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Results 1 to 10 of 71 (page 1 of 8)

point-virgule

Article portant sur les fonctions du point-virgule, ainsi que sur diverses particularités liées à ce signe de ponctuation.
Sur cette page Fonctions Séparer des propositions Mettre en parallèle des propositions Séparer les éléments d’une énumération Espacement Italique Majuscule/minuscule après le signe Renseignements complémentaires Le point-virgule (« ; ») correspond à une pause de durée moyenne et signale la fin d’une proposition intimement liée par le sens à celle qui la suit. Les propositions séparées par le point‑virgule doivent donc toujours contribuer au sens général de la phrase. Fonctions Séparer des propositions Le point-virgule sert à séparer des propositions d’une certaine longueur, unies par le sens et qui renferment déjà une ou plusieurs virgules afin que la phrase soit plus claire et facile à lire. On y a notamment recours lorsqu’il y a ellipse du verbe dans la deuxième proposition. On peut trouver plusieurs points‑virgules dans une même phrase. Nous avons acheté de nombreux ouvrages pour la bibliothèque; tous sont très récents. La semaine prochaine, le directeur aura plusieurs nouveaux projets à nous soumettre; certains très intéressants; d’autres, moins. Elle a pris sa retraite à l’âge de 55 ans; son conjoint, à 57. Mettre en parallèle des propositions Le point-virgule sert aussi à mettre en parallèle des propositions ayant une structure semblable et qui expriment une opposition ou une comparaison : Elle aime le tennis; il aime le golf. L’été dernier, j’ai planté des marguerites dans mon jardin; cet été, j’y ai ajouté des rosiers. Le rôle du dramaturge, c’est de créer la pièce; celui du metteur en scène, de la faire vivre. Si l’on remplaçait le point-virgule par une virgule dans ce dernier exemple, il serait plus difficile de distinguer les rapports qui existent entre les idées, puisque la virgule se trouverait à remplir trois fonctions bien différentes dans la phrase. Séparer les éléments d’une énumération On emploie généralement le point-virgule pour séparer les éléments : d’une énumération horizontale : Chaque saison a son charme : l’hiver, avec son grand manteau blanc; le printemps, qui permet à la nature de renaître; l’été et ses jardins fleuris; l’automne, le temps des récoltes et des festivals des couleurs. En visitant le zoo, vous trouverez : a) des animaux exotiques; b) des manèges excitants; c) des aires de repos; d) des boutiques de souvenirs. Notre entreprise offre : 1. un personnel qualifié; 2. un service personnalisé; 3. des programmes adaptés aux besoins du client; 4. des prix concurrentiels. d’une énumération verticale : Pour votre voyage, vous aurez besoin des documents suivants : vos billets d’avion; un passeport valide; une preuve de vaccination; une assurance médicale. On peut mettre une virgule ou un point-virgule à la fin de chaque élément d’une énumération verticale. Remarque : Bien que cette pratique soit commune en anglais, le point-virgule ne doit jamais, en français, être suivi de la conjonction et ni de la conjonction ou. Espacement On ne met pas d’espace avant le point-virgule, mais on en met une après. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point-virgule d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte. Italique On met le point-virgule en italique seulement s’il fait partie intégrante d’un énoncé écrit en italique. Majuscule/minuscule après le signe Le mot qui suit le point-virgule prend la minuscule initiale, sauf s’il s’agit d’un nom propre, d’un titre, d’un proverbe, etc. On met la minuscule à tous les éléments d’une énumération horizontale courte, qu’ils soient séparés par une virgule ou un point-virgule, ou qu’ils soient introduits par une lettre ou un chiffre. Si les éléments de l’énumération horizontale sont longs, on peut employer la majuscule initiale, même après un point-virgule, afin de montrer l’importance de chacun des éléments. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur la ponctuation à utiliser dans les énumérations, voir énumération horizontale ou verticale (majuscule et ponctuation).
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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citations (règles générales)

Article portant sur les règles générales entourant les citations dans un texte.
Sur cette page Majuscule/minuscule Citation longue Citation en langue étrangère Citation double Article ou conjonction devant un mot entre guillemets Mots coordonnés Incise (dit-elle, répondit-il, etc.) Référence à un auteur ou titre d’ouvrage Renseignements complémentaires Les guillemets sont le procédé le plus répandu dans l’usage pour les citations. La raison en est sans doute qu’un texte encadré de guillemets se lit plus facilement qu’un texte en italique. Il faut dire aussi que l’emploi de l’italique complique la tâche de présenter clairement les citations doubles ou les citations en langue étrangère. Certains préfèrent néanmoins l’italique (voir italique dans les citations). L’important est d’annoncer les citations clairement et d’être uniforme tout au long du texte : J’ai dit quelque part que j’étais de tous les partis par leur côté généreux et que je n’étais d’aucun par leur côté mauvais (V. Hugo). L’affirmation rien de ce qui est humain ne m’est étranger, Térence la fit sienne deux siècles avant notre ère. Le ministre des Finances a déclaré que le Canada traverse une période extrêmement difficile. Le style, disait Buffon, n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensées (Y. le Hir). Les paragraphes qui suivent présentent les règles générales s’appliquant à divers types de citations. Majuscule/minuscule Annoncée par le deux-points ou placée au début de la phrase, la citation commence par une majuscule : Je lui disais souvent : « Lève-toi plus tôt! » Il me répliquait d’un ton léger : « Chi va piano, va sano. » « Qu’est-ce que vous voulez encore? », a demandé la vendeuse. Si la citation est fondue dans la phrase, elle prend la minuscule initiale et le point final se met après le guillemet fermant : L’auteur a évoqué « la complexité des problèmes que pose le langage du droit au Canada ». Si la citation termine la phrase, on met la ponctuation finale à l’intérieur des guillemets : Il a lancé : « Ce n’est que partie remise. » Si la citation se termine par un point d’interrogation, un point d’exclamation ou des points de suspension, le guillemet fermant n’est suivi d’aucune ponctuation : Le sondage demandait aux gens : « Croyez-vous que la catastrophe aurait pu être évitée? » Citation longue Les citations longues sont en général introduites par le deux-points et précédées d’un retour à la ligne. Elles sont souvent encadrées de guillemets ou placées en retrait. Le retrait se combine souvent avec l’emploi de l’italique ou d’un caractère plus petit. L’emploi combiné des guillemets et du retrait est rare, mais il se rencontre. Les citations mises en retrait se composent généralement à simple interligne, quel que soit l’interligne du texte principal. Si la citation comporte plus d’un paragraphe, on place un guillemet ouvrant au début de chaque paragraphe et un guillemet fermant à la fin du dernier paragraphe seulement. Pour plus de détails à ce sujet, voir citation longue. Citation en langue étrangère Quelle que soit la langue de la citation que l’on encadre de guillemets, on emploie dans un texte français les guillemets français (« »). Réserver les guillemets anglais (" ") aux citations à l’intérieur de citations, ou aux mots qui figurent à l’intérieur de passages qui sont déjà entre guillemets. Pour plus de détails à ce sujet, voir citation en langue étrangère. Citation double Quand la citation comprend elle-même une citation, on emploie les guillemets anglais (“ ”) pour encadrer la citation enchâssée. Si l’on ne dispose pas de guillemets anglais, on peut toujours employer les doubles apostrophes ("") : Je vous cite le dernier procès-verbal : « L’Assemblée juge nécessaire de proposer la modification suivante : "Le conseil se compose au maximum de neuf membres." » Pour plus de détails à ce sujet, voir citation double. Article ou conjonction devant un mot entre guillemets On place en dehors des guillemets l’article précédant un mot entre guillemets, ou la conjonction que introduisant un passage rapporté textuellement. Les guillemets ouvrants ne sont alors pas précédés d’une espace : Le premier ministre a reconnu que le gouvernement était entièrement responsable de l’« erreur ». Jacques Allain a dit pendant la réunion qu’« on est bien tranquille quand le patron n’est pas là ». Mots coordonnés Si, à l’intérieur d’une citation, un mot précédé d’un article est coordonné à un autre mot précédé d’un article, le premier article est maintenu à l’intérieur des guillemets : Le ministre a reconnu « la légitimité et la justesse » des revendications présentées par les Autochtones. (et non : la « légitimité et la justesse ») Incise (dit-elle, répondit-il, etc.) Les propositions incises (comme dit-elle, répondit-il, objecta la présidente de la réunion) sont tantôt insérées dans le corps de la phrase, tantôt rejetées à la fin. Lorsqu’elle vient à la fin de la citation, l’incise se place après le guillemet fermant : « Au secours! Au voleur! », s’écria-t-elle. Mais lorsqu’elle est intégrée à la citation et qu’elle est courte, elle est insérée à l’intérieur des guillemets : « Cet argument, coupa le juge, est sans valeur. » Pour plus de détails à ce sujet, voir citation d’une phrase complète. Référence à un auteur ou titre d’ouvrage La référence à un auteur ou à un ouvrage qui accompagne une citation se met entre parenthèses à la fin de la citation, entre le guillemet fermant et le point final : « Longtemps j’ai voyagé sans boussole » (Gabrielle Roy). Quand la citation se termine par un point d’interrogation ou un point d’exclamation, il est courant de mettre un point final à l’intérieur de la parenthèse : « Mais aussi, pour la traversée de la vie, que vaut une boussole? » (Gabrielle Roy.) Renseignements complémentaires Pour obtenir plus de renseignements sur les citations : Voir citation d’un fragment de phrase. Voir aussi citation d’une phrase complète. Voir aussi ponctuation avec les guillemets fermants. Voir aussi citation longue. Voir aussi citation d’une série de paragraphes. Voir aussi citation double. Voir aussi omissions et ajouts dans les citations. Voir aussi citation en langue étrangère. Voir aussi citation de vers et de poèmes. Voir aussi référence d’une citation. Voir aussi dialogues et conversations (guillemets et tiret). Voir aussi devises et maximes. Voir aussi italique dans les citations.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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noms propres (italique)

Article portant sur l’emploi de l’italique avec diverses catégories de noms propres.
Sur cette page Noms propres prenant l’italique Titres de livres et d’œuvres d’art Titres de journaux et de périodiques Partie d’une publication ou d’une œuvre Titres de lois et autres textes juridiques Titres de cours, de concours et d’expositions Titres de prières Noms propres ne prenant pas l’italique Politiques, directives, programmes, plans et projets Festivals, salons et autres manifestations culturelles, commerciales et sportives Congrès, colloques, symposiums et conférences Prix, bourses et autres distinctions Livres sacrés Renseignements complémentaires Certains noms propres prennent l’italique dans le corps d’un texte, d’autres non. Les conventions applicables sont énoncées ci-dessous. Noms propres prenant l’italique Titres de livres et d’œuvres d’art On met normalement en italique les titres de livres, de publications diverses, d’œuvres d’art, de poèmes, de films, de pièces de théâtre, de disques, de chansons, d’émissions de radio et de télévision, d’ouvrages électroniques : Bonheur d’occasion raconte les tribulations de la famille Lacasse. Une année en Provence s’est vendu à des millions d’exemplaires. Le Dictionnaire des termes publicitaires vient d’être mis à jour. Il est l’auteur du Précis d’océanologie. L’orchestre a joué le Capriccio italien de Tchaïkovski. Elle rêve de jouer dans Andromaque de Racine. La danse de Matisse est exposée à l’Ermitage. Le penseur de Rodin a été coulé d’une seule pièce. Fritz Lang a tourné Metropolis en 1926. C’était Lili Marlene, une vieille chanson qu’il aimait beaucoup (J. Poulin). L’émission Le temps d’une paix a battu tous les records d’audience. Le Larousse multimédia encyclopédique est maintenant en ligne. Elle a cité un extrait du Manuel de la politique administrative. Avez-vous lu le Rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada? Remarque : On peut choisir d’employer les guillemets au lieu de l’italique pour les titres de livres, d’œuvres d’art, de films, de disques, etc. Dans l’usage, toutefois, l’italique tend nettement à l’emporter. Titres de journaux et de périodiques Il en va de même des titres de journaux, de périodiques (revues, magazines) et autres publications semblables : le journal Le Devoir le New York Times L’actualité L’Express la revue Commerce un numéro spécial de Science et Vie l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le New England Journal of Medicine la Gazette du Canada La Gazette officielle du Québec On observe dans ces exemples que seuls les mots faisant partie du titre exact sont en italique. Remarque : Il est courant qu’un journal ou un périodique utilise les petites capitales au lieu de l’italique pour citer son propre nom à l’intérieur de ses pages. Partie d’une publication ou d’une œuvre Très souvent, on mentionne une partie d’une publication ou une partie d’une œuvre conjointement avec le titre de la publication ou de l’œuvre d’où elle est tirée. Il est usuel de mettre le titre de la partie entre guillemets et le titre principal en italique : « Le Vaisseau d’Or » est tiré des Poésies complètes de Nelligan. « La chute de la maison Usher » figure dans les Histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe. Ci-joint une photocopie du chapitre intitulé « L’emploi et le chômage » dans Le nouvel État industriel de J. K. Galbraith. Il faut lire dans la revue Pour la Science l’article « Informatique et liberté ». Le « Libera me » du Requiem de Fauré est sublime. Dans une étude qui ferait mention de nombreux articles ou parties d’œuvres, il pourrait être plus commode de mettre tous les titres en italique. De même, si l’on cite seulement une partie d’une œuvre sans mentionner l’œuvre, on peut employer l’italique : Nelligan est l’auteur du Vaisseau d’Or. Titres de lois et autres textes juridiques Il est d’usage dans l’administration fédérale de mettre l’italique aux titres de lois et de projets de loi, de même qu’aux titres des textes d’application comme les règlements, les ordonnances, les décrets, les arrêtés, les chartes, les codes et les constitutions : la Loi sur le divorce le Règlement sur les aliments et drogues le Décret sur les passeports canadiens le projet de loi C-19 : Loi modifiant la Loi électorale du Canada Pour plus de renseignements à ce sujet, voir l’article titres de lois (règlements, accords, chartes, décrets, etc.). Titres de cours, de concours et d’expositions On compose aussi en italique les titres de cours, de séminaires, de concours et d’expositions : J’ai suivi le cours Introduction à la traduction l’automne dernier. Le séminaire Comprendre le changement climatique était intéressant. Le concours Écris-moi sans fautes! a attiré beaucoup de participants. L’exposition Formidables dinosaures est en cours au Musée canadien de la nature. Titres de prières Pour les titres de prières, l’usage est variable. Ils s’écrivent parfois en italique, parfois en romain : En disant le chapelet, ils récitent le Je crois en Dieu, des Notre Père et des Je vous salue Marie. Réciter trois Pater et deux Ave. Noms propres ne prenant pas l’italique Les titres et noms qui suivent ne se mettent pas en italique; on les compose plutôt en caractères ordinaires (romains). Politiques, directives, programmes, plans et projets On ne met pas l’italique aux titres de politiques, de directives, de programmes, de plans, de projets, de campagnes et d’opérations : la Politique de communication du gouvernement du Canada la Directive sur les griefs de classification le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant la Stratégie nationale antidrogue le Plan de conservation national la campagne Centraide l’opération Marteau, l’opération SharQc Festivals, salons et autres manifestations culturelles, commerciales et sportives Les noms de festivals, de foires, de salons et d’autres manifestations culturelles, commerciales et sportives ne prennent pas l’italique : le Festival international du film sur l’art la Foire du livre le Salon de l’automobile le Carnaval de Québec la Coupe du monde Congrès, colloques, symposiums et conférences Les titres de congrès, de conférences, de colloques et de symposiums se composent en caractères ordinaires : le Congrès annuel des champignonnistes du Canada le Colloque international de bioéthique le Symposium canadien sur la télédétection la Conférence d’action nationale sur l’usage des drogues Prix, bourses et autres distinctions Les noms de prix, de bourses et autres types de récompenses ne prennent pas l’italique : le prix Nobel de littérature le prix Femina les Prix d’excellence de la fonction publique la Bourse du recteur les bourses Livres sacrés Le nom des livres sacrés s’écrit en caractères ordinaires : la Bible l’Évangile selon saint Luc la Torah le Coran La Genèse est le premier livre de l’Ancien Testament. Renseignements complémentaires On trouve de l’information complémentaire sur la majuscule dans plusieurs articles. Voir organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule). Voir aussi enseignes commerciales (majuscule).
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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et al.

Article sur l’emploi de l’abréviation et al.
L’expression et al. est l’abréviation de l’expression latine et alii. Elle signifie « et autres ». Parfois imposée en vertu de normes internationales en matière de documentation, cette abréviation s’emploie notamment dans les notices bibliographiques lorsqu’il y a quatre auteurs ou plus. Mais dans l’usage, il arrive assez souvent que l’on mentionne les noms des quatre ou cinq auteurs d’un document. Si on décide de l’employer, elle peut être placée à la suite des trois premiers noms ou, plus communément, à la suite du premier. Dans ce cas, on mentionne le nom de l’auteur principal, suivi d’une virgule et de et al. en italique : LINTEAU, Paul-André, et al. L’expression s’écrit le plus souvent en italique dans un texte présenté en caractères romains, et vice versa. La suppression du point abréviatif est incorrecte. Certains considèrent et al. comme un anglicisme et emploient et coll. ou et autres : LINTEAU, Paul-André, et coll. Et coll. est l’abréviation de « et collaborateurs » et ne se met pas en italique.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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mots étrangers (italique et guillemets)

Article sur l’utilisation de l’italique et des guillemets avec les mots en langue étrangère.
Les mots en langue étrangère qui figurent dans les textes en français sont présentés en italique ou en romain; ils sont parfois encadrés de guillemets. Les règles qui s’appliquent aux divers cas sont énoncées ci-dessous. Sur cette page Italique Guillemets Renseignements complémentaires Italique Les mots empruntés aux langues étrangères et non adoptés par l’usage se mettent en général en italique : Le centre de ces vastes domaines sucriers est la casa grande. Les junior colleges complètent la formation générale. Ce prolongement vers le nord du système tropical commande le climat des « terres chaudes » (tierra caliente) et humides du Mexique (Encyclopædia Universalis). Un soir, nous nous sommes arrêtés non loin d’un garimpo, colonie de chercheurs de diamants (C. Lévi-Strauss). Nous avons logé dans un bed and breakfast près de Toronto. Les mots étrangers qui sont entrés dans l’usage français n’ont toutefois plus besoin de l’italique : l’apartheid la common law la dolce vita un kibboutz un méchoui la perestroïka Comme dans le cas du latin, il n’est pas toujours facile de savoir si un mot étranger est accrédité par l’usage. Le fait qu’un mot soit l’objet d’une entrée dans un dictionnaire courant nous fournit déjà un bon indice. C’est aussi une question de jugement; il faut tenir compte du contexte et du destinataire. Si l’on pense qu’un mot étranger est peu connu du lecteur, on le mettra en italique. Les noms étrangers d’organismes, d’entreprises, d’institutions, d’établissements, de bâtiments, de groupes, de manifestations artistiques ou sportives, de compagnies de théâtre, de troupes de danseurs, d’orchestres, sont toujours en caractères ordinaires : la General Motors la Food and Drug Administration la Library of Congress le Foreign Office le Massachusetts Institute of Technology l’Academy of St. Martin-in-the-Fields le Bundestag et le Bundesrat la Vasaloppet l’Istituto per la Ricostruzione Industriale On emploie l’italique pour les citations en langue étrangère, qu’elles soient accompagnées ou non de leur traduction. La traduction, elle, se met entre guillemets dans le caractère du texte principal, c’est-à-dire en romain la plupart du temps : Forcé de faire amende honorable, Galilée s’exclama : « Eppur, si muove! » « Have more than thou showest Speak less than thou knowest… » (« Aie plus que tu ne montres, Dis moins que tu ne sais… ») Guillemets Certains auteurs préfèrent mettre tout mot étranger entre guillemets, mais c’est un procédé beaucoup moins courant que l’italique : Lorsque les premiers « baby-boomers » ont atteint l’adolescence, la consommation excessive d’énergie était très visible. Si un mot étranger se désigne lui-même, théoriquement il peut être à la fois en italique (comme mot étranger) et entre guillemets (comme mot se désignant lui-même) : le mot anglais « subset » Dans la réalité, on se contente souvent de l’italique : Ibidem est un mot latin. Shalom est un mot qui désigne universellement la paix. On donne généralement la traduction d’un mot étranger entre guillemets : Le mot anglais « subset » se rend en français par « sous-ensemble ». Ibidem est un mot latin qui signifie « à la même place ». Dans bien des cas, Bildung devrait être traduit par « culture », et Kultur par « civilisation » (Encyclopædia Universalis). Il existe en Russie un célèbre ensemble de chanteurs et de danseurs composé uniquement de jeunes filles et dont le nom, Beriozka, signifie : « petit bouleau » (P. Morency). Quand on met la traduction simplement entre parenthèses, les guillemets sont superflus : subset (sous-ensemble) Renseignements complémentaires Pour tout ce qui concerne : le genre des noms propres en langue étrangère l’article à utiliser devant ces noms l’accord du verbe qui les accompagne l’élision des noms commençant par une voyelle veuillez consulter l’article noms propres en langue étrangère. On trouvera aussi des compléments d’information dans les articles emprunts à des langues étrangères, organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule) et élision.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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noms propres (règles d’écriture)

Article sur les règles d’écriture des noms propres.
Majuscule Nom propre par nature Nom propre par convention Principes d’écriture Italique Majuscule La majuscule remplit deux grandes fonctions : 1° elle signale le début d’une phrase; 2° elle met en valeur le caractère unique, singulier ou supérieur de certaines réalités physiques ou abstraites exprimées par le nom propre. Il n’y a pas de règles absolues en ce qui concerne l’emploi des majuscules dans les noms propres. Comme l’usage est souvent flottant, il est préférable, en cas d’hésitation, de choisir la minuscule. Nom propre par nature Le nom propre par nature est une appellation particulière à un être, à une chose ou à un groupe d’êtres ou de choses. Il peut s’agir d’un nom de famille, d’un prénom, d’un pseudonyme, d’un nom de peuple, etc. Le nom peut être composé et peut comprendre l’article : L’homme qu’était Laurier… Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. Elle venait de La Tuque. Le nom propre peut devenir nom commun : À la suite d’une généralisation : Séraphin (héros de roman) un séraphin (homme avaricieux) Mécène un mécène À la suite d’un transfert métonymique (rapport d’origine, en particulier) : Oka un morceau d’oka la Champagne du champagne Nom propre par convention Le nom propre par convention est un nom ou un adjectif du vocabulaire commun que l’on élève au rang de nom propre. Comme le nom propre par nature, il peut être simple ou composé : le Pacifique la rue Cinq-Mars Le nom commun peut devenir nom propre : S’il acquiert une valeur unique dans un contexte restreint. Dans ce cas, il se présente fréquemment sous une forme elliptique : la Loi les Prairies les Communes Remarque : Dans le cas de loi, l’article défini joint à la majuscule (la Loi) renvoie à une loi précise, identifiée par le contexte; on écrirait cependant cette loi, la présente loi. S’il est employé comme allégorie, ou à la suite d’une personnification ou de la déification d’idées, d’animaux, de choses ou de phénomènes : La Cigale ayant chanté tout l’été… La Nuit est fille de la Terre et du Ciel. S’il est utilisé comme nom d’animal : La course a été remportée par le cheval Secrétariat. L’adjectif peut aussi devenir nom propre : le Septième (personnage de Marie-Claire Blais) les Rocheuses Principes d’écriture Article L’article prend la majuscule lorsqu’il est le premier élément d’une appellation ou d’un titre : Le malade imaginaire La Ronge (ville de la Saskatchewan) En cours de phrase, l’article se plie aux lois de la syntaxe : c’est dire que l’article défini le ou les, précédé de la préposition à ou de, prend la forme contractée, et qu’il se met alors en caractères ordinaires, avec minuscule initiale : J’ai lu Le malade imaginaire en une soirée. Je n’ai lu que quelques pages du Malade imaginaire. Trait d’union Le nom commun composé conserve ses traits d’union lorsqu’il devient nom propre : la boutique Croque-Monsieur Il en est de même pour le nom propre composé que l’on abrège : Î.-P.-É. pour Île-du-Prince-Édouard Préfixe Les préfixes qui sont suivis d’un trait d’union dans un nom propre prennent la majuscule initiale : l’Anti-Liban (chaîne de montagnes) la Contre-Réforme la région de l’Entre-Deux-Mers les Néo-Zélandais Toutefois, ces préfixes gardent la minuscule lorsqu’ils ne forment pas, avec les éléments auxquels ils sont joints par le trait d’union, un nom ou une dénomination véritable : une manifestation anti-États-Unis des pseudo-Français nos alliés d’outre-Atlantique Adjectif antéposé Dans un nom propre composé ou une dénomination, comme dans le surnom d’une région, l’adjectif placé avant le premier substantif prend la majuscule : la Grande-Bretagne le Moyen-Orient le Nouveau Monde le Troisième Reich les Hautes Études commerciales les Premières Nations Accents et autres signes On doit mettre à la majuscule tous les signes orthographiques exigés par les mots (accent, cédille, tréma), y compris l’accent sur la préposition à : Émilie À la recherche du temps perdu Cette règle s’applique notamment aux abréviations; seuls font exception les sigles proprement dits et les acronymes écrits tout en majuscules. On écrit donc : É.-U. = États-Unis Î.-P.-É. = Île-du-Prince-Édouard mais ALENA = Accord de libre-échange nord-américain Lettres soudées dans un nom propre Lorsque les deux premières lettres d’un nom propre sont soudées, elles prennent l’une et l’autre la majuscule : Le complexe d’Œdipe est un élément central de la psychanalyse freudienne. Les Ægates sont des îles proches de la Sicile. Italique Voir noms propres (italique aux noms propres) et noms propres en langue étrangère.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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Titres des lois et règlements : quelques règles

Un article sur l’écriture des titres des lois et règlements
Fanny Vittecoq (L’Actualité langagière, volume 3, numéro 1, 2006, page 9) Qu’on soit jurilinguiste, traducteur ou rédacteur, on a parfois besoin d’un petit rafraîchissement sur les règles concernant les titres de lois afin… de ne pas les enfreindre. Je vous propose un petit cocktail à saveur juridique portant sur la majuscule, l’italique, la traduction et les divisions des textes législatifs. Majuscule et italique Dans l’administration fédérale, les titres de lois prennent la majuscule au premier mot, et s’écrivent en italiqueAller à la remarque a. Cette convention vise les lois, arrêtés, chartes, codes, constitutions, etc., ainsi que les textes d’application des lois, comme les règlements, les ordonnances et les décrets.  Le sigle d’un titre de loi s’écrit en caractères romains et ne prend pas d’accent.  La Loi sur la sécurité dans les sports a été abrogée en 1997. La Loi sur la protection des renseignements personnels Le Règlement modifiant le Règlement sur la santé des animaux La Charte canadienne des droits et libertés La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE) prévoit… Le nom des accords, ententes ou traités internationaux s’écrit habituellement en caractères romains. On emploie également le romain dans le cas des projets de loi désignés par un numéro : L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce L’ONU a adopté la Convention relative au statut des réfugiés en 1951. Le projet de loi C-24 Enfin, on emploie la minuscule initiale et le romain si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi : La loi sur l’évaluation environnementale ne fait pas l’unanimité. « Loi » ou « règlement » employés elliptiquement Employés seuls, en ellipse ou comme générique, les mots loi et règlement prennent généralement la minuscule et s’écrivent en romain. On peut toutefois les mettre en italique avec la majuscule initiale s’ils sont précédés d’un article défini et s’il est clair dans le contexte qu’on parle d’une loi ou d’un règlement en particulier : Ce règlement modifié a été approuvé et enregistré le 24 octobre 2002. La nouvelle loi désigne un certain nombre de régions bilingues. En cas de conflit entre le contenu de la présente brochure et les dispositions de la Loi sur les langues officielles, c’est la Loi qui prévaut. Traduction des titres de lois [Cette rubrique a été modifiée] L’ensemble de la législation du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires est accessible en ligne : lois, règlements, projets de loi et état des projets de loi, ainsi que les gazettes officielles dans lesquelles l’information utile est publiée. Le degré de bilinguisme législatif varie d’une région à l’autre. Les lois fédérales, les lois du Nouveau-Brunswick, du Québec et du Manitoba ainsi que la plupart des lois de l’Ontario sont officielles en anglais et en français. Il faut indiquer le titre de loi en français quand il existe une version officielle de la loi : La Loi sur les véhicules à moteur du Nouveau-Brunswick. Pour les lois non traduites, on peut conserver le titre anglais dans un texte français. Le genre de l’article qui précède un nom étranger correspond généralement au genre qu’aurait en français l’équivalent du terme générique anglais. Étant donné que l’équivalent français de act est loi, on devrait en principe employer l’article féminin la. On constate cependant que l’article masculin devant un titre anglais contenant le mot Act est beaucoup plus fréquent dans l’usage : La/le Motor Vehicle Act de la Colombie-Britannique. De plus, les règles de l’élision s’appliquent devant les mots étrangers comme devant les mots français : Un rapport d’évaluation des impacts environnementaux est exigé en vertu de l’Environmental Protection and Enhancement Act de l’Alberta. On peut aussi opter pour l’ajout d’une traduction non officielle en français. On écrit alors le mot loi avec la minuscule, et le titre traduit se met en caractères ordinaires. On peut l’intégrer dans le texte, suivi du titre anglais officiel entre parenthèses, ou encore le mettre sous forme de note en bas de page. La loi sur les véhicules à moteur (Motor Vehicle Act) de la Colombie-Britannique. Divisions des textes de lois On emploie habituellement des lettres et des chiffres, arabes ou romains, pour désigner les divisions d’actes notariés et d’autres documents juridiques ou administratifs (sections, articles, paragraphes, alinéas, etc.). Selon le Guide canadien de rédaction législative française, on subdivise les lois et les règlements fédéraux de la façon suivante : Anglais Français part I partie I division A section A subdivision a sous-section a section 12 article 12 subsection 12(1) paragraphe 12(1) paragraph 12(1)(a) alinéa 12(1)a) subparagraph 12(1)(a)(i) sous-alinéa 12(1)a)(i) clause 12(1)(a)(i)(B) division 12(1)a)(i)(B) subclause 12(1)(a)(i)(B)(VI) subdivision 12(1)a)(i)(B)(VI) sub-subclause 1 sous-subdivision 1 schedule annexe table tableau ou table figure figure On cite une disposition législative de façon précise : le paragraphe 12(1), l’alinéa 12(1)a). Bien qu’il soit aussi possible d’écrire « le paragraphe (1) de l’article 12 » parce qu’il n’y a qu’un paragraphe (1) dans un article, il serait faux d’écrire « l’alinéa a) de l’article 12 », « le sous-alinéa (ii) de l’article 12 », etc. parce qu’il pourrait y avoir plus d’un alinéa a) ou de sous-alinéa (ii) dans un article, ce qui porterait à confusion. La lettre indiquant l’alinéa se met en italique. Notez que le mot anglais paragraph se rend par alinéa : « l’alinéa 12(1)a) », et non « le paragraphe 12(1)a) ». De plus, le terme sous-paragraphe, calque de l’anglais subparagraph, est à éviter. On dit plutôt sous-alinéa. Il importe de préciser que les lois du Québec sont divisées différemment. Remarques Remarque a  L’Office québécois de la langue française recommande d’écrire les titres de lois, chartes, règlements, etc., en caractères ordinaires plutôt qu’en italique. Retour à la remarque a Remarque : Depuis des modifications faites à la présentation des textes de loi en 2016, la lettre indiquant l’alinéa ne se met plus en italique. Liens utiles Gazette du Canada. Lois sanctionnées et règlements officiels : http://canadagazette.gc.ca/index-f.html Recherche des lois et règlements codifiés du Canada : http://laws.justice.gc.ca/fr/index.html LEGISINFO, un outil de recherche sur les projets de loi. Parlement du Canada : http://www.parl.gc.ca/LEGISINFO/index.asp?Lang=F Lois et règlements : L’essentiel (2e édition). Bureau du Conseil privé, Gouvernement du Canada, 2001 : http://sbisrvntweb.uqac.ca/archivage/17572868.pdf « La justice et la loi au Canada » : http://canada.justice.gc.ca/fr/jl/index.html Loi sur les textes réglementaires : http://lois.justice.gc.ca/fr/S-22/texte.html « La common law et le droit civil ». Le Canada en devenir! : http://www.canadiana.org/citm/specifique/lois_f.html#common. Enquête nationale sur les services de rédaction législative : http://www.justice.gc.ca/fr/ps/inter/survey/page8.html
Source: Chroniques de langue (language professionals’ insights on French language issues)
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niveaux de langue

Article portant sur les différents niveaux de langue, qui fournit des définitions et des exemples, et qui présente les procédés de mise en relief pouvant être employés pour signaler des mots qui s’écartent du niveau de langue courant.
Il faut savoir choisir le vocabulaire et le niveau de langue qu’on emploie en fonction du lecteur, c’est-à-dire de son milieu culturel, social, etc. Il va de soi que l’on évite d’employer dans le langage écrit des termes vulgaires ou grossiers. Cependant, il en existe d’autres qui, inoffensifs en apparence, peuvent mettre dans l’embarras la personne qui les écrit. Il s’agit de mots populaires, moins provocants, qu’un usage courant a banalisés (rendus ordinaires), comme : bagnole, pour voiture, ou baraque, pour maison. D’autres termes sont tout simplement trop spécialisés ou relevés pour être glissés dans un texte courant ou administratif, car ils sont difficiles à comprendre. Par exemple : la puérilité de ses propos, au lieu de l’insignifiance de ses paroles. Mise en relief On peut employer l’italique ou les guillemets pour mettre en relief les mots ou expressions qui s’écartent du langage standard, comme les tours populaires, familiers ou de tout autre niveau de langue – joualisant, technique, archaïque, ironique, etc. –, les régionalismes, les mots impropres ou insolites, les surnoms, les néologismes, les jeux de mots, ainsi que les mots qu’on emploie dans un sens spécial. Certains auteurs favorisent l’italique pour cette fonction, mais l’emploi des guillemets reste très vivant : Italique Inutile de vous dire qu’ils se sont fait maganer. Les épluchettes étaient très populaires au 19e siècle (R. Dubuc et J.‑C. Boulanger). Dans le St-Laurent, il y a formation de frasil surtout entre Montréal et Sorel (Trésor de la langue française au Québec). Ce sont des oiseaux nidifuges, c’est-à-dire qui fuient le nid, qui le quittent tôt. Guillemets Inutile de vous dire qu’ils se sont fait « maganer ». Le secteur de l’énergie est le plus gros « buveur » d’eau. Elle a eu le « plaisir » de se voir assigner cette corvée. Un oiseau est un « porte-plumes » (J.-P. Colignon). Niveaux de langue, définitions et exemples Voici des définitions et des exemples permettant de distinguer les différents niveaux de langue : Niveaux de langue, définitions et exemples Niveau de langue Définition Exemples Niveau vulgaire Emploi de mots vulgaires ou d’expressions grossières, qu’il vaut mieux éviter dans la langue courante ou recherchée. - charogne, chien sale (pour désigner une personne) Niveau populaire Niveau de langue plus relâché et considéré comme incorrect. - M’as t’dire de quoi… - les ceusses (au lieu de celles) Niveau familier Mots ou structures de phrases que l’on emploie dans la conversation courante, lorsqu’on s’adresse à des amis ou à des gens que l’on connaît bien. - Passe-moi le beurre! - être maboul (au lieu de un peu fou) - maganer (dans le sens de endommager) Niveau courant ou standard Langage correct que l’on utilise habituellement. - Pourrais-tu me donner le beurre? Niveau soutenu ou soigné Façon de s’exprimer correctement et avec distinction. On emploie ce registre entre autres dans les journaux, les textes administratifs, les travaux scientifiques, un cours, un discours, etc. - Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît? Niveau littéraire (ou très soutenu, recherché) Style de communication comportant des mots ou des constructions qui ne sont pas d’usage courant. Il peut même s’agir de mots et de constructions rares. - abîme (au lieu de précipice) - bannir (au lieu de supprimer, exclure) - ladre (au lieu de avare)
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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idem

Article sur le mot latin idem.
Le mot latin idem s’abrège en id. et signifie « le même objet, la même chose ». Idem s’écrit en italique. L’abréviation id. est utilisée pour éviter la répétition d’un nom dans une citation, une énumération, une liste, un tableau, une facture ou un inventaire. Dans la langue familière, idem peut vouloir dire « de même », « itou », mais cet emploi est rare au Canada. Il est également employé pour remplacer le nom de l’auteur lorsqu’on cite plusieurs de ses ouvrages dans des notes bibliographiques consécutives. Dans ce cas, le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique suivent le nom de l’auteur, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur : Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. ou Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. L’abréviation I minuscule D minuscule pointid. s’écrit dans le même caractère que les mots qu’elle remplace. Ainsi, l’abréviation « I majuscule d minuscule pointId. » est en caractères ordinaires ci-dessus, et non en italique, parce qu’elle remplace le nom de l’auteur « Jacques Gandouin ». Renseignements complémentaires Voir ibidem.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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titres de lois (règlements, accords, chartes, décrets, etc.)

Article sur les règles à suivre pour l’écriture des titres de lois, de règlements et d’autres textes législatifs.
Sur cette page Types de documents visés Titres de lois écrits au long Loi ou règlement employé seul Sigle Traduction Renseignements complémentaires Types de documents visés Les consignes qui suivent s’appliquent aux titres de loi ainsi qu’aux titres des types de documents suivants : les accords les actes les alliances les arrêtés les chartes les codes les constitutions les conventions les décrets les ententes les ordonnances les pactes les protocoles les règlements les traités Titres de lois écrits au long Le premier mot générique des titres de loi s’écrit avec une majuscule. De plus, dans l’administration fédérale, le titre des lois s’écrit en italique. Cette convention vise les lois, arrêtés, chartes, codes, constitutions, etc., ainsi que les textes d’application des lois, comme les règlements, les ordonnances et les décrets. La Loi de l’impôt sur le revenu comporte 18 parties. La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) a été sanctionnée le 29 juin 2012. Le Règlement sur l’équipement de sauvetage vient d’être modifié. La Charte canadienne des droits et libertés garantit les droits et libertés qui y sont énoncés. Projets de loi Généralement, le titre d’un projet de loi s’écrit en italique, comme celui d’une loi à part entière. Cependant, on emploie les caractères ordinaires lorsque le projet de loi est désigné par un numéro : Le projet de loi C-24 vise à modifier la Loi sur la citoyenneté. Le Parlement a commencé la troisième lecture du projet de loi C-10 : Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et d’autres lois en conséquence. Exceptions À l’intérieur même d’un texte de loi, il est d’usage de mettre en italique les noms des accords, ententes ou traités internationaux. En dehors des textes de loi, le titre de ces documents s’écrit habituellement en caractères ordinaires : L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce régit le commerce international des marchandises. L’ONU a adopté la Convention relative au statut des réfugiés en 1951. Le Pacte mondial des Nations Unies a été lancé en juillet 2000. En outre, on emploie la minuscule initiale et les caractères ordinaires si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi : La loi sur l’évaluation environnementale ne fait pas l’unanimité. Loi ou règlement employé seul Si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi, on doit utiliser les caractères ordinaires. Cependant, quand le mot loi ou règlement est employé seul, qu’il est précédé d’un article défini et qu’il n’y a aucune ambiguïté possible quant au texte de loi auquel il fait référence, on maintient l’italique. Dans les autres cas, le mot prend la minuscule et s’écrit en caractères ordinaires : Ce règlement modifié a été approuvé et enregistré le 24 octobre 2002. La nouvelle loi désigne un certain nombre de régions bilingues. En cas de conflit entre le contenu de la présente brochure et les dispositions de la Loi sur les langues officielles, c’est la Loi qui prévaut. Sigle Le sigle d’un titre de loi s’écrit en caractères ordinaires et ne prend pas d’accent : La LGFP (Loi sur la gestion des finances publiques) La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE) Traduction Lois officiellement traduites L’ensemble de la législation du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires est accessible en ligne : lois, règlements, projets de loi et état des projets de loi, ainsi que les gazettes officielles dans lesquelles l’information utile est publiée. Le degré de bilinguisme législatif varie d’une région à l’autre. Les lois fédérales, les lois du Nouveau-Brunswick, du Québec et du Manitoba ainsi que la plupart des lois de l’Ontario sont officielles en anglais et en français. Il faut indiquer le titre de loi en français quand il existe une version officielle de la loi : la Loi sur les véhicules à moteur du Nouveau‑Brunswick Lois non traduites officiellement Pour les lois non traduites officiellement, comme certaines lois de l’Ontario, les lois des autres provinces anglophones et les lois de pays étrangers, on peut conserver le titre anglais dans un texte français. Étant donné que l’équivalent français du mot Act est loi, on devrait en principe employer l’article féminin la, mais on constate que l’article masculin le devant un titre anglais contenant le mot Act est beaucoup plus fréquent dans l’usage. Par conséquent, les articles la et le sont tous deux admis : la/le Motor Vehicle Act de la Colombie‑Britannique Les règles de l’élision s’appliquent devant les mots étrangers comme devant les mots français : un rapport d’évaluation en vertu de l’Environmental Protection and Enhancement Act de l’Alberta Ajout d’une traduction française non officielle On peut aussi ajouter une traduction non officielle en français. On écrit le mot loi avec la minuscule, et le titre traduit se met en caractères ordinaires. Voici deux façons de procéder : on peut ajouter le titre français de la loi en note de bas de page en indiquant clairement qu’il s’agit d’une traduction libre; on peut l’intégrer dans le texte suivi du titre anglais entre parenthèses : La loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune (Fish and Wildlife Conservation Act, 1997) interdit à quiconque de chasser un oiseau migrateur. Renseignements complémentaires Voir divisions et subdivisions d’un ouvrage, divisions d’un texte de loi ainsi que l’article Titres des lois et règlements : quelques règles de Fanny Vittecoq dans L’Actualité langagière (repris dans les Chroniques de langue), vol. 3, nº 1 (2006).
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
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