Écriture inclusive : contexte et principes
Section « Écriture inclusive »
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Sur cette page
- Contexte
- Définition de l’écriture inclusive
- Principes de l’écriture inclusive
- Principe 1 : Combiner les ressources de la langue
- Principe 2 : Donner une place égale au féminin et au masculin
- Principe 3 : Respecter les préférences des personnes concernées
- Principe 4 : Faire des choix représentatifs de la diversité
- Principe 5 : Veiller à la clarté de l’information
- Principe 6 : Faire preuve de cohérence
- Renseignements complémentaires
Contexte
Il existe aujourd’hui un large consensus sur l’importance d’écrire de manière inclusive afin de favoriser l’égalité et d’encourager la participation de l’ensemble des membres de la société. En effet, une personne qui se sent respectée, comprise et représentée dans les communications sera plus encline à s’investir dans la collectivité.
Toutefois, beaucoup se demandent comment mettre en pratique cette volonté d’inclusion. Les grands principes énoncés ci-dessous, combinés à différents procédés d’écriture inclusive, sauront vous aider à produire un texte inclusif, qu’il s’agisse d’un courriel, d’un rapport, d’un message publicitaire ou d’un autre type de document (voir la section Principes et procédés de l’écriture inclusive de la page Écriture inclusive – Lignes directrices et ressources).
Définition de l’écriture inclusive
On entend par écriture inclusive (ou rédaction inclusive) un ensemble de principes et de procédés favorisant l’inclusion et le respect de la diversité dans les textes et permettant d’éviter toute forme de discrimination, qu’elle soit fondée sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, la race, l’origine ethnique, les handicaps ou tout autre facteur identitaire.
Les termes « rédaction épicène », « rédaction égalitaire » et « rédaction neutre », parfois employés comme synonymes d’« écriture inclusive », désignent plus précisément les styles d’écriture axés sur la représentation égale des genres.
Principes de l’écriture inclusive
L’approche d’écriture inclusive proposée est axée sur six grands principes qui tiennent compte de l’évolution de la société canadienne et de l’usage actuel en français.
Ces principes généraux devraient guider l’application des techniques plus concrètes énoncées à la section Principes et procédés de l’écriture inclusive de la page Écriture inclusive – Lignes directrices et ressources.
Principe 1 : Combiner les ressources de la langue
La langue française offre de nombreuses ressources permettant de rédiger de manière inclusive (formulations neutres, doublets et alternance, par exemple).
Aucun procédé ne permet à lui seul de répondre de façon satisfaisante à tous les besoins de communication. Il faut tenir compte de la nature du texte et du public visé pour déterminer quels procédés privilégier, et les combiner afin d’arriver à un texte clair et agréable à lire.
Ainsi, le recours à l’alternance et aux doublets peut ajouter une certaine vitalité et une touche d’humanité aux textes, alors que les formulations neutres permettent d’exprimer de façon concise des concepts généraux.
On peut aussi envisager d’utiliser des procédés exploratoires lorsqu’on s’adresse à certains publics, par exemple des personnes non binaires (voir l’article Écriture inclusive : communications relatives aux personnes non binaires).
Principe 2 : Donner une place égale au féminin et au masculin
On ne devrait pas supposer que toutes les personnes à qui s’adresse un document se sentent incluses et reconnues lorsque le masculin est employé comme générique, par exemple dans l’énoncé : « La satisfaction de nos clients et de nos employés nous tient à cœur. »
Selon les contextes, de nombreux procédés, dont les doublets et l’alternance, peuvent être employés pour atteindre une meilleure parité entre les genres, chacun présentant des avantages et des inconvénients.
Principe 3 : Respecter les préférences des personnes concernées
Chaque personne a ses préférences quant au titre de civilité et aux pronoms à employer à son égard (Madame, Mix, Monsieur, elle, il, iel, etc.). Il convient de les respecter, aussi bien quand on s’adresse à une personne, par exemple dans un courriel, que lorsqu’on parle d’elle, comme dans une notice biographique.
Les personnes non binaires peuvent également avoir une préférence quant à la façon de faire les accords dans les textes les concernant.
Pour en savoir plus, voir l’article Écriture inclusive : communications relatives aux personnes non binaires.
Principe 4 : Faire des choix représentatifs de la diversité
Un texte inclusif est exempt de préjugés et de stéréotypes, met en lumière les différents genres de façon équitable et dépeint fidèlement le caractère diversifié de la population.
Rédiger un texte inclusif demande donc de choisir ses mots avec soin. Voir la section Ressources sur le vocabulaire respectueux et inclusif de la page Écriture inclusive – Lignes directrices et ressources pour en savoir plus et accéder à des exemples de solutions inclusives.
Principe 5 : Veiller à la clarté de l’information
L’objectif premier de toute communication est de transmettre un message qui soit compris par le public visé. Or, un texte lourd ou inutilement complexe peut devenir inaccessible pour certaines personnes.
On doit donc faire preuve de jugement et s’assurer que la volonté d’inclure ne compromet pas la clarté. Bien appliqués, les procédés d’écriture inclusive permettent de produire des textes précis, brefs et évocateurs.
Principe 6 : Faire preuve de cohérence
On ne devrait pas se contenter d’utiliser des procédés d’écriture inclusive uniquement dans quelques passages ou dans le titre d’un document. La volonté d’inclusion doit être visible dans l’ensemble du texte. Il convient donc de faire preuve de cohérence dans l’application des différents procédés. Par ailleurs, un manque d’uniformité risque d’entraîner des ambiguïtés.
Il est aussi souhaitable pour les organisations de faire preuve de cohérence dans l’ensemble de leurs communications. Elles ont tout avantage à définir des directives en matière d’écriture inclusive pour que leurs textes reflètent des choix uniformes, un peu à la manière d’une image de marque. Par exemple, de telles directives peuvent indiquer selon quels critères déterminer l’ordre des éléments dans les énumérations et les doublets, ou définir les circonstances dans lesquelles employer le point médian.
Renseignements complémentaires
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