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8 mots français intraduisibles qui me manquent quand je parle anglais

Billet de blogue en français traitant de mots français sans équivalent direct en anglais, et de leurs divers sens.Depuis la conquête de l’Angleterre par les Normands, en 1066, l’anglais et le français sont intimement liés par des siècles d’échanges de mots et un bassin commun de mots d’origine romane. Je suis une Canadienne anglophone, mais j’ai fréquenté l’école française dès la maternelle. J’ai rapidement découvert les similarités entre les deux langues et j’apprenais facilement mes leçons. Mais il y a toujours des mots français qui me manquent quand je parle anglais. Certains n’ont tout simplement pas d’équivalent! Je finis par les utiliser en français dans mes conversations anglaises. Est-ce que je me fais comprendre? Ça, c’est une autre question... 1. Si « Si » est un petit mot porteur de tant de sens. En anglais, on le traduit généralement par if, so ou yes. Mais en français, « si » est un mot spécial parce qu’il veut dire à la fois « oui » et « non ». Il faut toutefois l’utiliser correctement et dans le bon contexte, car il sert à répondre par l’affirmative à une question ou une affirmation négative. Exemple : — Tu n’aurais pas fait la lessive? — Si! J’ai déjà rangé les vêtements propres! Enfant, quand j’ai appris ce mot, mon petit moi anglophone a été stupéfait par les possibilités qu’il apportait. Il faut croire que j’étais déjà fascinée par la linguistique, car je trouvais ça merveilleux! Puisque le français a tendance à formuler les questions à la forme négative, le mot « si » est indispensable. En anglais, on aime poser les questions à la forme affirmative, ce qui explique peut-être que cette langue n’ait pas de mot équivalent. Quand je parle anglais, je me trouve souvent prise au piège quand j’ai besoin d’un mot pour contredire une affirmation négative. Je finis alors par bredouiller un « si, si, si » aussi confus qu’inutile! 2. Chez La préposition « chez » (en anglais seulement) se démarque de toutes les prépositions en ce qui concerne sa traduction en anglais. Elle se traduit couramment par at, for, among ou in. « Chez » renvoie habituellement à un lieu, à un domicile ou à un commerce, mais s’insère également dans plus d’une expression. Exemple : Je t'appellerai une fois que je serai chez moi. / I will call you once I get home. La plupart du temps, « chez » signifie « à l’endroit qui appartient à ». On comprend bien, au nombre de mots qu’il faut pour expliquer cette simple préposition, qu’il n’existe pas un seul mot qui la traduise parfaitement en anglais! 3. Tartiner « Tartiner » signifie « étaler quelque chose », généralement sur une tartine (un morceau de pain grillé). Vu la place qu’occupent le fromage et le pain dans la culture française, l’existence de ce curieux verbe n’est pas étonnante! J’aime tant dire « tartiner » – la sonorité du mot évoque presque sa signification! L’absence de ce mot en anglais ne m’empêchera pas de demander, dans la langue de Shakespeare : « pass the caramel au beurre salé so I can tartiner my toast »! 4. Bof Le mot « bof » est aussi français que le vin, le haussement d’épaules et l’expression « n’importe quoi! ». Quand une affirmation les laisse indifférents ou leur déplaît, les francophones utilisent l’interjection « bof! ». Cette exclamation est difficile à traduire avec précision en anglais, car elle dénote tantôt le mécontentement, tantôt l’indifférence. Les mots anglais les plus proches seraient whatever! ou meh!, mais ils ne sonnent pas aussi bien à mes oreilles. Bof! Je vais continuer d’employer l’interjection française! 5. Voilà « Voilà » est un autre de ces tout petits mots porteurs de tant de significations. Employé comme expression, il se traduit de multiples façons en anglais. Par exemple, il peut vouloir dire « here/there » et « this/that », mais il sert également à insister sur un élément, à simplement combler un silence ou à appuyer une affirmation. En français, « voilà » comprend tous ces sens. Formé à partir du verbe « voir » et de l’adverbe « là », il signifie littéralement « vois là ». Exemple : — T’as vu mon téléphone? / Have you seen my phone? — Sur la table, le voilà! / It's on the table; here it is! « Voilà » est un mot-cheville particulièrement utile que l’on peut notamment insérer à la fin d’une phrase comme un synonyme de l’expression « en effet ». C’est un mot tout simplement indispensable, voilà! 6. Bref Le mot « bref », cousin de l’adverbe « brièvement », correspond approximativement à l’anglais brief et dénote une période courte. Dans la conversation, on utilise souvent « bref », « enfin bref » et « bon bref » pour combler un silence ou pour conclure une idée. Dans la langue parlée, « bref » pourrait se traduire par les expressions in a nutshell, to make a long story short, basically ou anyway, mais aucune de ces expressions anglaises n’a le punch de ce mot français. Bref, ce mot résume bien les choses et il me manque en anglais! 7. Flemme J’espère que vous n’avez pas la flemme de continuer à lire mon billet! « Avoir la flemme » veut dire « être paresseux », mais aussi « ne pas avoir l’énergie ». On retrouve le plus souvent « la flemme » après le verbe « avoir »; l’expression « avoir la flemme » se traduit à peu près en anglais par I don’t feel like it (je n’en ai pas envie). Bien sûr, on peut dire en anglais qu’« on n’a pas le cœur à la fête ce soir », mais n’est-il pas plus amusant de dire que c’est « because you have la flemme »? Le nom « flemme » a donné naissance au verbe « flemmarder », mon mot préféré pour dire « paresser ». 8. Spleen Je pense que j’ai gardé le meilleur pour la fin. Comme « flemme », « spleen » a été popularisé par la littérature française du 19e siècle. Il décrit un sentiment de mélancolie sans cause apparente. Le spleen et la flemme sont des notions voisines et les deux sont des états d’âme typiquement français qui n’ont pas d’équivalent anglais. Voilà, bref, 8 mots qui me manquent quand je m’exprime en anglais. Et vous, y a-t-il des mots français qui vous manquent dans la langue anglaise? Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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Concevoir un lexique bilingue : l’approche collaborative

Billet de blogue en français expliquant comment Parcs Canada a produit un lexique bilingue pour faciliter le travail de tout son personnel.Réserve de ciel étoilé, corps du ciel profond, cub-of-the-year, benchmark ecosystem… autant de termes et d’expressions qui sont utilisés dans le cadre des activités de Parcs Canada, mais dont l’équivalent n’est pas nécessairement connu dans l’autre langue officielle par ceux qui les utilisent. Vous imaginez les problèmes de communication que ça peut créer? Heureusement, un traducteur-réviseur particulièrement débrouillard avait la solution! Bien au fait des difficultés qu’avaient ses collègues dans leur travail, il savait qu’un lexique bilingue serait d’une grande utilité. Justement, il constituait depuis des années sa propre base de données linguistique bilingue qu’il espérait partager avec eux un jour. Le moment était venu d’en profiter!   Consulter pour concevoir un outil efficace et pertinent L’équipe du Laboratoire d’innovation de Parcs Canada a offert au traducteur-réviseur de l’aider à mettre sur pied un projet pilote. Nous avons vite compris que pour réussir, il faudrait consulter de nombreux collaborateurs internes. Nous avons donc adopté une approche collaborative en 3 étapes : Nous avons d’abord créé un comité consultatif composé de langagiers et d’experts de divers domaines. Nous les avons interrogés sur leurs besoins et leurs attentes comme futurs utilisateurs du lexique. En parallèle, nous avons fait des recherches et consulté des informaticiens pour explorer les plateformes technologiques disponibles. Nous avons transféré la banque de données dans un fichier Microsoft Excel. Nous pensions que cet outil avait beaucoup de potentiel, mais la lourdeur du fichier nous a vite fait comprendre que nous devions chercher une autre solution. Malgré les limites de Microsoft Excel, nous avons invité les membres du comité consultatif à tester le lexique pendant 6 semaines. Leur rétroaction a été extrêmement utile. Elle nous a aidés à valider la pertinence du contenu et à cerner ce qui comptait le plus pour les utilisateurs. En effet, nous en avons conclu que c’est la simplicité d’utilisation qui primait. Nous avons donc transformé le lexique en un tableau que nous avons publié dans l’intranet. Un rêve devenu réalité Après des mois de consultations et d’entrée de données, le lexique bilingue de Parcs Canada a été mis en ligne. Il compte plus de 2400 termes et expressions couramment utilisés par l’équipe et les collaborateurs de Parcs Canada. On y trouve aussi des expressions à éviter, des contextes et des liens vers des sources fiables, ainsi que des notes explicatives. Quelques conseils pour établir votre propre lexique Si vous songez à créer un lexique bilingue pour votre organisme, pensez aux personnes ou aux groupes qui pourraient vous aider. Dans notre cas, le Laboratoire d’innovation a joué un rôle central. Il a trouvé les personnes les mieux placées pour participer et a vu à ce que le projet se déroule rondement. Nous avons aussi fait appel à des professionnels de la langue et à des experts de différents domaines à Parcs Canada. Ces collaborateurs choisis ont participé au projet dès le début et nous ont aidés à produire un outil qui répond vraiment à leurs besoins. Ainsi mobilisés, ils sont devenus naturellement des ambassadeurs du lexique. Cela contribuera à assurer sa pérennité. Votre entreprise ou votre organisme a-t-il déjà produit un document comme le nôtre? Sinon, pensez-vous qu’il gagnerait à le faire? Parlez-nous-en dans la section des commentaires.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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connaisseur

Article sur l’emploi du nom connaisseur.
Un connaisseur (ou une connaisseuse) est une personne experte d’un domaine. La préposition qui accompagne le nom connaisseur est habituellement en. Elle sert à indiquer la chose sur laquelle porte la connaissance : une connaisseuse en tableaux un connaisseur en vins Il ne faut pas confondre connaisseur et connoisseur, son équivalent anglais.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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Le mot PATTERN et sa myriade d’équivalents

Un article sur différentes traductions possibles du mot pattern
(L’Actualité terminologique, volume 2, numéro 6, 1969, page 3) Il ne faut pas se rebuter si le texte anglais présente le mot pattern. C’est, pour le traducteur, l’occasion de rendre par un équivalent particulier le mot anglais polyvalent. L’équivalent français vient répondre à la question : de quoi s’agit-il? Parfois, la solution consiste à ne pas traduire pattern comme c’est très souvent le cas, par exemple, de process (the evolution process: l’évolution) et de system (ventilating system, heating system: la ventilation, le chauffage). Voici quelques équivalents monovalents dont la lecture impartira peut-être au traducteur un réflexe conditionné qui s’exercera l’occasion surgissant :arrangement (de parties) aspect (sous lequel une chose se présente constamment) association (de couleurs) broché (d’une étoffe) cadres (d’action) caractère (saisonnier d’un fait économique) caractéristique(s) (invariable(s)) composition (particulière d’un ensemble) configuration (au propre et au figuré) constante (profonde d’un mode d’agir, de faire) contexte (normal d’un événement, d’une manifestation) contour (d’une politique) courbe (d’un phénomène économique) dessin (d’une pensée) diagramme (de rayonnement) (radiation pattern) échantillon (de couleurs, etc.) effet (auditif, visuel) équation (personnelle) équilibre (présenté par un ensemble de forces) exemple (à suivre ou à repousser) façon (accoutumée de faire) galbe (attrayant d’une carrosserie) groupement (de plombs sur une cible) habitudes (de vie, de travail) invariant (commun à deux langues) manie (révélatrice) mécanisme (d’une action) modèle (d’instrument) modelé (d’un terrain, d’une tête) modulation (de la consommation d’électricité, du rythme de travail) mouvement (général) nature (tourmentée d’une écriture, d’une psychologie) optique (particulière) ordonnance (d’un ensemble) orientation (d’une tendance) ossature (d’un vitrail, d’un tableau – en parlant des couleurs) palette (idem) physionomie (d’un peuple) plan (suivi) reconnaissance (des formes) (pattern recognition) régime (de mortalité, de natalité, de nuptialité) règle (constante de conduite) répartition ritournelle schème (de comportement) style (de l’affectivité) tableau (des grandes lignes d’une politique) ton (général d’une semonce) tournure (des événements) tracé (du réseau hydrographique) (drainage pattern) trame (d’une suite d’événements) type (de réactions)
Source : Chroniques de langue (la langue française vue par des langagiers)
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escampette (prendre la poudre d’escampette)

Article sur l’expression « prendre la poudre d’escampette », ses synonymes et ses équivalents anglais
L’expression prendre la poudre d’escampette signifie « prendre la fuite » : Les enfants ont brisé une fenêtre avant de prendre la poudre d’escampette. Après ce fiasco, je n’avais qu’une envie : prendre la poudre d’escampette! Escampette est un diminutif dérivé du substantif escampe, lui-même tiré du verbe escamper. Ce dernier est un vieux mot qui signifie « déserter » (fuir le camp ou champ militaire). À l’origine, on utilisait donc prendre l’escampette comme synonyme de « prendre la fuite ». On ne sait pas précisément comment la poudre s’est ajoutée à l’expression, mais le sens est demeuré le même. Synonymes français Une abondance de mots et expressions rendent la même idée que l’expression prendre la poudre d’escampette en français : décamper déguerpir filer ficher le camp s’enfuir (sans demander son reste) prendre ses jambes à son cou Équivalents anglais Il existe une grande variété de verbes et d’expressions anglaises qui ont un sens comparable à prendre la poudre d’escampette : to flee to bolt to run away to run off to clear out to take flight to take off to abscond to decamp to scarper to make a [run, break, dash] for it to head for the hills Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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go (tout de go)

Article sur l’expression « tout de go »
L’expression tout de go veut dire « directement, sans préambule, à brûle-pourpoint, sans détour, sans cérémonie » : Julio m’a pris par surprise en me présentant sa candidature comme ça, tout de go. Elles n’ont pas mis de gants blancs : elles m’ont annoncé la nouvelle tout de go. Tout le monde était déjà là quand Maria est entrée tout de go. Il s’agirait d’une déformation de l’expression tout de gob. Le nom gob, dérivé de gober, n’est plus en usage aujourd’hui. Seul le verbe gober (« engloutir ») est encore employé. Sans surprise, avaler tout de gob, jadis courant, voulait dire « avaler d’un trait ». L’expression n’a donc rien à voir ni avec le jeu de go, qui vient de l’Asie orientale, ni avec le verbe anglais to go (aller). Équivalents anglais Tout de go peut notamment se rendre par les expressions anglaises suivantes : right up front outright just like that straight off the bat Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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florès (faire florès)

Article sur la locution « faire florès »
La locution faire florès, qui appartient au registre littéraire, signifie « obtenir un succès éclatant », « se faire une grande réputation » ou « être en vogue » : L’agriculture bio fait florès depuis plusieurs années. Cette artiste a fait florès après la parution de son premier album. Qui sait quel défi sera le prochain à faire florès sur les médias sociaux? Faire florès a aussi un sens vieilli, à savoir « manifester sa richesse, faire des dépenses éclatantes » : L’argent lui brûle les doigts; dès qu’il en a, il fait florès. Équivalents anglais Selon le contexte, la locution faire florès peut être rendue en anglais par les expressions suivantes : to flourish to enjoy success to be thriving to be all the buzz to be all the rage to be the hype to have its moment (in the sun) to make it big Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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pilule (avaler la pilule, dorer la pilule)

Article sur les expressions « avaler la pilule » et « dorer la pilule »
Le mot pilule, qui désigne un médicament de petite taille et de forme sphérique que l’on peut avaler, a donné lieu aux expressions avaler la pilule et dorer la pilule. Avaler la pilule Dans son sens figuré, la locution avaler la pilule signifie « supporter quelque chose de pénible ou de désagréable sans protester, sans se plaindre » : La pilule est difficile à avaler pour Jonathan, qui a été vaincu en finale par son adversaire. La pilule sera plus facile à avaler si nous nous montrons solidaires dans ce malheur. L’expression faire avaler la pilule veut dire « faire accepter quelque chose de pénible ou de désagréable à quelqu’un » : Même si Kevin a une idée de ce qui se trame, ce ne sera pas facile de lui faire avaler la pilule! Cette décision n’est pas à leur avantage, mais on a quand même réussi à faire avaler la pilule aux personnes indécises. On voit aussi parfois faire passer la pilule, expression qui s’emploie sans complément : Après l’échec des négociations, il faudra du temps pour faire passer la pilule. Selon le contexte, l’expression avaler la pilule peut se rendre par les expressions suivantes en anglais : to swallow a bitter pill to bite the bullet Dorer la pilule Dorer la pilule à quelqu’un signifie « lui faire accepter une chose désagréable au moyen de paroles flatteuses, lui présenter quelque chose sous une apparence faussement positive » : Pour convaincre José d’accepter son offre, Maria lui a doré la pilule en lui disant qu’il est le meilleur dans son domaine. Il vaut mieux parler franchement à ta cliente que de lui dorer la pilule. L’expression dorer la pilule tirerait son origine d’une pratique observée autrefois chez les apothicaires, qui avaient pour habitude d’enrober certains médicaments d’une couche de sucre ou même d’une fine pellicule d’argent ou d’or pour les rendre moins amers et moins difficiles à avaler. L’expression dorer la pilule à quelqu’un peut se rendre en anglais par to sugarcoat something for someone. Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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baragouiner

Article sur le verbe « baragouiner »
Le verbe baragouiner signifie « parler une langue (parfois étrangère) de façon inintelligible ou incorrecte » : Denise est francophone, et elle baragouine quelques mots d’espagnol. On lui donne aussi le sens de « parler une langue qui peut paraître incompréhensible du point de vue des personnes qui ne la comprennent pas » : Ces spécialistes de la chimie nucléaire baragouinent entre eux, et je n’y comprends rien! Finalement, le verbe baragouiner peut vouloir dire « marmonner, bafouiller » : Lorsqu’il s’est trouvé devant elle, Lucas a baragouiné quelques mots, puis est parti en courant. Le verbe baragouiner est dérivé du nom baragouin (« langage incorrect ou incompréhensible »), que l’on remplace par jargon ou charabia dans certains contextes : Personne ne comprenait son baragouin (ou : son jargon, son charabia). On voit aussi les noms baragouineur, baragouineuse et baragouinage : Impossible de comprendre ce que disent ces baragouineuses! Il m’a fallu écouter leur baragouinage tout l’après-midi. Équivalents anglais Selon le contexte, on peut rendre baragouiner en anglais par les équivalents suivants : to cobble together words of a language to string together words of a language to have one’s own language to speak one’s own language to speak one’s own lingo to jabber Renseignements complémentaires Baragouiner : conjugaison (ConjugArt) Baragouiner : prépositions (Le Rouleau des prépositions) Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
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