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Onomatopées et interjections : ces mots qui évoquent un bruit, une émotion

Jeu français dans lequel il faut associer le bruit ou l’émotion à la bonne onomatopée ou interjection.L'onomatopée est un mot qui imite un son produit par une personne, un animal ou une chose (comme zzz, meuh ou bang). Il ne faut pas confondre l'onomatopée avec l'interjection, un mot qui traduit un sentiment, une émotion, un état de pensée, un ordre, etc. (comme aïe!, hé! ou pouah!).Trouvez l'onomatopée qui correspond au son indiqué ou l'interjection qui exprime l'émotion décrite. Ne faites pas l'erreur de choisir le mot anglais!Pour plus d'information à ce sujet, consultez l'article onomatopées et interjections.1. éternuementatchoumatchooatchou2. coups frappés à la porteknock-knockbangtoc-toc3. sonnerie de téléphonedringding-dongring-ring4. chute ou plongeon dans l'eausplashploufpaf5. plaisir de mangermiammmmmmom nom nom6. douleurailleaïeow7. horlogetoc-toctick-tocktic-tac8. miaulement du chatmiaoumeowronron9. surprise à la suite d'une erreur ou d'une gaffeoupsieoupswhoops10. ronflementzzzzrrrrpurr  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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Périphrase : surnoms des villes et des pays 2

Jeu portant sur des surnoms (périphrases) attribués à des noms de villes et de pays.La périphrase est une figure de style qui consiste à utiliser plusieurs mots au lieu d’un seul pour désigner une chose (p. ex. dire le petit écran pour parler de la télévision). On a ainsi attribué à certains pays et à certaines villes et régions du monde un surnom distinctif, en employant une périphrase qui décrit une caractéristique de ce lieu.Pouvez-vous associer chacune des périphrases suivantes entre crochets avec la ville, la région ou le pays qu’elle désigne?1. Les Français aiment bien visiter [la Belle Province].le QuébecToulouseMarseille2. Le [berceau de la Renaissance] regorge de monuments, de musées, d’églises et d’autres trésors historiques.RomeVeniseFlorence3. Parmi les incontournables de la [cité comtale], il ne faut pas manquer la Rambla, l’avenue piétonne la plus réputée au monde.AthènesBarceloneRio de Janeiro4. La [perle de l’Adriatique] est ceinturée de murs de fortification qui ont été érigés entre le 12e et le 17e siècle.CasablancaHambourgDubrovnik5. La [ville sainte] occupe une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.JérusalemBethléemRome6. Comptant plus de 3 000 lacs et de nombreuses îles, le [pays des Mille Lacs] offre des paysages à couper le souffle.la Nouvelle-Zélandele Canadala Finlande7. La [Grosse Pomme] est l’une des destinations les plus populaires au monde.New YorkLos AngelesHollywood8. L’[Île de Beauté] est boisée, montagneuse et formée de hautes falaises.Phuketla Corsel’île Maurice9. La [ville aux cent clochers] offre une architecture aux styles diversifiés.PragueVienneQuébec10. Plusieurs célébrités américaines ont été séduites par le [pays des mille collines].IrlandeRwandaHollande  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada
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onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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ellipse

Article sur l’ellipse, figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus pour alléger la phrase.
L’ellipse est une figure de style qui consiste à supprimer les mots superflus; ce procédé permet d’alléger la phrase et de lui donner plus de vigueur, sans pour autant en changer le sens. Dans les cas d’ellipse, le rôle de la virgule est de signaler au lecteur – tout comme la pause le ferait à l’oral – que des mots sont sous-entendus : Louise porte une robe verte, Annie une robe noire. (ellipse du verbe porter) Je suis la reine du cassoulet et des ris de veau, et toi du tiramisu et de la crème brûlée! (ellipse de être la reine) Sa voix était calme et posée; ses gestes, d’une grande précision. (ellipse du verbe être) Quand les éléments sont courts, on peut se dispenser d’indiquer par une virgule les mots qui ne sont pas répétés : Dans nos immeubles modernes, l’air est insalubre et l’espace restreint. Fonctions Économie de mots L’ellipse permet de faire une économie de mots en gardant seulement ceux qui portent le sens le plus fort. L’effet est alors plus senti et la phrase plus dynamique. L’ellipse est particulièrement utile dans les textes journalistiques et publicitaires : Les philosophes parlent à l’âme, les scientifiques à la tête. (En faisant l’ellipse du verbe parler, on attire l’attention sur le sens, soit la comparaison entre les philosophes et les scientifiques.) Du yogourt? Tous les jours! (ellipse publicitaire) Pour donner du rythme Bien des auteurs utilisent l’ellipse pour accélérer le récit. Elle permet de rapprocher les éléments importants et de rythmer la phrase. Elle sert aussi à créer des images grâce à l’apposition de mots descriptifs : Il m’a révélé que le plus important est d’aimer, le moins, de posséder. Tous les lundis, Victor mange de la truite, Charlie du saumon et Jules de la pieuvre. Il fallait humer le parfum des roses dans le jardin, du muguet dans la chambre, du basilic dans la cuisine. Néologismes L’ellipse sert également à créer de nouveaux mots. Avec l’usage, des expressions formées de deux mots perdent un de ces mots, celui qui reste gardant à lui seul le sens de l’expression initiale : téléphone portable et téléphone cellulaire, devenus portable et cellulaire On remarque ici que des adjectifs sont devenus, par ellipse, des noms. Ce procédé est fréquent; on le voit aussi dans l’expression : poule pondeuse devenue pondeuse Langue des nouveaux médias On utilise souvent l’ellipse sans même s’en rendre compte. Par exemple, quand on rédige des textos à l’aide d’un cellulaire, on fait des ellipses pour avoir à taper le moins de mots possible : Au café à 10 h 30. (au lieu d’écrire : On se rencontre au café à 10 h 30.) Entente signée. Client satisfait. Serai au bureau dans 15. L’ellipse est une figure de style très utile. On doit cependant se rappeler qu’à trop vouloir enlever de mots, on risque de sacrifier la clarté. On doit toujours s’assurer que le lecteur aura suffisamment d’éléments dans le contexte pour bien comprendre le message.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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possible (expressions avec possible)

Article sur des expressions correctes ou fautives avec le mot possible, accompagnées d’exemples et de certaines explications.
Voici des expressions correctes ou fautives avec le mot possible, accompagnées d’exemples et de certaines explications. Les locutions sont invariables. Expressions avec possible Expressions avec possible suivis d’explications et d’exemples Locutions Explications Exemples au possible Locution adverbiale qui se place après un adjectif et qui signifie « beaucoup », « extrêmement ». Ces outils sont utiles au possible. dans la mesure du possible, dans toute la mesure possible À éviter : dans toute la mesure du possible Essayez dans la mesure du possible de respecter les échéances. est-il possible que… Cette expression est généralement suivie du subjonctif. Cependant, si le fait est certain, on peut employer l’indicatif (Est-il possible qu’il sera arrivé?); et si on marque une hypothèse, on peut employer le conditionnel (Est-il possible qu’il serait en vacances?). Est-il possible qu’il soit déjà parti? faire son possible, faire tout son possible À éviter : faire tout en son possible Elle a fait tout son possible pour arriver à l’heure. il est possible que… Cette locution adverbiale est toujours suivie du subjonctif. Il est possible que j’aille au cinéma ce soir. Il est possible qu’il pleuve demain. Dieu possible Cette expression figée exprime la surprise, l’indignation, l’étonnement. On l’entend surtout dans certains parlers ruraux d’Europe. C’est pas Dieu possible qu’ils aient dit ça!  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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