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La langue au menu : mots culinaires d’ici et d’ailleurs

Billet de blogue en français dans lequel on montre comment les mots culinaires voyagent entre les langues. Quand je vais au restaurant indien, c’est avant tout pour les épices et les plats relevés. Au resto italien, j’aime les sauces riches et onctueuses. Dans la cuisine japonaise, la présentation des plats m’épate. Si vous êtes comme moi, les saveurs, les parfums, les textures et les couleurs vous transportent. Mais avez-vous déjà remarqué à quel point les mots de la cuisine ont fait du chemin? Mots français venus d’ailleurs Les mots étrangers évoquent pour nous des lieux exotiques et des saveurs venues d’ailleurs. Vous l’avez sûrement déjà constaté : le français a beaucoup emprunté aux langues étrangères pour s’enrichir. Signalons au passage que la langue à laquelle le français a emprunté ces mots n’est pas toujours celle dans laquelle ils ont été créés. Dans les contacts entre les langues, il y a très souvent des intermédiaires! Voici quelques exemples de noms d’aliments empruntés. Certains ne manqueront pas de vous étonner… Mots étrangers empruntés par le français Mots français empruntés Langue source bretzel, choucroute, emmental, kirsch, nouille, pumpernickel, quenelle, rösti, schnaps, strudel, sylvaner, vermouth allemand abricot, café, couscous, épinard, falafel, méchoui, orange, pastèque, safran, sirop, taboulé, tajine arabe bacon, chewing-gum, cocktail, dumpling, fudge, grog, hot-dog, ketchup, lunch, milkshake, pudding, rosbif, steak, tex-mex, wrap anglais avocat, barbecue, cacahuète, chorizo, daiquiri, fajita, gaspacho, jalapeno, maïs, maté, nacho, paella, pastille, quinoa, salsa, sangria, tapa, tortilla, vanille espagnol amaretto, baguette, câpre, expresso, farfalle, gélatine, lasagne, macaron, pannacotta, roquette, sabayon, spaghetti, tiramisu, vermicelle italien boulgour, caviar, houmous, kébab, pilaf, raki, shish taouk, yogourt turc Mots français inventés ici Des premiers peuples du Canada, le français a emprunté des mots comme « banique » (un pain) et « sagamité » (une soupe), ainsi que des noms d’animaux appréciés pour leur chair, comme le poulamon, la ouananiche et le caribou. Nos ancêtres canadiens ont aussi inventé des mots pour désigner des plats bien d’ici, comme : la poutine la tourtière le six-pâtes ou cipaille la ploye le pâté chinois Mots français utilisés dans d’autres langues La cuisine française est si appréciée qu’elle a influencé de nombreuses langues. Pensons au simple croissant, intimement associé à la France malgré son origine viennoise : on reconnaît son nom français dans une foule de langues comme l’espagnol, l’allemand… et le coréen! En anglais, qui n’a pas déjà vu des expressions comme « chicken à la King », « oysters au gratin » et « soup du jour »? Enfin, des mots comme « soufflé », « escargot », « mousse » et « foie gras » sont eux aussi bien connus des anglophones. Expressions culinaires Aviez-vous remarqué que l’alimentation se trouve jusque dans nos expressions? « Payer en espèces » remonterait à l’époque où les épices servaient de monnaie d’échange. Cela explique aussi pourquoi on dit « la facture est salée ». Autre exemple : quand les choses vont bien, on dit que la mayonnaise a pris; dans le cas contraire, les choses tournent au vinaigre! Je ne vous raconte pas des salades : les mots liés à la nourriture sont vraiment employés à toutes les sauces. Pour terminer, que diriez-vous d’un jeu sur le thème de l’alimentation? Je suis persuadé que le jeu À la bouffe : délectez-vous d’expressions et de proverbes! du Portail linguistique du Canada vous mettra en appétit. Vous trouverez la série « À la bouffe! » dans les jeux sur le vocabulaire, sous Expressions idiomatiques. À votre tour, maintenant de nous mettre l’eau à la bouche. Y a-t-il des mots et des expressions culinaires que vous aimez? qui vous font sourire? À vous la parole!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

Vocabulaire autochtone : quelques emprunts

Jeu sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien. Ce jeu linguistique porte sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français au Canada. Bonne chance!1. Quel mot autochtone désigne un saumon d'eau douce?babicheamautiouananiche2. Qu'est-ce qu'un carcajou?une bille de bois servant à la fabrication du papierun mammifère carnivore de la taille d'un oursonl'ensemble des ossements d'un animal3. Que désigne le mot autochtone « rabaska »?un grand canot d'écorceun légume de la famille des navetsune chaise droite en bois4. Lequel des mots suivants est d'origine autochtone?pastèquemarsouinwigwam5. « Canada », le nom de notre pays, vient du mot huron « Kanata ». Que signifie ce mot?passage étroitrivière au débit rapidevillage6. Quel mot algonquin désigne un poisson de la même famille que le brochet?maskinongéouananicheachigan7. Quel mot désigne une partie de l'habillement traditionnel autochtone?tipimitassepemmican8. Que désigne le mot « malachigan »?un mets à base de poissonun poisson d'eau douceun achigan malade9. Quel mot autochtone désigne la langue inuite parlée dans les îles aléoutiennes?l'aivilikl'inuktitutl'aléoute10. Quel mot d'origine algonquienne désigne un canard plongeur du Canada?pélicancacaouitouladi  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

Vous êtes polyglotte sans le savoir

Billet de blogue en français montrant que le français emprunte des mots à bien des langues en plus de l’anglais. De nos jours, nous avons l’impression que le français est envahi de toutes parts par l’anglais. Pourtant, la part du vocabulaire français venant de la langue de Shakespeare est à peine de cinq pour cent. Au fil des siècles, notre langue a emmagasiné les emprunts puisés dans les pays voisins… et même plus loin! Nous parlons italien Vous écoutez une cantatrice qui chante sur un balcon au pied d’un campanile? Tout cela est pittoresque, n’est-ce pas? Les mots en gras viennent de l’italien. Vous ne le saviez pas? Eh bien ce sont des maîtres du camouflage. Les emprunts à la langue de Dante se sont parfaitement intégrés au français et passent le plus souvent inaperçus. Pourtant, cette vague italianisante a suscité la réprobation à l’époque de la Renaissance. Bien des Français s’inquiétaient de cette invasion… dantesque. Nous parlons néerlandais Le français n’est pas seulement une langue latine. Il a également puisé dans l’abondant vocabulaire des langues germaniques. À commencer par le néerlandais, langue des Pays-Bas. Tout le monde connaît le Manneken-Pis, cet impudent bambin (mot italien) qui urine dans une fontaine de Bruxelles. Eh bien, manneken nous a donné « mannequin ». Les Néerlandais étaient une puissance coloniale. Ils ont entre autres colonisé l’Indonésie et le Suriname. Les mers n’avaient pas de secret pour eux. C’est donc par le biais de la navigation que les mots de leur langue se sont déversés dans la nôtre. Bâbord et tribord, pour garder le pied marin. Si vous tombez à l’eau, vous aurez besoin d’une bouée. Souhaitons que le commodore à bord de sa corvette ait pitié de vous et qu’il vous ramène au havre. L’éperlan et le flétan viennent aussi de la langue d’Érasme. Des verbes connus comme maquiller, haler, radoter, nous viennent des Pays-Bas. Nous parlons russe Bien sûr, il y a eu la vodka, petite eau, qui réchauffe les cœurs, les isbas, ces petites maisons, qui n’ont rien à voir avec les somptueuses datchas. Le régime communiste a laissé sa marque, lui aussi. Tout d’abord avec ses conseils ouvriers, appelés soviets, ses fermes collectives, les kolkhozes, ses atroces camps de concentration, les goulags, que nous a fait connaître Soljenitsyne. Mais bien avant le régime soviétique, il y avait ces massacres de Juifs, accusés de tous les maux, les pogroms. Le saviez-vous, le béluga tire son nom de la langue de Tolstoï? Et aussi cette soupe nourrissante qu’est le bortch. Et quand vous désirez signifier une fin de non-recevoir, vous dites niet, n’est-ce pas? Nous parlons allemand Qui dit Allemagne dit bière, n’est-ce pas? Pourtant le mot bière nous vient du… néerlandais. Mais pas le contenant dans lequel on la savoure, le bock. On frappe à la porte? N'ouvrez pas tout de suite : regardez par le vasistas. Restons dans le monde des clichés, la choucroute, ce chou aigre que l’on sert en accompagnement. Le plat de cochonnaille, consommé avec des litres de bière n’est pas typiquement allemand, contrairement à ce que l’on croit. Il est alsacien. Malheureusement, impossible de parler du pays de Merkel sans penser à la guerre. Les blindés, ces chars aveugles, viennent de l’Allemagne. Le bunker aussi, bien que ce terme ait pris d’autres sens en français. Sous l’Occupation, les Français ont connu des pénuries et remplaçaient le café frais par ce qu’on appelait un ersatz, substantif allemand qui signifie « remplacement ». Ceux qui visitent Strasbourg peuvent admirer les jeux de cloches de la cathédrale, ce que l’on appelle le glockenspiel. Nous parlons hébreu Difficile de dissocier la langue des Israélites du discours religieux. Des mots comme ange, chérubin, éden, kascher, manne, Pâques, séfarade en témoignent. Le jour du sabbat est le samedi. Mais saviez-vous que cidre vient aussi de l’hébreu? Nous parlons arabe La civilisation arabe est vieille de plusieurs siècles et il est donc normal qu’elle ait laissé son empreinte sur le français. Sur le plan de l’alimentation, particulièrement. Vous êtes un fanatique du café, ou vous préférez l’alcool? Un bon couscous aux merguez avec du safran suivi de loukoums à la pistache? Un sorbet à la pastèque avec tout cela? Tant qu’à y être, pourquoi ne pas organiser un méchoui? L’apport de l’arabe est considérable dans tous les domaines. Qui imaginerait qu’algèbre et chiffre sont des mots arabes? Tout comme sofa, calibre, magasin, sirocco (non, ce n’est pas de l’italien!) Conclusion Que retenir de tout cela? Que le français n’est pas une « langue pure ». De fait, une telle langue n’existe pas. Tout le monde emprunte à tout le monde et les mots s’acclimatent tout doucement dans leur nouvel environnement. Et vous? Connaissez-vous des mots qui viennent d’une autre langue que l’anglais?
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

Mots d’origine autochtone

Article en français donnant des exemples de mots et de noms de lieux d’origine autochtone.
Sur cette page Exemples de mots d’origine autochtone Exemples de noms de lieux d’origine autochtone Jeux associés Exemples de mots d’origine autochtone La cohabitation avec les peuples autochtones nous a permis d’enrichir notre vocabulaire. Le tableau ci-dessous contient une liste non exhaustive de mots d’origine autochtone ainsi qu’une brève définition de chacun. Mots d’origine autochtone et leur définition Mot d’origine autochtone Définition achigan Poisson d’eau douce originaire d’Amérique du Nord. amauti Parka muni d’une poche intégrée surmontée d’un grand capuchon servant traditionnellement à porter un bébé. On dit aussi amautik. anorak Veste courte et imperméable parfois munie d’un capuchon. atoca Petit fruit rouge un peu acide, aussi connu sous le nom de canneberge. On voit aussi ataca. babiche Peau d’animaux non tannée, découpée en fines lanières, servant traditionnellement à fabriquer divers objets : raquettes, chaises, vêtements, chaussures, etc. cacaoui Petit canard plongeur du Canada. On voit aussi kakawi. carcajou Mammifère carnivore de la taille d’un ourson. cométique Traîneau bas et long tiré traditionnellement par des chiens. igloo Habitation en forme de dôme construite avec des blocs de glace ou de neige compactée. On voit aussi iglou. inukshuk Structure constituée de pierres empilées servant de repère dans le Nord. On voit aussi inuksuk. kamik Bottes souples traditionnelles faites de peaux et de fourrure d’animaux. kayak Embarcation légère et effilée manœuvrée au moyen d’une pagaie. kudlik Lampe à l’huile traditionnellement sculptée dans de la pierre de savon, utilisée par les peuples de l’Arctique. malachigan Poisson d’eau douce qui se distingue de l’achigan par la bosse qu’il a sur le dos. maskinongé Poisson d’eau douce de la même famille que le brochet. mitasse Sorte de jambière faisant partie de l’habillement traditionnel autochtone, qui couvre une partie ou la totalité de la jambe. mocassin Chaussure traditionnelle en peau non tannée. ookpik Jouet artisanal inuit en forme de hibou fabriqué à l’aide de fourrure et de peau de phoque. ouananiche Saumon qui vit en eau douce. ouaouaron Grenouille géante de teinte brunâtre ou verdâtre. parka Manteau imperméable qui peut être doublé et muni d’un capuchon. pemmican Préparation de viande séchée ayant de bonnes qualités de conservation. pingo Colline au noyau de glace qui se forme dans les zones de pergélisol. poulamon Petit poisson de la côte est de l’Amérique du Nord, que l’on peut pêcher l’hiver à travers la glace. On l’appelle aussi poulamon atlantique, petit poisson des chenaux, loche ou petite morue. pow-wow Rassemblement culturel autochtone où danse et musique traditionnelles sont à l’honneur. rabaska Grand canot d’écorce. sagamité Mets autochtone à base de farine de maïs bouillie, pouvant contenir de la viande ou du poisson. tipi Tente généralement de forme conique servant traditionnellement d’habitation à diverses nations autochtones. toboggan Traîneau sans patin fait de planchettes qui sont placées côte à côte et recourbées à l’avant. totem Animal, végétal ou objet considéré comme l’ancêtre et le protecteur d’un clan. On appelle aussi totem, ou mât totémique, la représentation de l’espèce ou de la chose choisie. ulu Couteau muni d’une lame en forme de croissant utilisé traditionnellement par les femmes inuites pour la réalisation de diverses tâches. wigwam Habitation traditionnelle de diverses nations autochtones pouvant être en forme de dôme ou de cône. Exemples de noms de lieux d’origine autochtone Le tableau ci-dessous fait état de quelques lieux qui tirent leur nom de mots autochtones. Noms de lieux d’origine autochtone et leur signification Nom de lieu d’origine autochtone Signification Bouctouche (Nouveau-Brunswick) petit havre par excellence Canada village Inuvik (Territoires du Nord-Ouest) place de l’humain Iqaluit (Nunavut) là où se trouve le poisson Kelowna (Colombie-Britannique) ours grizzli Magog (Québec) là où l’on trouve de la truite Nunavut notre terre Ottawa (Ontario) action de commercer Québec passage étroit Saskatchewan rivière au débit rapide Shippagan (Nouveau-Brunswick) passage des canards Toronto (Ontario) là où il y a des arbres dans l’eau Winnipeg (Manitoba) eaux troubles Jeux associés Pour mettre vos connaissances à l’épreuve, faites les jeux suivants : Célébrons le patrimoine autochtone au Canada Mots de l’Arctique canadien Vocabulaire autochtone : à la source des mots Vocabulaire autochtone : des noms propres et leur signification Vocabulaire autochtone : quelques emprunts
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

Vocabulaire autochtone : à la source des mots

Jeu sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien. Ce jeu linguistique porte sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien. Bonne chance! 1. Qu'est-ce qu'un « poulamon »? un plat cuisinéun vêtement conçu pour la chasseun petit poisson de la côté est de l'Amérique du Nord2. Quelle est la graphie correcte du mot algonquin suivant? toboggantobbogantobogan3. Que signifie le mot « Outaouais »? faire du portagefaire du commercefaire la manchette4. Quel mot algonquin désigne une chaussure en peau non tannée? mocassinparkaatoca5. Qu'est-ce qu'un « anorak »? une grande couverture tisséeune robe à franges portée par les femmes inuitesune veste courte et imperméable parfois munie d'un capuchon6. Que désigne le mot « babiche »? moustaches de cervidésfemelle du cerffines lanières de cuir d'animaux7. Choisissez le mot bien orthographié : karcajoucarcajouecarcajou8. Lequel des mots suivants n'est pas d'origine autochtone? totemigloookapi9. Qu'est-ce qu'un « ouaouaron »? un saumon d'eau douceune grenouille géanteune petite outarde10. Quel mot désigne un mets autochtone à base de farine de maïs bouillie? bannockpoutinesagamité  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

Le ballon rond et sa double identité

Billet de blogue en français présentant l’étymologie des mots « soccer » et « football ». Il existe une question de langue qui concerne aussi bien les francophones que les anglophones, qu’ils s’intéressent ou non à la langue. En cette année de Coupe du monde, j’ai pensé que le contexte était parfait pour rappeler quelques informations clés liées au soccer et discuter de cette question : pour parler du sport du ballon rond, dites-vous « football » ou « soccer »? Un peu d’histoire Il y a très longtemps, les Grecs de l’Antiquité de même que les Mayas et certains peuples d’Asie pratiquaient différents types de jeux alliant ballon et pieds. Ce n’était pas encore du soccer, mais des ancêtres en tout genre de ce jeu. Plusieurs versions ont ainsi coexisté jusqu’à ce que le jeu officiel soit consacré en 1863 en Angleterre. On établit alors la « Football Association » ainsi que des règlements uniformisés. Origine du mot « football » Ce sport qu’on appelle « soccer » au Canada s’est d’abord appelé « association football ». Le mot « association » rappelait qu’il s’agissait d’un amalgame de différents jeux semblables fusionnés ou « associés ». Au fil du temps, seul le mot « football » est demeuré et ce nom a été adopté dans une grande partie des pays où on le pratique, sauf en Amérique du Nord et dans certaines régions d’Australie, d’Afrique et d’Irlande. Notez ses équivalents dans d’autres langues : futbol (espagnol), futebol (portugais), fussball (allemand), fotboll (suédois). Origine du mot « soccer » Quant au mot anglais « soccer », on l’aurait créé en abrégeant « association » en « assoc. », puis en « soc. ». La finale « –er » s’y est ensuite greffée pour former « socer », finalement devenu « soccer ». En Europe, le mot « soccer » est parfois perçu comme péjoratif. De mauvaises langues l’associent aux équipes de second niveau… Une question d’usage… et de popularité Réglons d’abord une chose : aucun mot français n’a été proposé pour désigner le soccer. En fait, je n’ai répertorié aucune tentative de franciser le mot « soccer », comme on l’a fait pour d’autres sports tels que « ballon-panier » et « ballon-volant ». Cela dit, au Canada, on utilise le mot « soccer » tant en anglais qu’en français pour parler de ce sport. En effet, vu la popularité du football américain et canadien, « soccer » était parfait pour éviter la confusion. Ce n’est que dans les dernières décennies que nous avons commencé à entendre le mot « football » dans ce sens. Le ballon rond avait gagné le cœur des Canadiens. En adoptant ce sport, nous avions commencé à nous intéresser aux équipes qui y excellent, dont celles d’Europe, où le mot « football » (et son petit frère « foot ») est roi. Certainement facilitée par les technologies de l’information et l’ouverture des frontières, l’implantation du mot « football » progresse dans l’usage canadien. Que voulez-vous, quand on veut jouer dans la cour des grands, il faut s’ouvrir à leurs us et coutumes! Et, soyons honnête, pendant la Coupe du monde, à moins de vivre sous une roche, personne ne peut se méprendre sur la signification du mot « football ». Et vous, dans votre famille ou avec vos amis, parlez-vous de « soccer » ou de « football »? Est-ce que vous utilisez le mot « soccer » dans un sens péjoratif, ou avez-vous déjà lu ou entendu ce mot utilisé négativement?
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

Le relief et les cours d’eau du Canada

Jeu en français dans lequel il faut répondre à des questions linguistiques variées ayant pour thème le relief du Canada. Le Canada a une géographie riche et diversifiée. On y trouve plusieurs montagnes et de nombreuses étendues d’eau, notamment le plus grand groupe de lacs d’eau douce du monde!Les questions suivantes vous permettront de tester vos connaissances du vocabulaire et de la langue en général, en plus d’en apprendre davantage sur la géographie du Canada.1. Le fleuve Saint-Laurent est la plus importante voie navigable commerciale du Canada. Qu’est-ce qu’un fleuve?un cours d'eau qui se déverse dans un lac ou un cours d'eau plus importantun cours d'eau important qui se jette dans la merune grande nappe d’eau à l’intérieur des terres2. Les provinces des Prairies sont le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta. Qu’ont en commun la prairie, le pré et la plaine?ce sont des terrains platsil y pousse uniquement de l’herbeon les trouve seulement en Amérique du Nord3. Les d’Amérique du Nord constituent le plus grand groupe de lacs d’eau douce du monde.Grands-LacsGrands Lacsgrands Lacs4. On trouve beaucoup de précieux dans le Bouclier canadien.mineraismineraies5. Les sont une chaîne de montagnes de l’Est de l’Amérique du Nord.ApalachesAppalachesApallaches6. Les Rocheuses font partie de la Cordillère nord-américaine. Le mot « cordillère » vient d’un mot qui signifie « chaîne de montagnes ».anglaisespagnolitalien7. Le cap Columbia, dans l', est la pointe de terre la plus au nord du Canada.ArticleArtiqueArctique8. Le mont Logan, plus haut sommet du Canada, est situé dans le du Yukon.Sud/OuestSud OuestSud-Ouest9. Une grande partie de l’électricité du Québec provient de barrages construits sur des rivières qui se déversent dans la baie James, à la pointe sud de la .baie d’Hudsonbaie d’Udson10. Treize États sont situés au nord de l'île Middle, le point le plus au sud du Canada.Américainsaméricains  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

Calques de l’anglais : évitez les pièges!

Jeu en français portant sur des expressions calquées sur des expressions anglaises On emploie fréquemment des expressions calquées sur l’anglais, souvent sans même s’en rendre compte. Que ces expressions soient ou non passées dans l’usage, il est souvent possible de les remplacer par une foule de tournures bien françaises.Dans les phrases suivantes, saurez-vous éviter les pièges et choisir l’expression qui n’est pas calquée sur l’anglais?1. Nous avons fouillé la maison  : la clé du cabanon demeure introuvable.de fond en comblemur à mur2. C'est mon associé qui pendant mon absence.tiendra les rênestiendra le fort3. Elle a une question à son enseignant.demandéposé4. Je pense que le télétravail !est là pour restern'est pas près de disparaître5. Si tout le monde , le travail sera terminé avant la fin de la journée.met l'épaule à la rouemet la main à la pâte6. Je vais t'aider à nettoyer la cour à mon retour. Tu peux .prendre ma paroleme croire sur parole7. J'aimerais bien me payer ce luxe, mais et j'ai d'autres dépenses prioritaires à faire.l'argent ne pousse pas dans les arbresl'argent ne tombe pas du ciel8. , elle a adopté la meilleure solution dans les circonstances.Pour autant que je sacheAu meilleur de ma connaissance9. Jules Verne était  : il a décrit la vidéoconférence dans un roman publié au 19e siècle!en avant de son tempsen avance sur son époque10. , nous voulons promouvoir la solidarité.En deux motsPour faire une histoire courte  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

4 influences du français sur l’anglais

Billet de blogue en français traitant des façons dont le français a influencé l’anglais. Tout au long de l’histoire, les mouvements de population ont été à l’origine de l’évolution des langues. L’anglais ne fait pas exception. Si la langue anglaise est aujourd’hui la plus étudiée et la plus parlée dans le monde, il n’en a pas toujours été ainsi. L’anglais a énormément changé au fil des siècles. Celui que nous parlons de nos jours est un amalgame résultant des influences de langues et de cultures des quatre coins du monde. Le grec, l’allemand et l’arabe sont quelques-unes des langues qui ont façonné l’anglais moderne. Cela étant dit, la langue française est une de celles qui a le plus marqué l’ADN de la langue anglaise. En effet, elle a modifié non seulement le vocabulaire de l’anglais, mais aussi sa grammaire, sa prononciation et son orthographe. Nous verrons dans les lignes qui suivent comment le français a contribué à la formation de l’anglais moderne. Apport de vocabulaire Diverses sources estiment qu’au moins 30 % du vocabulaire anglais moderne est directement emprunté au français. Des mots comme prince, joyful (joyeux) et beef (bœuf) viennent du français, comme bien des termes courants des domaines militaire, juridique, technologique et politique. Par exemple, army, parole (liberté conditionnelle), telephone et regime sont tous d’origine française. La littérature, la musique et les autres productions artistiques francophones se sont répandues dans le monde anglophone au cours des siècles. En fait, la diffusion de la culture francophone est telle qu’on évalue à 15 000 le nombre de mots français qu’un anglophone saurait reconnaître sans avoir jamais étudié la langue de Molière (ThoughtCo). Cela fait beaucoup de mots, quand on sait qu’en moyenne, une personne emploie 16 000 mots par jour! (J. Huynh.) On entend des mots comme cliché, déjà vu et faux pas dans la langue de tous les jours. Ces mots viennent directement du français et n’ont pas changé d’une lettre! Évolution de la grammaire Il est étonnant de constater que nous utilisons encore de nos jours en anglais des expressions qui portent la marque de la grammaire française. Cela est d’autant plus vrai dans les domaines que j’ai mentionnés plus haut, car leur vocabulaire a subi une forte influence du français. La présence de la grammaire française est notamment perceptible dans les grades et les titres. Des titres comme consul general et agent-general ont conservé l’ordre français des mots : le nom est suivi de l’adjectif. Dans les rangs de nos armées, on emploie aussi des titres similaires, comme lieutenant general et brigadier general. Prononciation Les règles de prononciation du français sont très différentes de celles de l’anglais, cela va de soi. Toutefois, la plupart des gens ignorent que certaines règles anglaises sont empruntées au français. Parmi les sons qu’a donnés le français à l’anglais, mentionnons le « g » de mirage, le « v » de vacation (vacances) et le « z » de zigzag. Le français est agréable à l’oreille et ses influences sonores participent maintenant à la beauté de la langue anglaise. Orthographe L’orthographe française a également contribué à transformer le vieil anglais pour en faire l’anglais moderne que nous parlons aujourd’hui. Comme l’indique Simon Ager dans l’article intitulé The Influence of French on the English Language, des mots comme queen (reine), ship (navire) et should (doit) s’écrivaient autrefois « cwen », « scip » et « scolde ». La langue anglaise n’utilise pas normalement l’accent aigu (é), l’accent grave (è) et l’accent circonflexe (â), mais certains mots empruntés directement au français conservent ces accents quand ils sont employés en anglais. Pensons par exemple aux cafés, au décor et à la délicieuse crème brûlée. Le français et l’anglais sont aujourd’hui des langues répandues sur toute la planète. Ce sont aussi les deux langues officielles du Canada. Toutes deux ont joué un rôle primordial dans l’histoire de sociétés et de cultures du monde entier, en plus d’enrichir le patrimoine linguistique du Canada, unique et haut en couleur. Et vous, avez-vous déjà remarqué des influences du français sur la langue anglaise? Dites-nous lesquelles dans les commentaires! Voir les sources consultées AGER, Simon. The Influence of French on the English Language (s’ouvre dans un nouvel onglet) (billet de blogue, en anglais seulement), 15 novembre 2012. HUYNH, Julie. « Study Finds No Difference in the Amount Men and Women Talk », dans UBRP Gazette, 19 juin 2014. THOUGHTCO. Terms of Enrichment: How French Has Influenced English (s’ouvre dans un nouvel onglet) (en anglais seulement), 4 novembre 2019. Traduit par Marc-André Descôteaux, Portail linguistique du Canada
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

L’histoire folle de l’orthographe du français (partie 1)

Billet de blogue en français sur l’histoire de l’orthographe du français, du Moyen Âge au 19e siècle. Dans mon blogue Au cœur du français (s’ouvre dans un nouvel onglet), qui contient plus de 500 articles, j’ai traité de divers aspects de la langue française. L’un des plus déroutants est son orthographe, inspirée du grec et du latin, mais parfois tellement diversifiée qu’on en perd… son latin. Petit voyage dans l’histoire de notre langue. L’acte de naissance du français est le traité signé en 843 à la suite des Serments de Strasbourg, qui divise l’Empire carolingien en trois régions, l’une d’entre elles devenant plus tard la France et une autre l’Allemagne. Ce traité est rédigé en langue populaire, donc en français. À cette époque, l’écrit a moins d’importance. La transmission des connaissances se fait en bonne partie oralement et les administrations sont bien moins développées que de nos jours. Au milieu du XIe siècle, l’orthographe de l’ancien français commence à se fixer, mais les variations orthographiques sont nombreuses. Souvent, l’écriture est phonétique. Mais que s’est-il donc passé pour qu’elle devienne si complexe? Le français est largement influencé par l’étymologie. Cela signifie que son orthographe s’inspire en bonne partie du grec et du latin. Nous écrivons théâtre avec un h parce que le mot vient du latin theatrum. De même, nous écrivons philosophe parce que le mot vient du grec philosophos. En espagnol, ces deux mots sont écrits phonétiquement : teatro, filósofo. Les formes étymologiques ne sont pas dénuées d’utilité. Elles permettent de distinguer des homonymes comme saint, sain, sein, ceint, cinq. À partir du XIIIe siècle, l’administration et la justice prennent de l’importance et la transmission des textes cesse d’être exclusivement orale. Par conséquent, il devient important de bien définir le sens des termes employés et de les écrire de façon uniforme. Entre le XIVe et le XVIe siècle, on cherche donc à éliminer certaines ambigüités en ajoutant des lettres étymologiques ou non. Dans certains cas, celles-ci vont finir par brouiller les cartes. Par exemple, le u et le v se confondent et c’est pourquoi on décide de glisser un b étymologique dans fèvre pour éviter qu’on lise feure. Ce qui donne febvre. Ce b surprenant persiste dans le nom propre Lefebvre, qui s’écrit Lefèvre en Europe. Après l’invention de l’imprimerie, au XVIe siècle, le j et le v apparaissent à leur tour pour épauler le i et le u. Le pronom ie devient je. Depuis le XVIe siècle, plus d’un mot sur deux a changé d’orthographe. Il suffit de lire Rabelais dans le texte (1534) pour le constater : Sus la fin de la quinte année, Grandgousier, retournant de la défaicte des Canarriens, visita son filz Gargantua. Là fut resjouy comme un tel pere povoit estre voyant un sien tel enfant, et le baisant et accolant, l’interrogeoyt de petitz propos pueriles en diverses sortes. Tout au long de son histoire, le français pose un dilemme : écrire en respectant à tout prix l’étymologie ou bien écrire les mots comme on les prononce. Ce nœud gordien n’a jamais été tranché. Si certains choix étymologiques ont une utilité réelle, il en est un grand nombre qui semblent n’avoir été ajoutés que pour le plaisir des savants, et non pour rapprocher le mot français de son étymon latin réel ou supposéNote de bas de page 1. C’est au XVIIe siècle que ais, ait, aient remplacent enfin ois, oit, oient dans les formes de l’imparfait, confirmant la prononciation en vigueur depuis un siècle. L’Académie ne finira par admettre les nouvelles graphies, réclamées par Voltaire quelque 70 ans plus tôt, que dans l’édition de 1835 de son dictionnaire… L’arrivée de l’imprimerie vient donner une impulsion nouvelle. Les majuscules et les signes de ponctuation se multiplient. Certains e se voient coiffés d’un accent… mais pas toujours le bon. Des graphies absurdes sont malheureusement introduites. À l’époque, les caractères d’imprimerie comme les accents et les lettres sont en plomb. Le manque d’accent grave chez certains imprimeurs les amène à utiliser l’accent aigu, ce qui explique que le règlement côtoie la réglementation qui engendre le verbe régler qui, à son tour, se conjugue je règle, mais nous réglons, etc. Les absurdités du genre abondent, dont l’énigmatique événement, corruption d’évènement (prononciation réelle), à cause encore une fois d’une pénurie d’accent graveNote de bas de page 2… Les lexicographes tentent d’y mettre de l’ordre et publient des tentatives de réforme orthographique. Ainsi disparaissent un grand nombre de graphies comportant des consonnes ajoutées à la fin ou au milieu des mots. Tirent leur révérence ung, bled, nuict, apvril, adiouter (un, blé, nuit, avril, ajouter). Des voyelles qui ne se prononcent pas tombent aussi : rheume, aage deviennent rhume, âge. La volonté de rationaliser l’orthographe du français, intensifiée par la Révolution française, voit son élan interrompu par la restauration de la monarchie, en 1815. Dans mon prochain billet, nous verrons que l’édition de 1835 du dictionnaire de l’Académie est un point de bascule qui figera l’orthographe du français pour les siècles à venir. Sources consultées 1 Monika Keller, La réforme de l’orthographe, Conseil international de la langue française, p. 155. Retour à la référence de la note de bas de page 1 2 Charles Müller, « À force de purisme, on nuit à la langue française » (s’ouvre dans un nouvel onglet), L’Express, 18 avril 2005. Retour à la référence de la note de bas de page 2 Autres sources consultées Nina Catach, Histoire de l'orthographe française, Paris, Honoré Campion, 2001. Yvonne Cazal et Gabriella Parussa, Introduction à l'histoire de l'orthographe, Paris, Armand Colin, 2015. Camille Martinez, L'orthographe des dictionnaires français, Paris, Honoré Campion, 2012.
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

mots étrangers (italique et guillemets)

Article sur l’utilisation de l’italique et des guillemets avec les mots en langue étrangère.
Les mots en langue étrangère qui figurent dans les textes en français sont présentés en italique ou en romain; ils sont parfois encadrés de guillemets. Les règles qui s’appliquent aux divers cas sont énoncées ci-dessous. Sur cette page Italique Guillemets Renseignements complémentaires Italique Les mots empruntés aux langues étrangères et non adoptés par l’usage se mettent en général en italique : Le centre de ces vastes domaines sucriers est la casa grande. Les junior colleges complètent la formation générale. Ce prolongement vers le nord du système tropical commande le climat des « terres chaudes » (tierra caliente) et humides du Mexique (Encyclopædia Universalis). Un soir, nous nous sommes arrêtés non loin d’un garimpo, colonie de chercheurs de diamants (C. Lévi-Strauss). Nous avons logé dans un bed and breakfast près de Toronto. Les mots étrangers qui sont entrés dans l’usage français n’ont toutefois plus besoin de l’italique : l’apartheid la common law la dolce vita un kibboutz un méchoui la perestroïka Comme dans le cas du latin, il n’est pas toujours facile de savoir si un mot étranger est accrédité par l’usage. Le fait qu’un mot soit l’objet d’une entrée dans un dictionnaire courant nous fournit déjà un bon indice. C’est aussi une question de jugement; il faut tenir compte du contexte et du destinataire. Si l’on pense qu’un mot étranger est peu connu du lecteur, on le mettra en italique. Les noms étrangers d’organismes, d’entreprises, d’institutions, d’établissements, de bâtiments, de groupes, de manifestations artistiques ou sportives, de compagnies de théâtre, de troupes de danseurs, d’orchestres, sont toujours en caractères ordinaires : la General Motors la Food and Drug Administration la Library of Congress le Foreign Office le Massachusetts Institute of Technology l’Academy of St. Martin-in-the-Fields le Bundestag et le Bundesrat la Vasaloppet l’Istituto per la Ricostruzione Industriale On emploie l’italique pour les citations en langue étrangère, qu’elles soient accompagnées ou non de leur traduction. La traduction, elle, se met entre guillemets dans le caractère du texte principal, c’est-à-dire en romain la plupart du temps : Forcé de faire amende honorable, Galilée s’exclama : « Eppur, si muove! » « Have more than thou showest Speak less than thou knowest… » (« Aie plus que tu ne montres, Dis moins que tu ne sais… ») Guillemets Certains auteurs préfèrent mettre tout mot étranger entre guillemets, mais c’est un procédé beaucoup moins courant que l’italique : Lorsque les premiers « baby-boomers » ont atteint l’adolescence, la consommation excessive d’énergie était très visible. Si un mot étranger se désigne lui-même, théoriquement il peut être à la fois en italique (comme mot étranger) et entre guillemets (comme mot se désignant lui-même) : le mot anglais « subset » Dans la réalité, on se contente souvent de l’italique : Ibidem est un mot latin. Shalom est un mot qui désigne universellement la paix. On donne généralement la traduction d’un mot étranger entre guillemets : Le mot anglais « subset » se rend en français par « sous-ensemble ». Ibidem est un mot latin qui signifie « à la même place ». Dans bien des cas, Bildung devrait être traduit par « culture », et Kultur par « civilisation » (Encyclopædia Universalis). Il existe en Russie un célèbre ensemble de chanteurs et de danseurs composé uniquement de jeunes filles et dont le nom, Beriozka, signifie : « petit bouleau » (P. Morency). Quand on met la traduction simplement entre parenthèses, les guillemets sont superflus : subset (sous-ensemble) Renseignements complémentaires Pour tout ce qui concerne : le genre des noms propres en langue étrangère l’article à utiliser devant ces noms l’accord du verbe qui les accompagne l’élision des noms commençant par une voyelle veuillez consulter l’article noms propres en langue étrangère. On trouvera aussi des compléments d’information dans les articles emprunts à des langues étrangères, organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule) et élision.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

emphase (mettre l’emphase sur)

Article sur l’anglicisme mettre l’emphase sur.
Bien qu’on l’entende souvent, l’expression mettre l’emphase sur n’est pas correcte. Elle est en fait un calque des expressions anglaises to lay emphasis on et to put emphasis on. Selon le contexte, on peut remplacer l’expression fautive par : insister sur mettre l’accent sur faire ressortir souligner attirer l’attention sur s’intéresser particulièrement à donner la priorité à mettre en relief mettre en évidence donner de l’importance à attacher de l’importance à Fautes et solutions Mettre l’emphase sur : Exemples à éviter et solutions Évitez Employez Le reportage de la semaine met l’emphase sur les besoins des enfants. Le reportage de la semaine met l’accent sur les/s’intéresse particulièrement aux besoins des enfants. Dans ma thèse, je veux mettre l’emphase sur l’importance de la diversité culturelle. Dans ma thèse, je veux faire ressortir/souligner l’importance de la diversité culturelle. La directrice a mis l’emphase sur l’importance de la recherche dans ce domaine. La directrice a insisté sur l’importance de la recherche dans ce domaine. Nous voulons éviter de mettre l’emphase sur son handicap pendant la cérémonie. Nous voulons éviter d’attirer l’attention sur son handicap pendant la cérémonie. Ce marché en plein air met l’emphase sur les produits du terroir et les producteurs locaux. Ce marché en plein air met en valeur les produits du terroir et les producteurs locaux. Emploi correct En français, le nom emphase a le sens d’« exagération dans l’expression des sentiments, le ton ou les gestes », ce qui n’a rien à voir avec le sens du mot anglais emphasis : Il livra son discours avec l’emphase d’un tragédien.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

Mots de l’Arctique canadien

Jeu en français dans lequel il faut trouver le sens de mots issus de l’inuktitut et d’autres langues de l’Arctique canadien. Avez-vous déjà entendu les mots kudlik et pingo? Savez-vous ce qu'est un amauti? Faites ce jeu pour tester votre connaissance de mots issus de l'inuktitut et d'autres langues de l'Arctique canadien et pour en apprendre plus sur le mode de vie traditionnel des habitants de cette partie du pays.Trouvez le sens du mot mis entre crochets dans les phrases suivantes.1. Le [kayak] peut être utilisé pour la chasse et le transport.petit voilierembarcation légère et effiléeradeau gonflable2. La mère utilisait son [amauti] pour garder son bébé au chaud.manteau à capuchoncouverture de laineappareil de chauffage3. Même si les [igloos] ne sont plus utilisés comme habitations, les chasseurs s'en servent encore parfois comme abris.habitation en forme de cône faite de blocs de glacehabitation en forme de bloc faite de neige fraîchehabitation en forme de dôme faite de blocs de glace ou de neige compactée4. Les [kudliks] étaient utilisés principalement pour cuisiner et se chauffer.feux de camplampes à l'huileréchauds au propane5. L'enfant serrait son [ookpik] dans ses bras.jouet en forme de hibouphoque en peluchenounours6. D'une hauteur de près de 50 mètres, Ibyuk est le plus grand [pingo] au Canada.chaîne de montagnesicebergcolline ayant un noyau de glace7. Les [ulus] peuvent servir à nettoyer des peaux d'animaux.lames de rasoirsciescouteaux8. Les [kamiks] tiennent les pieds bien au chaud.pantouflesbottesbas9. Les [cométiques] peuvent servir à transporter de l'équipement.traîneaux de boiscanotsmotoneiges10. En voyant l'[inukshuk], les chasseurs ont su qu'ils devaient tourner à gauche.panneau de signalisationglacierstructure de pierres  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

Vocabulaire autochtone : des noms propres et leur signification

Jeu sur des mots d'origine autochtone Ce jeu linguistique porte sur des mots d'origine autochtone entrés dans l'usage français canadien. Bonne chance!1. La capitale du Nunavut, dans l'est de l'Arctique, se nomme « Iqaluit ». Que signifie ce nom d'origine inuktitute?là où se trouve le poissonlà où l'on entend un sonlà où se rencontrent les glaciers2. Que signifie le mot micmac « Bouctouche », nom donné à une petite ville du Nouveau-Brunswick?petit havre par excellenceappât pour le poissonterre du bison3. Que signifie le mot « Québec »?passage étroitrocher percédestination vacances4. Que signifie le mot « Saskatchewan », nom d'une province du Canada?rivière au débit rapideeau miroitanteendroit de paix5. Que signifie « Nunavut » en inuktitut?notre terregrande baleineplace de l'humain6. Un village près de Caraquet au Nouveau-Brunswick se nomme « Shippagan ». Que signifie ce mot micmac?terre du porc-épicpassage des canardslieu où l'on construit des canots7. Que signifie « Magog », un mot abénaquis qui désigne une ville du Québec?là où l'on trouve de la truitemonstre marinlieu où se tiennent les poissons8. Une ville de la Colombie-Britannique porte le nom de « Kelowna ». Que signifie ce mot?petit brochetours grizzlicours d'eau redoutable9. Une ville des Territoires du Nord-Ouest porte le nom d'« Inuvik ». Que signifie ce mot?le long du rocherla place de l'humainle soleil du Nord10. Que signifie « Winnipeg », le nom de la capitale du Manitoba?plaine ondoyantelà où il a des arbres dans l'eaueaux troubles  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

L’anglais envahi par le français

Billet de blogue en français traitant de l’influence de l’anglais sur le français et de celle du français sur l’anglais. Préjugé : les hordes barbares de mots anglais assiègent notre belle langue et menacent de la défigurer à jamais. On a certes de bonnes raisons de maugréer, puisque les anglicismes pénètrent le français depuis la fin du 19e siècle, à cause de la domination économique de l’Empire britannique, dans un premier temps, et de celle des États-Unis par la suite. Ce sont surtout les emprunts lexicaux qui se sont multipliés, bien que plusieurs commentateurs commencent à dénoncer les calques syntaxiques qui apparaissent dans l’Hexagone. Au 19e siècle sont apparus des termes comme « ferry », « steamer », alors qu’aujourd’hui ce sont plutôt des emprunts dans le domaine de l’électronique qui s’imposent. Que l’on pense à « podcast » ou à « digital ». Un véritable déluge d’anglicismes dans ce domaine, des anglicismes qu’on ne cherche même pas à traduire… sauf au Canada. Par le passé, le français tentait d’assimiler certains anglicismes en les gallicisant, si je puis dire. Par exemple, une redingote n’est rien d’autre que riding coat francisé; autre exemple, un paquebot est tout simplement un packet-boat, navire postal qui, à la longue, en est venu à transporter des passagers. Tous ces aspects, qui ne font qu’effleurer la question, laissent croire que la survie du français est menacée. Pour moi, il n’en est rien. En fait, environ cinq pour cent du vocabulaire français est issu de l’anglais. Comme nous l’avons vu dans mon précédent article « Vous êtes polyglotte sans le savoir », notre langue a abondamment emprunté à l’italien, à l’allemand, au néerlandais, au turc, etc. Alors oui, notre langue est actuellement assiégée par les anglicismes dans certains domaines. Le mot clé étant actuellement. Mais l’avènement d’une nouvelle puissance mondiale pourrait un jour changer la donne. En réalité, ce serait plutôt aux anglophones de se plaindre. Environ soixante pour cent de leur vocabulaire vient du français. Certains croient même que ce serait les deux tiers. Invasion colossale qui a fait dire à un observateur, voilà quelques siècles, que l’anglais n’était rien d’autre que du néerlandais brodé de français. Comment en est-on venu là? La Conquête normande de 1066. Guillaume le Conquérant envahit l’Angleterre et en devient roi. La noblesse parle français, le peuple l’ancien anglais. La cohabitation des deux langues aura des conséquences monumentales. Pendant trois cents ans, le français est la langue de la Couronne; c’est donc dire que l’administration fonctionne en français normand. Mais, par la suite, l’anglais reprend ses droits, mais est lourdement influencé par le français, ce qui donne lieu à toute une série de phénomènes. Les doublets apparaissent. Ce sont des mots d’origine germanique et française qui ont le même sens. Trust et confidence en sont un exemple parfait. Le doublet devient même un outil stylistique servant à étoffer le discours. Mais, cette étrange cohabitation de frères ennemis a une autre conséquence : le terme français est souvent une manière plus élégante de s’exprimer. Les synonymes anglais-français abondent : raise est anglais, mais il est plus relevé de dire elevate. Un autre tandem du genre : begin/commence. En gastronomie, il est préférable de manger du beef ou du mutton, plutôt que du ox ou du sheep. Également plus digeste de commander des escargots que des snails (beurk!). Il y a aussi le phénomène des emprunts déformés. L’anglais emprunte des mots au français pour non seulement les intégrer dans son vocabulaire, mais aussi en développer le sens. Prenons comme exemple portmanteau, dont le sens original est le même qu’en français. Le mot est par la suite devenu un adjectif qui signifie qu’un objet a plusieurs usages ou qualités. Le Collins donne l’exemple suivant : The heroine is a portmanteau figure of all the virtues Évidemment, nul ne songerait à parler d’une figure porte-manteau en français… On pourrait aussi parler de double entendre, qui signifie un mot comportant un double sens. Soit dit en passant, les emprunts déformés se voient aussi dans d’autres langues. En terminant, il serait dommage de ne pas mentionner un dernier phénomène, celui des mots boomerangs. Ce sont des mots anglais d’origine française qui reviennent dans notre langue sous une forme jadis inconnue. Ces mots sont tellement bien intégrés dans notre langue que nous n’en voyons plus l’origine. Par exemple le mot « flirt », qui a engendré « flirter ». Peu de gens savent qu’il s’agit en fait d’un gallicisme en anglais. Flirt vient de l’ancien français « fleureter ». Ce dernier terme est disparu et a été remplacé par « flirter ». Idem pour « budget », qui vient de « bougette », un petit sac que l’on transportait en voyage. Comme on le voit, les anglophones « parlent » le français couramment…
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

Le point sur l’emploi des mots « inuit » et « inuk »

Billet de blogue en français sur l’emploi des mots « inuit » et « inuk ». La question de l’accord du mot inuit fait l’objet de discussions depuis plus de quarante ans, et le Bureau de la traduction a formulé différentes recommandations au fil du temps sur l’emploi des mots inuit et inuk au sein de la fonction publique fédérale. En 2023, il en propose une nouvelle version, qui reflète davantage les tendances et l’usage actuels. Historique Dans les années 80, le Bureau de la traduction recommandait l’invariabilité du nom (des Inuit) et de l’adjectif (la culture inuit) ainsi que l’emploi du nom singulier Inuk pour désigner une seule personne (un Inuk, une Inuk)Note de bas de page 1. En 2009, l’usage ayant évolué et la tendance étant à la francisation complète des emprunts, le Bureau a publié une nouvelle recommandation, dans laquelle il mettait de l’avant une graphie simplifiée se conformant aux règles morphologiques du françaisNote de bas de page 2. On pouvait y lire que le nom Inuk n’était plus en usage, et que les formes variables en genre et en nombre tant du nom Inuit que de l’adjectif inuit étaient à privilégier. Vu l’évolution de la situation, de l’usage et des tendances, le Bureau de la traduction vient de nouveau de revoir sa recommandation. Recommandation La recommandation révisée présente différentes options. Il convient donc de toujours faire preuve de jugement dans l’application de ces options et de tenir compte du contexte de rédaction. Le Bureau de la traduction recommande d’accorder le nom Inuit et l’adjectif inuit en genre et en nombre conformément aux règles de la grammaire française. Sont aussi acceptées les formes invariables inuk (au singulier) et inuit (au pluriel) selon leur sens en inuktitut, langue d’origine de ces emprunts. Pour plus de précisions, consultez la Recommandation linguistique du Bureau de la traduction sur les mots « inuit » et « inuk » (s’ouvre dans un nouvel onglet). Deux perspectives Depuis longtemps, il existe essentiellement deux façons de voir les choses concernant l’emploi des noms Inuit et Inuk, ce qui fait que deux graphies cohabitent dans l’usage, tant dans les écrits de source autochtone que non autochtone. Première perspective : Privilégier l’intégration des emprunts au français et donc opter pour l’accord en genre et en nombre du nom Inuit, conformément à la grammaire française (un Inuit, une Inuite, des Inuits, des Inuites). Les emprunts à d’autres langues sont généralement soumis à des règles d’accord différentes de celles du français. En règle générale, c’est le temps qui permet à l’usage d’évoluer et aux mots de s’adapter aux règles du système linguistique français. Au fil des années, le nom Inuit a pris sa place dans la langue française comme l’ont fait d’autres emprunts et néologismes. Par ailleurs, les dictionnaires et ouvrages de langue que nous avons consultés recommandent tous la variabilité en genre et en nombreNote de bas de page 3. Le Bureau de la traduction continue donc de recommander l’accord en tenant compte de ce que l’on trouve dans les ouvrages actuels, de la morphologie du français et de la façon dont les emprunts se francisent. L’accord est de loin l’emploi le plus fréquent dans l’usage français actuel. Deuxième perspective : Adopter les règles propres à la langue d’emprunt et employer les formes invariables des noms Inuit (des Inuit) et Inuk (une Inuk). En inuktitut, le mot inuit signifie « les hommes, le peuple, les gens » et le nom Inuit s’emploie donc pour désigner plusieurs personnes. Le nom Inuk, quant à lui, s’emploie pour désigner une seule personne. Il convient de noter que ces graphies font un retour dans l’usage ces dernières années. En effet, depuis 2019, Radio-Canada privilégie dans ses articles et reportages l’emploi des mots inuk et inuit invariables en genre et en nombre. Les ministères fédéraux Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada emploient les noms propres invariables Inuk et Inuit. Il en est de même du Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit, qui relève du gouvernement du Québec. Quant à l’Office québécois de la langue française, il accepte également le nom singulier Inuk et sa forme plurielle Inuit, invariables en genreNote de bas de page 4. Des termes en lien avec les réalités autochtones, dont les termes inuit et inuk, sont abordés dans le Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion (s’ouvre dans un nouvel onglet), auquel a contribué un grand nombre de ministères et organismes fédéraux depuis 2021-2022. Il importe en effet que les réalités autochtones fassent partie de la réflexion sur l’équité, la diversité et l’inclusion, qui, tout comme la réconciliation, sont des priorités du gouvernement du Canada. La recommandation du Bureau de la traduction présente les mêmes options que celles figurant dans ce guide, qui a fait l’objet de nombreuses discussions et consultations. Mots privilégiés par la communauté et appellations officielles Dans sa recommandation, le Bureau de la traduction recommande d’employer les termes que la communauté concernée utilise, et donc de s’informer auprès d’elle pour connaître ses préférences lorsque c’est possible. Par contre, le respect des appellations officielles demeurant primordial, différents emplois des mots inuit et inuk pourraient figurer dans un même document. Par exemple, on pourrait voir le nom Inuit avec et sans accord dans une même phrase : « Les Inuit sont visés par la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis. » Évolution de l’usage L’évolution de l’usage et des tendances ainsi que le contexte canadien actuel ont mené à cette recommandation linguistique révisée, qui présente différentes possibilités d’emploi des mots inuk et inuit. La langue continuera d’évoluer et il n’est pas exclu que l’avenir donne raison à certaines graphies précises ou à certaines combinaisons de graphies. Seul le temps nous le dira. Sources consultées 1 Pepermans, Raymond. L'orthographe et l'emploi des termes Inuit, Inuk et inuktitut. L’Actualité terminologique. Gatineau, Secrétariat d'État, 1982, vol. 15, No 6. Retour à la référence de la note de bas de page 1 2 Cyr, Denise et Fanny Vittecoq. « Inuit, un mot qui ne fait plus exception (s’ouvre dans un nouvel onglet) ». Portail linguistique du Canada, Bureau de la traduction, Services publics et Approvisionnement Canada. Retour à la référence de la note de bas de page 2 3 Ouvrages consultés : Le Grand Robert de la langue française (édition mise à jour en février 2022), Le Petit Robert de la langue française (millésime 2023), Multidictionnaire de la langue française (7e édition, 2021), Usito (s’ouvre dans un nouvel onglet) (consulté en janvier 2023). Retour à la référence de la note de bas de page 3 4 Gouvernement du Québec. « Désignations de peuples autochtones : graphie et emploi (s’ouvre dans un nouvel onglet) ». Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française (consulté en janvier 2023). Retour à la référence de la note de bas de page 4
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

curriculum vitæ

Article portant sur le sens du terme curriculum vitæ, son origine, son abréviation et son pluriel.
Sur cette page Origine Abréviation Pluriel Lettres soudées (æ) Un curriculum vitæ est un document qui présente des renseignements d’une personne principalement sur ses études ou sa formation et son expérience de travail. Le mot curriculum est aussi attesté comme synonyme. Elle a mis son curriculum vitæ à jour avant l’entrevue. Elle a tout un curriculum! Au sens figuré, curriculum peut aussi signifier « expérience de travail » : Les ophtalmologistes qui effectuent des chirurgies au laser ont un curriculum impressionnant. Il faut éviter d’employer le mot résumé pour parler d’un curriculum vitae. Malgré les apparences, résumé est ici un anglicisme. C’est ainsi qu’on appelle un « curriculum vitae » en anglais (par emprunt au français). Origine Curriculum vitæ était à l’origine un terme latin signifiant « carrière, déroulement de la vie », mais il est devenu un terme français. On l’écrit donc en caractères ordinaires, et non en italique. Abréviation Curriculum vitæ s’abrège en CVC majuscule V majuscule ou C.V.C majuscule point V majuscule point Pluriel Au pluriel, curriculum vitæ demeure invariable. En nouvelle orthographe, ou met un s final à curriculum (des curriculums vitæ). Je dois relire les curriculum vitæ (ou curriculums vitæ) des candidats avant de les rencontrer en entrevue. Lettres soudées (æ) Il n’est pas obligatoire de souder les lettres a et e de vitae. Les deux graphies suivantes sont donc correctes : curriculum vitæ curriculum vitae
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

statu quo (orthographe et pluriel)

Article sur le sens du mot statu quo, son pluriel et ses cooccurrents.
Le nom masculin statu quo provient du latin statu quo ante bellum, qui signifie « comme (les choses étaient) avant la guerre ». De nos jours, statu quo signifie « l’état actuel des choses, la situation, l’état des choses à un moment donné ». Il s’écrit en deux mots et est invariable selon l’orthographe traditionnelle : des statu quo Il s’écrit en un seul mot et prend un s au pluriel selon la nouvelle orthographe : des statuquos Il est incorrect de dire modifier le statu quo, la situation ainsi modifiée n’étant plus un statu quo. On peut par contre dire maintenir ou abolir le statu quo qui existe à l’heure actuelle : Le juge a maintenu le statu quo. Le premier ministre préconise l’abolition du statu quo.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

Oktoberfest : dix mots liés à l’Allemagne

Jeu en français portant sur des mots liés à l’Allemagne, notamment des mots empruntés à l’allemand. L'Oktoberfest (« fête d'octobre »), créée en 1810, est reconnue mondialement comme la fête de la bière. Elle se déroule à Munich, en Allemagne, de la mi-septembre à la première semaine d'octobre. Le coup d'envoi officiel de la fête est donné lorsque le maire prononce la traditionnelle formule bavaroise O'zapft is! : Que la fête commence! Au Canada, on fête l'Oktoberfest un peu partout et généralement dans les mêmes dates.Mais l'Allemagne, c'est beaucoup plus que de la bière et des saucisses Bratwurst! Testez vos connaissances de son vocabulaire avec ce jeu portant sur dix mots français liés à l'Allemagne.1. Que signifie l'adjectif « bavarois »?folkloriquede la Bavièreentraînant2. Qu'est-ce que l'« édelweiss »?une planteun canardune montagne3. Le est un biscuit en forme de huit, de nœud ou de bâtonnet saupoudré de sel.pretzelbretzelbavarois4. Que désigne le nom allemand « Ohrwurm », qui se traduit par « ver d'oreille »?des goûts musicaux douteuxune otite parasitaire chez le chienune chanson qu'on n'arrive pas à se sortir de la tête5. Quel nom peut remplacer le mot familier « chien-saucisse »?chien-chaudteckelwhippet6. Que veut dire le verbe « iodler »?infantiliserboire à la santé de quelqu'unchanter avec des vocalises7. Le mot « choucroute » est un emprunt à l'alsacien « sürkrüt », lequel correspond à l'allemand « Sauerkraut ». Que signifient dans l'ordre les mots « kraut » et « sauer »?chou et croûtechou et sûrcroûte et aigre8. La transparence financière a été des mesures que nous avons prises.le leitmotivle modus operandil'alibi9. C'est des prix dans le marché de l'habitation.la dansela polkala valse10. Parmi les exemples suivants, lequel pourrait être associé au « kitsch »?des flamants roses en plastiqueun canapé ultramoderneun tableau de Gustav Klimt  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

éco– (préfixe)

Article sur le préfixe éco–.
Le préfixe éco– vient du grec oikos, qui signifie « maison » ou « habitat ». Il a d’abord permis de former des mots comme économie et écologie. De nos jours, le préfixe éco– est surtout utilisé pour former des néologismes liés à l’environnement, comme écoanxiété et écoculpabilité. Trait d’union Les mots formés avec le préfixe éco– s’écrivent sans trait d’union, sauf si éco– est suivi d’un i ou d’un u. Dans ce cas, le trait d’union est nécessaire pour éviter la prononciation oi et ou. écoanxiété écotourisme écotoxique écoprélèvement écocivisme éco-urgence éco-urbanisme éco-industrie éco-initiative La même règle s’applique aux mots écrits en nouvelle orthographe.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

escampette (prendre la poudre d’escampette)

Article sur l’expression « prendre la poudre d’escampette », ses synonymes et ses équivalents anglais
L’expression prendre la poudre d’escampette signifie « prendre la fuite » : Les enfants ont brisé une fenêtre avant de prendre la poudre d’escampette. Après ce fiasco, je n’avais qu’une envie : prendre la poudre d’escampette! Escampette est un diminutif dérivé du substantif escampe, lui-même tiré du verbe escamper. Ce dernier est un vieux mot qui signifie « déserter » (fuir le camp ou champ militaire). À l’origine, on utilisait donc prendre l’escampette comme synonyme de « prendre la fuite ». On ne sait pas précisément comment la poudre s’est ajoutée à l’expression, mais le sens est demeuré le même. Synonymes français Une abondance de mots et expressions rendent la même idée que l’expression prendre la poudre d’escampette en français : décamper déguerpir filer ficher le camp s’enfuir (sans demander son reste) prendre ses jambes à son cou Équivalents anglais Il existe une grande variété de verbes et d’expressions anglaises qui ont un sens comparable à prendre la poudre d’escampette : to flee to bolt to run away to run off to clear out to take flight to take off to abscond to decamp to scarper to make a [run, break, dash] for it to head for the hills Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

Le 29 février, une date spéciale

Jeu en français portant sur le 29 février, jour exclusif aux années bissextiles Ce n’est pas tous les ans qu’on voit un 29 février dans son calendrier! En effet, on ne trouve cette date que dans les années bissextiles, c’est-à-dire celles qui comportent 366 jours plutôt que 365. Connaissez-vous bien cette journée spéciale?1. Quel autre nom donne-t-on au 29 février?jour de malheurjour lunairejour intercalaire2. De quel mot latin est dérivé le mot bissextile?sexennisbisacciumbissextilis3. Comment dit-on année bissextile en anglais?leap yearlag yearleap-frog year4. Y aura-t-il un 29 février en 2100?ouinon5. Complétez : La révolution de la est de 365,2422 jours.Terre autour du Soleilterre autour du soleilTerre autour du soleil6. Quelle est l’abréviation usuelle de février?fév.févr.Fév.7. Que signifie le mot calendes?jour des dettescalendrier mensuelpremier jour du mois8. À quoi réfèrent les adjectifs dans les expressions calendrier julien et calendrier grégorien?deux astresdeux personnesdeux religions9. Que signifie le mot séculaire dans année séculaire?laïquedu temps présent, contemporainqui termine le siècle10. Vrai ou faux? Une personne née le 29 février vieillit quatre fois moins vite qu’une personne née un autre jour de l’année.vraifaux  
Source : Jeux du Portail linguistique du Canada

difficultés et particularités du français

Définitions et exemples des principales difficultés et particularités de la langue française.
Le tableau suivant présente une liste non exhaustive de types de difficultés et de particularités du français, accompagnées de leur définition et d’exemples. difficultés et particularités du français Type de difficulté ou de particularité Définition et exemples acadianisme Voir acadianismes. Mot ou expression propre au français employé en Acadie. mitan (= milieu, centre) s’émoyer (= s’informer, se renseigner) amérindianisme Mot ou expression emprunté à une langue amérindienne (autochtone). maskinongé achigan poulamon anacoluthe Voir anacoluthe. Rupture dans la construction d’une phrase où se côtoient, entre autres, deux propositions qui n’ont pas de lien entre elles. En espérant recevoir de vos nouvelles bientôt, veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées. Le sujet de la proposition En espérant… (l’auteur de la lettre : « je ») n’est pas le même que celui de la deuxième proposition commençant par veuillez… (le destinataire de la lettre : « vous »). Il vaut mieux écrire : En espérant recevoir de vos nouvelles bientôt, je vous prie d’agréer… anglicisme Mot ou expression employé en français dont l’orthographe, la prononciation, la forme ou la syntaxe est propre à la langue anglaise : canceller (annuler) wiper (essuie-glace) prendre une marche (faire une promenade; sous l’influence de l’anglais to take a walk) Parmi les catégories d’anglicismes, on compte les anglicismes syntaxiques, lexicaux, sémantiques, graphiques et phonétiques. Voir anglicismes phonétiques. Remarque : En France, un anglicisme n’est pas nécessairement un terme à éviter; il signifie « emprunt à l’anglais ». anglicisme lexical; calque lexical Mot ou groupe de mots traduit littéralement de l’anglais et dont la transposition n’est pas conforme au génie de la langue française : se trouver dans l’eau bouillante (in hot water), au lieu de se trouver dans de beaux draps machine reconditionnée (reconditioned), au lieu de machine remise en état ou remise à neuf anglicisme syntaxique; calque de structure Voir anglicismes syntaxiques. Expression ou tournure grammaticale traduite littéralement de l’anglais et qui n’est pas conforme au génie de la langue française : à date (to date), au lieu de jusqu’à maintenant, à ce jour hors d’ordre (out of order), au lieu d’en panne passé dû (past due), au lieu d’échu, de périmé archaïsme Mot, expression, tournure ou sens qui n’a plus cours, qu’on n’utilise plus : à cause que est vieilli, il faut dire parce que postillon est devenu facteur barbarisme Voir barbarismes. Faute grossière de langage, emploi de mots inventés ou déformés. Un barbarisme veut aussi dire « utilisation d’un mot dans un sens qu’il n’a pas » : aréoport (au lieu d’aéroport) ils sontaient (au lieu d’étaient) bourrée de remords (au lieu de bourrelée de remords) Les termes barbarisme, impropriété et paronyme ont des sens très rapprochés. canadianisme Mot ou expression propre au français employé au Canada : motoneige débarbouillette recherchiste Un québécisme est un canadianisme. emprunt Voir emprunts à des langues étrangères. Mot ou expression emprunté à une autre langue pour désigner une réalité nouvelle : acajou pizza baseball emprunt injustifié Emprunt faisant double emploi avec un mot qui existe déjà dans la langue d’arrivée pour désigner la même réalité : bumper pour pare-chocs coconut pour noix de coco faux ami Mot qui ressemble par la forme à un mot d’une autre langue (souvent l’anglais, au Canada), mais dont les sens diffèrent : définitivement (pour de bon), definitely (sans aucun doute) Un faux ami est un type d’anglicisme à éviter. Par exemple, caméra n’a pas le sens d’appareil photo. En français, caméra n’a que le sens d’« appareil pour filmer », tandis que le mot anglais camera a les deux sens : « appareil photo » et « appareil pour filmer ». homonyme; homophone; homographe Voir homonyme/homographe/homophone. Mots de prononciation identique et de sens différents, qu’ils soient de même orthographe (homographe) ou non. Le terme homophone (mots de même prononciation) est à peu près synonyme de homonyme.  homophones : saut, seau, sceau et sot homographes : son (adjectif possessif) et son (bruit) Les homographes non homophones (le couvent, elles couvent) ne sont pas des homonymes parce qu’ils ne se prononcent pas de la même façon. impropriété Mot employé incorrectement : rabattre les oreilles (au lieu de rebattre les oreilles) Les barbarismes et les paronymes sont des impropriétés au sens large. néologisme Mot créé pour nommer une réalité nouvelle ou désigner le sens nouveau d’un mot : internaute clavardage kiosque (au sens de stand) paronyme Mots qui ont des prononciations très semblables mais des sens différents et qui peuvent être confondus : éminent/imminent Les termes barbarisme, impropriété et paronyme ont des sens très rapprochés. Pléonasme Voir pléonasme. Mots ayant le même sens répétés inutilement, mots redondants : monter en haut prévoir à l’avance québécisme Mot ou expression propre au français québécois : magasiner poudrerie (au sens de « neige chassée par des rafales de vent ») Un québécisme est aussi un canadianisme. régionalisme Mot, tournure ou expression propre à une région, à un pays ou à un peuple. marier Le verbe marier est employé au sens d’« épouser » en Belgique, en Suisse, au Canada et dans le nord de la France. solécisme Voir solécisme. Construction de phrase non conforme aux règles de grammaire. le livre que j’ai besoin (plutôt que : dont j’ai besoin) zeugme Erreur de style qui consiste à utiliser ensemble des mots ou des groupes de mots qui se construisent différemment : J’entre et je sors de la maison. Les verbes entrer et sortir se construisent avec des prépositions différentes, soit dans et de. Il faut dire : J’entre dans la maison et j’en sors.
Source : Clés de la rédaction (difficultés et règles de la langue française)

Les dessous de la lettre « w »

Billet de blogue en français sur l’utilisation et l’utilité de la lettre « w » Combien de fois vous est-il arrivé d’avoir encore entre les mains la fameuse lettre « w » alors que vous tentiez de terminer votre partie de Scrabble? L’éternel « wagon » ou « waterpolo » en tête, vous aurez malheureusement perdu 10 points faute d’avoir pu placer votre « w ». Mais que cache cette mystérieuse lettre? Le « w » aurait été admis très tardivement dans la langue française. Selon certaines sources, son entrée officielle remonterait à 1948 dans le Petit Larousse, et à 1964 dans Le Grand Robert. Toutefois, Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert, visionnaires du Siècle des Lumières, avaient prévu quelques entrées débutant par la lettre « w » dans leur encyclopédie. Il s’agissait pour la plupart de noms propres ou de noms étrangers, qui ont été qualifiés par la suite d’« emprunts ». D’ailleurs, l’entrée en matière de cet ouvrage parle d’elle-même : « W […], cette lettre n’est pas proprement de l’alphabet françois. C’est la nécessité de conformer notre écriture à celle des étrangers, qui en a donné l’usage. Si l’on eût consulté l’oreille [et] la prononciation, on l’auroit rendu par ou. » (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1re édition, 1751, tome 17, p. 583) Des années plus tard, alors qu’il présentait l’un de ses abécédaires, Albert Jacquard, généticien et philosophe moderne, a mentionné qu’on n’en avait que faire de la lettre « w » dans la langue française. « Double v » en français et double "u" en anglais, la lettre « w » est considérée comme une semi-consonne ou une semi-voyelle. Son caractère inusité semble inévitablement nous ramener à une langue autre que le français. La prononciation [v] de la lettre « w » est notamment un héritage de l’Allemagne. Donc, si un mot débute par un « w » et est d’origine allemande, on prononcera le son [v], comme dans « walkyrie » [valkiRi]. D’autres mots étrangers suivent cette règle, dont « wagon » [vagɔ̃], qui serait issu du néerlandais. Si un mot est d’origine anglaise ou qu’il a transité par l’anglais, on prononcera le son [ou], comme dans « western » [wɛstɛʀn] ou dans « whip » [wip]. Toutefois, certaines populations francophones de la planète prononcent toujours le « w » comme le son [ou]. Par exemple, les Belges diront [wagɔ̃] et non [vagɔ̃]. Le « w » en rafales Le « w » ne fait pas partie de l’alphabet traditionnel italien ni roumain; si on le trouve dans certains mots, c’est qu’il s’agit d’emprunts à une autre langue. Le won, illustré par un « w » doublement barré (₩), est l’unité monétaire de la Corée du Nord et de la Corée du Sud. La fraction massique « w » est une unité utilisée notamment en agroalimentaire pour représenter la composition d’un mélange. On l’emploie dans des formules mathématiques. Le watt, représenté par le symbole « W », est l’unité de mesure de la puissance électrique, mécanique ou thermique produite par une installation. Le « W » est également le symbole de l’élément chimique « tungstène » (Wolfram en allemand, d’où la lettre « w ») qui lui est, par définition, un métal d’une très grande dureté. Quand on s’intéresse au sujet, on constate à quel point la lettre « w » se cache un peu partout. En somme Le « w » est venu bonifier le vocabulaire français grâce aux emprunts qu’il a permis. Il s’est avéré utile dans le domaine scientifique. Il a également permis de traduire des mots d’origine autochtone comme wapiti (wapitik) et wigwam (wikiwam), issus de l’algonquin. Si votre partie de Scrabble est toujours en cours et que l’on vous permet de flirter avec les dictionnaires pour apposer la fameuse lettre potentiellement payante, sachez que Le Petit Robert et le Petit Larousse proposent un inventaire d’environ 90 mots débutant par la lettre « w ». Sinon, élargissez vos horizons en cherchant des mots contenant le « w », comme « kiwi » et « crawl », plutôt que de vous limiter à ceux qui commencent par cette fameuse lettre. Bonne partie!
Source : Blogue Nos langues (billets de collaborateurs et collaboratrices)

actus reus

Article portant sur la locution actus reus utilisée dans le domaine juridique.
Se met en italique ou entre guillemets, selon que le texte est imprimé ou manuscrit. Si le texte est en italique, le terme est en caractère romain. Ce terme latin s’emploie en droit pénal canadien pour désigner l’acte coupable ou l’élément matériel d’une infraction. L’équivalent français qui tend à supplanter le terme latin (en droit français) est élément matériel. « Chaque infraction est composée de deux éléments : l’élément matériel ou l’actus reus et l’élément moral ou la mens rea. » « L’actus reus du meurtre est le fait de causer la mort d’un être humain. » Syntagmes Négation de l’actus reus. Caractère volontaire de l’actus reus. Preuve de l’actus reus. Accomplir, perpétrer l’actus reus.
Source : Juridictionnaire (difficultés de la langue française dans le domaine du droit)

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