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8 mots français intraduisibles qui me manquent quand je parle anglais

Billet de blogue en français traitant de mots français sans équivalent direct en anglais, et de leurs divers sens.Depuis la conquête de l’Angleterre par les Normands, en 1066, l’anglais et le français sont intimement liés par des siècles d’échanges de mots et un bassin commun de mots d’origine romane. Je suis une Canadienne anglophone, mais j’ai fréquenté l’école française dès la maternelle. J’ai rapidement découvert les similarités entre les deux langues et j’apprenais facilement mes leçons. Mais il y a toujours des mots français qui me manquent quand je parle anglais. Certains n’ont tout simplement pas d’équivalent! Je finis par les utiliser en français dans mes conversations anglaises. Est-ce que je me fais comprendre? Ça, c’est une autre question... 1. Si « Si » est un petit mot porteur de tant de sens. En anglais, on le traduit généralement par if, so ou yes. Mais en français, « si » est un mot spécial parce qu’il veut dire à la fois « oui » et « non ». Il faut toutefois l’utiliser correctement et dans le bon contexte, car il sert à répondre par l’affirmative à une question ou une affirmation négative. Exemple : — Tu n’aurais pas fait la lessive? — Si! J’ai déjà rangé les vêtements propres! Enfant, quand j’ai appris ce mot, mon petit moi anglophone a été stupéfait par les possibilités qu’il apportait. Il faut croire que j’étais déjà fascinée par la linguistique, car je trouvais ça merveilleux! Puisque le français a tendance à formuler les questions à la forme négative, le mot « si » est indispensable. En anglais, on aime poser les questions à la forme affirmative, ce qui explique peut-être que cette langue n’ait pas de mot équivalent. Quand je parle anglais, je me trouve souvent prise au piège quand j’ai besoin d’un mot pour contredire une affirmation négative. Je finis alors par bredouiller un « si, si, si » aussi confus qu’inutile! 2. Chez La préposition « chez » (en anglais seulement) se démarque de toutes les prépositions en ce qui concerne sa traduction en anglais. Elle se traduit couramment par at, for, among ou in. « Chez » renvoie habituellement à un lieu, à un domicile ou à un commerce, mais s’insère également dans plus d’une expression. Exemple : Je t'appellerai une fois que je serai chez moi. / I will call you once I get home. La plupart du temps, « chez » signifie « à l’endroit qui appartient à ». On comprend bien, au nombre de mots qu’il faut pour expliquer cette simple préposition, qu’il n’existe pas un seul mot qui la traduise parfaitement en anglais! 3. Tartiner « Tartiner » signifie « étaler quelque chose », généralement sur une tartine (un morceau de pain grillé). Vu la place qu’occupent le fromage et le pain dans la culture française, l’existence de ce curieux verbe n’est pas étonnante! J’aime tant dire « tartiner » – la sonorité du mot évoque presque sa signification! L’absence de ce mot en anglais ne m’empêchera pas de demander, dans la langue de Shakespeare : « pass the caramel au beurre salé so I can tartiner my toast »! 4. Bof Le mot « bof » est aussi français que le vin, le haussement d’épaules et l’expression « n’importe quoi! ». Quand une affirmation les laisse indifférents ou leur déplaît, les francophones utilisent l’interjection « bof! ». Cette exclamation est difficile à traduire avec précision en anglais, car elle dénote tantôt le mécontentement, tantôt l’indifférence. Les mots anglais les plus proches seraient whatever! ou meh!, mais ils ne sonnent pas aussi bien à mes oreilles. Bof! Je vais continuer d’employer l’interjection française! 5. Voilà « Voilà » est un autre de ces tout petits mots porteurs de tant de significations. Employé comme expression, il se traduit de multiples façons en anglais. Par exemple, il peut vouloir dire « here/there » et « this/that », mais il sert également à insister sur un élément, à simplement combler un silence ou à appuyer une affirmation. En français, « voilà » comprend tous ces sens. Formé à partir du verbe « voir » et de l’adverbe « là », il signifie littéralement « vois là ». Exemple : — T’as vu mon téléphone? / Have you seen my phone? — Sur la table, le voilà! / It's on the table; here it is! « Voilà » est un mot-cheville particulièrement utile que l’on peut notamment insérer à la fin d’une phrase comme un synonyme de l’expression « en effet ». C’est un mot tout simplement indispensable, voilà! 6. Bref Le mot « bref », cousin de l’adverbe « brièvement », correspond approximativement à l’anglais brief et dénote une période courte. Dans la conversation, on utilise souvent « bref », « enfin bref » et « bon bref » pour combler un silence ou pour conclure une idée. Dans la langue parlée, « bref » pourrait se traduire par les expressions in a nutshell, to make a long story short, basically ou anyway, mais aucune de ces expressions anglaises n’a le punch de ce mot français. Bref, ce mot résume bien les choses et il me manque en anglais! 7. Flemme J’espère que vous n’avez pas la flemme de continuer à lire mon billet! « Avoir la flemme » veut dire « être paresseux », mais aussi « ne pas avoir l’énergie ». On retrouve le plus souvent « la flemme » après le verbe « avoir »; l’expression « avoir la flemme » se traduit à peu près en anglais par I don’t feel like it (je n’en ai pas envie). Bien sûr, on peut dire en anglais qu’« on n’a pas le cœur à la fête ce soir », mais n’est-il pas plus amusant de dire que c’est « because you have la flemme »? Le nom « flemme » a donné naissance au verbe « flemmarder », mon mot préféré pour dire « paresser ». 8. Spleen Je pense que j’ai gardé le meilleur pour la fin. Comme « flemme », « spleen » a été popularisé par la littérature française du 19e siècle. Il décrit un sentiment de mélancolie sans cause apparente. Le spleen et la flemme sont des notions voisines et les deux sont des états d’âme typiquement français qui n’ont pas d’équivalent anglais. Voilà, bref, 8 mots qui me manquent quand je m’exprime en anglais. Et vous, y a-t-il des mots français qui vous manquent dans la langue anglaise? Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs)
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connaisseur

Article sur l’emploi du nom connaisseur.
Un connaisseur (ou une connaisseuse) est une personne experte d’un domaine. La préposition qui accompagne le nom connaisseur est habituellement en. Elle sert à indiquer la chose sur laquelle porte la connaissance : une connaisseuse en tableaux un connaisseur en vins Il ne faut pas confondre connaisseur et connoisseur, son équivalent anglais.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)
Nombre de consultations : 1 132

recouvrer

Article portant sur le verbe recouvrer utilisé dans le domaine juridique.
Du latin recuperare, le verbe recouvrer est transitif. Il s’emploie en deux sens : soit rentrer en possession de ce qui est dû, récupérer, percevoir (on recouvre un bien, une somme d’argent, des éléments d’actif, une indemnité, des dommages-intérêts, des effets de commerce, des factures, des loyers, des impôts, des taxes, des redevances, ses frais, ses débours), soit reprendre ce qu’on a perdu, retrouver (on recouvre ses pertes, un droit, un statut). Par exemple, dans ce dernier sens, recouvrer un droit signifie être rétabli, être restitué dans un droit; recouvrer un statut, c’est le réintégrer. « À défaut de complet paiement à l’échéance, le créancier peut demander la restitution du bien afin de recouvrer le droit d’en disposer. » Recouvrer l’exercice d’une action. Elliptiquement, le verbe recouvrer s’emploie comme intransitif dans le langage du droit : recouvrer en justice, recouvrer en replevin, le complément direct étant sous-entendu : recouvrer un bien en justice, recouvrer des objets saisis en replevin. Il faut éviter de dire que l’on recouvre quelque chose [de] quelqu’un; dire plutôt auprès de quelqu’un. « Le compte débiteur est un compte de bilan dans lequel on enregistre les sommes à recouvrer d’un tiers. » (= auprès d’un tiers). On ne peut recouvrer que ce qui nous revient de droit ou que ce que nous voulons récupérer. En ce sens, le verbe recouvrer n’est pas synonyme de recevoir ni de percevoir. Ainsi, recouvrer une créance signifie pour le créancier reprendre possession de ce qui lui revient, de ce qui lui est dû, de ce qui est exigible. Sa créance étant une dette du point de vue du débiteur, il recouvre la créance, non la [dette], il ne l’[obtient] ni ne la [perçoit]. Étant un verbe de la première conjugaison ou du premier groupe, son suffixe est en -er, aussi ne le confondra-t-on pas dans la conjugaison avec le verbe recouvrir. Comptes clients recouvrés (et non [recouverts]). On dira : Il a recouvré (et non [recouvert]) des intérêts, des salaires. Le débiteur recouvrera (et non [recouvrira]) sa créance.
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)
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