mots se désignant eux-mêmes (italique et guillemets)

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On entend par mots se désignant eux-mêmes les mots que l’on cite, dont on parle et à propos desquels on formule un énoncé.

On a le choix entre les guillemets et l’italique pour signaler un mot qui se désigne lui-même :

  • Abricot et caramel viennent de l’espagnol.
  • L’emploi du français leur permet le glissement du vous et du tu. D’habitude, le vous prédomine (M. Yourcenar).
  • « On » exclut la personne qui parle.
  • « Considérant que » s’emploiera surtout lorsque l’on aura affaire à une alternative ou à une énumération (R. Catherine).

Italique

On met en italique les appellations de natures diverses introduites par des verbes comme appeler ou nommer :

  • La répartition des cultures entre les parcelles d’une exploitation est désignée sous le terme d’assolement.
  • Si la quantité d’ozone est supérieure à la quantité moyenne normale, on parlera de gain d’ozone.
  • Ceux qui se croyaient aux Indes les nommèrent Indiens ou Peaux-Rouges, parce que certaines tribus avaient l’habitude de se colorer la peau. De nos jours, on les appelle les Amérindiens (Encyclopædia Universalis).

Guillemets

Parfois, les mots dont on parle sont plutôt encadrés de guillemets :

  • Le mot « microbe » est peu employé en langage scientifique.
  • Sous le terme général de « pétrole » on groupe un ensemble de produits naturels formés par des mélanges de composés organiques où dominent les hydrocarbures.
  • Connaissez-vous l’expression « ambitionner sur le pain bénit »?
  • On nomme « gène » l’unité élémentaire capable de transmettre un message héréditaire (J. Hamburger).
  • Ce qu’on appelle « nouvelle critique » ne date pas d’aujourd’hui (R. Barthes).

Sens d’un mot

Pour indiquer le sens d’un mot, on recourt généralement aux guillemets. Dans ce cas particulier, il est plus clair de s’en tenir à l’italique pour citer le mot lui-même et de réserver les guillemets pour le sens, de manière à bien distinguer les deux :

  • Piocher veut dire « travailler avec ardeur ».
  • Le mot symbiose vient d’un mot grec qui signifie « vivre ensemble ».
  • « Oreillon […] existe depuis le XIIIe siècle, au sens de “coup sur l’oreiller” » (Bloch-Wartburg cité dans Le bon usage).

Ni italique, ni guillemets

Toutefois, bien des auteurs n’emploient ni guillemets ni italique après ces verbes :

  • L’union d’un os avec un os s’appelle une articulation (Petite encyclopédie médicale, Bordas).

Certains font de même lorsqu’ils citent un mot en apposition :

  • le mot accommoder
  • le terme d’agitateur

Mais cette façon de procéder n’est pas vraiment à recommander, car elle peut parfois être source d’ambiguïté. Il y a une distinction à faire entre les deux exemples suivants :

  • le mot juste
  • le mot juste

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