en nouvelle orthographe et en orthographe traditionnelle. Au singulier Vingt est invariable dans les cas suivants, c’est-à-dire quand : il a une valeur ordinale qui sert à marquer l’ordre ou le rang au sens de « vingtième », et ce, même s’il termine le nombre et est multiplié : le paragraphe quatre-vingt (= le 80e paragraphe) lire l’article quatre-vingt (= le 80e article) la page quatre-vingt (= la 80e page) le quatre-vingt du boulevard Maisonneuve (= le 80e, un numéro civique) l’an mille neuf cent quatre-vingt (= la 1980e année) les années quatre-vingt (= les années quatre-vingtièmes) Remarque : La graphie années quatre-vingts est aussi admise. Voir à ce sujet l’article Les années quatre-vingt ou quatre-vingts? dans les Chroniques de langue. il est suivi immédiatement d’un nombre, y compris le déterminant numéral mille : un million trois cent vingt mille deux cent quinze quatre cent quatre-vingt-cinq quatre-vingt mille employés (mille est ici un nombre) il n’est pas multiplié (employé seul) : vingt chevaux cent vingt (et non : cent vingts) Trait d’union En orthographe traditionnelle, seuls les éléments composant les nombres inférieurs à 100 sont liés par des traits d’union. En nouvelle orthographe, tous les éléments qui composent les nombres doivent être liés par des traits d’union, y compris les noms de quantité millier, million, milliard, etc. Les nombres composés avec vingt peuvent donc s’écrire de deux façons : Exemples d’écriture des nombres avec vingt Exemples de nombres composés avec vingt selon l’orthographe traditionnelle et la nouvelle orthographe Orthographe traditionnelle Nouvelle orthographe mille deux cent vingt mille-deux-cent-vingt cent quatre-vingts cent-quatre-vingts deux cent vingt-trois deux-cent-vingt-trois quatre cent quatre-vingts quatre-cent-quatre-vingts quatre-vingts milliards quatre-vingts-milliards Renseignements complémentaires Les règles énoncées dans cet article s’appliquent aussi au nombre cent. Voir aussi cent, quatre-vingt et nombres cardinaux.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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chiffres modernes

Article sur les chiffres modernes et leurs divers emplois.
La numération moderne (ou numération arabe) comporte les chiffres de 0 à 9. Les chiffres modernes (ou chiffres arabes) sont faciles à lire et ils simplifient les calculs. On les utilise dans toutes les sortes de documents et dans tous les domaines. Emploi des chiffres modernes Chiffres modernes : Exemples d’emploi Emplois Exemples calcul arithmétique 2 + 5 = 7 date le 17 avril 2010 distance 30 km heure 11 h 20 numéro de téléphone 819-222-7777 pourcentage 20 % prix 20 $ renseignement statistique 2 femmes sur 5 température 20 ºC vitesse 20 km/h Renseignements complémentaires Voir chiffres romains.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 1 390

mille (accord)

Article sur l’accord de mille, parfois adjectif numéral, parfois nom commun.
Mille, adjectif numéral, est toujours invariable : On compte vingt-cinq mille chômeurs dans ce pays. Enfant, je croyais que l’an deux mille serait l’ère des voitures volantes! L’entreprise a extrait cent vingt et un mille tonnes de sel. (remarquez ici l’invariabilité en genre de un dans vingt et un)  Mille est toutefois variable comme nom commun lorsqu’il désigne la mesure de distance (en vigueur dans certains pays, comme les États-Unis) : Il nous reste vingt-cinq milles à parcourir avant d’arriver au camping. Ils ont parcouru vingt-cinq mille milles. Renseignements complémentaires Voir aussi mille, million, milliard, etc. (grands nombres).
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 1 357

Mil aurait-il franchi ses derniers milles?

Un article sur les mots mil et mille
Christine Hébert et Christiane Melançon (L’Actualité terminologique, volume 36, numéro 1, 2003, page 16) « La langue française, pour la joie des nostalgiques et le tourment des écoliers, traîne son histoire avec elle. »  – Laurent Laplante. La Mémoire à la barreNote de bas de page 1. On serait tenté de croire que les voies grammaticales sont insondables, tant elles nous semblent parfois dénuées de toute logique. Ainsi en est-il du mot mil employé pour désigner les millésimes et de son proche parent, mille, dont la graphie capricieuse varie selon les auteurs et les situations. Le XXe siècle étant révolu, on peut dès lors se demander si le mot mil n’aurait pas franchi ses derniers milles. Au passage à l’an 2000, la graphie mil, encore d’usage, entre autres, dans les écrits littéraires et juridiques pour désigner une année de l’ère chrétienne, est disparue des textes servant à décrire le présent. Quand mil neuf cent quatre-vingt-dix-neuf a cédé la place à l’an deux mille, il a peut-être aussi serré la graphie mil parmi les usages du passé. Après un parcours de près de mille ans, le mot mil a-t-il tout bonnement terminé sa course? Pour répondre à cette question, il sera utile de retracer le chemin emprunté par mil au fil des siècles, afin d’en connaître les origines et de suivre l’évolution de la norme grammaticale qui s’y rattache. Les origines Ainsi que l’illustre le tableau qui suit, les formes mil et mille actuelles tirent leur origine de mille – singulier – et millia - pluriel. Leur invariabilité, qui semble aujourd’hui une excentricité grammaticale, suit pourtant la logique interne de la langue : mil, étant depuis toujours singulier, ne peut être multiplié, et mille (l’adjectif numéral) ne prend jamais de « s ». Origine des mots mil et milleNote de bas de page 2 Latin milia mīlle (singulier) millia (pluriel) Ancien français mil (XIe – XIIIe siècles) millie (1080) mile (1145) mille (1208) En outre, on peut se demander d’où vient le fait que mil et mille sont homophones [mil] malgré leur différence orthographique. Cela tient aussi à leur origine commune (milia), dont mille, à l’instar de mil, a conservé la prononciation [l] plutôt que [j]. C’est à cette homophonie qu’on doit la confusion qui règne depuis longtemps dans l’esprit des utilisateurs, qui emploient mil et mille presque indifféremment. Ainsi, on lira huit mil livres, l’année mille six cents trois ou cent milNote de bas de page 3. Il faudra attendre les XVIe et XVIIe siècles pour que les grammairiens songent à vouloir y mettre de l’ordre. Pour leur part, Vaugelas et Bouhours affirment que des expressions telles que je lui ai milles obligations et il m’a fait milles amitiés sont des erreurs très fréquentes chez les femmesNote de bas de page 4 [sic]. L’histoire nous apprend bien sûr que les femmes n’avaient pas l’exclusivité de ces écarts, que commettaient certains écrivainsNote de bas de page 5 et des imprimeursNote de bas de page 6 pressés d’aligner de longues séries de caractères. L’évolution de la norme Au début du XVIe siècle, le grammairien PalsgraveNote de bas de page 7 établit une règle voulant que mille soit de mise sauf quand il est question des années. Selon lui, il convient d’écrire mil dans toute phrase où le mot an précède immédiatement mil. Il ajoute que cette graphie s’emploie devant le mot hommes, par exemple, trois mil hommes. De leur côté, Oudin et RicheletNote de bas de page 8 décrètent que mil ne doit être utilisé que pour parler des années. C’est là une règle qui s’imposera dès le début du XVIIIe siècle. Vaugelas et Ménage font observer que mille « n’avoit point de plurielNote de bas de page 9 ». Leur mise en garde visait à corriger une erreur courante : mille évoquant l’idée du singulier, on écrivait souvent milles. Enfin, Ménage précise que mil ne sert qu’à désigner les années. L’usage contemporain Au XXe siècle, LarousseNote de bas de page 10 admet l’orthographe mille dans l’un et l’autre cas. En 1959, Grevisse maintient toutefois, à l’instar de l’Académie, la préférence pour mil dans les dates de l’ère chrétienne, quand celui-ci est suivi d’un ou de plusieurs nombres. Il faudra attendre le grammairien Joseph Hanse pour contester cette préférence de l’Académie et la déclarer « caduqueNote de bas de page 11 ». Divers ouvrages consultés, tant français que québécois, montrent toutefois que, jusqu’à l’an 2000, les deux graphies sont jugées acceptables. En toute logique, si l’année 2000 a sonné le glas de la graphie mil pour désigner le présent ou le futur, tout porte à croire qu’elle continuera, du moins un temps, d’exprimer le passé de l’ère chrétienne, au grand bonheur des nostalgiques. Et comme toujours, c’est l’usage qui en décidera. D’ailleurs, rares sont les mots dont la fin de parcours est fixée par les grammairiens plutôt que par l’usage. Références Note de bas de page 1  LAPLANTE, Laurent. La Mémoire à la barre, Montréal, Écosociété, 1999, p. 224. Retour à la référence de la note de bas de page 1 Note de bas de page 2  REY, Alain (dir.). Dictionnaire historique de la langue française, Paris et Montréal, DICOROBERT, 1992, p. 1244. Retour à la référence de la note de bas de page 2 Note de bas de page 3  HAASE, A. Syntaxe française du XVIIe siècle, 5eéd., Nouvelle édition traduite et remaniée par M. Obert. S.l., Librairie Delagrave, 1965, p. 116. Retour à la référence de la note de bas de page 3 Note de bas de page 4  Cité par HAASE, ibid., p. 117. Retour à la référence de la note de bas de page 4 Note de bas de page 5  BRUNOT, Ferdinand. La pensée et la langue. 3eéd., S.l., Masson et Cie, 1965, p. 122. Retour à la référence de la note de bas de page 5 Note de bas de page 6  HAASE, ibid. Retour à la référence de la note de bas de page 6 Note de bas de page 7  HAASE, ibid. Retour à la référence de la note de bas de page 7 Note de bas de page 8  HOUDIN et RICHELET. in BRUNOT, Ferdinand, op. cit. Retour à la référence de la note de bas de page 8 Note de bas de page 9  BRUNOT, Ferdinand, ibid. Retour à la référence de la note de bas de page 9 Note de bas de page 10  LAROUSSE. Larousse du XXe siècle, (6 vol. 1928-1933; suppl. 1953). Retour à la référence de la note de bas de page 10 Note de bas de page 11  Blampain, Daniel et Joseph Hanse. Nouveau dictionnaire des difficultés de la langue française, Bruxelles, Duculot, 2000, p. 359. Retour à la référence de la note de bas de page 11
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
Nombre de consultations : 1 278

Traduire le monde : les unités monétaires

Un article sur la traduction des unités monétaires
André Racicot (L’Actualité langagière, volume 4, numéro 1, 2007, page 32) L’écriture des noms d’unités monétaires pose toute une série de problèmes. Tout d’abord, quel est le genre de taka, la devise bangladaise? La même question peut d’ailleurs se poser quant aux divisions des monnaies. Par exemple, le yen japonais se divise en 100 sen. Mais dit-on un ou une sen? Le lecteur attentif aura sûrement remarqué l’absence de la marque du pluriel dans 100 sen. C’est l’usage dans le cas des divisions moins connues, alors que les plus courantes s’accordent au pluriel, comme cents, centimes, centavos, etc. Pour connaître le genre et le pluriel d’une devise, ainsi que le nom de l’unité divisionnaire, il suffit de consulter le bulletin de terminologie 334 des Nations Unies. Pour compliquer un peu les choses, les noms de devises changent parfois. Évidemment, des unités comme le dollar états-unien ne sont pas près de disparaître. Un changement spectaculaire à ce chapitre est survenu lorsque des devises célèbres comme le mark allemand, le franc français et d’autres moins connues, le florin néerlandais par exemple, ont tiré leur révérence. Vive l’euro! D’ailleurs, l’avènement de la devise européenne a amené la création d’un nouveau symbole : €. Des symboles comme $, ¥ et £ sont courants tout en étant pratiques et permettent de ne pas écrire au long le nom de l’unité monétaire. Ils sont une bénédiction dans les tableaux comme dans les textes de longue haleine à saveur économique. Le langagier rompu à ce genre de textes finit un jour ou l’autre par découvrir qu’il existe une deuxième manière d’abréger les noms de devises. Celle-ci est d’ailleurs particulièrement déroutante. Il s’agit d’un code de trois lettres dont voici quelques exemples : le dollar états-unien devient USD; le won coréen KRW, la roupie indonésienne IDR et le tugrik mongol MNT. Heureusement, une simple recherche dans la Grande Toile permet de découvrir le code ISO 4217, de l’Organisation internationale de normalisation. Celui-ci se compose des deux lettres d’un autre code de l’organisation, le 3166, sur les noms de pays, auquel on ajoute généralement la première lettre de l’unité monétaire. Quelques exemples : la livre sterling : GBP, la roupie indienne : INR, le shiling du Kenya : KES. Le symbole de l’euro échappe toutefois à cette règle : EUR. D’après l’Ordre des comptables agréés du Québec, il semble que le code ISO 4217 se répand de plus en plus hors du domaine bancaire. D’ailleurs, l’Ordre estime que les symboles sont pratiques dans les textes comptables ou financiers. Il faut cependant admettre que, de ce côté-ci de l’Atlantique, ils sont peut-être moins courants et, surtout, moins compréhensibles. Le symbole GTQ, qui désigne le quetzal guatémaltèque, peut facilement dérouter. Évidemment, une recherche dans Internet permet de résoudre l’énigme. Il est en effet facile de trouver des sites qui reproduisent le code de la norme ISO 4217. On conviendra toutefois que les abréviations comme $CAN, $US et $A (Australie), sans compter celles de l’euro et du yen, sont autrement plus pratiques et courantes. D’ailleurs, le Bureau de la traduction en recommande l’utilisation, de même que l’Office québécois de la langue française. Ces abréviations rendent les textes nettement plus lisibles. Dans les écrits qui ne sont pas de nature financière, énoncer le nom d’une devise peut aussi être un bon moyen d’éviter l’utilisation de symboles parfois ténébreux, symboles qui viennent s’ajouter aux trop nombreux sigles qui encombrent maintenant les textes français.
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
Nombre de consultations : 1 206

dernier/premier/autre/même (place de l’adjectif)

Article sur la place des adjectifs derniers, premiers, autres, mêmes et prochains lorsqu’ils sont associés à un nombre.
Quand les adjectifs derniers, premiers, autres, mêmes et prochains sont associés à un nombre, on met ordinairement le nombre avant l’adjectif : les quatre dernières maisons les trois premiers mois de grossesse les deux autres pays les deux mêmes personnes les trois prochains mois Toutefois, quand l’ensemble forme un tout ou que l’on compte par paire, par dizaine, par centaine, etc., le nombre vient après : les dernières vingt-quatre heures les premiers dix jours les autres deux dollars les mêmes cinq cents pages les prochains cent kilomètres
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 1 165

un (nombre cardinal)

Article sur les règles d’écriture et d’accord du nombre un.
Les nombres cardinaux sont généralement invariables; un, vingt et cent font partie des exceptions. Un est variable en genre seulement. Ainsi on écrira : trente et une fenêtres vingt et une cartes Il se leva à quatre heures une (minute), et partit à cinq heures moins une. Malgré une certaine hésitation de l’usage, un est généralement invariable dans les deux cas suivants : Indication d’une page, d’un livre ou d’une autre subdivision d’ouvrage où un a valeur d’ordinal : page 1 (page « un ») lettre XXI (lettre « vingt et un ») Expressions (vingt et un mille, trente et un mille, etc.) où un porte sur mille plutôt que sur le nom féminin qui suit : vingt et un mille pommes
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 1 147

Comment courir un risque

Un article sur différents problèmes de traduction et de rédaction.
Jacques Desrosiers (L’Actualité langagière, volume 7, numéro 3, 2010, page 21) Q. Une nouvelle traductrice me propose la traduction suivante à une question d’évaluation des stagiaires à un cours des Forces canadiennes : Quel est le principal risque de déplacer rapidement une victime? (What is the chief danger in moving a victim quickly?). Je lui ai proposé la correction suivante : Quel est le principal risque associé au déplacement rapide d’une victime? Elle me demande pourquoi sa formulation est incorrecte. Je lui ai donné des éléments de réponse, mais j’aimerais une explication claire, convaincante et pratique. R. Je suis tout à fait d’accord avec vous que quelque chose cloche dans la phrase de la traductrice et qu’il faut, comme vous l’avez fait, étoffer, c’est-à-dire bien articuler les éléments de la phrase pour que le sens soit clair. Pour voir ce qui ne tourne pas rond dans cette phrase, il suffit de la comparer avec des emplois courants de la construction risque de : risque d’incendie, risque de décès, risque de confusion, risque d’épidémie courir le risque de tomber, de perdre, de déplaire Qu’ont tous ces exemples en commun? Le complément du nom (d’incendie, de tomber, etc.) décrit le danger éventuel auquel on s’expose, et non l’action que l’on fait. Le verbe risquer se comporte de la même façon : il risque de pleuvoir, elle risque d’échouer. Dans la phrase du début, le risque qui est couru n’est pas de déplacer la victime, c’est par exemple celui d’aggraver son état. Le déplacement rapide de la victime est la cause, l’aggravation de son état la conséquence. Dans des contextes généraux, on parlera volontiers des risques du métier ou des risques de la guerre, c’est-à-dire des risques que comporte le métier ou la guerre. Mais avec l’infinitif, c’est le tour figé risque de, consigné dans les dictionnaires, que l’on perçoit dans la phrase. Le lecteur s’attend ainsi à voir énoncer le risque en question. Voilà pour l’usage. Du point de vue grammatical, du moins selon certains ouvragesAller à la remarque a, une construction infinitive comme l’espoir de réussir vient d’une construction avec complétive, par exemple l’espoir qu’il réussira. Lorsqu’il n’est pas nécessaire d’énoncer le sujet, on préfère l’infinitif. Au lieu de dire le risque que l’on aggrave l’état de la victime, on dit le risque d’aggraver l’état de la victime. Mais on ne dira jamais : le risque que l’on déplace rapidement la victime. On ne peut donc aboutir au tour : le risque de déplacer rapidement la victime. Des mille et des cents Q. Y a-t-il une règle concernant la façon de désigner verbalement une année : par exemple, doit-on dire « mille neuf cent quarante » ou est-il correct de dire aussi « dix-neuf cent quarante »? Quelqu’un m’a dit qu’à partir des années 1700, on devait dire « mille sept cent » et non « dix-sept cent ». Est-ce uniquement une question d’euphonie, donc une question plutôt subjective? R. Voilà une « règle » aux origines obscures, qui d’ailleurs ne concerne pas exclusivement les années, mais tous les nombres de 1100 à 1999. Règle d’autant plus étrange qu’elle varie d’un grammairien à l’autre. Divers ouvrages, dont le Grevisse, fixent en effet une frontière à 17 : l’usage préférerait seize cent mais mille sept cent. L’Académie française, elle, trace plutôt une ligne entre la langue écrite et la langue parlée, comme on le voit dans son dictionnaire en ligne, à l’entrée mille : Dans l’usage courant, au lieu de mille cent, mille deux cents, etc., on dit plutôt onze cents, douze cents, etc., jusqu’à dix-neuf cents : Onze cents francs, seize cents euros. En revanche, dans la langue écrite, et notamment dans un texte juridique, administratif ou scientifique, on préférera les formes : mille cent, mille deux cents, etc. Une somme de mille deux cent cinquante francs. Une superficie de mille cinq cents mètres carrés. Hanse jugeait pourtant équivalents il y a déjà trois lustres en mille neuf cent quarante et en dix-neuf cent quarante (3e édition de son Nouveau dictionnaire, 1994). Le Petit Robert ne fait aucune distinction, ni le Dictionnaire des difficultés du français d’aujourd’hui de PéchoinNote de bas de page 1. Quelques autres ouvrages comptent en centaines jusqu’à 16, puis laissent le choix au-delà. Je crois qu’il vaut mieux suivre Péchoin. Les exemples du Grevisse lui-même donnent à réfléchir : comme s’il s’amusait à contredire la règle, Stendhal écrit « mille cent cinquante francs » dans la Chartreuse de Parme et « dix-huit cent trente-six » dans sa correspondance. La langue écrite actuelle non plus n’est guère impressionnée. Jusqu’à 16, par exemple, les moteurs de recherche aujourd’hui donnent beaucoup moins de douze cents et quatorze cents que de mille deux cents et mille quatre cents, comme : L’Année du bac a été jouée plus de mille deux cents fois dans le monde, et traduite en une douzaine de langues.Le Monde, 18 novembre 2005 Je suis étonné de voir le Grevisse et le Hanse-Blampain (2005) soutenir que douze cents est plus fréquent que mille deux cents, alors que je constate exactement le contraire dans le bon usage. Et pour reprendre l’exemple de l’Académie plus haut, j’ai relevé une poignée seulement de douze cent cinquante contre une soixantaine de mille deux cent cinquante dans la bonne presse européenne, par exemple : QUATRE volumes, mille deux cent cinquante pages consacrées aux liens tissés puis défaits entre histoire savante, science religieuse et monarchie administrative.Le Monde, 17 février 1989 À partir de 17, inversement, cent est loin d’être absent de la langue écrite. Ainsi sous la plume de Michel Vastel dans le Soleil : Elle tenait un langage de vieux contestataire des années dix-neuf cent quelque chose. 21 février 2000 Et d’une journaliste du Monde : La plus grande part des résidus des entreprises, soit 40 millions de tonnes par an, sont mises en dépôt dans environ dix-sept cent cinquante décharges privées. 24 janvier 2002 La dernière édition du Bon usage faite par Maurice Grevisse lui-même (1980) précisait : « on dit indifféremment : mil sept cent… ou : dix-sept cent ». Dans les éditions ultérieures, André Goosse a fait sauter « on dit indifféremment », s’en tenant comme l’Académie au critère langue écrite/langue parlée, à partir de 17 : mille quand on écrit, cent quand on parle. On a vu que cette préférence de l’usage n’est pas évidente. Il est bien possible que, dans certains contextes, mille soit senti comme plus soigné, quel que soit le chiffre. Mais ce n’est pas une raison pour rétrograder cent à la langue parlée. L’euphonie joue sans doute un rôle. Si c’est le cas il n’y a pas de quoi inventer un interdit. On devrait garder la liberté de choix, quitte à fixer des balises dans certains contextes. Sinon, devra-t-on dire que Voltaire est né en seize cent quatre-vingt-quatorze et mort en mille sept cent soixante-dix-huit? Quand il y a deux façons de dire quelque chose, il ne s’ensuit pas que l’une est correcte, l’autre incorrecte. Le sens réel des mots Dans un article paru dans le numéro de décembre 2002 de L’Actualité terminologique (vol. 35, nº 4), j’ai traité de l’emploi des conjonctions de comparaison ainsi que, de même que et commeNote de bas de page 2. Mon propos était de montrer que ces conjonctions pouvaient très bien avoir une valeur de coordination. Par exemple, comme est l’outil de comparaison par excellence en français (la haine, comme l’amour, ne se nourrit que de la présence). Mais il peut aussi avoir une valeur d’addition ou de coordination, c’est-à-dire le sens de et (le chien comme le chat sont des mammifères) – ce que confirme d’ailleurs l’accord du verbe. La première rubrique de l’entrée comme dans le Petit Robert sépare nettement, dans deux sections distinctes, ces deux sens de la conjonction. Et dans mon article, pour illustrer la valeur de coordination, je reprenais justement l’exemple fourni par le Petit Robert dans la section « addition » : sur la terre comme au ciel. Or un réviseur perspicaceAller à la remarque b m’a signalé que le Robert a mis cet exemple à la mauvaise place, car dans cette expression comme ne peut exprimer l’addition. L’expression est tirée du passage que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, du célèbre Notre Père. Non seulement la conjonction employée dans le texte grec original de l’Évangile où apparaît cette prière exprimerait la comparaison, mais en plus, du point de vue de la bonne vieille théologie, il est inconcevable que l’être humain puisse demander que la volonté divine s’exerce dans la sphère céleste. La personne qui prie demande en fait que la volonté divine s’exerce sur la terre comme elle s’exerce déjà au ciel. Car, en langage théologique, la volonté divine s’exerce parfaitement dans la sphère céleste. En langage profane, demander que la volonté divine s’exerce dans le ciel dépasse le champ des compétences de la personne qui prie, et contredit des principes fondamentaux du christianisme. Comme n’a aucune valeur d’addition ici. C’est une pure comparaison. Il faudrait donc que l’exemple soit déplacé dans la section « comparaison ». Le réviseur et un de ses collègues ont déjà écrit à ce sujet aux éditeurs du Petit Robert. Ils attendent toujours une réponse. Souhaitons que leur prière soit exaucée. Remarques Retour à la remarque a Comme la Grammaire méthodique du français, 3e éd., de Riegel, Pellat et Rioul (Presses Universitaires de France, 1994). Retour à la remarque b André Pinard, du Groupe de traduction Masha Krupp, à Ottawa. Notes Retour à la note1 Larousse, 1998. Retour à la note2 Voir les « Chroniques de langue » sur le site de TERMIUM Plus®.
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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nombre inférieur à deux (accord)

Article sur l’accord singulier ou pluriel d'un nombre inférieur à deux.
Les noms d’unité ou d’objet se mettent au singulier lorsqu’ils sont précédés d’un nombre inférieur à deux : 1,1 mètre 1,5 million 1,85 kilogramme
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Mots de tête : « à ou ou? »

Un article sur l’expression le choix de à ou ou entre deux nombres
Frèdelin Leroux fils (L’Actualité langagière, volume 6, numéro 3, 2009, page 12) Il y a cinq à six morts par mois. (Rolande Allard-Lacerte, Le Devoir, 10.6.92) C’est sans doute de mon intérêt pour les oiseaux que m’est venue l’idée de ce billet. À force de lire dans les guides que la femelle pond « 3 à 4 œufsNote de bas de page 1 », « 4 à 5 œufsNote de bas de page 2 » ou « six à sept œufsNote de bas de page 3 », j’ai fini par m’interroger sur la condamnation dont cet usage fait l’objet. Ce tour est condamné depuis longtemps, aussi bien chez nous qu’en France. Ici, Raoul RinfretNote de bas de page 4 énonce la règle dès 1896 : « Entre deux nombres consécutifs, il faut employer la conjonction ou lorsque le substantif qui suit est indivisible, et à s’il est divisible : Il y avait sept ou huit personnes. Il y a cinq à six lieues. » Quelques années plus tard, l’abbé BlanchardNote de bas de page 5 se contentera de rappeler la forme fautive à éviter. En France, la condamnation émanerait de l’Académie elle-même, d’après le vieux Clifton-GrimauxNote de bas de page 6. À la suite de l’exemple « Sept à huit chevaux, seven or eight horses », les auteurs ajoutent : « In such phrases as this last, the French Academy condemns the use of à and recommends ou instead of it, because the objects in question are indivisible units. » C’est effectivement ce qu’on trouve à partir de la 6e édition (1835) du dictionnaire : « À se place aussi entre deux nombres consécutifs lorsqu’ils se rapportent à des choses qui peuvent se diviser par fractions. Deux à trois livres de sucre. On dit, Cinq ou six personnes, et non, Cinq à six personnes. » Depuis, bien des ouvrages ont emboîté le pas, notamment un Ne dites pas… Mais dites… de 1926 : « À ne s’emploie dans les évaluations que quand la quantité dont il s’agit peut être fractionnéeNote de bas de page 7. » Et les dictionnaires des difficultés plus récents, comme le fameux ThomasNote de bas de page 8 : « Placé entre deux nombres, à laisse supposer une quantité intermédiaire qui peut être fractionnée. » Jean-Paul ColinNote de bas de page 9 dit la même chose : « Il faut employer à si l’écart entre deux unités indivisibles est supérieur à deux, et employer ou dans le cas contraire : cinq ou six acteurs en face de quinze à vingt spectateurs. » Il reconnaît que de bons écrivains l’emploient souvent, mais « à tort ». Maurice GrevisseNote de bas de page 10 a consacré à ce problème un bel article dont je vous recommande la lecture. Il cite plusieurs grands auteurs qui font cette « faute » : Voltaire (Essai sur les mœurs), Stendhal (Henry Brulard), Flaubert (L’Éducation sentimentale), Maurice Barrès (Jardin de Bérénice). Il signale aussi que Bescherelle (l’auteur du Dictionnaire universel de la langue française) est d’avis quant à lui qu’on peut dire « sept à huit femmes » ou « sept ou huit femmes », selon ce qu’on a en tête. Dans le premier cas, le nombre monte peut-être à sept et tout au plus à huit; dans le second, il y avait peut-être sept femmes, peut-être huit… Comme dit Grevisse, « la distinction est subtile ». Outre ces exemples, j’en ai trouvé plusieurs, dont un qui est antérieur de quelques années à celui de Voltaire, chez l’auteur de Gil Blas : « Je fus à peine arrivé que sept à huit domestiques parurentNote de bas de page 11. » Louis-Sébastien MercierNote de bas de page 12 parle de « cinq à six complaisants subalternes ». Ferdinand BrunotNote de bas de page 13, dans son histoire monumentale de la langue, cite un document de 1809 : « les pots-de-chambreAller à la remarque a, cabriolets à deux roues, où six à sept personnes peuvent tenir ». Un futur académicienNote de bas de page 14 n’est pas loin de trouver que l’on s’entasse un peu trop dans « ces voitures de place, où on trouve le moyen de faire entrer sept à huit personnes ». Décidément, Stendhal avait un faible pour cette tournure. Outre les deux exemples de Grevisse et ceux du Trésor de la langue française (La Chartreuse de Parme et Lucien Leuwen), j’en ai trouvé un dans ses Mémoires d’un touriste : « il n’y a pas un banquier à Paris qui ne sache trouver sept à huit bons commisNote de bas de page 15 ». TocquevilleNote de bas de page 16, dans ses Souvenirs, ne la déteste pas non plus : « il avait été au nombre des sept à huit républicains ». Trois bons auteurs contemporains l’emploient : Louis GuillouxNote de bas de page 17 : « elle n’embaucherait pas plus de quatre à cinq ouvrières »; Henri CaletNote de bas de page 18 : « des logements de cinq à six pièces »; et Jean Giono, chez qui j’en ai trouvé trois exemples, dont celui-ci : « Je vois sept à huit maisons à peineNote de bas de page 19 ». Chez nous, avant que Rinfret ne l’épingle, nous commettions cette faute depuis au moins trente ans. Louis-Joseph Papineau l’emploie dans un discours prononcé devant l’Institut canadien en décembre 1867 : « les pertes furent trois à quatre dans les gros bataillonsNote de bas de page 20 ». Notre fameux pourfendeur d’anglicismes, Arthur Buies (Anglicismes et barbarismes), glisse les deux tournures dans la même phrase : « quatre à cinq chapelles protestantes et deux ou trois églises catholiquesNote de bas de page 21 ». Un dernier exemple québécois, qui nous ramène à mes oiseaux : « J’aperçus cinq à six de ces grands oiseauxNote de bas de page 22. » S’il est vrai que l’Académie condamne cet usage, il n’y en a plus trace dans les deux dernières éditions (8e et 9e) de son dictionnaire. On ne trouve que ceci (à ou) : « Avec des nombres consécutifs, on emploiera soit ou, soit de à, ou marquant davantage l’indétermination, de à posant la limite supérieure de l’évaluation : Il a écrit sur ce sujet quatre ou cinq pages remarquables. Vous rédigerez un compte rendu de quatre à cinq pages. » C’est la distinction subtile que faisait Bescherelle. Mais les 3e (1740) et 4e éditions (1762) nous réservent une agréable surprise : « À, entre deux noms de nombre, signifie environ. Ainsi on dit : Il y avoit six à sept femmes dans cette assembléeAller à la remarque b. » Dans la 5e (1798), on a étoffé un peu : « À, entre deux noms de nombre, signifie Entre ou environ. Ainsi on dit : Il y avoit six à sept femmes dans cette assemblée, pour dire, Il y avoit environ six à sept femmes. » Ce n’est donc qu’à partir de la 6e édition (1835) que cet usage est condamné. Ainsi, tous ceux qui ont usé de ce tour avant 1835 ne faisaient pas de faute. Comme celui qui écrit en 1833 : « chaque bâtiment est pourvu de 6 à 7 chaloupesNote de bas de page 23 ». Mais lorsque Stendhal écrit en 1839, « il se glissa entre sept à huit gros arbres » (Chartreuse), il en commet une? J’avoue que j’ai du mal à accepter qu’autant de gens soient aujourd’hui condamnés à faire une faute en préférant à à ou parce qu’il s’est glissé quelque puriste influent dans les rangs de l’Académie entre la 5e et la 6e édition… Je crois que si vous avez la patience d’attendre la 10e édition, l’Académie reviendra un jour à de meilleurs sentiments. En attendant, je laisse le mot de la fin à Grevisse : « comme il arrive chaque fois que des prescriptions syntaxiques offrent une certaine complication, l’Usage en prend à son aise et renverse, quand il lui plaît, les petites barrières des faiseurs de Ne dites pas… ». Amen. Remarques Remarque a  J’ai cru un moment que notre expression « la paix dans le pot de chambre » pouvait avoir comme origine le fait pour deux personnes de se retrouver en tête-à-tête dans ce genre de cabriolet, mais si six à sept personnes peuvent y tenir… Retour à la remarque a Remarque b  Littré est heureux que l’Académie ait changé d’avis dans sa 6e édition. Mais curieusement, en reprenant cet exemple, les « femmes » de l’assemblée sont devenues des « personnes »… Retour à la remarque b Références Note de bas de page 1  Jiri Felix, Les oiseaux aquatiques, Marabout, 1975, p. 52 (traduit du tchèque par Madeleine Gasnier). Retour à la référence de la note de bas de page 1 Note de bas de page 2  Ibid., Les oiseaux de mer et de rivage, Marabout, 1977, p. 88. Retour à la référence de la note de bas de page 2 Note de bas de page 3  Michel Van Havre, Observez les oiseaux, Marabout, 1980, p. 209. Retour à la référence de la note de bas de page 3 Note de bas de page 4  Dictionnaire de nos fautes contre la langue française, Cadieux & Derome, Montréal. Retour à la référence de la note de bas de page 4 Note de bas de page 5  Étienne Blanchard, Dictionnaire de bon langage, Montréal, s. éd., 1914. Retour à la référence de la note de bas de page 5 Note de bas de page 6  A New Dictionary of the French and English Language (français-anglais), Garnier, 1881. Retour à la référence de la note de bas de page 6 Note de bas de page 7  Étienne Le Gal, Ne dites pas… Mais dites…, Delagrave, 1926. Retour à la référence de la note de bas de page 7 Note de bas de page 8  Adolphe V. Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956. Retour à la référence de la note de bas de page 8 Note de bas de page 9  Jean-Paul Colin, Dictionnaire des difficultés du français, coll. Les usuels du Robert, 1980. Retour à la référence de la note de bas de page 9 Note de bas de page 10  Problèmes de langage, 3e série, Duculot, 1964, p. 184-190. Retour à la référence de la note de bas de page 10 Note de bas de page 11  Alain René Lesage, Gil Blas de Santillane, Garnier-Flammarion, 1977, p. 477 (paru en 1745). Retour à la référence de la note de bas de page 11 Note de bas de page 12  Le tableau de Paris, FM/Découverte, 1979, p. 161 (chronique parue en 1781). Retour à la référence de la note de bas de page 12 Note de bas de page 13  Histoire de la langue française, tome X, 2e partie, Armand Colin, 1968, p. 899. Retour à la référence de la note de bas de page 13 Note de bas de page 14  Étienne de Jouy, L’hermite de la Guiane, t. 2, Pillet, Paris, 1816, p. 264. Retour à la référence de la note de bas de page 14 Note de bas de page 15  Mémoires d’un touriste, FM/La Découverte, p. 140 (paru en 1838). Retour à la référence de la note de bas de page 15 Note de bas de page 16  Alexis de Tocqueville, Souvenirs, Folio, p. 154 (écrits en 1850-51). Retour à la référence de la note de bas de page 16 Note de bas de page 17  Le pain des rêves, Folio, 1977, p. 466 (Gallimard, 1942). Retour à la référence de la note de bas de page 17 Note de bas de page 18  Le Croquant indiscret, Grasset, 1955, p. 126. Retour à la référence de la note de bas de page 18 Note de bas de page 19  Les Grands chemins, La Pléiade, t. V, 1980, p. 472 (paru en 1951). Retour à la référence de la note de bas de page 19 Note de bas de page 20  « Un testament politique », in Études françaises, vol. IX, nº 3, août 1973, p. 246. Retour à la référence de la note de bas de page 20 Note de bas de page 21  Chroniques canadiennes, Leméac, 1978, p. 276 (chronique datée d’octobre 1872). Retour à la référence de la note de bas de page 21 Note de bas de page 22  Jean-Charles Harvey, Des bois, des champs, des bêtes, Éditions de l’homme, 1965, p. 92. Retour à la référence de la note de bas de page 22 Note de bas de page 23  Paul Tiby, « Pêche de baleine », Dictionnaire de la conversation, Belin-Mandar, Paris, p. 150. Retour à la référence de la note de bas de page 23
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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