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Résultats 1 à 3 de 3 (page 1 de 1)

Difficultés variées : « cloche/cloque » et autres mots que l’on confond

Jeu français dans lequel il faut choisir le mot correctement employé entre les deux mots qui se ressemblent mais qui n’ont pas le même sensCloche et cloque, infraction et effraction… des paires de mots qui se ressemblent mais qui n’ont pas le même sens et qu’on confond facilement. On les appelle des paronymes.Choisissez le mot qui convient dans chaque phrase.1. Ses mains sont couvertes de depuis qu’il a utilisé ce détergent.cloquescloches2. Ce criminel a purgé une longue peine de prison pour d’argent.blanchissementblanchiment3. Julien a reçu une contravention. Cette au Code de la sécurité routière lui coûtera cher!infractioneffraction4. Les oiseaux migrateurs vont dans un pays chaud pendant l’hiver.hibernerhiverner5. En un tournemain, l’écureuil enlève l’ des arachides avant de les manger.écaleécaille6. Le de l’autoroute 50, aussi appelée l'autoroute Guy-Lafleur, a permis de relier les villes de Gatineau et de Mirabel.prolongementprolongation7. J’ai mon chien au parc pour qu’il puisse courir.emmenéamené8. Comme parents, nous voulons à nos enfants des valeurs de respect et d’honnêteté.inculperinculquer9. Mon conjoint parle à tout le monde. Il est très !socialsociable10. Mon garçon a fait des progrès en mathématiques depuis qu’il a une tutrice.notablesnotoires  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
Nombre de consultations : 5 606

tout (les tout débuts)

Article sur l’expression fautive les tout débuts.
L’expression les tout débuts est fautive. On doit plutôt dire les tout premiers débuts ou les débuts. Le bien-être des patients est ma priorité depuis les tout premiers débuts de ma carrière. (et non : depuis les tout débuts de ma carrière) Les débuts du courrier électronique remontent aux années 70. (et non : Les tout débuts du courrier électronique…)
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 2 811

Quand on ignore impunément une mesure drastique

Un article sur des termes anciennement condamnés, mais aujourd’hui passés dans l’usage
Martine Racette (L’Actualité terminologique, volume 30, numéro 1, 1997, page 21) Des mesures drastiques s’imposaient, elle le savait. L’ignorer, c’était courir à sa perte. Sa seule alternative était d’agir au plus vite : s’enquérir du prix de la marchandise sur le marché domestique, finaliserª le protocole d’entente bidon, le faxerb, empocher l’argent. L’impact de son geste au plan dec la sécurité? Difficile à prévoir…, mais il y aurait possiblement de la casse. La tension monte, on le sent. Suspendu à la plume de l’auteur, le lecteur fébrile est tenu en haleine jusqu’au dénouement de l’intrigue. Sauf s’il est un langagier bien né, élevé dans les bonnes manières et instruit à la bonne école. Il est soufflé, mais pas pour les mêmes raisons. Ébranlé dans ses plus profondes convictions, il voit s’écrouler le temple des certitudes qu’il avait érigé au fil de ses longues années de métier. Dépossédé, dégoûté, il lui faudra se rendre à l’évidence : de nos jours, plus rien n’est sacré. En matière de langue, à tout le moins. Mais qui a dit que la langue devait être une entité figée vouée au culte d’adorateurs scrupuleux? Le français serait mort s’il ne s’était pas développé au contact d’autres langues. Certes, les « assauts » de l’extérieur ont toujours suscité des levées de boucliers : en pleine Renaissance, paraît-il, nos ancêtres se seraient battus jusqu’au dernier pour contrer l’influence insidieuse de l’italien sur la langue du roi (Hagège, 1987 : 17)Note de bas de page 1. En cette fin de siècle, c’est le « péril » anglicisant qui fait monter aux barricades les ardents défenseurs de la pureté du français. Ce qui n’empêche pas le temps de passer, et avec lui bien des interdits. Or il est difficile, lorsqu’on a les yeux rivés à l’écran de son quotidien, de voir défiler les nouveautés dans le ciel de l’usage. Prenons par exemple les mots figurant en gras au début du présent article. Tous ceux et celles « qui sont tombés dedans étant petits » n’oseraient jamais les utiliser dans le sens qu’on leur prête ici, surtout s’ils s’en remettent encore à des sources qui commencent à vieillir ou qui, sous le couvert d’une reliure dernier cri, jouent les nouveautés sans vraiment en être. Mais un bref coup d’œil dans les éditions récentes des grands dictionnaires nous renseigne sur l’élargissement du champ sémantique des mots à l’étude. Nous constatons que, même si certains auteurs s’y opposent, on n’arrête pas le progrès. Il sera intéressant de voir, dans les éditions à venir, si leurs hésitations se seront dissipées. Irène de Buisseret, qui considérait l’usage comme le vrai maître des langagiers, ne disait-elle pas fort justement, au sujet d’« ex-barbarismes » dont elle traite dans son ouvrage (1975 : 37)Note de bas de page 2 : « Ces anciens ennemis, et des centaines d’autres, voués jadis à notre exécration et contre lesquels on nous lançait avec des cris meurtriers, sont amis aujourd’hui […]. À quoi bon alors ces escarmouches d’arrière-garde contre un adversaire intégré, assimilé, embourgeoisé et dont l’apport à la société est universellement – ou peu s’en faut – reconnu? » Cela dit, le langagier d’expérience sait bien que l’emploi de termes naguère condamnés mais aujourd’hui passés dans l’usage peut quand même s’avérer délicat selon le texte à rédiger, ou être considéré comme une trop grande hardiesse par certains. À lui, chaque fois, de juger de l’effet probable sur ses lecteurs… Suit un petit tour d’horizon des ouvrages les plus souvent consultés.NotaPour Jean Darbelnet (1986 : 94)Note de bas de page 3, il ne semble pas justifié de s’opposer à l’emploi de finaliser, qu’il juge bien formé. La revue Circuit (organe d’information de l’Ordre des traducteurs et interprètes agréés du Québec) a publié un article intéressant sur fax et faxer dans son numéro de juin 1994. Enun mot, ces termes y sont donnés comme corrects et forts utiles. La locution au plan de était déjà admise dans la langue courante, en 1982, dans le Dictionnaire des difficultés du français de J.-P. Collin (Paris, Les Usuels du Robert). Mot à l’étudeCOLPANote de bas de page 41994PEROBNote de bas de page 51993LAROINote de bas de page 61997HANFRNote de bas de page 71994Drastique, dans le sens de « draconien »RejetéAdmis sans réserveAdmisAdmis sans réserveAlternative, dans le sens de « solution de rechange »RejetéRecensé, avec la mention « emploi critiqué »Recensé, avec la mention « emploi critiqué »Usage constaté mais non admis. Une alternative à qqch. y est cependant admisIgnorer,dans le sens de « ne pas tenir compte de »RejetéAdmis sans réserveAdmis sans réserveAdmis sans réserveDomestique,dans le sens de  « national intérieur »RejetéRecensé avec la mention « anglicisme »Non traitéNon traitéFinaliser,dans le sens de « mettre la dernière main à »RejetéRecensé avec la mention « calque de l’anglais »Admis sans réserveNon traitéFaxer,dans le sens de « télécopier »Non traité, mais « fax » y est rejeté au sens de « télécopieur »Admis; le verbe « télécopier » est absentAdmis; le verbe « télécopier » n’est pas traitéNon traitéImpact,dans le sens de « effet produit sur qqn ou sur qqch. »Non traitéAdmis, avec la mention « emploi critiqué »Admis sans réserveAdmis (à regret!)Au plan de,dans le sens de « sur le plan de »Non traitéNon traitéAdmis sans réserveRecensé, avec la mention « critiqué »Possiblement, dans le sens de « vraisemblablement, peut-être »RejetéAdmis, avec la mention « régionalisme (Québec, peu utilisé en France) »Admis, avec la mention « littéraire »Non traité Mot à l’étudeVIMUFNote de bas de page 81994GRALUNote de bas de page 91995TLFRANote de bas de page 101971Drastique, dans le sens de « draconien »RejetéAdmisAdmis sans réserveAlternative, dans le sens de « solution de rechange »RejetéNon traitéRejetéIgnorer,dans le sens de « ne pas tenir compte de »Non traitéAdmis sans réserveAdmis sans réserveDomestique,dans le sens de  « national intérieur »RejetéAdmis sans réserveAdmis sans réserveFinaliser,dans le sens de « mettre la dernière main à »Admis sans réserveAdmis sans réserveNon traitéFaxer,dans le sens de « télécopier »RejetéNon traitéNon traitéImpact,dans le sens de « effet produit sur qqn ou sur qqch. »Admis sans réserveAdmis sans réserveAdmis sans réserveAu plan de,dans le sens de « sur le plan de »Considéré comme critiqué mais de plus en plus courantNon traitéRecensé, avec la mention « doublement fautive selon R. le Bidois »Possiblement, dans le sens de « vraisembla- blement, peut-être »Admis sans réserveAdmis, avec la mention « au Canada et en langue littéraire »Recensé dans les remarques à possible avec la mention « rare » RéférencesNote de bas de page 1 Hagège, Claude. Le français et les siècles, Paris, Éditions Odile Jacob, 1987.Retour à la référence de la note de bas de page 1Note de bas de page 2 Buisseret, Irène de. Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton-Green, 1975.Retour à la référence de la note de bas de page 2Note de bas de page 3 Darbelnet, Jean. Dictionnaire des particularités de l’usage, Québec, Presses de l’Université du Québec, 1986.Retour à la référence de la note de bas de page 3Note de bas de page 4 Forest, Constance et Forest, Louis. Le Colpron, Le nouveau dictionnaire des anglicismes, Laval (Québec), Beauchemin, 1994.Retour à la référence de la note de bas de page 4Note de bas de page 5 Le nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, Le Robert, 1993.Retour à la référence de la note de bas de page 5Note de bas de page 6 Le Petit Larousse illustré 1997, Paris, Larousse, 1996.Retour à la référence de la note de bas de page 6Note de bas de page 7 Hanse, Joseph. Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, 3e édition, Louvain-la-Neuve, Éditions DeBoeck-Duculot, 1994.Retour à la référence de la note de bas de page 7Note de bas de page 8 Villers, Marie-Éva de. Multidictionnaire des difficultés de la langue française, Montréal, Québec/Amérique, 1994.Retour à la référence de la note de bas de page 8Note de bas de page 9 Le Grand Larousse universel, Paris, Larousse, 1995.Retour à la référence de la note de bas de page 9Note de bas de page 10 Trésor de la langue française, Paris, C.N.R.S. Gallimard, 1971-1995, 16 volumes.Retour à la référence de la note de bas de page 10
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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