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point-virgule
Sur cette page Fonctions Séparer des propositions Mettre en parallèle des propositions Séparer les éléments d’une énumération Espacement Italique Majuscule/minuscule après le signe Renseignements complémentaires Le point-virgule (« ; ») correspond à une pause de durée moyenne et signale la fin d’une proposition intimement liée par le sens à celle qui la suit. Les propositions séparées par le point‑virgule doivent donc toujours contribuer au sens général de la phrase. Fonctions Séparer des propositions Le point-virgule sert à séparer des propositions d’une certaine longueur, unies par le sens et qui renferment déjà une ou plusieurs virgules afin que la phrase soit plus claire et facile à lire. On y a notamment recours lorsqu’il y a ellipse du verbe dans la deuxième proposition. On peut trouver plusieurs points‑virgules dans une même phrase. Nous avons acheté de nombreux ouvrages pour la bibliothèque; tous sont très récents. La semaine prochaine, le directeur aura plusieurs nouveaux projets à nous soumettre; certains très intéressants; d’autres, moins. Elle a pris sa retraite à l’âge de 55 ans; son conjoint, à 57. Mettre en parallèle des propositions Le point-virgule sert aussi à mettre en parallèle des propositions ayant une structure semblable et qui expriment une opposition ou une comparaison : Elle aime le tennis; il aime le golf. L’été dernier, j’ai planté des marguerites dans mon jardin; cet été, j’y ai ajouté des rosiers. Le rôle du dramaturge, c’est de créer la pièce; celui du metteur en scène, de la faire vivre. Si l’on remplaçait le point-virgule par une virgule dans ce dernier exemple, il serait plus difficile de distinguer les rapports qui existent entre les idées, puisque la virgule se trouverait à remplir trois fonctions bien différentes dans la phrase. Séparer les éléments d’une énumération On emploie généralement le point-virgule pour séparer les éléments : d’une énumération horizontale : Chaque saison a son charme : l’hiver, avec son grand manteau blanc; le printemps, qui permet à la nature de renaître; l’été et ses jardins fleuris; l’automne, le temps des récoltes et des festivals des couleurs. En visitant le zoo, vous trouverez : a) des animaux exotiques; b) des manèges excitants; c) des aires de repos; d) des boutiques de souvenirs. Notre entreprise offre : 1. un personnel qualifié; 2. un service personnalisé; 3. des programmes adaptés aux besoins du client; 4. des prix concurrentiels. d’une énumération verticale : Pour votre voyage, vous aurez besoin des documents suivants : vos billets d’avion; un passeport valide; une preuve de vaccination; une assurance médicale. On peut mettre une virgule ou un point-virgule à la fin de chaque élément d’une énumération verticale. Remarque : Bien que cette pratique soit commune en anglais, le point-virgule ne doit jamais, en français, être suivi de la conjonction et ni de la conjonction ou. Espacement On ne met pas d’espace avant le point-virgule, mais on en met une après. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point-virgule d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte. Italique On met le point-virgule en italique seulement s’il fait partie intégrante d’un énoncé écrit en italique. Majuscule/minuscule après le signe Le mot qui suit le point-virgule prend la minuscule initiale, sauf s’il s’agit d’un nom propre, d’un titre, d’un proverbe, etc. On met la minuscule à tous les éléments d’une énumération horizontale courte, qu’ils soient séparés par une virgule ou un point-virgule, ou qu’ils soient introduits par une lettre ou un chiffre. Si les éléments de l’énumération horizontale sont longs, on peut employer la majuscule initiale, même après un point-virgule, afin de montrer l’importance de chacun des éléments. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur la ponctuation à utiliser dans les énumérations, voir énumération horizontale ou verticale (majuscule et ponctuation).citations (règles générales)
Sur cette page Majuscule/minuscule Citation longue Citation en langue étrangère Citation double Article ou conjonction devant un mot entre guillemets Mots coordonnés Incise (dit-elle, répondit-il, etc.) Référence à un auteur ou titre d’ouvrage Renseignements complémentaires Les guillemets sont le procédé le plus répandu dans l’usage pour les citations. La raison en est sans doute qu’un texte encadré de guillemets se lit plus facilement qu’un texte en italique. Il faut dire aussi que l’emploi de l’italique complique la tâche de présenter clairement les citations doubles ou les citations en langue étrangère. Certains préfèrent néanmoins l’italique (voir italique dans les citations). L’important est d’annoncer les citations clairement et d’être uniforme tout au long du texte : J’ai dit quelque part que j’étais de tous les partis par leur côté généreux et que je n’étais d’aucun par leur côté mauvais (V. Hugo). L’affirmation rien de ce qui est humain ne m’est étranger, Térence la fit sienne deux siècles avant notre ère. Le ministre des Finances a déclaré que le Canada traverse une période extrêmement difficile. Le style, disait Buffon, n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensées (Y. le Hir). Les paragraphes qui suivent présentent les règles générales s’appliquant à divers types de citations. Majuscule/minuscule Annoncée par le deux-points ou placée au début de la phrase, la citation commence par une majuscule : Je lui disais souvent : « Lève-toi plus tôt! » Il me répliquait d’un ton léger : « Chi va piano, va sano. » « Qu’est-ce que vous voulez encore? », a demandé la vendeuse. Si la citation est fondue dans la phrase, elle prend la minuscule initiale et le point final se met après le guillemet fermant : L’auteur a évoqué « la complexité des problèmes que pose le langage du droit au Canada ». Si la citation termine la phrase, on met la ponctuation finale à l’intérieur des guillemets : Il a lancé : « Ce n’est que partie remise. » Si la citation se termine par un point d’interrogation, un point d’exclamation ou des points de suspension, le guillemet fermant n’est suivi d’aucune ponctuation : Le sondage demandait aux gens : « Croyez-vous que la catastrophe aurait pu être évitée? » Citation longue Les citations longues sont en général introduites par le deux-points et précédées d’un retour à la ligne. Elles sont souvent encadrées de guillemets ou placées en retrait. Le retrait se combine souvent avec l’emploi de l’italique ou d’un caractère plus petit. L’emploi combiné des guillemets et du retrait est rare, mais il se rencontre. Les citations mises en retrait se composent généralement à simple interligne, quel que soit l’interligne du texte principal. Si la citation comporte plus d’un paragraphe, on place un guillemet ouvrant au début de chaque paragraphe et un guillemet fermant à la fin du dernier paragraphe seulement. Pour plus de détails à ce sujet, voir citation longue. Citation en langue étrangère Quelle que soit la langue de la citation que l’on encadre de guillemets, on emploie dans un texte français les guillemets français (« »). Réserver les guillemets anglais (" ") aux citations à l’intérieur de citations, ou aux mots qui figurent à l’intérieur de passages qui sont déjà entre guillemets. Pour plus de détails à ce sujet, voir citation en langue étrangère. Citation double Quand la citation comprend elle-même une citation, on emploie les guillemets anglais (“ ”) pour encadrer la citation enchâssée. Si l’on ne dispose pas de guillemets anglais, on peut toujours employer les doubles apostrophes ("") : Je vous cite le dernier procès-verbal : « L’Assemblée juge nécessaire de proposer la modification suivante : "Le conseil se compose au maximum de neuf membres." » Pour plus de détails à ce sujet, voir citation double. Article ou conjonction devant un mot entre guillemets On place en dehors des guillemets l’article précédant un mot entre guillemets, ou la conjonction que introduisant un passage rapporté textuellement. Les guillemets ouvrants ne sont alors pas précédés d’une espace : Le premier ministre a reconnu que le gouvernement était entièrement responsable de l’« erreur ». Jacques Allain a dit pendant la réunion qu’« on est bien tranquille quand le patron n’est pas là ». Mots coordonnés Si, à l’intérieur d’une citation, un mot précédé d’un article est coordonné à un autre mot précédé d’un article, le premier article est maintenu à l’intérieur des guillemets : Le ministre a reconnu « la légitimité et la justesse » des revendications présentées par les Autochtones. (et non : la « légitimité et la justesse ») Incise (dit-elle, répondit-il, etc.) Les propositions incises (comme dit-elle, répondit-il, objecta la présidente de la réunion) sont tantôt insérées dans le corps de la phrase, tantôt rejetées à la fin. Lorsqu’elle vient à la fin de la citation, l’incise se place après le guillemet fermant : « Au secours! Au voleur! », s’écria-t-elle. Mais lorsqu’elle est intégrée à la citation et qu’elle est courte, elle est insérée à l’intérieur des guillemets : « Cet argument, coupa le juge, est sans valeur. » Pour plus de détails à ce sujet, voir citation d’une phrase complète. Référence à un auteur ou titre d’ouvrage La référence à un auteur ou à un ouvrage qui accompagne une citation se met entre parenthèses à la fin de la citation, entre le guillemet fermant et le point final : « Longtemps j’ai voyagé sans boussole » (Gabrielle Roy). Quand la citation se termine par un point d’interrogation ou un point d’exclamation, il est courant de mettre un point final à l’intérieur de la parenthèse : « Mais aussi, pour la traversée de la vie, que vaut une boussole? » (Gabrielle Roy.) Renseignements complémentaires Pour obtenir plus de renseignements sur les citations : Voir citation d’un fragment de phrase. Voir aussi citation d’une phrase complète. Voir aussi ponctuation avec les guillemets fermants. Voir aussi citation longue. Voir aussi citation d’une série de paragraphes. Voir aussi citation double. Voir aussi omissions et ajouts dans les citations. Voir aussi citation en langue étrangère. Voir aussi citation de vers et de poèmes. Voir aussi référence d’une citation. Voir aussi dialogues et conversations (guillemets et tiret). Voir aussi devises et maximes. Voir aussi italique dans les citations.noms propres (italique)
Sur cette page Noms propres prenant l’italique Titres de livres et d’œuvres d’art Titres de journaux et de périodiques Partie d’une publication ou d’une œuvre Titres de lois et autres textes juridiques Titres de cours, de concours et d’expositions Titres de prières Noms propres ne prenant pas l’italique Politiques, directives, programmes, plans et projets Festivals, salons et autres manifestations culturelles, commerciales et sportives Congrès, colloques, symposiums et conférences Prix, bourses et autres distinctions Livres sacrés Renseignements complémentaires Certains noms propres prennent l’italique dans le corps d’un texte, d’autres non. Les conventions applicables sont énoncées ci-dessous. Noms propres prenant l’italique Titres de livres et d’œuvres d’art On met normalement en italique les titres de livres, de publications diverses, d’œuvres d’art, de poèmes, de films, de pièces de théâtre, de disques, de chansons, d’émissions de radio et de télévision, d’ouvrages électroniques : Bonheur d’occasion raconte les tribulations de la famille Lacasse. Une année en Provence s’est vendu à des millions d’exemplaires. Le Dictionnaire des termes publicitaires vient d’être mis à jour. Il est l’auteur du Précis d’océanologie. L’orchestre a joué le Capriccio italien de Tchaïkovski. Elle rêve de jouer dans Andromaque de Racine. La danse de Matisse est exposée à l’Ermitage. Le penseur de Rodin a été coulé d’une seule pièce. Fritz Lang a tourné Metropolis en 1926. C’était Lili Marlene, une vieille chanson qu’il aimait beaucoup (J. Poulin). L’émission Le temps d’une paix a battu tous les records d’audience. Le Larousse multimédia encyclopédique est maintenant en ligne. Elle a cité un extrait du Manuel de la politique administrative. Avez-vous lu le Rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada? Remarque : On peut choisir d’employer les guillemets au lieu de l’italique pour les titres de livres, d’œuvres d’art, de films, de disques, etc. Dans l’usage, toutefois, l’italique tend nettement à l’emporter. Titres de journaux et de périodiques Il en va de même des titres de journaux, de périodiques (revues, magazines) et autres publications semblables : le journal Le Devoir le New York Times L’actualité L’Express la revue Commerce un numéro spécial de Science et Vie l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le New England Journal of Medicine la Gazette du Canada La Gazette officielle du Québec On observe dans ces exemples que seuls les mots faisant partie du titre exact sont en italique. Remarque : Il est courant qu’un journal ou un périodique utilise les petites capitales au lieu de l’italique pour citer son propre nom à l’intérieur de ses pages. Partie d’une publication ou d’une œuvre Très souvent, on mentionne une partie d’une publication ou une partie d’une œuvre conjointement avec le titre de la publication ou de l’œuvre d’où elle est tirée. Il est usuel de mettre le titre de la partie entre guillemets et le titre principal en italique : « Le Vaisseau d’Or » est tiré des Poésies complètes de Nelligan. « La chute de la maison Usher » figure dans les Histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe. Ci-joint une photocopie du chapitre intitulé « L’emploi et le chômage » dans Le nouvel État industriel de J. K. Galbraith. Il faut lire dans la revue Pour la Science l’article « Informatique et liberté ». Le « Libera me » du Requiem de Fauré est sublime. Dans une étude qui ferait mention de nombreux articles ou parties d’œuvres, il pourrait être plus commode de mettre tous les titres en italique. De même, si l’on cite seulement une partie d’une œuvre sans mentionner l’œuvre, on peut employer l’italique : Nelligan est l’auteur du Vaisseau d’Or. Titres de lois et autres textes juridiques Il est d’usage dans l’administration fédérale de mettre l’italique aux titres de lois et de projets de loi, de même qu’aux titres des textes d’application comme les règlements, les ordonnances, les décrets, les arrêtés, les chartes, les codes et les constitutions : la Loi sur le divorce le Règlement sur les aliments et drogues le Décret sur les passeports canadiens le projet de loi C-19 : Loi modifiant la Loi électorale du Canada Pour plus de renseignements à ce sujet, voir l’article titres de lois (règlements, accords, chartes, décrets, etc.). Titres de cours, de concours et d’expositions On compose aussi en italique les titres de cours, de séminaires, de concours et d’expositions : J’ai suivi le cours Introduction à la traduction l’automne dernier. Le séminaire Comprendre le changement climatique était intéressant. Le concours Écris-moi sans fautes! a attiré beaucoup de participants. L’exposition Formidables dinosaures est en cours au Musée canadien de la nature. Titres de prières Pour les titres de prières, l’usage est variable. Ils s’écrivent parfois en italique, parfois en romain : En disant le chapelet, ils récitent le Je crois en Dieu, des Notre Père et des Je vous salue Marie. Réciter trois Pater et deux Ave. Noms propres ne prenant pas l’italique Les titres et noms qui suivent ne se mettent pas en italique; on les compose plutôt en caractères ordinaires (romains). Politiques, directives, programmes, plans et projets On ne met pas l’italique aux titres de politiques, de directives, de programmes, de plans, de projets, de campagnes et d’opérations : la Politique de communication du gouvernement du Canada la Directive sur les griefs de classification le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant la Stratégie nationale antidrogue le Plan de conservation national la campagne Centraide l’opération Marteau, l’opération SharQc Festivals, salons et autres manifestations culturelles, commerciales et sportives Les noms de festivals, de foires, de salons et d’autres manifestations culturelles, commerciales et sportives ne prennent pas l’italique : le Festival international du film sur l’art la Foire du livre le Salon de l’automobile le Carnaval de Québec la Coupe du monde Congrès, colloques, symposiums et conférences Les titres de congrès, de conférences, de colloques et de symposiums se composent en caractères ordinaires : le Congrès annuel des champignonnistes du Canada le Colloque international de bioéthique le Symposium canadien sur la télédétection la Conférence d’action nationale sur l’usage des drogues Prix, bourses et autres distinctions Les noms de prix, de bourses et autres types de récompenses ne prennent pas l’italique : le prix Nobel de littérature le prix Femina les Prix d’excellence de la fonction publique la Bourse du recteur les bourses Livres sacrés Le nom des livres sacrés s’écrit en caractères ordinaires : la Bible l’Évangile selon saint Luc la Torah le Coran La Genèse est le premier livre de l’Ancien Testament. Renseignements complémentaires On trouve de l’information complémentaire sur la majuscule dans plusieurs articles. Voir organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule). Voir aussi enseignes commerciales (majuscule).mots étrangers (italique et guillemets)
Les mots en langue étrangère qui figurent dans les textes en français sont présentés en italique ou en romain; ils sont parfois encadrés de guillemets. Les règles qui s’appliquent aux divers cas sont énoncées ci-dessous. Sur cette page Italique Guillemets Renseignements complémentaires Italique Les mots empruntés aux langues étrangères et non adoptés par l’usage se mettent en général en italique : Le centre de ces vastes domaines sucriers est la casa grande. Les junior colleges complètent la formation générale. Ce prolongement vers le nord du système tropical commande le climat des « terres chaudes » (tierra caliente) et humides du Mexique (Encyclopædia Universalis). Un soir, nous nous sommes arrêtés non loin d’un garimpo, colonie de chercheurs de diamants (C. Lévi-Strauss). Nous avons logé dans un bed and breakfast près de Toronto. Les mots étrangers qui sont entrés dans l’usage français n’ont toutefois plus besoin de l’italique : l’apartheid la common law la dolce vita un kibboutz un méchoui la perestroïka Comme dans le cas du latin, il n’est pas toujours facile de savoir si un mot étranger est accrédité par l’usage. Le fait qu’un mot soit l’objet d’une entrée dans un dictionnaire courant nous fournit déjà un bon indice. C’est aussi une question de jugement; il faut tenir compte du contexte et du destinataire. Si l’on pense qu’un mot étranger est peu connu du lecteur, on le mettra en italique. Les noms étrangers d’organismes, d’entreprises, d’institutions, d’établissements, de bâtiments, de groupes, de manifestations artistiques ou sportives, de compagnies de théâtre, de troupes de danseurs, d’orchestres, sont toujours en caractères ordinaires : la General Motors la Food and Drug Administration la Library of Congress le Foreign Office le Massachusetts Institute of Technology l’Academy of St. Martin-in-the-Fields le Bundestag et le Bundesrat la Vasaloppet l’Istituto per la Ricostruzione Industriale On emploie l’italique pour les citations en langue étrangère, qu’elles soient accompagnées ou non de leur traduction. La traduction, elle, se met entre guillemets dans le caractère du texte principal, c’est-à-dire en romain la plupart du temps : Forcé de faire amende honorable, Galilée s’exclama : « Eppur, si muove! » « Have more than thou showest Speak less than thou knowest… » (« Aie plus que tu ne montres, Dis moins que tu ne sais… ») Guillemets Certains auteurs préfèrent mettre tout mot étranger entre guillemets, mais c’est un procédé beaucoup moins courant que l’italique : Lorsque les premiers « baby-boomers » ont atteint l’adolescence, la consommation excessive d’énergie était très visible. Si un mot étranger se désigne lui-même, théoriquement il peut être à la fois en italique (comme mot étranger) et entre guillemets (comme mot se désignant lui-même) : le mot anglais « subset » Dans la réalité, on se contente souvent de l’italique : Ibidem est un mot latin. Shalom est un mot qui désigne universellement la paix. On donne généralement la traduction d’un mot étranger entre guillemets : Le mot anglais « subset » se rend en français par « sous-ensemble ». Ibidem est un mot latin qui signifie « à la même place ». Dans bien des cas, Bildung devrait être traduit par « culture », et Kultur par « civilisation » (Encyclopædia Universalis). Il existe en Russie un célèbre ensemble de chanteurs et de danseurs composé uniquement de jeunes filles et dont le nom, Beriozka, signifie : « petit bouleau » (P. Morency). Quand on met la traduction simplement entre parenthèses, les guillemets sont superflus : subset (sous-ensemble) Renseignements complémentaires Pour tout ce qui concerne : le genre des noms propres en langue étrangère l’article à utiliser devant ces noms l’accord du verbe qui les accompagne l’élision des noms commençant par une voyelle veuillez consulter l’article noms propres en langue étrangère. On trouvera aussi des compléments d’information dans les articles emprunts à des langues étrangères, organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule) et élision.et al.
L’expression et al. est l’abréviation de l’expression latine et alii. Elle signifie « et autres ». Parfois imposée en vertu de normes internationales en matière de documentation, cette abréviation s’emploie notamment dans les notices bibliographiques lorsqu’il y a quatre auteurs ou plus. Mais dans l’usage, il arrive assez souvent que l’on mentionne les noms des quatre ou cinq auteurs d’un document. Si on décide de l’employer, elle peut être placée à la suite des trois premiers noms ou, plus communément, à la suite du premier. Dans ce cas, on mentionne le nom de l’auteur principal, suivi d’une virgule et de et al. en italique : LINTEAU, Paul-André, et al. L’expression s’écrit le plus souvent en italique dans un texte présenté en caractères romains, et vice versa. La suppression du point abréviatif est incorrecte. Certains considèrent et al. comme un anglicisme et emploient et coll. ou et autres : LINTEAU, Paul-André, et coll. Et coll. est l’abréviation de « et collaborateurs » et ne se met pas en italique.Titres des lois et règlements : quelques règles
Fanny Vittecoq (L’Actualité langagière, volume 3, numéro 1, 2006, page 9) Qu’on soit jurilinguiste, traducteur ou rédacteur, on a parfois besoin d’un petit rafraîchissement sur les règles concernant les titres de lois afin… de ne pas les enfreindre. Je vous propose un petit cocktail à saveur juridique portant sur la majuscule, l’italique, la traduction et les divisions des textes législatifs. Majuscule et italique Dans l’administration fédérale, les titres de lois prennent la majuscule au premier mot, et s’écrivent en italiqueAller à la remarque a. Cette convention vise les lois, arrêtés, chartes, codes, constitutions, etc., ainsi que les textes d’application des lois, comme les règlements, les ordonnances et les décrets. Le sigle d’un titre de loi s’écrit en caractères romains et ne prend pas d’accent. La Loi sur la sécurité dans les sports a été abrogée en 1997. La Loi sur la protection des renseignements personnels Le Règlement modifiant le Règlement sur la santé des animaux La Charte canadienne des droits et libertés La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE) prévoit… Le nom des accords, ententes ou traités internationaux s’écrit habituellement en caractères romains. On emploie également le romain dans le cas des projets de loi désignés par un numéro : L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce L’ONU a adopté la Convention relative au statut des réfugiés en 1951. Le projet de loi C-24 Enfin, on emploie la minuscule initiale et le romain si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi : La loi sur l’évaluation environnementale ne fait pas l’unanimité. « Loi » ou « règlement » employés elliptiquement Employés seuls, en ellipse ou comme générique, les mots loi et règlement prennent généralement la minuscule et s’écrivent en romain. On peut toutefois les mettre en italique avec la majuscule initiale s’ils sont précédés d’un article défini et s’il est clair dans le contexte qu’on parle d’une loi ou d’un règlement en particulier : Ce règlement modifié a été approuvé et enregistré le 24 octobre 2002. La nouvelle loi désigne un certain nombre de régions bilingues. En cas de conflit entre le contenu de la présente brochure et les dispositions de la Loi sur les langues officielles, c’est la Loi qui prévaut. Traduction des titres de lois [Cette rubrique a été modifiée] L’ensemble de la législation du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires est accessible en ligne : lois, règlements, projets de loi et état des projets de loi, ainsi que les gazettes officielles dans lesquelles l’information utile est publiée. Le degré de bilinguisme législatif varie d’une région à l’autre. Les lois fédérales, les lois du Nouveau-Brunswick, du Québec et du Manitoba ainsi que la plupart des lois de l’Ontario sont officielles en anglais et en français. Il faut indiquer le titre de loi en français quand il existe une version officielle de la loi : La Loi sur les véhicules à moteur du Nouveau-Brunswick. Pour les lois non traduites, on peut conserver le titre anglais dans un texte français. Le genre de l’article qui précède un nom étranger correspond généralement au genre qu’aurait en français l’équivalent du terme générique anglais. Étant donné que l’équivalent français de act est loi, on devrait en principe employer l’article féminin la. On constate cependant que l’article masculin devant un titre anglais contenant le mot Act est beaucoup plus fréquent dans l’usage : La/le Motor Vehicle Act de la Colombie-Britannique. De plus, les règles de l’élision s’appliquent devant les mots étrangers comme devant les mots français : Un rapport d’évaluation des impacts environnementaux est exigé en vertu de l’Environmental Protection and Enhancement Act de l’Alberta. On peut aussi opter pour l’ajout d’une traduction non officielle en français. On écrit alors le mot loi avec la minuscule, et le titre traduit se met en caractères ordinaires. On peut l’intégrer dans le texte, suivi du titre anglais officiel entre parenthèses, ou encore le mettre sous forme de note en bas de page. La loi sur les véhicules à moteur (Motor Vehicle Act) de la Colombie-Britannique. Divisions des textes de lois On emploie habituellement des lettres et des chiffres, arabes ou romains, pour désigner les divisions d’actes notariés et d’autres documents juridiques ou administratifs (sections, articles, paragraphes, alinéas, etc.). Selon le Guide canadien de rédaction législative française, on subdivise les lois et les règlements fédéraux de la façon suivante : Anglais Français part I partie I division A section A subdivision a sous-section a section 12 article 12 subsection 12(1) paragraphe 12(1) paragraph 12(1)(a) alinéa 12(1)a) subparagraph 12(1)(a)(i) sous-alinéa 12(1)a)(i) clause 12(1)(a)(i)(B) division 12(1)a)(i)(B) subclause 12(1)(a)(i)(B)(VI) subdivision 12(1)a)(i)(B)(VI) sub-subclause 1 sous-subdivision 1 schedule annexe table tableau ou table figure figure On cite une disposition législative de façon précise : le paragraphe 12(1), l’alinéa 12(1)a). Bien qu’il soit aussi possible d’écrire « le paragraphe (1) de l’article 12 » parce qu’il n’y a qu’un paragraphe (1) dans un article, il serait faux d’écrire « l’alinéa a) de l’article 12 », « le sous-alinéa (ii) de l’article 12 », etc. parce qu’il pourrait y avoir plus d’un alinéa a) ou de sous-alinéa (ii) dans un article, ce qui porterait à confusion. La lettre indiquant l’alinéa se met en italique. Notez que le mot anglais paragraph se rend par alinéa : « l’alinéa 12(1)a) », et non « le paragraphe 12(1)a) ». De plus, le terme sous-paragraphe, calque de l’anglais subparagraph, est à éviter. On dit plutôt sous-alinéa. Il importe de préciser que les lois du Québec sont divisées différemment. Remarques Remarque a L’Office québécois de la langue française recommande d’écrire les titres de lois, chartes, règlements, etc., en caractères ordinaires plutôt qu’en italique. Retour à la remarque a Remarque : Depuis des modifications faites à la présentation des textes de loi en 2016, la lettre indiquant l’alinéa ne se met plus en italique. Liens utiles Gazette du Canada. Lois sanctionnées et règlements officiels : http://canadagazette.gc.ca/index-f.html Recherche des lois et règlements codifiés du Canada : http://laws.justice.gc.ca/fr/index.html LEGISINFO, un outil de recherche sur les projets de loi. Parlement du Canada : http://www.parl.gc.ca/LEGISINFO/index.asp?Lang=F Lois et règlements : L’essentiel (2e édition). Bureau du Conseil privé, Gouvernement du Canada, 2001 : http://sbisrvntweb.uqac.ca/archivage/17572868.pdf « La justice et la loi au Canada » : http://canada.justice.gc.ca/fr/jl/index.html Loi sur les textes réglementaires : http://lois.justice.gc.ca/fr/S-22/texte.html « La common law et le droit civil ». Le Canada en devenir! : http://www.canadiana.org/citm/specifique/lois_f.html#common. Enquête nationale sur les services de rédaction législative : http://www.justice.gc.ca/fr/ps/inter/survey/page8.htmlnoms propres (règles d’écriture)
Majuscule Nom propre par nature Nom propre par convention Principes d’écriture Italique Majuscule La majuscule remplit deux grandes fonctions : 1° elle signale le début d’une phrase; 2° elle met en valeur le caractère unique, singulier ou supérieur de certaines réalités physiques ou abstraites exprimées par le nom propre. Il n’y a pas de règles absolues en ce qui concerne l’emploi des majuscules dans les noms propres. Comme l’usage est souvent flottant, il est préférable, en cas d’hésitation, de choisir la minuscule. Nom propre par nature Le nom propre par nature est une appellation particulière à un être, à une chose ou à un groupe d’êtres ou de choses. Il peut s’agir d’un nom de famille, d’un prénom, d’un pseudonyme, d’un nom de peuple, etc. Le nom peut être composé et peut comprendre l’article : L’homme qu’était Laurier… Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. Elle venait de La Tuque. Le nom propre peut devenir nom commun : À la suite d’une généralisation : Séraphin (héros de roman) un séraphin (homme avaricieux) Mécène un mécène À la suite d’un transfert métonymique (rapport d’origine, en particulier) : Oka un morceau d’oka la Champagne du champagne Nom propre par convention Le nom propre par convention est un nom ou un adjectif du vocabulaire commun que l’on élève au rang de nom propre. Comme le nom propre par nature, il peut être simple ou composé : le Pacifique la rue Cinq-Mars Le nom commun peut devenir nom propre : S’il acquiert une valeur unique dans un contexte restreint. Dans ce cas, il se présente fréquemment sous une forme elliptique : la Loi les Prairies les Communes Remarque : Dans le cas de loi, l’article défini joint à la majuscule (la Loi) renvoie à une loi précise, identifiée par le contexte; on écrirait cependant cette loi, la présente loi. S’il est employé comme allégorie, ou à la suite d’une personnification ou de la déification d’idées, d’animaux, de choses ou de phénomènes : La Cigale ayant chanté tout l’été… La Nuit est fille de la Terre et du Ciel. S’il est utilisé comme nom d’animal : La course a été remportée par le cheval Secrétariat. L’adjectif peut aussi devenir nom propre : le Septième (personnage de Marie-Claire Blais) les Rocheuses Principes d’écriture Article L’article prend la majuscule lorsqu’il est le premier élément d’une appellation ou d’un titre : Le malade imaginaire La Ronge (ville de la Saskatchewan) En cours de phrase, l’article se plie aux lois de la syntaxe : c’est dire que l’article défini le ou les, précédé de la préposition à ou de, prend la forme contractée, et qu’il se met alors en caractères ordinaires, avec minuscule initiale : J’ai lu Le malade imaginaire en une soirée. Je n’ai lu que quelques pages du Malade imaginaire. Trait d’union Le nom commun composé conserve ses traits d’union lorsqu’il devient nom propre : la boutique Croque-Monsieur Il en est de même pour le nom propre composé que l’on abrège : Î.-P.-É. pour Île-du-Prince-Édouard Préfixe Les préfixes qui sont suivis d’un trait d’union dans un nom propre prennent la majuscule initiale : l’Anti-Liban (chaîne de montagnes) la Contre-Réforme la région de l’Entre-Deux-Mers les Néo-Zélandais Toutefois, ces préfixes gardent la minuscule lorsqu’ils ne forment pas, avec les éléments auxquels ils sont joints par le trait d’union, un nom ou une dénomination véritable : une manifestation anti-États-Unis des pseudo-Français nos alliés d’outre-Atlantique Adjectif antéposé Dans un nom propre composé ou une dénomination, comme dans le surnom d’une région, l’adjectif placé avant le premier substantif prend la majuscule : la Grande-Bretagne le Moyen-Orient le Nouveau Monde le Troisième Reich les Hautes Études commerciales les Premières Nations Accents et autres signes On doit mettre à la majuscule tous les signes orthographiques exigés par les mots (accent, cédille, tréma), y compris l’accent sur la préposition à : Émilie À la recherche du temps perdu Cette règle s’applique notamment aux abréviations; seuls font exception les sigles proprement dits et les acronymes écrits tout en majuscules. On écrit donc : É.-U. = États-Unis Î.-P.-É. = Île-du-Prince-Édouard mais ALENA = Accord de libre-échange nord-américain Lettres soudées dans un nom propre Lorsque les deux premières lettres d’un nom propre sont soudées, elles prennent l’une et l’autre la majuscule : Le complexe d’Œdipe est un élément central de la psychanalyse freudienne. Les Ægates sont des îles proches de la Sicile. Italique Voir noms propres (italique aux noms propres) et noms propres en langue étrangère.contra legem / intra legem / praeter legem / secundum legem
Legem se prononce lé-gaime. La locution latine contra legem (et non legam) signifie littéralement contre la loi. Elle s’emploie pour caractériser l’arrêt, l’interprétation législative, la coutume, l’usage, la pratique que l’on estime contraire à la loi écrite. La coutume contra legem est contraire à la loi, elle lui résiste en s’instaurant contre elle. Pour examiner la question de la légitimité d’une interprétation qui paraît incompatible avec la lettre et l’esprit d’une loi, le tribunal pourra parler d’une interprétation contra legem. Afin de permettre une interprétation contra legem, le juge déclarera, par exemple, qu’il faut parfois s’écarter de la loi (de son esprit), mais non de son texte (de sa lettre) lorsque l’interprétation littérale conduit à des résultats insoutenables. Dans l’interprétation des lois, on appelle interprétation (véritablement) contra legem l’interprétation illicite que fait une juridiction contre la lettre et contre l’esprit du texte légal. La locution intra legem est l’antonyme; une lacune intra legem est celle que fait volontairement le législateur en s’abstenant de préciser par omission ou en faisant appel à des notions floues. Comblement des lacunes intra legem. Notions intra legem. « Le droit d’équité doit rester confiné au domaine du comblement des lacunes intra legem; l’utilisation de l’équité contre la loi est illégale et anticonstitutionnelle en droit suisse. » Par ailleurs, on oppose, à la lacune intra legem la lacune praeter legem, celle que fait involontairement le législateur et qu’il devra combler par l’adoption d’une loi modificatrice. Droit praeter legem (établi dans le silence de la loi) par opposition au droit secundum legem (établi conformément au texte clair de la loi). La coutume qui se développe et s’applique en l’absence de solution légale, remédiant à une lacune et complétant ainsi la loi est dite praeter legem, tandis que celle qui s’applique en vertu de la loi s’appelle coutume secundum legem. Ces locutions latines seront en italiques ou entre guillemets, selon que le texte sera manuscrit ou imprimé. Si le texte est en italique, comme l’a montré le premier article, elles seront en caractère romain.titres de lois (règlements, accords, chartes, décrets, etc.)
Sur cette page Types de documents visés Titres de lois écrits au long Loi ou règlement employé seul Sigle Traduction Renseignements complémentaires Types de documents visés Les consignes qui suivent s’appliquent aux titres de loi ainsi qu’aux titres des types de documents suivants : les accords les actes les alliances les arrêtés les chartes les codes les constitutions les conventions les décrets les ententes les ordonnances les pactes les protocoles les règlements les traités Titres de lois écrits au long Le premier mot générique des titres de loi s’écrit avec une majuscule. De plus, dans l’administration fédérale, le titre des lois s’écrit en italique. Cette convention vise les lois, arrêtés, chartes, codes, constitutions, etc., ainsi que les textes d’application des lois, comme les règlements, les ordonnances et les décrets. La Loi de l’impôt sur le revenu comporte 18 parties. La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) a été sanctionnée le 29 juin 2012. Le Règlement sur l’équipement de sauvetage vient d’être modifié. La Charte canadienne des droits et libertés garantit les droits et libertés qui y sont énoncés. Projets de loi Généralement, le titre d’un projet de loi s’écrit en italique, comme celui d’une loi à part entière. Cependant, on emploie les caractères ordinaires lorsque le projet de loi est désigné par un numéro : Le projet de loi C-24 vise à modifier la Loi sur la citoyenneté. Le Parlement a commencé la troisième lecture du projet de loi C-10 : Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et d’autres lois en conséquence. Exceptions À l’intérieur même d’un texte de loi, il est d’usage de mettre en italique les noms des accords, ententes ou traités internationaux. En dehors des textes de loi, le titre de ces documents s’écrit habituellement en caractères ordinaires : L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce régit le commerce international des marchandises. L’ONU a adopté la Convention relative au statut des réfugiés en 1951. Le Pacte mondial des Nations Unies a été lancé en juillet 2000. En outre, on emploie la minuscule initiale et les caractères ordinaires si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi : La loi sur l’évaluation environnementale ne fait pas l’unanimité. Loi ou règlement employé seul Si l’on ne cite pas le titre exact d’un texte de loi, on doit utiliser les caractères ordinaires. Cependant, quand le mot loi ou règlement est employé seul, qu’il est précédé d’un article défini et qu’il n’y a aucune ambiguïté possible quant au texte de loi auquel il fait référence, on maintient l’italique. Dans les autres cas, le mot prend la minuscule et s’écrit en caractères ordinaires : Ce règlement modifié a été approuvé et enregistré le 24 octobre 2002. La nouvelle loi désigne un certain nombre de régions bilingues. En cas de conflit entre le contenu de la présente brochure et les dispositions de la Loi sur les langues officielles, c’est la Loi qui prévaut. Sigle Le sigle d’un titre de loi s’écrit en caractères ordinaires et ne prend pas d’accent : La LGFP (Loi sur la gestion des finances publiques) La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE) Traduction Lois officiellement traduites L’ensemble de la législation du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires est accessible en ligne : lois, règlements, projets de loi et état des projets de loi, ainsi que les gazettes officielles dans lesquelles l’information utile est publiée. Le degré de bilinguisme législatif varie d’une région à l’autre. Les lois fédérales, les lois du Nouveau-Brunswick, du Québec et du Manitoba ainsi que la plupart des lois de l’Ontario sont officielles en anglais et en français. Il faut indiquer le titre de loi en français quand il existe une version officielle de la loi : la Loi sur les véhicules à moteur du Nouveau‑Brunswick Lois non traduites officiellement Pour les lois non traduites officiellement, comme certaines lois de l’Ontario, les lois des autres provinces anglophones et les lois de pays étrangers, on peut conserver le titre anglais dans un texte français. Étant donné que l’équivalent français du mot Act est loi, on devrait en principe employer l’article féminin la, mais on constate que l’article masculin le devant un titre anglais contenant le mot Act est beaucoup plus fréquent dans l’usage. Par conséquent, les articles la et le sont tous deux admis : la/le Motor Vehicle Act de la Colombie‑Britannique Les règles de l’élision s’appliquent devant les mots étrangers comme devant les mots français : un rapport d’évaluation en vertu de l’Environmental Protection and Enhancement Act de l’Alberta Ajout d’une traduction française non officielle On peut aussi ajouter une traduction non officielle en français. On écrit le mot loi avec la minuscule, et le titre traduit se met en caractères ordinaires. Voici deux façons de procéder : on peut ajouter le titre français de la loi en note de bas de page en indiquant clairement qu’il s’agit d’une traduction libre; on peut l’intégrer dans le texte suivi du titre anglais entre parenthèses : La loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune (Fish and Wildlife Conservation Act, 1997) interdit à quiconque de chasser un oiseau migrateur. Renseignements complémentaires Voir divisions et subdivisions d’un ouvrage, divisions d’un texte de loi ainsi que l’article Titres des lois et règlements : quelques règles de Fanny Vittecoq dans L’Actualité langagière (repris dans les Chroniques de langue), vol. 3, nº 1 (2006).latin (locutions latines et mots latins)
Sur cette page Italique/caractères ordinaires Dans les références bibliographiques En botanique, zoologie et médecine Pluriel et accents Locutions latines Mots latins On appelle locutions latines les expressions formées de deux mots ou plus et mots latins les mots simples (un seul mot). Italique/caractères ordinaires De manière générale, les mots latins ou locutions latines non francisés devraient être mis en italique, comme on le fait pour tout autre mot étranger. Quand ils sont francisés ou entrés dans l’usage, ils devraient s’écrire en caractères ordinaires, comme c’est le cas pour tout autre mot français. Cependant, la notion de mot francisé ou entré dans l’usage est très subjective, et les ouvrages de rédaction ne s’entendent pas sur le choix des termes à mettre en italique ou en caractères ordinaires. Par souci de simplification et d’uniformité, nous recommandons d’écrire en caractères ordinaires les locutions latines et les mots latins qui figurent dans les dictionnaires généraux, qu’on peut alors considérer comme francisés ou entrés dans l’usage, et de mettre les autres en italique. En cas de doute, il est préférable de mettre le mot ou la locution en italique. Les locutions et mots latins suivants se mettent en caractères ordinaires : alter ego a priori curriculum vitae de visu erratum (errata) etc. ex-libris grosso modo in vitro modus vivendi nec plus ultra persona non grata post-scriptum sine qua non statu quo vice-versa Bien qu’assimilés depuis longtemps par le français, les mots sic, bis, ter, quater, etc., se composent toujours en italique : un problème qui n’est qu’une simple technicalité [sic] 14 bis de la rue des Remparts l’article 5 ter du règlement Les citations latines se composent en italique : C’est Tacite qui a dit : « Omne ignotum promagnifico » (« Tout nouveau, tout beau »). Dans les références bibliographiques Les locutions latines et mots latins employés dans les références bibliographiques des travaux de recherche et dans les travaux d’édition s’écrivent généralement en italique, qu’ils soient abrégés ou non : ibidem ibid. idem Id. loco citato loc. cit. opere citato op. cit. infra supra Quand, dans une référence bibliographique, le mot idem (ou Id.) remplace le nom d’un auteur déjà cité dans une référence précédente, il peut être composé dans le même caractère que le nom qu’il remplace (soit en romain). Le mot ibidem (ou ibid.), qui remplace le titre d’un ouvrage déjà cité, reste toujours en italique : J. Éthier-Blais, Autour de Borduas, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1979, p. 77. Id., ibid., p. 140. Id., Dictionnaire de moi-même, Montréal, Leméac, 1987, p. 109. En botanique, zoologie et médecine Les noms attribués au genre et à l’espèce en botanique et en zoologie, ainsi que les désignations latines de syndromes et de maladies, accompagnés ou non de l’article défini, s’écrivent en italique : L’angine de poitrine (Angina pectoris) est plus fréquente chez l’homme que chez la femme. La fétuque des prés (Festuca pratensis) joue un rôle important dans la production fourragère. Thunnus thynnus (Thon rouge) appartient à la famille des scombridés. Le Balaenoptera borealis (Rorqual boréal) se distingue du B. physalus par sa silhouette plus trapue. Pluriel et accents En ce qui concerne les accents et le pluriel, la graphie varie tellement d’un terme à l’autre qu’il est préférable de toujours vérifier dans le dictionnaire. Locutions latines En règle générale, les locutions latines sont invariables et ne prennent pas l’accent : des a priori des ex æquo des ex-voto des miserere (ou : des misérérés) des modus vivendi des nota bene des post-scriptum des statu quo des vade-mecum La locution a priori s’écrit normalement sans accent sur le a. La nouvelle orthographe accepte toutefois l’accent grave : à priori. Mots latins La majorité des mots latins prennent l’accent et le pluriel du français en s : des alléluias des médiums des mémentos des duplicatas (ou : des duplicata) Certains mots latins sont toutefois invariables et ne prennent pas l’accent : des credo des veto Il en va de même pour les prières et les chants nommés selon leurs titres latins : des Ave Maria des requiem Pluriel des mots en -um et en -us Par ailleurs, certains mots latins ont conservé en français la forme plurielle latine. C’est notamment le cas de mots en -um et en -us formant leur pluriel en -a ou en -i : un maximum, des maxima un stimulus, des stimuli Toutefois, le pluriel français en s est recommandé dans la plupart des cas : des maximums des stimulus Erratum, addendum, impedimentum et desideratum sont des exceptions. On écrit : des errata(s) (et non : des erratums, etc.) des addenda(s) des impedimenta des desiderata Les mots en -um et en -us prennent généralement l’accent, mais il existe certaines exceptions. Pluriel des mots en -ex Les mots latins en -ex avaient auparavant une forme plurielle en -ices. De nos jours, de telles formes sont désuètes ou employées très rarement. Ces mots restent plutôt invariables : un apex => des apex (et non : des apices) un codex => des codex (et non : des codices) un index => des index (et non : des indices) Pluriel de mots latins en -um et en -us Mots latins en -um et en -us : Singulier et pluriel Singulier Pluriel arboretum; arborétum arboretums; arborétums (à éviter : arboreta) addenda; addendum (très rare) addenda; addendas (« liste d’additions ») consortium consortiums curriculum; curriculum vitæ curriculums; curriculum vitæ (à éviter : curricula) décorum décorums desideratum (rare) Remarque : Le singulier est seulement employé dans la langue didactique. Le mot s’écrit sans accents. desiderata errata (« liste des fautes d’impression ») errata; erratas erratum (« faute d’impression ») errata extremum extremums (à éviter : extrema) forum forums (à éviter : fora) impedimentum (à éviter) impedimenta (employé au pluriel uniquement) maximum maximums; maxima média (« moyen de communication de masse ») médias; mass media (plus rare) médium (personne qui communique avec les esprits) médiums mémorandum mémorandums (à éviter : memoranda) minimum minimums; minima nævus nævus; nævi oculus oculus; oculi oppidum oppidums (à éviter : oppida) optimum optimums; optima papyrus papyrus (à éviter : papyri) post-scriptum post-scriptum préventorium préventoriums (à éviter : preventoria) quantum quanta quorum quorums sanatorium sanatoriums (à éviter : sanatoria) symposium (origine grecque) symposiums (à éviter : symposia) stimulus stimulus; stimuli tumulus tumulus (à éviter : tumuli) Locutions et mots latins invariables et sans accent Locutions et mots latins invariables et sans accent, définitions et exemples Locution/mot (invariable et sans accent) Définition Exemple ab irato sous l’empire ou l’influence de la colère Il s’est excusé de ses actions ab irato. Il a fait son testament ab irato. a contrario (terme de philosophie, de droit) au contraire; par déduction du contraire; par l’argument ou la raison des contraires Le raisonnement a contrario part d’une opposition dans les hypothèses et conclut à une opposition dans les conséquences. addenda (Au pluriel, on écrit « des addenda » ou « des addendas ».) Remarque : Le singulier « addendum » est très rare. ensemble de notes additionnelles à la fin d’un ouvrage Il y a des addenda à la fin de cet ouvrage. a fortiori Remarque : La nouvelle orthographe recommande l’accent grave sur le a (« à fortiori »). à plus forte raison A fortiori, il faut agir immédiatement. ad hoc Voir aussi ad hoc (accord et italique). pour cela; à cet effet Nous créerons un comité ad hoc. ad hominem contre la personne Cette personne s’est appuyée sur un argument ad hominem. ad honores (vieilli) purement honorifique; pour l’honneur; gratuitement Ce diplomate a reçu de nombreux titres ad honores. ad libitum; ad lib. au choix; à volonté Remarque : S’emploie surtout en musique. Jouer ad lib. signifie « improviser librement ». Ce passage doit être joué ad libitum. ad litem (en droit) en vue d’un procès Un mandat ad litem est un mandat limité au seul procès en cause. ad litteram; ad litt. à la lettre; littéralement J’ai cité ses paroles ad litteram. ad patres Remarque : On l’emploie dans la locution « aller ad patres ». vers les pères, les ancêtres; dans l’autre monde; mourir Malheureusement, il est allé ad patres. ad rem à la chose, direct, sans détour Remarque : Répondre ad rem signifie « exactement sur l’objet dont il s’agit, catégoriquement ». Elle avait des arguments ad rem. Vous répondez ad rem aux questions qu’on vous pose. ad valorem selon une valeur de référence Remarque : Des droits ad valorem sont des droits de douane perçus d’après la valeur des marchandises. À la Chambre, on discute présentement des droits ad valorem. ad vitam æternam à jamais; pour toujours; pour la vie éternelle; à perpétuité Je n’habiterai pas ici ad vitam æternam. alma mater mère nourricière; établissement où l’on a fait ses études; l’université L’Université d’Ottawa est son alma mater. alter ego un second moi-même; un autre moi; un ami inséparable C’est son alter ego : les deux ont la même façon de penser. a posteriori acquis grâce à l’expérience, postérieur à l’expérience Des notions a posteriori. a priori Remarque : La nouvelle orthographe recommande l’accent grave sur le a (« à priori »). d’après ce qui vient avant; en partant de ce qui vient avant; au premier abord A priori, il faudrait corriger les erreurs. arboretum; arborétum arboretums; arborétums (à éviter : arboreta) bis interjection signifiant « deux fois » pour demander la répétition de ce qu’on vient d’entendre ou de voir Même si les spectateurs ont crié bis, l’interprète n’a pas chanté la chanson de nouveau. carpe diem mettre à profit le jour présent; jouir du présent Notre devise est le carpe diem. de facto Remarque : S’oppose à « de jure ». de fait Le pays a un gouvernement de facto. de jure Remarque : S’oppose à « de facto ». de droit Il faut respecter l’administration de jure. de visu après l’avoir vu; pour l’avoir vu J’ai constaté de visu les conditions de vie des Canadiens autochtones. errata Remarque : Au pluriel, on écrit « des errata » ou « des erratas ». liste des fautes d’impression Le journal a publié un errata. erratum Remarque : Au pluriel, on écrit « des errata ». faute d’impression Le journal a publié la liste des errata. et cætera (etc.) Voir aussi etc./et cetera. et le reste; et les autres J’aime tous les fruits : les pommes, les oranges, les kiwis, etc. ex æquo au même rang; sur le même rang Tous les employés sont évalués ex æquo. Puisqu’il y a deux personnes ex æquo, elles auront toutes deux une médaille d’or. ex cathedra du haut de la chaire Elle parle toujours ex cathedra. exempli gratia; e.g. (anglicisme à éviter) Remarque : Utiliser plutôt « par exemple » ou « p. ex. » Voir exemple. par exemple; p. ex. Il y a plusieurs grandes villes au Canada, p. ex. Toronto, Vancouver, Montréal. ex-libris faisant partie des livres de; étiquette sur un livre indiquant à qui il appartient Elle appose sans faute des ex-libris colorés. ex nihilo en partant de rien Cette personne a créé son entreprise ex nihilo. extra-muros à l’extérieur des murs; hors de la ville Vous cherchez des partenaires extra-muros. grosso modo en gros Je vous expliquerai grosso modo ce que le projet englobe. ibidem; ibid.; ib. Remarque : L’abréviation ibid. est suivie d’une virgule. On l’utilise pour citer un même ouvrage dans deux références bibliographiques consécutives. ici même; au même endroit (c’est-à-dire, le même ouvrage, déjà cité) Beauchesne, Jacques, Dictionnaire des cooccurrences, Montréal. Guérin, 2002, p. 22. Beauchesne, Jacques, ibid., Montréal. Guérin, 2002, p. 153. idem; id. Remarque : L’abréviation id. est suivie d’une virgule dans une référence bibliographique. Elle remplace le nom de l’auteur lorsqu’on cite plusieurs de ses ouvrages dans des références bibliographiques consécutives. Dans d’autres usages, l’abréviation peut s’écrire sans italique. la même chose, de même (c’est-à-dire, le même auteur) Beauchesne, Jacques, Dictionnaire des cooccurrences, Montréal. Guérin, 2002, p. 22. Id., Dictionnaire des cooccurrences, Montréal. Guérin, 2002, p. 22. illico; illico presto sur-le-champ; immédiatement Rends-toi au bureau illico. in extenso en entier; dans toute son étendue Il faut rédiger un rapport de l’événement in extenso. in extremis à l’article de la mort; au tout dernier moment L’offre a été acceptée in extremis. in fine à la fin; dans les dernières lignes (d’un chapitre, d’un ouvrage) Vous trouverez un lexique in fine. in memoriam à la mémoire de (une personne décédée) Remarque : L’expression est suivie d’un nom propre. À la première page du livre, on pouvait lire : « In memoriam Bernadette Ledoux, ma tendre mère ». in situ Remarque : S’oppose à « in vitro ». dans le milieu naturel L’étude doit se faire in situ. intra-muros à l’intérieur de la ville; à l’intérieur des murs Nous allons discuter des dépenses intra muros. in vitro Remarque : S’oppose à « in situ ». en milieu artificiel, en laboratoire, « dans le verre » Les recherches in vitro sont très utiles. ipso facto par conséquence; automatiquement Je serai déporté ipso facto si je commets un crime. manu militari par la force; la force publique ou armée Il a fallu les chasser manu militari. mea-culpa Remarque : Ne s’utilise que dans l’expression « faire son mea-culpa ». avouer sa faute; se repentir de sa faute; reconnaître sa propre responsabilité dans un malheur qui arrive Il a fait son mea-culpa avant de mourir. modus vivendi accommodement; arrangement; compromis Il faut trouver un modus vivendi avant qu’il ne soit trop tard. nec plus ultra ce qu’il y a de mieux; summum, comble Cette technologie est le nec plus ultra du domaine. Le nec plus ultra de la science, de l’art, du luxe. nota bene; nota; N.B.; N. B.; NB Voir aussi nota, nota bene. notez bien Nota bene : Les dates de mise en œuvre ne peuvent être modifiées. persona grata personne bienvenue; en diplomatie, se dit d’un représentant d’un État agréé par un autre État; personne qui a ses entrées dans un milieu officiel ou très fermé Remarque : Inversement, « persona non grata » se dit d’une personne indésirable. Il était persona grata à Ottawa, car les gens de là-bas avaient très confiance en lui. post mortem Remarque : Considéré comme un anglicisme au sens d’analyse, d’autopsie, de bilan, d’examen, de rétrospective. Le Grand Robert atteste pourtant l’expression avec l’exemple examen post mortem. après la mort; posthume Ces blessures ont été infligées post mortem. post-partum après l’accouchement Elle a fait une dépression post-partum. post-scriptum; P.-S. Voir post-scriptum. Remarque : complément ajouté au bas d’une lettre après la signature écrit après P.-S. : Je serai de retour la première semaine de mai. sic Remarque : Se met entre parenthèses ou entre crochets après une expression pour indiquer qu’on cite textuellement les termes, même s’ils paraissent étranges. ainsi « Le monde sont gentils [sic] ». sine die sans fixer de date ou de jour (en parlant d’une réunion, d’une séance) La réunion a été reportée sine die. sine qua non condition essentielle Remarque : Si on traduit littéralement la locution, on obtient : (condition) sans laquelle non C’est la condition sine qua non de l’accord. statu quo Voir aussi statu quo (orthographe et pluriel). état actuel des choses; dans l’état où les choses étaient auparavant La majorité de la population veut maintenir le statu quo. terminus ad quem limite temporelle finale; date ou période au delà de laquelle un fait n’a pu se produire En littérature, le XIXe siècle est confus. Tantôt il va jusqu’en 1898 (mort de Mallarmé), tantôt il pousse jusqu’en 1913 une pointe qui ne semble constituer un terminus ad quem que par rapport à l’année 1914, année historique, mais pas littéraire. terminus a quo limite temporelle initiale; date ou période avant laquelle un fait n’a pu se produire En quelle année ce livre a-t-il été écrit? Nous ne pouvons donner qu’un terminus a quo qui se situerait vers 1850, puisque l’auteur est né en 1835. vade-mecum ce qu’on emporte avec soi; livre, guide aide-mémoire, etc. qu’on garde avec soi pour le consulter C’est le vade-mecum des professeurs. vice versa; vice-versa inversement; réciproquement L’interprète doit être capable de passer du français à l’anglais et vice versa. vox populi voix du peuple; opinion de la masse Ce n’est pas moi qui le veux, c’est la vox populi.idem
Le mot latin idem s’abrège en id. et signifie « le même objet, la même chose ». Idem s’écrit en italique. L’abréviation id. est utilisée pour éviter la répétition d’un nom dans une citation, une énumération, une liste, un tableau, une facture ou un inventaire. Dans la langue familière, idem peut vouloir dire « de même », « itou », mais cet emploi est rare au Canada. Il est également employé pour remplacer le nom de l’auteur lorsqu’on cite plusieurs de ses ouvrages dans des notes bibliographiques consécutives. Dans ce cas, le titre de l’ouvrage et l’adresse bibliographique suivent le nom de l’auteur, s’il y a lieu. Si on ne veut pas employer id., on peut répéter le nom de l’auteur : Jacques Gandouin, Guide du protocole et des usages, Paris, Stock, 1984, p. 84. Id., Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. ou Jacques Gandouin, Correspondance et rédaction administratives, Paris, Armand Colin, 1988, p. 45. L’abréviation I minuscule D minuscule pointid. s’écrit dans le même caractère que les mots qu’elle remplace. Ainsi, l’abréviation « I majuscule d minuscule pointId. » est en caractères ordinaires ci-dessus, et non en italique, parce qu’elle remplace le nom de l’auteur « Jacques Gandouin ». Renseignements complémentaires Voir ibidem.niveaux de langue
Il faut savoir choisir le vocabulaire et le niveau de langue qu’on emploie en fonction du lecteur, c’est-à-dire de son milieu culturel, social, etc. Il va de soi que l’on évite d’employer dans le langage écrit des termes vulgaires ou grossiers. Cependant, il en existe d’autres qui, inoffensifs en apparence, peuvent mettre dans l’embarras la personne qui les écrit. Il s’agit de mots populaires, moins provocants, qu’un usage courant a banalisés (rendus ordinaires), comme : bagnole, pour voiture, ou baraque, pour maison. D’autres termes sont tout simplement trop spécialisés ou relevés pour être glissés dans un texte courant ou administratif, car ils sont difficiles à comprendre. Par exemple : la puérilité de ses propos, au lieu de l’insignifiance de ses paroles. Mise en relief On peut employer l’italique ou les guillemets pour mettre en relief les mots ou expressions qui s’écartent du langage standard, comme les tours populaires, familiers ou de tout autre niveau de langue – joualisant, technique, archaïque, ironique, etc. –, les régionalismes, les mots impropres ou insolites, les surnoms, les néologismes, les jeux de mots, ainsi que les mots qu’on emploie dans un sens spécial. Certains auteurs favorisent l’italique pour cette fonction, mais l’emploi des guillemets reste très vivant : Italique Inutile de vous dire qu’ils se sont fait maganer. Les épluchettes étaient très populaires au 19e siècle (R. Dubuc et J.‑C. Boulanger). Dans le St-Laurent, il y a formation de frasil surtout entre Montréal et Sorel (Trésor de la langue française au Québec). Ce sont des oiseaux nidifuges, c’est-à-dire qui fuient le nid, qui le quittent tôt. Guillemets Inutile de vous dire qu’ils se sont fait « maganer ». Le secteur de l’énergie est le plus gros « buveur » d’eau. Elle a eu le « plaisir » de se voir assigner cette corvée. Un oiseau est un « porte-plumes » (J.-P. Colignon). Niveaux de langue, définitions et exemples Voici des définitions et des exemples permettant de distinguer les différents niveaux de langue : Niveaux de langue, définitions et exemples Niveau de langue Définition Exemples Niveau vulgaire Emploi de mots vulgaires ou d’expressions grossières, qu’il vaut mieux éviter dans la langue courante ou recherchée. - charogne, chien sale (pour désigner une personne) Niveau populaire Niveau de langue plus relâché et considéré comme incorrect. - M’as t’dire de quoi… - les ceusses (au lieu de celles) Niveau familier Mots ou structures de phrases que l’on emploie dans la conversation courante, lorsqu’on s’adresse à des amis ou à des gens que l’on connaît bien. - Passe-moi le beurre! - être maboul (au lieu de un peu fou) - maganer (dans le sens de endommager) Niveau courant ou standard Langage correct que l’on utilise habituellement. - Pourrais-tu me donner le beurre? Niveau soutenu ou soigné Façon de s’exprimer correctement et avec distinction. On emploie ce registre entre autres dans les journaux, les textes administratifs, les travaux scientifiques, un cours, un discours, etc. - Pourriez-vous m’aider, s’il vous plaît? Niveau littéraire (ou très soutenu, recherché) Style de communication comportant des mots ou des constructions qui ne sont pas d’usage courant. Il peut même s’agir de mots et de constructions rares. - abîme (au lieu de précipice) - bannir (au lieu de supprimer, exclure) - ladre (au lieu de avare)titres et sous-titres (ponctuation)
Point Point d’interrogation Point d’exclamation Deux-points Tiret Point Les titres d’œuvres (livres, pièces de théâtre, films, chansons), de journaux et d’écrits divers tels que des produits d’apprentissage, sont parfois suivis d’un sous-titre. Les titres et les sous-titres écrits au centre de la page, ou dans la marge, ne sont jamais suivis du point, même lorsqu’ils comportent un verbe conjugué : Comment établir un budget Le Droit Bonheur d’occasion On ne badine pas avec l’amour Point d’interrogation À la différence du point final, le point d’interrogation peut figurer dans les titres, où sa présence est parfois exigée par le sens même de l’énoncé : Aimez-vous Brahms? Qui a peur de Virginia Woolf? Italique Le point d’interrogation se met en italique s’il fait partie d’un titre que l’on cite et en caractères ordinaires s’il n’en fait pas partie : L’auteur de l’ouvrage Est-ce à, de, en, par, pour, sur ou avec? La préposition vue par un praticien est Maurice Rouleau. J’ai lu le livre Aimez-vous Brahms? de Françoise Sagan. Avez-vous lu La part de l’autre? Avec les autres signes de ponctuation Le point d’interrogation appartenant au titre l’emporte généralement sur la ponctuation de la phrase principale : Quelle belle adaptation de Paris brûle-t-il? (Le point d’exclamation qui terminerait normalement cette phrase a été supprimé.) Rendez‑vous sur le site Web du projet En français, avez‑vous le sens des mots? Toutefois, pour bien différencier la ponctuation de la phrase de celle du titre, il est aussi possible de conserver le point final : Rendez‑vous sur le site Web du projet En français, avez‑vous le sens des mots?. Dans une phrase interrogative, on ne rajoute pas de point d’interrogation quand le titre en comporte un : Avez-vous lu le livre Aimez-vous Brahms? Adverbes interrogatifs comment et pourquoi Les titres commençant par les adverbes interrogatifs comment et pourquoi ont parfois la valeur d’une interrogation indirecte qui serait pour ainsi dire privée de son support — comme si le mot voici était sous-entendu. Ces titres ne se terminent pas par un point d’interrogation : Comment attirer les oiseaux dans son jardin Pourquoi il ne faut jamais donner de conseils Point d’exclamation Tout comme le point d’interrogation, le point d’exclamation s’emploie correctement dans les titres, où sa présence peut être exigée par le sens même de l’énoncé : La guerre, yes sir! Bienvenue à Montebello! (article paru dans Le Point) Le point d’exclamation appartenant au titre peut l’emporter sur le point final de la phrase principale. Toutefois, pour bien différencier la ponctuation de la phrase de celle du titre, il est possible de conserver le point final : J’ai lu l’article du Point intitulé Bienvenue à Montebello! / J’ai lu l’article du Point intitulé Bienvenue à Montebello!. Une de mes émissions préférées est Bye-Bye Maison! / Une de mes émissions préférées est Bye-Bye Maison!. Le point d’exclamation appartenant au titre ne l’emporte cependant pas sur les autres signes de ponctuation, comme la virgule, le point d’interrogation ou les points de suspension. Dans ces cas, la ponctuation normale est conservée : Mon fils adore l’émission Boohbah!, mais ma fille la déteste. Avez-vous déjà écouté l’émission Bye-Bye Maison!? Je ne sais que penser de cet article, L’astrologie et plus encore!… Deux-points Quand on cite un document qui comporte un sous-titre, on peut le séparer du titre par le deux‑points. En effet, comme le deux-points sert à introduire un sujet et qu’il permet d’établir un rapport logique entre les deux éléments qu’il sépare, son emploi est tout à fait justifié dans les titres complexes. Après le deux-points, on met généralement la minuscule au premier mot du sous‑titre : Le bon usage : grammaire française L’énergie du Nord : la force du Québec Le Califat : histoire politique de l’islam Toutefois, sur l’ouvrage lui-même, le sous-titre peut figurer sous le titre, sans être précédé du deux-points, et commencer par une majuscule : Le Califat Histoire politique de l’islam Tiret Lorsque le titre ou le sous-titre est immédiatement suivi du texte sur la même ligne, on peut l’en séparer par un point suivi d’un tiret : Formation du terrain. — Avant d’entreprendre l’étude de… On peut également, dans ce dernier cas, séparer le titre du texte par le deux-points ou par un tiret non précédé d’un point. Dans les subdivisions de textes, on peut aussi faire suivre les lettres majuscules ainsi que les chiffres romains et arabes d’un point, ou d’un point et d’un tiret : A. Les relations patronales-syndicales A. — Les relations patronales-syndicales V. La pauvreté dans les villes nord-américaines V. — La pauvreté dans les villes nord-américaines 1. Les problèmes économiques 1. — Les problèmes économiquesrendre suivi d’un adjectif
Le verbe rendre peut être immédiatement suivi d’un adjectif (attribut) et d’un complément d’objet. L’adjectif s’accorde alors avec le complément : Le ministère a rendu publics les résultats. Le juge a rendu publique la sentence.italique dans les citations
En français, les citations sont généralement encadrées de guillemets. L’emploi des guillemets est encore plus souhaitable lorsque le texte comporte déjà d’autres éléments en italique, ou lorsqu’il contient de nombreuses citations ou des citations en langue étrangère, car l’italique pourrait devenir fatigant à lire. La meilleure méthode consiste à employer les guillemets pour les citations, et à réserver l’italique pour les autres emplois, comme les mises en relief, les titres d’ouvrages, les mots en langue étrangère, les noms de véhicules, les mots employés dans un sens spécial, etc. Lorsqu’un texte ne comporte que quelques citations, on peut néanmoins opter pour l’italique. Il est important de procéder de façon uniforme tout au long du texte : On ne sait pas pourquoi la femme de Loth se retourna malgré les paroles des deux anges. Le texte de la Genèse dit seulement qu’elle regarda en arrière, et elle devint une colonne de sel. Et Lévis termine : Je prie M. le marquis de Vaudreuil de mettre sa réponse par écrit au bas du présent mémoire (R. Prévost). J’ai dit quelque part que j’étais de tous les partis par leur côté généreux et que je n’étais d’aucun par leur côté mauvais (V. Hugo). L’affirmation rien de ce qui est humain ne m’est étranger, Térence la fit sienne deux siècles avant notre ère. Le style, disait Buffon, n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met dans ses pensées (Y. le Hir). Le pays où le commerce est le plus libre, écrit Voltaire, sera toujours le plus riche et le plus florissant. Lorsque le texte qu’on veut citer comporte lui-même des mots en italique (titres d’ouvrages, etc.), le procédé classique consiste à faire ressortir ces mots en revenant au caractère ordinaire : En cas de conflit entre le contenu de la présente brochure et les dispositions de la Loi sur les langues officielles, c’est la Loi qui prévaut. Logiquement, on devrait procéder de la même façon quand il y a une citation à l’intérieur d’un texte qu’on cite en italique; toutefois, il est préférable de simplement guillemeter cette citation interne : Je vous cite, pour mémoire, le procès-verbal de la dernière réunion : L’Assemblée juge nécessaire de proposer la modification suivante à l’article 8 du règlement : « Le conseil se compose au maximum de neuf membres. » Remarque : Lorsque l’italique figure à l’intérieur d’une citation entre guillemets, il est parfois utile d’indiquer par une note à qui il est dû : « Mais, à tout cela, M. Bovary, peu soucieux des lettres*, disait que ce n’était pas la peine*! » * Italique de Flaubert. « La langue générale, écrit René Georgin, est plus ou moins influencée par celle des auteurs contemporains qui, en contrepartie, subissent parfois la contagion de l’usage commun, même quand celui-ci est fautif » (c’est moi qui souligne). Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur les citations, voir citations (règles générales).référence d’une citation
Sur cette page Entre parenthèses Sur une ligne séparée Dans une note annoncée par un appel de note Renseignements complémentaires On fournit presque toujours au lecteur la référence, partielle ou complète, des textes que l’on cite. Cette information peut être donnée de diverses manières. Entre parenthèses Quand on veut indiquer la référence d’une citation entre parenthèses, on insère habituellement la parenthèse entre le guillemet fermant et le point final : « Entre deux mots, il faut choisir le moindre » (P. Valéry). « Le cœur se trompe comme l’esprit; ses erreurs ne sont pas moins funestes et l’on a plus de mal à s’en défaire à cause de la douceur qui s’y mêle » (A. France, Le petit Pierre). « De plus, l’augmentation de la masse d’information à traiter accroît la surcharge des travailleurs » (p. 46). Chaque fois que l’on ne peut pas, pour une raison quelconque, détacher le signe de ponctuation final de la citation, on doit ajouter un point final à l’intérieur de la parenthèse. C’est le cas, en particulier, lorsqu’on cite une phrase exclamative ou interrogative : « Les peuples ne veulent pas que les dieux reviennent parce qu’ils en ont peur! » (Michel Tremblay.) « Longtemps j’ai voyagé sans boussole. Mais aussi, pour la traversée de la vie, que vaut une boussole? » (Gabrielle Roy, La détresse et l’enchantement.) Remarque : Des auteurs préfèrent que les citations conservent toujours leur ponctuation finale. Ils mettent donc toujours un point final à la fin d’une référence donnée entre parenthèses : « Entre deux mots, il faut choisir le moindre. » (P. Valéry.) Sur une ligne séparée On donne sur une ligne séparée la référence d’une phrase qui est mise en exergue en tête d’un texte. Le nom de l’auteur est souvent imprimé en petites capitales, parfois en italique, sans parenthèses ni point final : « L’homme est né libre et partout il est dans les fers. » J.-J. Rousseau « Malheur à ceux qui se contentent de peu. » Henri Michaux Quand le nom de l’auteur est suivi du titre de l’ouvrage, il est courant, mais non obligatoire, de mettre un point final à la fin de la référence, que la citation soit entre guillemets ou en italique : « Qui vit content de rien possède toute chose. » Boileau, Épîtres, V. Qui vit content de rien possède toute chose. Boileau, Épîtres, V. On peut faire de même pour donner la référence d’une citation détachée du texte : La Bruyère s’est souvent ingénié à renouveler de vieilles vérités, en les condensant en une brièveté remarquable : Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant… Les caractères, 17. Les trouvailles d’expression sont nombreuses dans ses maximes, même lorsqu’il reste abstrait. Dans une note annoncée par un appel de note Quand on préfère donner la référence dans une note, on doit insérer à la fin de la citation un appel de note. L’appel de note est un chiffre, une lettre ou un signe conventionnel tel que l’astérisque, que l’on place soit au-dessus de la ligne en exposant, soit sur la ligne entre parenthèses. Il apparaît juste après le dernier mot de la citation : « Qui vit content de rien possède toute chose1. » Qui vit content de rien possède toute chose1. « Combien de temps, ont-ils demandé, avons-nous pour réaliser le projet2? » Mieux vaut clore la discussion3… « De plus, l’augmentation de la masse d’information à traiter accroît la charge des travailleurs (1). » Dans Les caractères, La Bruyère s’est souvent ingénié à renouveler de vieilles vérités : Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n’y en a qu’une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant : il est vrai néanmoins qu’elle existe, que tout ce qui ne l’est point est faible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre1. Si la citation est placée à l’intérieur de la phrase, on met aussi l’appel de note juste après le dernier mot de la citation : Comme l’écrivait Voltaire, « le pays où le commerce est le plus libre sera toujours le plus riche et le plus florissant1 ». Le client leur a demandé de réparer les dégâts « au plus tard à la fin du mois2 », sinon il réclamerait des dommages-intérêts. Si la note ne concerne qu’un terme, l’appel de note se place immédiatement après ce terme : Dans l’original, on emploie le terme anglais shin splint5. L’appel de note peut bien sûr être employé à la fin d’un discours indirect, où l’original est paraphrasé plutôt que cité. Il sert aussi à annoncer, à l’intérieur ou à la fin d’une phrase, un commentaire quelconque. La note elle-même peut se trouver en bas de page, en fin de chapitre ou en fin de document. En ce qui concerne la numérotation des notes, voir référence bibliographique dans une note en bas de page . Remarques Si une même source est citée plus d’une fois en quelques pages, on peut utiliser l’abréviation latine ibid. dans la référence au lieu de répéter chaque fois le titre au long, mais à condition qu’il n’y ait aucune confusion possible avec une autre source citée dans le texte : « De plus, l’augmentation de la masse d’information à traiter accroît la surcharge des travailleurs » (Rapport sur la réduction des effectifs, p. 46). « Le mal est tel qu’il a suscité l’apparition d’un nouveau terme : de plus en plus on parle du “syndrome du survivant” pour désigner ce mal qui affecte ceux qui ont “survécu” aux suppressions de postes » (ibid., p. 54). On ne reproduit pas l’appel de note qui figure dans un passage que l’on cite. Renseignements complémentaires On trouvera d’autres renseignements sur la référence des citations dans l’article référence bibliographique dans une note en bas de page. Pour de l’information détaillée sur les citations, voir citations (règles générales).marques de commerce
Sur cette page Définitions et synonymes Règles d’écriture Symboles de marque de commerce Noms désignant la marque et l’entreprise Renseignements complémentaires Définitions et synonymes Juridiquement, on distingue les marques de commerce des marques de commerce déposées et des noms commerciaux. Examinons les définitions de ces termes. Marque de commerce (trademark) Mot ou groupe de mots, avec ou sans dessin ou représentation graphique particulière (symbole, sigle ou logotype), servant à désigner les produits ou les services d’une personne ou d’une organisation et à les distinguer de ceux de ses concurrents. Une marque doit donc être originale et devenir distinctive dans l’esprit des consommateurs. Marque de commerce déposée (registered trade-mark) Marque de commerce inscrite au Registre des marques de commerce du gouvernement fédéral – c’est-à-dire qui a été formellement enregistrée auprès de l’Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) – qui atteste officiellement les droits du propriétaire sur la marque. On dit aussi, dans le même sens : marque déposée nom déposé marque de commerce enregistrée marque enregistrée On compte parmi les noms de marques les noms de voitures, d’avions, de boissons, de fromages, de parfums, de médicaments, de logiciels informatiques et d’autres produits sur le marché. Nom commercial Nom sous lequel une entreprise ou un particulier choisit d’exercer une activité commerciale, et qui peut dans certains cas être identique à la marque de commerce. Règles d’écriture Majuscule Les marques de commerce sont des noms propres qui ont un caractère distinct. Elles prennent donc la majuscule initiale lorsqu’elles désignent des produits : La Boréale est une bière québécoise. Il avait une Camaro. De plus, ils s’écrivent en caractères ordinaires (et non en italique) et sont invariables lorsqu’ils sont précédés de l’article : La Boréale et la Blanche de Chambly sont des bières québécoises. Il avait une Camaro et deux Chevrolet. On leur a acheté des Popsicle pendant la canicule. Minuscule Il arrive qu’une marque de commerce devienne tellement connue qu’elle en vient à être utilisée comme terme générique, perdant ainsi son caractère de produit distinct. Les noms de marques peuvent donc s’incorporer à la langue pour devenir de véritables noms communs figurant au dictionnaire. Ils prennent alors la minuscule initiale et varient généralement en nombre. Certains sont tellement implantés qu’on en oublie l’origine; on n’a qu’à penser aux mots suivants, tous d’anciens noms de marques déposées : une aspirine du cellophane un dictaphone des jeeps du nylon un pédalo un trampoline On peut préférer faire précéder le nom de marque du nom d’espèce. Les noms de marques retrouvent alors leur valeur de noms propres. L’usage n’est toutefois pas constant, et il n’est pas rare de voir la majuscule : une aspirine / un comprimé d’aspirine des kleenex / des mouchoirs Kleenex un frigidaire / un réfrigérateur Frigidaire des jeeps / des camionnettes Jeep un oka / du fromage Oka un diesel / un moteur diesel Italique ou guillemets Le nom des produits commerciaux en général s’écrit sans guillemets ni italique : un Coca-Cola des bottes Sorel une cafetière Melitta un jeu de Monopoly L’appellation de certaines créations de luxe telles que les parfums et les vêtements haute couture s’écrit parfois entre guillemets, mais habituellement en italique : un flacon de « Neiges » / un flacon de Neiges la robe « Soir de Bal » / la robe Soir de bal le parfum « J’adore » / le parfum J’adore Genre Pour déterminer le genre du nom de marque et de l’article qui l’accompagne, on utilise le nom générique sous-entendu à l’esprit : Je vous conseille de prendre un Advil. (nom masculin comprimé sous-entendu) Le Ritalin est contre-indiqué pour votre enfant. (nom masculin médicament sous-entendu) J’adore ma Ford. (noms féminins voiture ou automobile sous-entendus) Symboles de marque de commerce Contrairement aux États-Unis où les noms déposés doivent être signalés par le symbole R majuscule encerclé®, au Canada, la Loi sur les marques de commerce n’a normalisé aucun symbole en particulier et son emploi n’est pas obligatoire. Les symboles R encerclé® ou M majuscule D majusculeMD sont généralement utilisés pour identifier une marque de commerce enregistrée, tandis que les symboles TM ou MC sont utilisés pour identifier une marque de commerce non enregistrée. Certains ouvrages de langue recommandent de toujours employer M DMD en français plutôt que le symbole R encerclé®. D’autres recommandent d’employer le symbole M DMD si la marque est enregistrée ou déposée au Canada, et le symbole ® si la marque est enregistrée aux États-Unis (par exemple : RollerbladeR encerclé en exposant® et AspirinM D en majuscules et en exposantMD). Cette règle est toutefois difficile à appliquer. Dans l’usage, le symbole ® est largement employé en français. Voici les principaux symboles des marques de commerce. On les met en exposant et en caractères ordinaires (c’est-à-dire, pas en italique). Symboles acceptés en français Marques de commerce : Symboles acceptés en français et exemples Symbole Description Comment l’afficher Exemple M D en majusculesMD symbole français de marque déposée MD en exposant MARQUEM D en majuscules et en exposantMD ® symbole anglais de marque déposée (registered trademark) Alt 0174 MARQUE® MC marque de commerce non enregistrée MC en exposant MARQUEMC TM symbole anglais de marque de commerce (trademark) non enregistrée Alt 0153 MARQUETM SM symbole anglais de marque de service (service mark) SM en exposant MARQUESM Astérisque En remplacement de l’un des symboles R encerclé®, M D en majusculesMD, M C en majusculesMC et T M en majusculesTM, il est aussi possible d’apposer à côté de la marque un astérisque (*), qui renvoie à une note (par exemple, en bas de page dans une publicité ou au bas du produit, sur un emballage) : *Marque déposée du Bureau de la traduction (en anglais : *Registered trademark of…) *Marque de commerce du Bureau de la traduction [si le produit n’est pas enregistré] (en anglais : *Trademark of…) L’utilisation de l’astérisque permet notamment de préciser le nom du titulaire de la marque. Nom écrit en majuscules suivi du symbole Il n’est pas rare de voir certains noms de marque écrits tout en majuscules dans les textes, suivis du symbole de marque déposée. Cet emploi est correct si on veut insister sur la marque, dans une publicité par exemple. Comparez ces exemples : Pour vos maux de tête, prenez ADVIL®. Pour vos maux de tête, prenez deux Advil. En général, le symbole suit le nom de marque écrit de manière habituelle, c’est-à-dire avec une majuscule à la première lettre seulement : Qui ne prend pas, à l’occasion, des analgésiques de marque Tylénol®, Advil®, Motrin® ou Aspirin®? Remarque : Il faut noter que le nom de marque officiel Aspirin ne prend pas de e final. Symbole © (droit d’auteur) Il ne faut pas confondre le symbole d’une marque de commerce avec le symbole du droit d’auteur © (aussi appelé copyright, forme acceptée en français). Le droit d’auteur protège entre autres les œuvres littéraires, artistiques, dramatiques ou musicales, y compris les programmes informatiques. Le symbole s’obtient en tapant Alt 0169. Aucune règle juridique n’oblige le propriétaire d’une marque quant à l’endroit où le symbole doit être apposé. En règle générale, le symbole © est suivi, dans un ordre quelconque, du nom du titulaire des droits d’auteur et de la mention de l’année de la publication. Placé après le nom, le symbole est en exposant non précédé d’une espace, mais s’il est placé devant le nom, il n’est généralement pas en exposant et est suivi d’une espace : LATTER© (logiciel) © 2016 Druide informatique © Services publics et Approvisionnement Canada, 2016 © 2015, Éditions Julie Roy © Julie Roy, 2015 Il est à noter que le symbole ⓟ est le symbole anglais de phonogramme (phono copyright symbol) utilisé pour les œuvres musicales enregistrées, comme les disques. Noms désignant la marque et l’entreprise Juridiquement, on distingue les marques de commerce des marques de commerce déposées et des noms commerciaux. Certaines marques déposées (trademarks), comme les marques de voitures et de bières, portent le même nom que l’entreprise. Ce nom est appelé nom commercial (trade names). Dans ce cas, on met un article devant le nom de marque, mais pas devant le nom de l’entreprise : La BMWBMW est la meilleure voiture. (plutôt que : BMWBMW est la meilleure voiture) BMWBMW a réalisé des profits cette année. (et non : La BMWBMW…) BMWBMW est une bonne marque de voiture. (et non : La BMWBMW…) Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir médicaments (noms de médicaments) et véhicules (voitures, avions, bateaux, etc.).actus reus
Se met en italique ou entre guillemets, selon que le texte est imprimé ou manuscrit. Si le texte est en italique, le terme est en caractère romain. Ce terme latin s’emploie en droit pénal canadien pour désigner l’acte coupable ou l’élément matériel d’une infraction. L’équivalent français qui tend à supplanter le terme latin (en droit français) est élément matériel. « Chaque infraction est composée de deux éléments : l’élément matériel ou l’actus reus et l’élément moral ou la mens rea. » « L’actus reus du meurtre est le fait de causer la mort d’un être humain. » Syntagmes Négation de l’actus reus. Caractère volontaire de l’actus reus. Preuve de l’actus reus. Accomplir, perpétrer l’actus reus.alinéa / sous-alinéa
Ces mots sont masculins. Ils s’abrègent en al. et s.-al. Au pluriel : « Cet article comporte plusieurs alinéas. » La forme abrégée ne prend pas la marque du pluriel : les al. 3(2)b) et c), les s.-al. 3(2)b)(ii) et (iii). De plus, les appellations des éléments constitutifs des lois ne s’abrègent jamais dans le texte et l’abréviation n’est permise que dans les notes et les renvois. Ainsi, on ne dira pas, dans un texte continu : [L’al. 3a)] de la Loi prévoit ce qui suit :, mais L’alinéa 3a) de la Loi prévoit ce qui suit. En rédaction législative canadienne (le cas du Québec est différent), l’alinéa (“paragraph” ou parfois “clause”) désigne l’élément d’une loi ou d’un règlement qui suit le paragraphe (“subsection”). Il est donc fautif d’employer, sous l’influence de l’anglais, le mot [paragraphe] pour désigner ce que les rédacteurs législatifs canadiens appellent alinéa. En outre, le texte de l’alinéa ne constitue jamais une phrase complète en elle-même, à la différence de l’alinéa dans les textes législatifs du Québec et des pays francophones. Par convention d’écriture depuis la recommandation du Guide fédéral de jurilinguistique législative française, article Éléments des lois, en 2015, la lettre indicative de l’alinéa n’est plus en italique mais en romain (pour le texte manuscrit ou dactylographié, elle est soulignée). Elle demeure suivie de la parenthèse fermante seulement, à la différence de l’anglais qui la place entre parenthèses. On trouve encore l’italique dans certaines lois provinciales et même dans le texte de la Charte canadienne des droits et libertés. Pour la rédaction des alinéas et des sous-alinéas dans les lois du Canada, les alinéas sont précédés des deux-points, s’interrompent par des points-virgules (les sous-alinéas par des virgules) et les alinéas qui annoncent des sous-alinéas se terminent par les deux-points. Dans la mesure du possible, marquer l’articulation des idées par l’emploi de mots-liens (d’une part (...), d’autre part; ou bien (...), ou bien; soit (...), soit; à la fois (...), à la fois; à titre de; dans le cas de; si; relatif à; relativement à; par; par le fait que; ceux qui; concernant; s’il s’agit). Toujours commencer par la même structure syntaxique, c’est-à-dire par des mots de même nature (substantifs, locutions prépositives, verbes, participes présents). Créer des membres de phrase et ne pas user d’un seul mot par alinéa ou par sous-alinéa. Pour une question de lisibilité, il convient d’éviter la multiplication des alinéas. Le substantif au début de l’alinéa peut ne pas être accompagné de l’article. Éviter de terminer l’alinéa par un enjambement, c’est-à-dire de faire suivre l’alinéa d’une virgule et de continuer l’énoncé de la phrase. Il vaut mieux, après le dernier alinéa, mettre un point et le faire suivre d’une nouvelle phrase ou encore exprimer l’idée dans la phrase introductive. Si, toutefois, la phrase se poursuit après l’alinéa final, celui-ci se termine par la virgule. Éviter d’introduire une phrase incidente à l’intérieur d’un alinéa. La traduction des articles à alinéas (et la remarque vaut également dans le cas de la rédaction) soulève fréquemment la difficulté de rendre en français les verbes que le législateur privilégie lorsqu’il s’agit d’énoncer des dispositions habilitantes : “prescribing/prescribe”; “providing/provide”. En français, il y aura intérêt souvent à préférer à prescrire ou à prévoir des verbes adaptés à la situation : adopter, assurer, attribuer, autoriser, classer, conclure, définir, désigner, déterminer, élaborer, énumérer, établir, fixer, formuler, indiquer, mettre en œuvre, ordonner, pourvoir, préciser, régir et réglementer. Le terme sous-alinéa est l’équivalent de “subparagraph”. La lettre indicative du sous-alinéa se met en romain et se trouve placée entre parenthèses : le sous-alinéa 3(2)c)(i). La désignation littérale en caractère romain se prononce comme un nombre : par exemple, pour le sous-alinéa 3(2)c)(iv), on dit le sous-alinéa 3-2-C-4. En légistique canadienne, la règle porte que les citations se font par mention du plus petit élément et indication des désignations numériques ou littérales dans l’ordre décroissant : on dit le sous-alinéa 3(2)c)(i) plutôt que le sous-alinéa (i) de l’alinéa c) du paragraphe (2) de l’article 3.erga omnes / inter partes
Ces latinismes se mettent en italique ou entre guillemets, selon que le texte est imprimé ou manuscrit. Si le texte est en italique, elles sont en caractère romain. Inconnus de la common law, les expressions latines erga omnes et inter partes sont tirés du langage du droit judiciaire et s’emploient en droit international (les obligations erga omnes, l’exécution erga omnes des obligations, par exemple) et en droit civil dans les branches du droit privé ou public, du droit administratif et du droit pénal. Règle générale, ils s’appliquent à des actes (ce peut être l’enregistrement d’un bien immobilier) ou à une décision de justice (ce peut être le jugement déclaratoire) et qualifient essentiellement l’effet de droit qui s’attache à eux. Au point de vue grammatical, erga omnes est soit adjectif ou attribut : dénonciation erga omnes, héritier pur et simple erga omnes, extinction de la dette erga omnes (« Les arrêts rendus à la suite d’un recours pour excès de pouvoir ont effet erga omnes. » « Cette analyse renforcerait l’effet erga omnes des arrêts de la Cour »), soit adverbe : acte opposable, mariage réputé valable, valide, jugement étranger opposable erga omnes, nullité couverte erga omnes, être déchu erga omnes d’un droit, d’une faculté, éteindre une instance erga omnes, prouver erga omnes (« Si l’officier public rapporte que les parties ont fait certaines déclarations, il est prouvé erga omnes que ces déclarations ont été faites »), responsabilité s’étendant erga omnes, être libéré erga omnes du paiement du cautionnement 2, valeur erga omnes (« La convention (convention 1, convention 2), le jugement ne valent pas erga omnes »), être en droit, erga omnes, de faire qqch. (« La banque est en droit, apparemment erga omnes, de s’approprier tout ce que le client lui a cédé en garantie »). L’expression erga omnes signifie d’application générale ou, littéralement, à l’égard de tous. Conçue par opposition à la relativité d’une situation juridique, elle se dit presque exclusivement d’un effet de droit qui touche l’ensemble des citoyens. Ainsi parle-t-on de l’effet erga omnes d’un acte public ou d’une décision par rapport à son effet relatif. Dire que l’annulation opère erga omnes, c’est signifier que l’acte annulé disparaît rétroactivement à l’égard de tous les justiciables sans exception. « L’illégalité constatée est rétroactivement effacée erga omnes. » Par exemple, en droit international, les faits illicites – délits ou crimes –, parce qu’ils portent atteinte à des intérêts d’ordre public international, n’auront plus uniquement d’effet à l’égard du seul État qui en subit les conséquences naturelles, mais erga omnes, c’est-à-dire à l’égard de tous les membres de la communauté internationale. La documentation consultée atteste quelques variantes de cette expression, tels les antonymes contra omnes : contre tous (« Les droits qu’il possédait, il pouvait les exercer, contra omnes, sur les créances des ventes effectuées ») et contra omnes gentes : contre tout le monde ainsi que les expressions erga omnes et omnia ou erga omnes et erga omnia : contre tous et contre toutes choses (« Il me paraît incontestable que l’assureur, erga omnes et erga omnia, ne peut se libérer de l’obligation de contester cette action »). Les équivalents français et les expressions les plus usuels de ces locutions latines sont envers et contre tous (« Le successible a été déclaré héritier pur et simple envers et contre tous, par l’effet du jugement rendu »), à l’égard de tous et à tous égards, ou vice versa (« À compter de la date du jugement prononçant l’adoption : a) l’adopté devient, à tous égards et à l’égard de tous, l’enfant légitime de l’adoptant et celui de son conjoint, si ce dernier s’est porté partie à la requête d’adoption; ») et opposable à tout le monde (« La convention de donner, lors même qu’elle a pour objet un meuble corporel, transfère, par sa seule force, non pas seulement une propriété relative, mais une propriété absolue, opposable à tout le monde »). L’expression erga omnes s’emploie également pour marquer, dans le raisonnement juridique, l’opposition entre l’effet qui s’étend à tous et celui qui ne porte que sur les parties à un acte (inter partes, c’est-à-dire entre les parties). « La convention d’aliéner un bien – par donation, vente ou échange – transfère-t-elle la propriété erga omnes ou seulement inter partes? » « Le simple consentement du vendeur et de l’acheteur d’un immeuble rend la vente parfaite et transfère la propriété inter partes; mais seul l’enregistrement de la vente la rendra parfaite erga omnes. » Les observations grammaticales faites au sujet de l’expression erga omnes s’appliquent évidemment à l’expression inter partes.audi alteram partem
Littéralement : entends l’autre partie. Cette maxime latine a comme variante audiatur et altera pars (c’est-à-dire l’autre partie doit être entendue). La locution latine se met entre guillemets ou en italique selon que le texte est manuscrit ou dactylographié. Si le texte est en italique, elle est en caractère romain. Maxime, principe, règle, audi alteram partem. Dans la langue parlée, on trouve la forme elliptique l’audi alteram partem. Cette règle fondamentale de la common law tire son origine du principe "No one is to be condemned, punished or deprived of his property in any judicial proceedings unless he has had an opportunity of being heard." Elle relève de textes ou de principes de justice naturelle ou fondamentale et s’inspire de l’obligation de respecter l’équité dans la procédure. L’essence de la règle vise à reconnaître et à assurer aux parties susceptibles d’être lésées par une décision le droit d’être entendues et de faire valoir des moyens de défense. Elle implique le droit de connaître les arguments qu’une partie entend présenter, mais également celui de pouvoir y répondre de façon efficace. Le droit d’être entendu implique aussi, dans certains cas et sans que la règle soit absolue, celui de produire des preuves à l’appui de ses prétentions, de faire entendre des témoins, d’être présent en personne à l’audience et d’y être représenté par un avocat, parfois même le droit de contre-interroger un témoin. La règle peut être restreinte dans certains cas et ces restrictions ont été créées par la common law et par la loi. Nos juges ont parlé de cette règle en la qualifiant de principe sacré, de principe vénérable, de principe fondamental ou de principe le plus fondamental de la justice naturelle. La jurisprudence et la doctrine renvoient à cette règle en parlant du droit d’être entendu, du droit de se faire entendre, du droit d’être avisé ou informé, du droit de répliquer, de présenter une défense, ou la définissent ainsi : « On ne doit jamais statuer sur un litige quelconque sans avoir entendu les parties. » « Personne ne peut être condamné sans avoir eu l’occasion de se défendre. » « L’autre partie doit être entendue avant de déterminer ses droits et obligations. » « Toute personne a le droit sacré d’être entendue avant qu’un tribunal ne rende une décision qui affecte ses droits. » « C’est un principe bien établi que la règle audi alteram partem est une règle de justice naturelle que la common law a adoptée si fermement qu’elle s’applique à tous ceux qui remplissent des fonctions de nature judiciaire et ne peut être exclue que de façon expresse. » « Depuis sa première formulation, cette règle vise essentiellement à donner aux parties une possibilité raisonnable de répliquer à la preuve présentée contre elles. ». Dans les textes législatifs, la règle est énoncée à l’aide de formules diverses allant des plus générales aux plus explicites. Voir l’alinéa 2e) de la Déclaration canadienne des droits ou encore certaines dispositions du Code criminel (Canada) : « (…) la Cour d’appel, après avoir donné à l’appelant et à l’intimé la possibilité de se faire entendre (…) » « Le poursuivant a le droit de conduire personnellement sa cause, et le défendeur a le droit d’y faire une réponse et défense complète. » « L’accusé a le droit, après que la poursuite a terminé son exposé, de présenter, personnellement ou par avocat, une pleine réponse et défense. ». La règle est on ne peut plus explicite en France, dans le Nouveau Code de procédure civile (« Nulle partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée. ») et au Québec, dans le Code de procédure civile (« Il ne peut être prononcé sur une demande en justice sans que la partie contre laquelle elle est formée n’ait été entendue ou dûment appelée. »). Renseignements complémentaires principemédicaments (noms de médicaments)
Sur cette page Majuscule/minuscule Italique et nombre Emploi ou non d’un déterminant Devant un nom commercial de médicament Solution hybride Genre du déterminant Dans les longues énumérations Dans l’usage Devant un nom générique de médicament Genre du déterminant Renseignements complémentaires Majuscule/minuscule Le nom commercial (ou nom de marque) d’un médicament s’écrit généralement avec la majuscule initiale : des Tylenol Ce nom commercial est un nom propre et s’écrit souvent tout en majuscules dans les publicités des entreprises pharmaceutiques : Pour vos maux de tête, prenez ADVIL®. Il arrive qu’un nom commercial s’intègre dans la langue au point d’être ajouté aux dictionnaires usuels en tant que nom commun. Il prend alors la minuscule initiale : une aspirine (nom commun adapté du médicament Aspirin) On dit alors que le mot s’est lexicalisé, c’est-à-dire qu’il est entré dans le lexique d’une langue. Le nom générique du médicament (aussi appelé « dénomination commune »), pour sa part, prend toujours la minuscule : Le Tylenol contient de l’acétaminophène; ce médicament n’agit pas de la même manière que l’Advil, dont l’ingrédient actif est l’ibuprofène. Italique et nombre Le nom commercial d’un médicament s’écrit en caractères ordinaires (et non en italique) et est invariable : prendre des Advil Un nom commercial qui s’est lexicalisé, c’est-à-dire qu’il est entré dans le dictionnaire en tant que nom commun, s’accorde en genre et en nombre comme un nom commun ordinaire : des aspirines vitaminées Emploi ou non d’un déterminant Les ouvrages de langue généraux ne se prononcent pas sur la question de l’emploi du déterminant (ou de l’article) devant un nom commercial de médicament. Doit-on écrire : Benadryl est indiqué en cas d’allergies, ou Le Benadryl est indiqué en cas d’allergies? Devant un nom commercial de médicament Pour insister sur le nom commercial d’un médicament, les entreprises pharmaceutiques omettent le déterminant devant le nom; cela se voit en particulier quand le nom commercial est écrit en majuscules et suivi du symbole MD ou ® (marque déposée) : Prenez FOSAMAX®. RITALIN® est indiqué pour vous. Envisagez de prescrire Zyban. Serge Quérin, dans son Dictionnaire des difficultés du français médical (2006), dit croire que, si les sociétés pharmaceutiques omettent le déterminant, c’est peut-être par crainte que l’emploi du déterminant favorise une confusion entre nom commercial et nom commun, comme cela s’est produit pour l’aspirine. Dans un article paru sur le sujet en 2008 dans PHARMATERMMD, le Bulletin terminologique de l’industrie pharmaceutique, l’auteure Louise LeBlanc recommande d’utiliser l’article [le déterminant] dans les textes destinés au grand public et de l’omettre dans les monographies de médicaments et autres textes à caractère plus technique. « Dans les autres types d’écrits, dit-elle, on a le choix entre ces deux solutions, puisqu’aucune règle de grammaire ni loi ne permet de trancher le débat et que l’usage ne semble pas fixé – bien qu’au Québec la tendance aille dans le sens de l’emploi de l’article. » Solution hybride Dans un texte grand public comportant un extrait de la monographie d’un médicament, il est recommandé de faire figurer d’abord le nom générique, accompagné du déterminant qui convient, et le faire suivre de son nom commercial entre parenthèses : L’association de la diphénhydramine (Benadryl) avec certains médicaments peut provoquer des effets secondaires graves. Genre du déterminant Si l’on accompagne un nom commercial d’un déterminant, celui-ci sera au masculin, le genre étant en principe déterminé par le mot médicament, qui est sous-entendu : Le Ritalin est indiqué pour vous. Dans une expression comme prendre deux Advil ou des Tylenol, c’est le nom masculin comprimé qui est sous-entendu. Mais il existe quelques exceptions où le nom du médicament est féminin, notamment le mot aspirine (mais il s’agit ici du nom commun adapté du nom commercial). C’est souvent l’usage qui détermine le genre du mot. Dans les longues énumérations Par ailleurs, comme l’indique Le bon usage de Grevisse et Goosse, il est commode de ne pas employer de déterminant dans de longues énumérations de noms commerciaux de médicaments : Les marques des produits en vente libre qui sont commercialisées par Pfizer comprennent Advil, Centrum, Dimetapp, Dristan, Préparation H et Robitussin. La non-répétition du déterminant le devant chaque nom confère plus de vivacité au propos. Dans l’usage D’ailleurs, dans l’usage canadien et européen, notamment dans la presse écrite, le déterminant est très fréquent avec les noms commerciaux de médicaments : Le Levitra vient concurrencer le Viagra. (le Nouvel Observateur) Feu vert pour le Celebrex, le Bextra et le Vioxx malgré les risques. (Le Monde) les leçons du Vioxx. (L’Actualité) Des anti-inflammatoires aussi répandus que l’Advil ou le Motrin. (La Presse) Un comportement scolaire qui s’est amélioré depuis qu’on lui administre du Ritalin. (Le Droit) Devant un nom générique de médicament Le déterminant est obligatoire quand on emploie le nom générique du médicament, qui correspond à son ingrédient actif : Je prends de l’ibuprophène pour soulager mes maux de dents. (l’ibuprophène est l’ingrédient actif d’Advil) La diphenhydramine est le nom générique du Benadryl. Genre du déterminant Il n’existe pas de genre unique pour les noms génériques des médicaments. Il faut vérifier dans un ouvrage si le nom est masculin ou féminin pour le faire précéder du bon déterminant. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur l’emploi du déterminant, lire l’article de Louise LeBlanc, « Article et dénomination commerciale d’un médicament », paru en 2008 dans PHARMATERMMD, le Bulletin terminologique de l’industrie pharmaceutique, volume 19, nº 1.mise en relief (italique)
Sur cette page Textes de nature linguistique Dans un passage déjà en italique Gras au lieu de l’italique Renseignements complémentaires La première fonction de l’italique est de faire ressortir des mots, d’attirer l’attention sur eux, de les distinguer du reste du texte. D’une manière générale, on peut se servir de l’italique : pour signaler un mot que l’on cite pour attirer l’attention sur un mot ou un passage qu’on juge important pour faire ressortir des expressions particulières ou étrangères (anglaises, latines, etc.) pour marquer l’opposition entre des mots pour rendre des particularités de l’oral pour citer des phrases ou des paragraphes (citations) pour citer des titres de documents et d’œuvres Voici quelques exemples de phrases dans lesquelles l’italique sert à mettre en relief certains mots ou expressions : Abricot et caramel viennent de l’espagnol. C’est là que j’ai entendu parler pour la première fois d’ethnocide (M. Tournier). Quant au bénéfice de l’obligation, il peut au contraire être invoqué par toutes les victimes, y compris les professionnels. Votre identité demeurera confidentielle, à moins que vous n’autorisiez sa divulgation. Les arbres se divisent en deux grands groupes : les conifères et les feuillus. On voit la prose balzacienne; celle de Dickens, on l’entend (G. Marcotte). Dans un texte écrit à la main, on peut souligner ce qui devrait être en italique. Textes de nature linguistique Cette fonction d’insistance de l’italique est très populaire, mais il faut y recourir modérément. L’italique n’est pas aussi lisible que le caractère ordinaire ou le gras, en particulier sur Internet. En abuser ne peut qu’en affaiblir l’efficacité. Toutefois, dans les textes de nature linguistique ou dans un site Web portant sur la langue, dont le but est justement de traiter des mots et des expressions que possède une langue, il est utile de se servir de l’italique pour signaler les « mots dont on parle » (aussi appelés « mots se désignant eux-mêmes »), d’autant plus que l’on attribue souvent d’autres fonctions au gras et aux guillemets. Un texte criblé de guillemets ou de gras ne sera pas plus lisible qu’un texte contenant plusieurs mots en italique. Dans un passage déjà en italique En principe, ce qui s’écrit en italique dans un texte en caractères ordinaires s’écrit en caractères ordinaires dans un texte en italique : c’est le romain qui assure alors le contraste Dans un passage déjà en italique, on recourt parfois au gras italique pour faire ressortir des mots : Vous devez remettre le formulaire dûment rempli le 17 juin au plus tard. Gras au lieu de l’italique Dans un certain nombre d’emplois, on utilise les guillemets ou le caractère gras au lieu de l’italique. Le gras est souvent employé pour mettre un mot en relief. Il est entre autres utilisé pour faire ressortir des mots ou des passages importants ou pour faire ressortir les titres et les sous-titres d’un texte ou d’un ouvrage : Nous ferons appel à leurs services de façon ponctuelle. Remarque : Ce terme est considéré comme vieilli. Renseignements complémentaires Les autres fonctions et utilisations de l’italique sont décrites dans plusieurs articles distincts. Voir mots se désignant eux-mêmes (italique et guillemets). Voir aussi italique et gras aux signes de ponctuation. Voir aussi noms propres (italique). Voir aussi éléments extérieurs au texte (italique). Voir aussi lettres de l’alphabet employées seules. Voir aussi niveaux de langue. Voir aussi mots étrangers (italique et guillemets).compagnie, société, entreprise, etc.
Sur cette page Majuscule/minuscule Abréviation Romain/italique Renseignements complémentaires Majuscule/minuscule Dans une dénomination sociale, la règle générale est d’écrire les mots tels que compagnie, société et entreprise au long lorsqu’ils sont placés au début de celle-ci. Ils prennent la majuscule s’ils font partie intégrante du nom officiel : la Compagnie du chemin de fer Canadien du Nord la Société de transport de l’Outaouais Les Entreprises Dubé et fils S’ils ne font pas partie de la dénomination sociale, on doit les écrire au long, sans majuscule, car ils sont alors un simple générique qui précède le nom officiel : la compagnie Air Transat la société Exportation et développement Canada l’entreprise Vidéotron les magasins La Baie d’Hudson Les mêmes règles s’appliquent aux mots maison, firme, agence, etc. Remarque : Dans un document de nature juridique, il importe de reproduire exactement le nom officiel de la compagnie, même si son libellé est contestable sur le plan linguistique : p. ex. la Corporation des Grands Travaux. Abréviation Placé à la fin d’une dénomination sociale, le terme compagnie peut s’abréger en Cie (ou Cie) : la Compagnie d’excursions maritimes Orléans la Société Miron & Cie les Établissements Lacombe et Cie Dans le deuxième exemple, on remarque l’emploi de la perluète (&), qui est déconseillé dans tout autre contexte. Les termes Société et Établissements peuvent pour leur part s’abréger en Sté (ou Sté) et Éts (ou Établts); toutefois, il n’est pas recommandé d’employer une abréviation du générique au début d’une dénomination sociale. Romain/italique De façon générale, on laisse en romain (caractères ordinaires) les noms d’entreprises quand on les cite dans un texte : les Éditions Duculot la Banque Royale du Canada les Productions Annie-Saulnier On compose aussi en romain les noms d’établissements commerciaux tels que les boutiques, les cafés, les hôtels, les magasins, les restaurants : Boutique Chanteclerc Quincaillerie Trudel le Café de la Paix le restaurant Les Trois Frères Il est toutefois préférable de recourir à l’italique dans les cas où le romain créerait une ambiguïté. Par exemple, si une réunion doit se tenir au café Chez Jean-Pierre, on écrira, lorsqu’on fait l’ellipse du mot « café » : La réunion se tiendra chez Jean-Pierre. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir raison sociale.organismes, institutions, administrations, groupements, etc. (majuscule)
Sur cette page Organismes, institutions et administrations Groupements divers Romain/italique Renseignements complémentaires Organismes, institutions et administrations Il convient de mettre la majuscule au terme générique par lequel commence le nom officiel d’une institution, d’une administration, d’un service de l’État ou d’un organisme international, de même qu’à l’adjectif qui le précède. Cette règle s’applique aux désignations suivantes : Corps de l’État et organes des pouvoirs législatif et exécutif l’Assemblée législative (du Nouveau-Brunswick, du Manitoba…) l’Assemblée nationale (du Québec) le Cabinet, mais le cabinet restreint le Conseil des ministres la Chambre des communes, mais les Communes la Commission de la fonction publique le Conseil du Trésor le Parlement le Sénat le Conseil privé du Roi pour le Canada Organes du pouvoir judiciaire et tribunaux administratifs l’Office national des transports la Commission de l’immigration et du statut de réfugié la Cour canadienne de l’impôt la Cour fédérale du Canada la Cour suprême (du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest…) la Cour suprême du Canada la Cour supérieure du Québec la Haute Cour (de l’Ontario) le Tribunal canadien du commerce extérieur Administrations et organismes publics ou parapublics l’Agence canadienne de développement international l’Autorité des marchés financiers le Bureau du vérificateur général le Bureau du surintendant des institutions financières la Commission de la capitale nationale la Commission des droits de la personne le Conseil canadien de la magistrature le Conseil supérieur de l’éducation le Conseil municipal de Trois-Rivières la Corporation de gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent la Financière agricole la Monnaie royale canadienne l’Office québécois de la langue française la Régie des rentes du Québec la Société canadienne d’hypothèques et de logement Organismes internationaux ou supranationaux la Banque mondiale le Fonds monétaire international le Marché commun du Sud (MERCOSUR) l’Organisation des Nations Unies la Société des Nations l’Union européenne l’Union postale universelle Certaines de ces désignations peuvent cependant s’employer comme noms communs; cela est le cas par exemple lorsqu’elles sont précédées d’un article indéfini, utilisées au pluriel ou reprises par un pronom. Elles prennent dans ce cas la minuscule : Cette localité vient d’élire un nouveau conseil municipal (article indéfini). Les assemblées législatives votent les lois (pluriel). Je ne sais plus s’il a travaillé à la cour supérieure du Manitoba ou à celle de l’Ontario (reprise par un pronom). Groupements divers Dans un document de caractère juridique, il importe de reproduire exactement le nom officiel du groupement, même si son libellé est contestable sur le plan linguistique : p. ex. la Corporation des Grands Travaux. Cela dit, il est conforme à la règle générale de mettre la majuscule au premier substantif ainsi qu’à l’adjectif et à l’article qui le précèdent, si ces éléments font partie du nom officiel : l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences l’Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario le Cercle des jeunes naturalistes la Chambre de commerce de Montréal la Chorale de l’Université d’Ottawa la Corporation des enseignants du Québec Les Grands Ballets canadiens de Montréal Les Grands Frères et Grandes Sœurs du Canada On met par contre la minuscule au générique s’il précède seulement le nom propre d’une entreprise ou d’un groupement, sans faire partie de l’appellation : l’organisme Les Grands Frères et Grandes Sœurs du Canada la compagnie Les Grands Ballets canadiens de Montréal la chorale Les Chansonniers Dans les comptes rendus, rapports et statuts de société, on met une majuscule aux mots assemblée, comité, conseil, bureau, etc., seulement lorsque ces mots désignent nettement des subdivisions de l’organisme en question. La prochaine réunion du Conseil aura lieu dans un mois. Le Bureau régional de l’Ouest est chargé de l’étude de faisabilité du projet. Romain/italique De façon générale, on laisse en romain les noms d’organismes (professionnels, culturels ou sportifs), les noms d’associations, etc., de même que les noms d’agences et de ministères : le Collège des médecins du Québec le Théâtre du Nouveau Monde le Musée des beaux-arts du Canada Triathlon Canada la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme l’Agence canadienne de développement international le ministère de la Justice Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir noms de ministères (recommandation linguistique du Bureau de la traduction).
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