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cadre (dans le cadre de)
Sur cette page Emploi correct Solutions de rechange Exemples Emploi correct L’expression dans le cadre de est parfaitement correcte en français au sens de « dans les limites de » : dans le cadre de ses fonctions, de ses attributions, de son emploi, de ses activités dans le cadre de la loi, d’un accord, d’une entente, d’une politique, d’un plan, d’un programme dans le cadre des négociations L’expression dans le cadre de est beaucoup employée au sens de « à l’occasion de, lors de, au cours de, dans le contexte de, parmi ». Il s’agit toutefois d’un emploi critiqué, même s’il est désormais attesté et très courant dans l’usage. Il ne faut donc pas en abuser. De plus, dans le cadre de risque d’alourdir inutilement la phrase, comme le montre cet exemple : Cette mesure se situe dans le cadre du nouveau programme fédéral. La tournure se situer dans le cadre de est lourde. On peut aisément la remplacer : Cette mesure découle (ou fait partie) du nouveau programme fédéral. Solutions de rechange Suivant le contexte, certaines expressions plus courantes et souvent plus claires peuvent mieux convenir : à l’occasion de au cours de au nombre de au programme de dans le contexte de en vertu de l’un de lors de parmi Exemples Le Ministère a organisé, à l’occasion de son concours d’affiches, une rencontre réunissant des jeunes des diverses régions du pays. Il a été arrêté en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. La réfection des pistes d’atterrissage est l’un des projets du ministère des Transports. Lors de sa visite, la directrice a présenté le plan stratégique. Peu d’œuvres québécoises figurent parmi les activités théâtrales de la saison.Voix active et voix passive : activez-vous!
Lutte contre l'anacoluthe
adjectif (place de l’adjectif avec un nom)
Sur cette page Après le nom Avant le nom Renseignements complémentaires Dit-on un grand homme ou un homme grand? L’adjectif ne se place pas n’importe où dans une phrase. Après le nom La plupart des adjectifs qualificatifs se placent après le nom qu’ils déterminent : le régime actuel (et non : l’actuel régime) une chemise à manches courtes (et non : à courtes manches) C’est le cas notamment pour : les adjectifs de couleur et les adjectifs indiquant une forme : la chaise bleue, la maison blanche la table ovale, une femme longiligne les participes passés employés comme adjectifs et les adjectifs verbaux : une nuit mouvementée, de l’eau bénite une rue passante, un événement marquant les adjectifs dérivés d’un nom propre : une force herculéenne, un repas gargantuesque les adjectifs qui évoquent une relation (« relatif à » une nationalité, une religion, une catégorie administrative, technique, géographique, sociale, etc.) : un pasteur protestant les élus municipaux le transport maritime Avant le nom L’adjectif est généralement placé avant le nom dans les cas suivants : il est court ou très courant (jeune, vieux, beau, joli, bon, petit, grand, gros, meilleur, nouveau, etc.) : une belle fille une nouvelle maison un vieux vêtement il est ainsi implanté dans l’usage : la petite ou moyenne entreprise une faible teneur en gras on veut le distinguer de l’adjectif qui présente un autre sens s’il est placé après le nom : une curieuse femme (« étrange »), une femme curieuse (« indiscrète ») un seul homme (« unique »), un homme seul (« solitaire ») un grand homme (« célèbre, qui a réalisé des choses exceptionnelles »), un homme grand (« de grande taille ») on veut créer un effet de style (en littérature) : la montagne sous son blanc manteau Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements au sujet de l’antéposition de l’adjectif, voir noms propres (règles d’écriture).dont/où/que/qui (virgule)
Sur cette page Dans une relative explicative Pronom relatif non associé au mot qui précède Renseignements complémentaires Dans une relative explicative Les pronoms dont, où, que et qui sont toujours précédés d’une virgule lorsqu’ils introduisent une relative explicative : Le Coquelicot, où j’ai mangé mes premières crêpes Suzette, est l’un de mes restaurants préférés. Les livres anciens, dont il fait collection depuis plusieurs années, occupent une place importante dans sa bibliothèque. Les tulipes hâtives, qui fleurissent dès le mois d’avril, font oublier les rigueurs de l’hiver. En revanche, ils ne sont jamais précédés de la virgule lorsqu’ils introduisent une relative déterminative : Le livre dont il s’est servi se trouve à la bibliothèque. J’aime les restaurants où l’on peut apporter son propre vin. Les tulipes qui fleurissent tôt au printemps sont appelées « hâtives ». Comme l’illustre l’exemple suivant, la virgule peut vraiment changer le sens de la phrase : Les étudiants, qui sont arrivés en retard, ont manqué des explications importantes. (tous les étudiants sont arrivés en retard) Les étudiants qui sont arrivés en retard ont manqué des explications importantes. (seuls les étudiants qui sont arrivés en retard ont manqué les explications) Pronom relatif non associé au mot qui précède Pour signaler que le pronom relatif ne s’applique pas au mot qui le précède directement, des auteurs recommandent d’adopter l’une ou l’autre des solutions suivantes : placer une virgule devant le pronom : J’ai rencontré la fille d’un ami, qui est accusée de… utiliser un pronom comme auquel ou lequel, plus lourd, mais qui précise le sens de la phrase puisqu’il varie en genre et en nombre : J’ai rencontré la fille d’un ami, laquelle est accusée de… Ces solutions ne sont cependant pas toujours satisfaisantes. La meilleure solution consiste souvent à reformuler la phrase. Renseignements complémentaires Voir virgule avec les relatives explicatives et déterminatives.Solécismes : quand la construction se fait boiteuse
Adverbes, conjonctions, déterminants… dans une classe à part!
3 différences stylistiques entre l’anglais et le français
Prépositions : répétition des prépositions
Sur cette page Généralités sur la répétition des prépositions Répétition de « à », « de » et « en » Répétition des autres prépositions Répétition après « excepté », « sauf », « y compris », « notamment » et « hormis » Renseignements complémentaires Généralités sur la répétition des prépositions Les règles concernant la répétition de la préposition ne sont pas figées, mais certaines d’entre elles semblent faire consensus. Il convient de noter que la répétition de la préposition permet dans certains cas de mieux faire ressortir les liens entre les différents éléments de la phrase. Répétition de « à », « de » et « en » En règle générale, on répète les prépositions à, de et en devant chaque élément de l’énumération. J’aime passer mes vacances à la campagne ou à la mer. Ces élèves respectent les règles d’orthographe, de grammaire et de syntaxe. Nous sommes allées en Belgique, en France et en Italie. On ne répète toutefois pas ces prépositions lorsque les éléments de l’énumération : forment une locution figée : Elle agira en son âme et conscience. J’ai préparé le repas en deux temps trois mouvements. renvoient à la même personne ou à la même idée, ou encore forment un tout ou sont unis par le sens : J’ai demandé conseil à mon amie et mentore. Jean a annoncé la nouvelle à ses neveux et nièces. Le document est divisé en sections et paragraphes. sont des nombres qui, unis par ou, donnent une estimation : Ses nièces étaient alors âgées de cinq ou six ans. Cette route a une largeur de neuf ou dix mètres. forment le titre d’un ouvrage, d’un film, etc. : Veuillez analyser le début de Oscar et la dame rose. La distribution de Roméo et Juliette est impressionnante. Répétition des autres prépositions En règle générale, il n’est pas nécessaire de répéter les autres prépositions. On le fera toutefois dans un contexte de comparaison. J’aime mieux travailler pour mon père que pour mon oncle. Elle préfère recevoir des services par téléphone que par Internet. On peut également répéter la préposition pour créer un effet d’insistance ou encore pour marquer une opposition ou une alternative. Mes grands-parents se sont aimés dans la pauvreté et dans la richesse. Il faut répondre par oui ou par non. Je préfère écouter des films sans publicité et sans interruption. Précisons que la préposition sans est généralement répétée si on emploie et pour coordonner les deux éléments de la phrase, mais qu’elle ne l’est pas si les deux éléments sont coordonnés au moyen de la conjonction ni. Il se promène sans manteau et sans tuque. Elle est partie sans sa mère ni ses enfants. Répétition après « excepté », « sauf », « y compris », « notamment » et « hormis » Après les mots excepté et sauf, on répète généralement la préposition. Elle a offert des cadeaux à toutes les personnes présentes, excepté à celles qu’elle connaissait à peine. J’ai parlé de chaque membre de ma famille, sauf de mon oncle et de ma tante. Après y compris, notamment et hormis, la répétition des prépositions est facultative, mais assez fréquente. Ils se moquent de tout, y compris de leur réputation (ou : y compris leur réputation). Il y a des programmes d’activités pour tout le monde, notamment pour les élèves du primaire (ou : notamment les élèves du primaire). Quand est venu le temps de distribuer les primes, la direction a pensé à tout le personnel, hormis à moi (ou : hormis moi). Renseignements complémentaires prépositionsTypes de phrases : les connaissez-vous?
Structures parallèles : pour une meilleure lisibilité
éventualité (dans l’éventualité où)
L’expression dans l’éventualité où, comme les locutions qui expriment une éventualité, notamment au cas où, dans le cas où, dans l’hypothèse où, est le plus souvent accompagnée du conditionnel : Dans l’éventualité où une complication surgirait, appelez-moi. L’expression appelle parfois l’indicatif ou le subjonctif : Dans l’éventualité où elle prendra sa retraite, il faudra la remplacer.Vive la voix passive
chaque (à chaque)
Certains auteurs considèrent l’emploi de à chaque comme vieilli pour marquer la périodicité. Voyons ce qu’il en est dans quelques expressions courantes. Chaque (sans à) On utilise généralement chaque (sans à) dans les expressions suivantes : chaque matin chaque jour chaque jeudi chaque semaine chaque mois chaque année À chaque On utilise presque toujours la préposition à dans ces expressions : à chaque instant à chaque moment On utilise généralement la préposition à dans : à chaque seconde à chaque minute à chaque heure Chaque ou à chaque Avec fois, on écrit plus souvent chaque fois que à chaque fois, mais l’emploi de à n’est pas fautif : même problème chaque fois / à chaque fois Devant les noms de saison, la préposition est facultative : chaque printemps ou à chaque printemps À chaque + adjectif numéral + nom pluriel (à chaque deux jours) La forme à chaque + adjectif numéral + nom pluriel (p. ex. « à chaque deux jours ») est incorrecte. Il faut employer tous/toutes les : tous les deux jours toutes les cinq minutes tous les six mois toutes les quatre lignes tous les premiers mercredis du mois Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir chaque, chaque fois que + adjectif et chaque/chacun.Communication claire : évitez la double négation
(Un sujet semblable est traité en anglais dans l’article clear communication: choose positive over negative phrasing.) En français, une phrase exprimant une négation comprend généralement un adverbe de négation (non, ne… pas, ne…rien, sans, etc.) ou un autre élément négatif, comme un adjectif à sens négatif (inutile, inefficace, inconfortable, etc.). Voici quelques exemples de phrases négatives : Marie a l’intention de ne rien faire pendant ses vacances. Tu ne peux pas refuser l’offre de Pierre. Selon certaines études, l’aspartame serait sans danger. Sa façon de faire sera sûrement inefficace. Mais si on ajoute une deuxième négation aux phrases ci-dessus, elles prennent un tout autre sens. En effet, une double négation équivaut à une affirmation : Communication claire : Exemples démontrant qu’une double négation équivaut à une affirmation Double négation Sens de la phrase Marie n’a pas l’intention de ne rien faire pendant ses vacances. Marie a l’intention de faire des activités pendant ses vacances. Tu ne peux pas ne pas refuser l’offre de Pierre. Tu ne peux pas accepter l’offre de Pierre. Selon certaines études, l’aspartame ne serait pas sans danger. Selon certaines études, l’aspartame serait dangereux. Sa façon de faire ne sera sûrement pas inefficace. Sa façon de faire sera sûrement efficace. Avez-vous buté sur l’une ou l’autre de ces doubles négations? Si c’est le cas, ce n’est pas surprenant! La double négation nuit à la compréhension; c’est pourquoi il est préférable de l’éviter, par souci de clarté. Nota : Il faut faire attention car, dans la langue parlée, on ne donne pas toujours à la double négation le sens d’une affirmation : « Il n’y a pas personne » a le sens de « il n’y a personne ». Bien entendu, cet emploi est fautif. Il est aussi recommandé d’éviter les expressions suivantes, qui sont très courantes. On peut soit les éliminer complètement, soit les remplacer par des tournures plus simples : Communication claire : Expressions à éviter et solutions Évitez Dites plutôt Vous n’êtes pas sans savoir que… Vous savez que… Vous savez sans doute que… Vous savez sûrement que… Vous n’avez pas été sans remarquer que… Vous avez remarqué que… Vous avez sans doute remarqué que… Vous avez sûrement remarqué que… Vous n’êtes pas sans avoir entendu dire que… Vous avez sans doute entendu dire que… Vous avez sûrement entendu dire que… Vous n’êtes pas sans ignorer que*… * Attention : Il ne faut pas employer cette expression au sens de vous n’êtes pas sans savoir. Vous ignorez sans doute que… Vous ignorez sûrement que… Donc, pour résumer : non + non = oui. Étrange, n’est-ce pas? Alors, pourquoi alourdir votre texte et compliquer la vie de vos lecteurs en écrivant des doubles négations? Optez pour des tournures affirmatives. Elles sont beaucoup plus claires.donc (virgule)
Lorsque donc est employé en tête de proposition, mais à l’intérieur de la phrase, il est précédé d’une virgule ou d’un point-virgule : Il arrive, donc je pars. Je m’en charge; donc, plus de problème. C’est pour éviter une accumulation de signes de ponctuation que l’on ne place pas une deuxième virgule après donc dans le premier exemple. Mais, comme mot charnière, il est en général suivi d’une virgule : C’est un sujet qu’il a étudié pendant des années. Donc, il sait de quoi il parle. Donc n’est accompagné d’aucune virgule lorsqu’il sert, à l’intérieur ou à la fin de la phrase, à exprimer l’ironie, la surprise, ou à renforcer une interrogation ou une assertion : Que lui avait-il donc fait ce jour-là? Je le ferai donc. Renseignements complémentaires Voir adverbe (adverbe charnière + virgule).car (virgule)
Comme la conjonction car introduit une explication ou une justification, elle est généralement précédée d’une virgule : Les gens économisent, car ils ont peur de perdre leur emploi. Elle a dû renoncer aux travaux d’aiguille, car elle fait de l’arthrite. Proposition intercalée Placé devant une proposition intercalée, car est généralement suivi d’une virgule : Marie est très fatiguée, car, bien qu’elle se soit couchée très tôt, elle n’a pas dormi de la nuit. Être gestionnaire n’est pas toujours facile, car, comme je l’ai moi-même constaté, les heures sont longues.consister en/à/dans
Le tour consister en est correct. Il signifie « être composé de » : Le mobilier consistait en une table, quatre chaises et un lit. Si on emploie consister dans, le sujet désigne une chose dans sa totalité : Le véritable don de soi consiste dans l’abnégation. Consister à suivi d’un infinitif est également correct dans ce sens : Sa tâche principale consiste à réviser des textes.intérêt (manifester/éprouver de l’intérêt)
Les tours manifester de l’intérêt ou éprouver de l’intérêt se construisent avec la préposition pour, et non avec à, devant un nom de chose. On dit : J’ai toujours éprouvé de l’intérêt pour l’histoire. Nous vous remercions de l’intérêt que vous avez manifesté pour ce projet. (et non : que vous avez manifesté à ce projet)comprendre que
Suivi du subjonctif Le tour comprendre que est le plus souvent suivi du subjonctif lorsqu’il a le sens d’« admettre », d’« approuver que », d’« être sensible au fait que » : Nous comprenons que vous souhaitiez un emploi plus rémunérateur. Nous comprenons que votre belle-mère soit une femme sympathique, mais nous ne pouvons la loger chez nous pour le moment. Suivi de l’indicatif On fait suivre comprendre que de l’indicatif lorsqu’il : a le sens de « saisir, se rendre compte, interpréter, avoir dans l’idée que » : Ils comprennent que je ne suis pas responsable. est à un temps passé : Je n’avais pas compris que vous arriveriez avant lui. est suivi de bien : Vous comprenez bien qu’il nous est impossible d’accéder à votre demande. L’expression croire comprendre que entraîne généralement l’indicatif : J’ai cru comprendre que vous aviez tous les documents nécessaires.Prépositions : trouvez-les dans les phrases
autant (pour autant que)
L’expression pour autant que, qui signifie « dans la mesure où », s’emploie avec l’indicatif, le conditionnel ou le subjonctif, selon le sens : Pour autant qu’on pouvait s’en rendre compte, il était malade. Ses idées, pour autant qu’elles se répandraient, pourraient porter leurs fruits. Pour autant que je sache, le projet n’a pas eu le succès escompté.comme par exemple
L’expression comme par exemple est considérée comme un pléonasme. On doit utiliser soit comme, soit par exemple : Jules aime les sports de combat comme la boxe, le judo et la lutte. (et non : comme par exemple la boxe, le judo et la lutte) Certains vins sont meilleurs en carafe, par exemple les chardonnays, les pinots gris et les rieslings. (et non : comme par exemple les chardonnays…) Il en va de même pour ainsi par exemple qu’on peut remplacer par ainsi : Il existe une vaste gamme de soins de la peau. Ainsi, une peau sèche requiert un soin à l’argile blanche. (et non : Ainsi par exemple, une peau sèche…) Toutefois, si l’on souhaite marquer une forme d’insistance, on peut encadrer l’expression par exemple de virgules et la faire précéder des mots comme ou ainsi : Jules aime les sports de combat comme, par exemple, la boxe, le judo et la lutte. Il existe une vaste gamme de soins de la peau. Ainsi, par exemple, une peau sèche requiert un soin à l’argile blanche.Phrases avec « si » : la revanche des « si »
fait (le fait de/que)
Le fait que Le mode du verbe dépend du rôle que l’expression le fait que joue dans la phrase. Comme sujet de la phrase En règle générale, le subjonctif et l’indicatif sont tous deux permis. Si le fait que forme le sujet de la phrase, l’emploi du subjonctif est plus fréquent. Le fait qu’elle soit/est revenue est rassurant. Le fait que la guerre se soit/s’est poursuivie si longtemps est triste. Le fait que Ron sera en congé nous privera de son expertise quand nous serons à l’étape finale du projet. Dans la dernière phrase, l’indicatif est préférable; si on emploie soit, on ne sait pas si Ron est en congé en ce moment ou non. Comme complément Si le fait que forme un complément, on emploie aussi l’indicatif ou le subjonctif. Un truc utile est de conjuguer le verbe comme si le fait que n’était pas là. Mais il y a le fait qu’Isabelle s’est excusée. (= mais Isabelle s’est excusée). Je ne peux pas nier le fait qu’elle ne m’a/m’ait pas dit la vérité. Tu te plains du fait que je ne t’ai/t’aie pas appelé. Je me demande si le fait que nous soyons/sommes intervenus ne lui a pas causé des ennuis. Je reconnais le fait qu’il n’était pas au courant. Le fait de On peut aussi employer le fait de suivi de l’infinitif : Le fait d’être gentille ne suffit pas.
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