brigue / briguer

  1. Contrairement au substantif brigue dont le sens est toujours péjoratif (menées secrètes, manœuvres détournées, intrigues, ruses, complot, cabale pour obtenir un avantage immérité ou triompher d’un concurrent), le verbe briguer est peu usité lorsqu’il est pris en mauvaise part.

    Au sens moderne, il ne s’emploie qu’avec des compléments désignant surtout des avantages sociaux : honneur, dignité, faveur, protection, place. Il signifie souhaiter, solliciter avec ardeur, ou empressement, rechercher, chercher à obtenir, convoiter, poursuivre, aspirer à, prétendre à. État, personne privée briguant la vocation aux biens.

  2. Dans le vocabulaire des élections, briguer les ou des suffrages, c’est être candidat à une élection. On trouve aussi briguer les voix, briguer les votes des électeurs, briguer l’investiture.
  3. Dans le style des conventions collectives, briguer un poste ou un emploi, c’est chercher à l’obtenir en faisant acte de candidature : « L’employé mis en disponibilité peut briguer l’emploi affiché. ». Puisqu’en ce sens l’emploi substantivé est vieilli, on ne parlera pas de [brigue des emplois] ni de [brigueur], mais de candidature et de candidat à un emploi.

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