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Mon amour pour la traduction, l’interprétation… et l’Acadie

Billet de blogue en français dont l’auteure confie son amour pour la traduction et l’Acadie, puis raconte son retour à l’école pour devenir traductrice ou interprète.Je sais depuis ma tendre enfance que le fait d’être bilingue est un privilège. La famille de ma mère est francophone et celle de mon père, anglophone. Je peux vous dire que les visites en famille étaient intéressantes, surtout avec les cousins qui ne connaissaient pas le français et nous qui baragouinions l’anglais. Je crois que c’est à ce moment qu’est né mon rêve d’être traductrice. Pas parce que j’aime les mots (comme j’entends souvent d’autres dire lorsqu’on leur demande : « pourquoi la traduction? »), mais bien parce que j’aime la communication. Je trouve essentiel que le message soit compris des deux côtés de la barrière invisible, mais très présente, des langues. Alors maintenant à 51 ans, je suis en deuxième année d’études en traduction et j’adore! Même quand mes notes ne sont pas aussi bonnes qu’elles devraient l’être, même lorsque je dois étudier jusqu’à minuit les soirs de semaine, J’ADORE!!! Le retour sur les « bancs d’école » n’est pas facile, mais grâce à mes jeunes amis, beaucoup plus facile que j’anticipais. La jeunesse à l’Université de Moncton provient de toute part de la francophonie. Il y a beaucoup de jeunes Africains, Européens, Québécois (qui échappent à une année d’études) et Néo-Brunswickois, entre autres. La cacophonie entre deux cours est très intéressante avec toutes les variations de la langue française. Pour vous mettre en contexte, j’ai passé mon enfance dans l’Outaouais et j’ai déménagé à l’âge de 12 ans à Montréal. Presque 20 ans plus tard, j’ai décidé de m’établir au Nouveau-Brunswick. Donc, mon héritage linguistique provient de deux régions distinctes : l’Outaouais et Montréal. Rien ne m’avait préparée au langage acadien, et j’avoue être « tombée en amour » avec l’Acadie, avec les gens d’ici et leur langue, qui est très riche et colorée. Je suis ravie par l’accent acadien qui diffère d’une région à une autre. Sa modulation chantante et les mots archaïques font en sorte que les conversations peuvent être cocasses par moments. Voici quelques exemples de mots qui m’ont surprise les premières fois que je les ai entendus : Exemples de mots acadiens accompagnés de leur équivalent en français international Mot acadien Équivalent en français international Exemple de phrase berlandeux indécis Il est berlandeux. couler glisser La glace m’a fait couler le pied. espérer attendre Espère-moi. galance balançoire On va sur la galance. hardes vêtements On lave nos hardes. mitan milieu On se rejoint au mitan du chemin. Pour plus de mots, voir le Glossaire acadien de Pascal Poirier (accès libre sur Internet). Il ne faut surtout pas avoir peur de demander des clarifications sur ce qu’on entend parce que ça peut mener à des histoires très comiques. Je suis très heureuse de vivre en milieu acadien, j’en profite pour apprendre une variante de la langue française qui a réussi à survivre à travers les siècles (ça fait plus de 400 ans que les Acadiens sont ici). Bon, pour revenir à nos moutons, je suis de souche québécoise, mais Acadienne de cœur, et mon amour pour la langue ne fait que grandir. J’étudie pour être traductrice, mais en fait, je ne suis pas très puriste, ce qui va me créer des problèmes (j’en suis certaine!). Pour l’instant, j’en suis à l’étape de l’apprentissage. En fait, j’aimerais être interprète, car j’ai eu plusieurs fois l’opportunité de faire de l’interprétation de l’espagnol à l’anglais et de l’espagnol au français ainsi que de l’anglais au français et du français à l’anglais. J’étais toujours très consciente que le message, le contenu, était ce qui était important et non pas les mots nécessairement. Je me devais d’être le plus près du sens possible et de devenir un pont entre deux mondes qui ne pouvaient pas se comprendre. Quel métier merveilleux, celui de traduire d’une langue à l’autre à l’oral! Je n’aime pas dire « interpréter », car le sens risque d’être mal compris : on n’interprète pas les mots, on livre le message dans une autre langue. Enfin, on appelle ça de l’interprétation, alors qui suis-je pour changer le titre d’un si beau métier? Souhaitez-moi bonne chance dans mes études et dites-moi si vous avez des histoires cocasses à me raconter sur vos expériences lexicales avec une variante de votre langue.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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points cardinaux

Article sur les règles d’écriture des points cardinaux en ce qui concerne notamment la majuscule, leur accord et la traduction des noms géographiques.
(Un sujet semblable est traité en anglais dans l’article compass points.) Sur cette page Abréviations Points cardinaux Points intercardinaux Synonymes et adjectifs Majuscule Région, pays ou partie de continent Toponyme ou nom d’entité architecturale Noms de rue, boulevard, etc. (odonymes) Minuscule Direction, orientation ou position du compas Position par rapport à un lieu  Accord Traduction dans les noms géographiques Abréviations Points cardinaux Les points cardinaux sont des points de l’horizon qui servent à s’orienter. On les retrouve notamment sur une boussole, dans les indications de longitude et de latitude et sur les cartes géographiques. Les points cardinaux sont représentés sur les cartes par une rose des vents. Les quatre points cardinaux sont : le nord, le sud, l’est et l’ouest. Sur une carte, le haut indique le nord, le bas le sud, la droite l’est et la gauche l’ouest. Les points cardinaux peuvent être abrégés ou écrits en toutes lettres : 40° de latitude nord Ils découvrirent l’épave par 36° 7’ 25" de latitude N. et 15° 24’ 00" de longitude O. Voici les abréviations des quatre points cardinaux principaux, en anglais et en français : Points cardinaux en anglais et en français suivis de leurs abréviations Français Anglais Point cardinal Abréviation Point cardinal Abréviation nord N. North N. sud S. South S. est E. East E. ouest O. West W. L’abréviation W., de l’anglais West, pour O. (ouest) est conseillée dans certains domaines, comme en marine, où l’on veut éviter la confusion entre le chiffre 0 et la lettre O quand il est question de mesures de longitude et de latitude. Points intercardinaux Les quatre points cardinaux se composent en douze points intercardinaux, aussi appelés points collatéraux ou points intermédiaires. Les différents éléments qui les composent, qu’ils soient écrits en toutes lettres ou abrégés  (comme N.-N.-E.), sont unis par des traits d’union : un vent de direction N.-N.-E. Entre deux points intercardinaux, on met un tiret plutôt qu’un trait d’union pour bien les distinguer : Le fleuve du Nil coule dans un axe sud-ouest–nord-est. (tiret entre ouest et nord) Voici le nom des principaux points intercardinaux et leur abréviation respective : Points intercardinaux suivis de leurs abréviations Point intercardinal Abréviation nord-nord-est N.-N.-E. nord-est N.-E. est-nord-est E.-N.-E. est-sud-est E.-S.-E. sud-est S.-E. sud-sud-est S.-S.-E. sud-sud-ouest S.-S.-O. sud-ouest S.-O. ouest-sud-ouest O.-S.-O. ouest-nord-ouest O.-N.-O. nord-ouest N.-O. nord-nord-ouest N.-N.-O. Pour avoir un aperçu des points cardinaux sur une rose des vents, consultez l’article Point cardinal de Wikipédia. Synonymes et adjectifs Les quatre points cardinaux, ainsi que leurs formes composées, sont désignés par divers synonymes. Les quatre points cardinaux principaux peuvent aussi former des adjectifs : Synonymes et adjectifs des points cardinaux Point cardinal Synonyme Adjectif nord septentrion nordique, septentrional, boréal, arctique  sud midi méridional, antarctique, austral est levant, orient  oriental  ouest couchant, occident, ponant occidental nord-est nordet s. o. sud-est suet s. o. nord-ouest noroît s. o. sud-ouest suroît s. o. Remarque : L’adjectif septentrional qualifie ce qui se situe au nord, tandis que méridional qualifie ce qui se situe au sud. Ils indiquent une position relative. Les adjectifs boréal et austral ne sont pas des synonymes de septentrional et méridional. Ils indiquent une position absolue. Majuscule Région, pays ou partie de continent Les points cardinaux s’écrivent avec une majuscule quand ils désignent une région, un État, un territoire, un pays, un continent, une partie de continent ou une partie quelconque de la terre, ou quand ils ont une fonction de nom propre : l’Amérique du Nord/l’Amérique du Sud le pôle Nord/le pôle Sud un peuple du Nord l’Ouest canadien le Grand Nord l’Extrême-Nord canadien l’Atlantique Sud le Sud-Est asiatique l’Europe de l’Ouest les parfums du Midi Exemples L’été dernier, nous avons visité tous les villages de la côte Nord. Sa famille vient de la rive Sud. Pour des raisons de simplicité et de logique, nous recommandons d’appliquer la même règle lorsque le point cardinal désignant une région, un pays, une partie de continent, etc. est suivi d’un complément introduit par de ou du : voyager dans l’Ouest du Canada habiter dans le Nord de l’Ontario les parfums du Midi de la France On annonce de la pluie pour tout l’Est du pays. Toponyme ou nom d’entité architecturale Il convient aussi de mettre la majuscule aux points cardinaux qui font partie d’un nom de lieu (toponyme) ou d’entité architecturale : les Territoires du Nord-Ouest habiter la Rive-Sud la municipalité de Bolton-Ouest le cap Nord la rivière Nicolet Sud-Ouest l’édifice du Centre, l’édifice de l’Ouest (édifices du Parlement) la gare du Nord Noms de rue, boulevard, etc. (odonymes) On met la majuscule aux points cardinaux dans les odonymes (noms de rue, boulevard, etc.) rattachés à une adresse : la rue Sherbrooke Est le boulevard René-Lévesque Ouest la rue Sainte-Catherine Ouest On met toutefois la minuscule au point cardinal qui accompagne un nom d’autoroute, puisque celui-ci ne fait pas partie du nom de l’autoroute (il indique plutôt une direction) : l’autoroute 40, direction est Minuscule Direction, orientation ou position du compas Les points cardinaux s’écrivent avec une minuscule quand ils désignent une direction, une orientation ou une position du compas : nous marchons vers le nord-est faire 25 kilomètres en direction ouest une maison orientée au sud la rive sud-ouest du lac le vent de l’est le soleil se couche à l’ouest le nord magnétique le côté ouest de l’étage le versant sud-ouest de la montagne (= exposé au sud-ouest) suivre un axe est-ouest à vingt degrés de latitude nord une faible brise du sud-ouest une fenêtre exposée à l’est Position par rapport à un lieu Ils s’écrivent aussi avec une minuscule quand ils désignent une position par rapport à un lieu : une banlieue située à l’est de Toronto à 10 kilomètres au sud de Québec Accord Les points cardinaux ne s’accordent jamais. les Nord-Africains les enjeux sud-américains Traduction dans les noms géographiques Exemples de traduction contenant un point cardinal Les points cardinaux qui font partie d’un nom géographique se traduisent lorsqu’ils qualifient le générique et qu’ils ne tiennent pas lieu de spécifique. Ils sont apposés au spécifique sans trait d’union, et prennent la majuscule : Exemples de noms géographiques en anglais contenant un point cardinal accompagnés de leur traduction en français Anglais Français North Macmillan River rivière Macmillan Nord (Yn) Little Southwest Miramichi River Petite rivière Miramichi Sud-Ouest (N.-B.) North Big Salmon River rivière Big Salmon Nord (Yn) Exemples de traduction avec un point cardinal qui ne se traduit pas Les points cardinaux qui entrent dans la composition d’un nom géographique ne se traduisent pas lorsqu’ils qualifient le spécifique ou qu’ils tiennent lieu de spécifique : Exemples de noms géographiques en anglais contenant un point cardinal qui ne se traduisent pas en français Anglais Français East Pen Island île East Pen (Nun.) West Road River rivière West Road (C.-B.) East Bay baie East (T.-N.-L.) South River rivière South (T.-N.-L.) En cas de doute, il faut s’abstenir de traduire le point cardinal. West Road Brook, par exemple, se traduit par ruisseau West Road et non par ruisseau Road Ouest.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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référence (faire référence à)

Article portant sur l’expression faire référence à, calque de l’anglais au sens de désigner, et qui comporte des solutions de rechange.
En linguistique, l’expression faire référence à, au sens de « désigner », est un calque de l’anglais to make reference to. On utilise plutôt référer à, qui signifie « avoir pour référent » (un mot réfère à une chose) ou se référer à, qui est d’usage moins fréquent. Selon le contexte, on peut aussi recourir aux verbes : s’appeler dénommer désigner nommer représenter signifier Exemples Le mot « gilet » réfère à/désigne un vêtement sans manches porté par-dessus une chemise. (et non : fait référence à) L’animal fabuleux qui crache du feu se dénomme/s’appelle « dragon ». Le mot « dragon » signifie « animal fabuleux qui crache du feu ». La colombe représente la paix. Sens français Une référence est l’« action de se référer ou de renvoyer le lecteur à un texte, une autorité ». On dit correctement faire référence à quelqu’un ou à quelque chose au sens de « recourir à une autorité, à quelqu’un, aux paroles de quelqu’un, à l’avis de quelqu’un ». Se référer à est synonyme dans ce sens. Ainsi on peut : faire référence à un ouvrage, un article, un tableau, un journal, une théorie, un auteur, un événement passé, un jugement en cour, etc. Exemples Dans sa thèse, il a fait référence à de nombreuses études menées par Santé Canada. Il fait référence à son accident de travail du 3 octobre. Selon le contexte, on peut aussi employer des tours comme : avoir recours à recourir à consulter se/s’en rapporter à se reporter à renvoyer à s’appuyer sur faire allusion à faire état de mentionner parler de évoquer
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Expressions bilingues relatives à l’hiver : ne restez pas de glace!

Jeu français qui consiste à choisir l’expression anglaise correspondant à l’expression française liée au froid et à l’hiverEn français comme en anglais, de nombreuses expressions évoquent le froid ou l’hiver. Saurez-vous garder votre sang-froid et trouver l’expression anglaise qui correspond à chacune des expressions françaises suivantes?1. Être gelé ou gelée jusqu’aux osbe frozen as hard as a rock be cold as icebe chilled to the bone2. Glacer le sang dans les veinesmake someone’s blood run coldgive someone the cold shoulderbe cold-blooded3. Être une personne glacialebe hot and coldbe a real cold fishbe cool as a cucumber4. Être blanc ou blanche comme neigebe as pure as the driven snowbe as white as snowbe snowed under5. Faire boule de neigemake snowballscurl up in a ballsnowball6. S’aventurer sur un terrain glissantbe on a slippery slopeskate on thin iceskate around an issue7. Prendre un coup de froidcatch a coldtake a cold blowget cold feet8. Laisser quelqu’un froid ou froideleave someone out in the coldabandon someoneleave someone cold9. Mettre quelque chose sur la glaceice something downput something on icebe the icing on the cake10. Ne pas passer l'hivernot make it through the winternot miss the winternot let the winter pass you by  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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8 mots français intraduisibles qui me manquent quand je parle anglais

Billet de blogue en français traitant de mots français sans équivalent direct en anglais, et de leurs divers sens.Depuis la conquête de l’Angleterre par les Normands, en 1066, l’anglais et le français sont intimement liés par des siècles d’échanges de mots et un bassin commun de mots d’origine romane. Je suis une Canadienne anglophone, mais j’ai fréquenté l’école française dès la maternelle. J’ai rapidement découvert les similarités entre les deux langues et j’apprenais facilement mes leçons. Mais il y a toujours des mots français qui me manquent quand je parle anglais. Certains n’ont tout simplement pas d’équivalent! Je finis par les utiliser en français dans mes conversations anglaises. Est-ce que je me fais comprendre? Ça, c’est une autre question... 1. Si « Si » est un petit mot porteur de tant de sens. En anglais, on le traduit généralement par if, so ou yes. Mais en français, « si » est un mot spécial parce qu’il veut dire à la fois « oui » et « non ». Il faut toutefois l’utiliser correctement et dans le bon contexte, car il sert à répondre par l’affirmative à une question ou une affirmation négative. Exemple : — Tu n’aurais pas fait la lessive? — Si! J’ai déjà rangé les vêtements propres! Enfant, quand j’ai appris ce mot, mon petit moi anglophone a été stupéfait par les possibilités qu’il apportait. Il faut croire que j’étais déjà fascinée par la linguistique, car je trouvais ça merveilleux! Puisque le français a tendance à formuler les questions à la forme négative, le mot « si » est indispensable. En anglais, on aime poser les questions à la forme affirmative, ce qui explique peut-être que cette langue n’ait pas de mot équivalent. Quand je parle anglais, je me trouve souvent prise au piège quand j’ai besoin d’un mot pour contredire une affirmation négative. Je finis alors par bredouiller un « si, si, si » aussi confus qu’inutile! 2. Chez La préposition « chez » (en anglais seulement) se démarque de toutes les prépositions en ce qui concerne sa traduction en anglais. Elle se traduit couramment par at, for, among ou in. « Chez » renvoie habituellement à un lieu, à un domicile ou à un commerce, mais s’insère également dans plus d’une expression. Exemple : Je t'appellerai une fois que je serai chez moi. / I will call you once I get home. La plupart du temps, « chez » signifie « à l’endroit qui appartient à ». On comprend bien, au nombre de mots qu’il faut pour expliquer cette simple préposition, qu’il n’existe pas un seul mot qui la traduise parfaitement en anglais! 3. Tartiner « Tartiner » signifie « étaler quelque chose », généralement sur une tartine (un morceau de pain grillé). Vu la place qu’occupent le fromage et le pain dans la culture française, l’existence de ce curieux verbe n’est pas étonnante! J’aime tant dire « tartiner » – la sonorité du mot évoque presque sa signification! L’absence de ce mot en anglais ne m’empêchera pas de demander, dans la langue de Shakespeare : « pass the caramel au beurre salé so I can tartiner my toast »! 4. Bof Le mot « bof » est aussi français que le vin, le haussement d’épaules et l’expression « n’importe quoi! ». Quand une affirmation les laisse indifférents ou leur déplaît, les francophones utilisent l’interjection « bof! ». Cette exclamation est difficile à traduire avec précision en anglais, car elle dénote tantôt le mécontentement, tantôt l’indifférence. Les mots anglais les plus proches seraient whatever! ou meh!, mais ils ne sonnent pas aussi bien à mes oreilles. Bof! Je vais continuer d’employer l’interjection française! 5. Voilà « Voilà » est un autre de ces tout petits mots porteurs de tant de significations. Employé comme expression, il se traduit de multiples façons en anglais. Par exemple, il peut vouloir dire « here/there » et « this/that », mais il sert également à insister sur un élément, à simplement combler un silence ou à appuyer une affirmation. En français, « voilà » comprend tous ces sens. Formé à partir du verbe « voir » et de l’adverbe « là », il signifie littéralement « vois là ». Exemple : — T’as vu mon téléphone? / Have you seen my phone? — Sur la table, le voilà! / It's on the table; here it is! « Voilà » est un mot-cheville particulièrement utile que l’on peut notamment insérer à la fin d’une phrase comme un synonyme de l’expression « en effet ». C’est un mot tout simplement indispensable, voilà! 6. Bref Le mot « bref », cousin de l’adverbe « brièvement », correspond approximativement à l’anglais brief et dénote une période courte. Dans la conversation, on utilise souvent « bref », « enfin bref » et « bon bref » pour combler un silence ou pour conclure une idée. Dans la langue parlée, « bref » pourrait se traduire par les expressions in a nutshell, to make a long story short, basically ou anyway, mais aucune de ces expressions anglaises n’a le punch de ce mot français. Bref, ce mot résume bien les choses et il me manque en anglais! 7. Flemme J’espère que vous n’avez pas la flemme de continuer à lire mon billet! « Avoir la flemme » veut dire « être paresseux », mais aussi « ne pas avoir l’énergie ». On retrouve le plus souvent « la flemme » après le verbe « avoir »; l’expression « avoir la flemme » se traduit à peu près en anglais par I don’t feel like it (je n’en ai pas envie). Bien sûr, on peut dire en anglais qu’« on n’a pas le cœur à la fête ce soir », mais n’est-il pas plus amusant de dire que c’est « because you have la flemme »? Le nom « flemme » a donné naissance au verbe « flemmarder », mon mot préféré pour dire « paresser ». 8. Spleen Je pense que j’ai gardé le meilleur pour la fin. Comme « flemme », « spleen » a été popularisé par la littérature française du 19e siècle. Il décrit un sentiment de mélancolie sans cause apparente. Le spleen et la flemme sont des notions voisines et les deux sont des états d’âme typiquement français qui n’ont pas d’équivalent anglais. Voilà, bref, 8 mots qui me manquent quand je m’exprime en anglais. Et vous, y a-t-il des mots français qui vous manquent dans la langue anglaise? Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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On fête dans les deux langues officielles

Jeu français dans lequel il faut trouver l’équivalent anglais de dix noms de fêtes ou de jours spéciaux.Tout au long de l'année, nous célébrons diverses fêtes et journées spéciales.Essayez de trouver, dans les phrases suivantes, le nom de fête en anglais correspondant au nom de fête en français.Consultez l'article fêtes (noms de fêtes) pour connaître les règles d'emploi de la majuscule dans les noms de fêtes.1. Action de grâcesGratitude DayGenerosity DayThanksgiving Day2. fête du TravailLabour DayWork DayWorking Day3. PâquesLentPassoverEaster4. jour de la MarmotteGroundhog DayMarmot DayBeaver Day5. jour du SouvenirMemorial DaySouvenir DayRemembrance Day6. fête de la ReineVictoria DayQueen's DayQueen Day7. Vendredi saintSaint FridayHoly FridayGood Friday8. fête des Mères / fête des PèresMother's Day / Father's DayMothers' Day / Fathers' DayMothers Day / Fathers Day9. jour de l'AnNew Year DayNew Year's DayBoxing Day10. Saint-ValentinValentine's DaySaint Valentine's DaySaint Valentine  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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Concevoir un lexique bilingue : l’approche collaborative

Billet de blogue en français expliquant comment Parcs Canada a produit un lexique bilingue pour faciliter le travail de tout son personnel.Réserve de ciel étoilé, corps du ciel profond, cub-of-the-year, benchmark ecosystem… autant de termes et d’expressions qui sont utilisés dans le cadre des activités de Parcs Canada, mais dont l’équivalent n’est pas nécessairement connu dans l’autre langue officielle par ceux qui les utilisent. Vous imaginez les problèmes de communication que ça peut créer? Heureusement, un traducteur-réviseur particulièrement débrouillard avait la solution! Bien au fait des difficultés qu’avaient ses collègues dans leur travail, il savait qu’un lexique bilingue serait d’une grande utilité. Justement, il constituait depuis des années sa propre base de données linguistique bilingue qu’il espérait partager avec eux un jour. Le moment était venu d’en profiter!   Consulter pour concevoir un outil efficace et pertinent L’équipe du Laboratoire d’innovation de Parcs Canada a offert au traducteur-réviseur de l’aider à mettre sur pied un projet pilote. Nous avons vite compris que pour réussir, il faudrait consulter de nombreux collaborateurs internes. Nous avons donc adopté une approche collaborative en 3 étapes : Nous avons d’abord créé un comité consultatif composé de langagiers et d’experts de divers domaines. Nous les avons interrogés sur leurs besoins et leurs attentes comme futurs utilisateurs du lexique. En parallèle, nous avons fait des recherches et consulté des informaticiens pour explorer les plateformes technologiques disponibles. Nous avons transféré la banque de données dans un fichier Microsoft Excel. Nous pensions que cet outil avait beaucoup de potentiel, mais la lourdeur du fichier nous a vite fait comprendre que nous devions chercher une autre solution. Malgré les limites de Microsoft Excel, nous avons invité les membres du comité consultatif à tester le lexique pendant 6 semaines. Leur rétroaction a été extrêmement utile. Elle nous a aidés à valider la pertinence du contenu et à cerner ce qui comptait le plus pour les utilisateurs. En effet, nous en avons conclu que c’est la simplicité d’utilisation qui primait. Nous avons donc transformé le lexique en un tableau que nous avons publié dans l’intranet. Un rêve devenu réalité Après des mois de consultations et d’entrée de données, le lexique bilingue de Parcs Canada a été mis en ligne. Il compte plus de 2400 termes et expressions couramment utilisés par l’équipe et les collaborateurs de Parcs Canada. On y trouve aussi des expressions à éviter, des contextes et des liens vers des sources fiables, ainsi que des notes explicatives. Quelques conseils pour établir votre propre lexique Si vous songez à créer un lexique bilingue pour votre organisme, pensez aux personnes ou aux groupes qui pourraient vous aider. Dans notre cas, le Laboratoire d’innovation a joué un rôle central. Il a trouvé les personnes les mieux placées pour participer et a vu à ce que le projet se déroule rondement. Nous avons aussi fait appel à des professionnels de la langue et à des experts de différents domaines à Parcs Canada. Ces collaborateurs choisis ont participé au projet dès le début et nous ont aidés à produire un outil qui répond vraiment à leurs besoins. Ainsi mobilisés, ils sont devenus naturellement des ambassadeurs du lexique. Cela contribuera à assurer sa pérennité. Votre entreprise ou votre organisme a-t-il déjà produit un document comme le nôtre? Sinon, pensez-vous qu’il gagnerait à le faire? Parlez-nous-en dans la section des commentaires.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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monsieur

Article portant sur l’usage du titre de civilité monsieur, son abréviation ainsi que sur l’emploi de la majuscule et de l’article (déterminant).
Abréviation Majuscule/minuscule Article (le monsieur) Devant un prénom épicène Succession d’une personne décédée Monsieur tout-le-monde Renseignements complémentaires Abréviation Le titre de civilité monsieur s’abrège en M majuscule pointM. L’abréviation plurielle de messieurs est M majuscule M majuscule pointMM. Il faut éviter le calque anglais M majuscule R minuscule pointMr., avec ou sans point abréviatif. Majuscule/minuscule Dans le corps d’un texte, on emploie généralement les abréviations M. ou MM. si l’on ne s’adresse pas à la personne même. L’abréviation est suivie du nom de famille ou de la mention d’une qualité (titre de fonction, grade, titre de noblesse, etc.). On peut aussi employer la formule au long monsieur, avec une minuscule : Avez-vous parlé à M majuscule pointM. le maire? J’ai rencontré M majuscule M majuscule pointMM. Jobin et Lévesque la semaine dernière. J’ai rencontré monsieur Jobin la semaine dernière. Par contre, si l’on s’adresse à la personne même, on doit employer Monsieur au long (jamais l’abréviation), avec la majuscule : Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations. Merci infiniment, Monsieur. Je suis heureux de vous rencontrer, Monsieur Jobin. La vedette d’une lettre pourrait se lire ainsi : Monsieur Jean Groulx Directeur du Transport routier Transports Canada 330, rue Sparks Ottawa (Ontario)  K1A 0N5 La formule d’appel à employer serait la suivante : Monsieur, Article (le monsieur) Bien que la madame soit une construction fautive, l’article devant monsieur est attesté au sens d’« homme » : Le monsieur et la dame que nous avons rencontrés hier étaient charmants. Devant un prénom épicène Dans la vedette d’une lettre, on peut recourir à la formulation Madame ou Monsieur devant un prénom épicène (comme Dominique, Claude, Camille, Leslie, Ashley, Erin, Robin, etc.) quand il est impossible de savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. On l’utilise aussi dans l’appel de la lettre ou dans le cas où l’on n’aurait que l’initiale du prénom accompagnant le nom de famille : Madame ou Monsieur Dominique Martin Madame ou Monsieur R. Lajoie La vedette se lirait ainsi : Madame ou Monsieur Dominique Martin 101, promenade Colonel By Ottawa (Ontario)  K1A 0N5 La formule d’appel à employer serait la suivante : Madame ou Monsieur, Comme les titres ne s’abrègent pas quand on s’adresse à la personne elle-même, on ne les abrège pas non plus dans une adresse ou dans la vedette d’une lettre. Succession d’une personne décédée Le mot monsieur suivi du nom ou du titre ne s’emploie que pour une personne vivante. En parlant du patrimoine transmis par une personne décédée, il faut donc dire : la succession de Jean Chénier Monsieur tout-le-monde L’expression monsieur tout-le-monde désigne une personne qui représente la majorité, n’importe qui. Les ouvrages ne s’entendent pas sur son orthographe. L’usage varie en ce qui touche la majuscule, l’emploi des traits d’union et la graphie des autres éléments du composé. Toutes les graphies qui suivent sont correctes : Monsieur tout-le-monde Monsieur Tout-le-monde Monsieur Tout-le-Monde M. Tout-le-Monde Monsieur Tout le monde Monsieur Tout le Monde Exemples Monsieur tout-le-monde se sent très proche de ce personnage. Il cherche un concept publicitaire qui plaira à monsieur tout-le-monde. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir madame, mademoiselle et madelle.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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onomatopées et interjections

Article présentant les onomatopées et les interjections, leur origine et des exemples de mots formés à partir de ceux-ci.
Sur cette page Onomatopée ou interjection Interjection et point d’exclamation Après une interjection répétée Après ô Accord en nombre Onomatopées dans différentes langues Figure de style Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Exemples d’onomatopées Les onomatopées sont souvent associées aux bruits que font les enfants qui apprennent à parler. Ces mots peuvent donc nous sembler un peu simplets de prime abord. Cependant, on ne peut ignorer l’importance des onomatopées en langue écrite, puisqu’elles servent à reproduire ou à imiter les bruits de la nature, des choses, des animaux, etc. Présentes dans toutes les cultures, les onomatopées seraient même à l’origine du langage humain. Onomatopée ou interjection L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ». L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh). L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier : Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret) Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue) Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidjin, un dialecte chinois) Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée) À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin. Interjection et point d’exclamation En général, les interjections sont immédiatement suivies d’un point d’exclamation, même à l’intérieur d’une phrase : Ah! Aïe! Chut! Ha, ha, ha! Hé hé! Oh! Ouf! j’ai eu chaud! Toutefois, lorsque deux interjections (ou plus) se groupent pour former une locution interjective, on place un point d’exclamation seulement après la dernière interjection, à la fin de l’énoncé. Oh oui! Non mais! Eh là! Eh bien! Oh là là! Ah non! Vous ne recommencerez pas ça! Pas possible! Si le deuxième élément exprime une idée distincte, les deux éléments sont séparés par un point d’exclamation : Non! Vraiment! Ah! Ouf! Après une interjection répétée Si l’interjection est répétée, on place généralement le point d’exclamation après le dernier élément répété et on sépare les autres d’une virgule : Ah, ah! C’est maintenant que tu avoues! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Brrr, brrr! Il fait froid dehors! Lorsque l’interjection est répétée, les possibilités sont infinies en ce qui concerne tant la répétition du signe d’exclamation que l’emploi de la majuscule : tout dépend de l’effet que l’on veut obtenir. Si l’on veut appuyer sur les interjections, on peut soit les écrire chacune avec une majuscule, soit répéter le point d’exclamation, ou utiliser les deux procédés à la fois. Si l’on veut accélérer le rythme, notamment pour imiter le rire, on peut même supprimer la virgule. Bref, toutes ces possibilités sont admises : Ha, ha, ha! Ha! Ha! Ha! Ha! ha! ha! Ha ha ha! Après ô L’interjection ô, aussi appelée ô vocatif, peut servir à interpeller ou à invoquer. On ne met jamais de point d’exclamation après ô. Cependant, cette interjection commande la présence d’un point d’exclamation en fin de phrase : Ô désespoir! Ô combien j’espère vous revoir! Pour en savoir davantage à ce sujet, voir point d’exclamation. Accord en nombre Employée comme interjection, l’onomatopée reste invariable. L’oiseau fait cui-cui dans son nid. Employée comme nom, elle prend généralement la marque du pluriel. Les sons répétés sont soudés selon la nouvelle orthographe : les cuicuis des oiseaux dans le parc les tictacs de l’horloge Toutefois, certains mots aux sons répétés s’écrivent encore avec un trait d’union. Ils sont généralement invariables : les coin-coin des canards les cui-cui Mais il y a des cas flottants où le pluriel au dernier mot est attesté : des miam-miam des miam-miams Le pluriel en s, qui est la tendance moderne, est toutefois préférable. Onomatopées dans différentes langues Curieusement, les onomatopées varient à l’écrit selon les langues, même si nous entendons tous les mêmes sons. Par exemple, voici comment le chant du coq est perçu à travers le monde : en français : cocorico en anglais : cock-a-doodle-doo en allemand : kikeriki en italien : chicchirichi Pour connaître l’équivalent en anglais de certaines onomatopées françaises, consultez la rubrique Exemples d’onomatopées ci-dessous. Figure de style En littérature, l’onomatopée devient une figure de style lorsqu’elle s’intègre à une unité lexicale. On retrouve des onomatopées dans les récits, les poèmes, etc. Toc, toc! J’entends quelqu’un frapper à la porte. Nous entendons le ding-dong de la sonnette. Comme on peut le constater, il est possible de s’amuser avec les mots. L’onomatopée permet de mettre de la vie dans nos textes. Verbes et noms créés à partir d’onomatopées Beaucoup de mots ont été créés à partir d’onomatopées. Les onomatopées servent à former des noms (gazouillis, roucoulement) et des verbes (chuchoter, ronronner, vrombir) dérivés. Liste de verbes ou de dérivés d’onomatopées Verbe ou nom Origine caqueter dérivé de la racine kak– (cri de certains oiseaux) chuchoter dérivé de la racine chu–, qui forme chut (bruit d’un murmure) claquer dérivé de la racine klakk–, d’où clac (bruit court, sec et fort) coasser dérivé de l’onomatopée grecque koax (cri de la grenouille) froufrou construit à partir de l’onomatopée frou (bruit léger produit lorsqu’on frôle un tissu) glouglouter dérivé de l’onomatopée glouglou (bruit d’un liquide qui s’écoule et, par analogie, cri du dindon) miauler dérivé de la racine miau–. Le cri du chat a d’abord été désigné par l’onomatopée miault, qui est devenue miaou. tam-tam construit à partir d’une onomatopée empruntée au créole français de l’océan Indien (bruit rythmé et assourdissant) blablater dérivé de l’onomatopée blabla. Signifie « tenir des propos sans intérêt, se lancer dans un verbiage creux ». Exemples d’onomatopées Liste d’onomatopées et le bruit, cri ou sentiment exprimé. Onomatopée Bruit, cri ou sentiment exprimé ah sentiment vif, insistance ou renforcement; marque la surprise, la perplexité, retranscrit le rire aïe (répété plusieurs fois) douleur et, par extension, surprise désagréable, ennui areu areu premiers sons du langage que le bébé émet en signe de bien-être atchoum En anglais : achoo éternuement badaboum chute suivie de roulement bang explosion violente bang En anglais : pop éclatement d’un ballon bang (pistolet); pan (pistolet); boum (canon); ra-ta-ta-ta (mitraillette) En anglais : bang, blam, boom, kaboom ou pow tir de canon, de mitraillette ou de pistolet bè; bê En anglais : bah bêlement (de la chèvre, du mouton) blablabla; blabla verbiage bof mépris, lassitude, indifférence boum quelque chose qui cogne, tombe, explose (boum : tir de canon) broum ronflement et trépidation d’un moteur bzzz vol des insectes (abeilles, moustiques)  chut murmure (se dit pour demander le silence) clac bruit sec, claquement coac coac; coa, coa En anglais : ribbit ribbit cri de la grenouille cocorico En anglais : cock-a-doodle-doo cri du coq coin-coin (invariable) En anglais : quack quack cri du canard cot cot gloussement, caquètement de la poule crac bruit sec (choc, rupture), évènement brusque croâ (souvent répété) En anglais : caw caw cri du corbeau cuicui; cui-cui; piou piou (poussin), cot cot (poule) (familiers) Au pluriel : des cuicuis, des cui-cui En anglais : chirp chirp, tweet tweet pépiement d’oiseau ding tintement, coup de sonnette drelin (vieilli) bruit d’une clochette, d’une sonnette (on emploie maintenant dring ou ding) dring En anglais (sonnerie de téléphone) : ring ring, ring a ling, ring ding, ding dong, ding ding bruit d’une sonnette (électrique), d’une sonnette de téléphone euh marque le doute, l’hésitation, l’embarras, la recherche d’un mot glouglou (employé seulement comme nom, pas comme interjection) bruit que fait un liquide qui coule dans un conduit, hors d’un récipient cri du dindon, de la dinde groin groin En anglais : oink oink cri du cochon ou du sanglier grrr grondement du chien; exprime l’agressivité, la hargne ha douleur, surprise (agréable ou non), rire (souvent répété) ha ha; hi hi; ho ho; hé hé (ricanement) En anglais : hahaha, heh heh, hohoho, (tee-) heehee éclats de rire hé; eh sert à interpeler, à appeler, à attirer l’attention hi (souvent répété) rires ou parfois pleurs meuh meuglement de la vache miam; miam-miam (familier) En anglais : om nom nom, yum, yum-yum ou mmmm plaisir de manger miaou Se met au pluriel : des miaous. En anglais : meow, miaow ou mew cri du chat oh marque la surprise ou l’admiration, renforce l’expression d’un sentiment ouah; ouaf-ouaf; wouf (généralement répétés); grr (grognement) En anglais : woof, arf, bow wow, bark, werf, ruff (généralement répétés) aboiement de chien ouah; waouh admiration, joie, jubilation ouch; aïe; ouille (canadianisme) douleur ouf soulagement ouille (souvent répété; régionalisme : ouch) exprime la douleur, la surprise et le mécontentement ouin bruit de pleur, de sanglot oups exprime la surprise face à une bêtise, une gaffe, un raté paf bruit de chute, de coup pff; pfft; pfut… exprime l’indifférence, le mépris pin-pon En anglais : wee woo, nee nar, nee naw bruit des avertisseurs à deux tons des voitures de pompiers plic; plic ploc En anglais : drup drup, drip drop, plink plonk bruit d’une goutte d’eau qui tombe plouf; ploc; floc En anglais : splash bruit de chute dans l’eau (floc : bruit d’un plongeon) prout (enfantin) bruit de pet pschitt; pschit; pscht bruit d’un liquide qui fuse, qui jaillit, comme du champagne psitt; psst (familier) bref sifflement qui sert à appeler, à attirer l’attention ronron (familier) En anglais : purr (ronronnement) ronflement sourd et continu, ronronnement du chat smack En anglais : mwah, smooch, smack baiser sonore snif bruit de reniflement, symbolisant la tristesse tchou tchouu; tagadam; tougoudoum (bruit des roues sur les rails) En anglais : choo choo, whoo whoo, whoot whoot bruit du train tic-tac; tictac (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tic-tac ou des tictacs En anglais : tick tock bruit d’une horloge ou d’un autre mécanisme semblable toc; toc-toc (souvent répété) En anglais : knock knock (bruit lorsqu’on frappe à la porte) bruit, heurt bruit lorsqu’on frappe à la porte toc-toc; boum-boum En anglais : thump thump, lub-dub, bum-bump battement de cœur tsoin-tsoin; tsointsoin (nouvelle orthographe) Au pluriel : des tsoin-tsoin, des tsointsoins imite de façon comique un bruit d’instrument à la fin d’un couplet vlan bruit fort et sec vouh; wouuuh En anglais : swish (brise légère), whoosh (vent fort) bruit du vent vroum bruit d’un moteur qui accélère zzzz… bruit continu qui vibre légèrement, comme un bourdonnement d’insecte, un ronflement, le bruit d’un coup de fouet, etc.  
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Expressions bilingues avec le mot fleur

Jeu où il faut choisir les équivalents anglais correspondant aux expressions françaises formées avec le mot fleur.Le mot fleur ne se traduit pas toujours par flower. Associez chaque expression contenant le mot fleur à son équivalent anglais.1. dans la fleur de l’âgejust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour2. faire une fleur à quelqu’unjust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour3. la fine fleur (de quelque chose)just above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour4. avoir les nerfs à fleur de peaujust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour5. à fleur d’eaujust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour6. comme une fleurjust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour7. fleur bleuejust above the watersentimentalfirst-rateto be a bundle of nerveslike water lilieseasilyin the prime of lifeto do somebody an unexpected favour  
Source: Quizzes on the Language Portal of Canada
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