augurer bien/mal

L’expression utilisée avec un pronom (ça augure) est passée dans l’usage :

  • Ça augure mal.

Le verbe augurer s’emploie aussi de plus en plus avec un sujet nom de chose :

  • L’élection du président Obasanjo augure bien de l’avenir.
  • La défaite augure mal du reste de la bataille budgétaire. (Le Monde)
  • Ces réductions d’effectifs n’augurent rien de bon.

Beaucoup d’autres formulations sont possibles, comme :

  • laisser augurer
  • laisser présager
  • laisser prévoir
  • être de bon/mauvais augure (pour)
  • s’annoncer bien/mal
  • n’annoncer rien de bon

Exemples

  • Les prévisions d’ensemencement concernant le soja laissent augurer une forte progression de la production.
  • Ce foisonnement d’accords est de bon augure pour le marché de la musique en ligne.
  • L’avenir s’annonce très mal.
  • La forte prévalence du tabagisme chez les jeunes laisse présager toute une vie de dépendance pour un grand nombre de personnes.

On peut aussi utiliser la forme personnelle :

  • On augure mieux des affaires.

Renseignements complémentaires

Voir l’article Mots de tête : « ça augure bien mal » de Frèdelin Leroux fils dans L’Actualité terminologique (repris dans les Chroniques de langue), vol. 34,  4 (2001).

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