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Soumis par Hélène Lemire le 27 mars 2018 à 23 h 23

À titre de traductrice indépendante, je travaille seule et personne n'est là pour relire mes textes. Je devais donc trouver une façon de repérer toutes les fautes. J'ai donc tenté la lecture à haute voix. Après la traduction, je révise mon texte une première fois à l'écran (et une deuxième fois sur papier lorsque le temps le permet), je le passe dans Antidote et je termine en le relisant à haute voix. Je capte plus facilement les fautes, mais surtout les doublons et les mots manquants. Au fil du temps, j'ai constaté que mon cerveau avait tendance à «anticiper» le texte à venir et qu'il «corrigeait» ces erreurs. Lorsque je lis à haute voix, il est obligé de suivre mes yeux et ma voix. Impossible pour lui d'anticiper : il reste concentré sur les mots qu'il voit... ou qu'il ne voit pas.