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4 différences entre les règles d’écriture de l’anglais et du français
Signes de ponctuation : un point, c’est tout!
Traduire le monde : Les États américains revisités
André Racicot (L’Actualité terminologique, volume 37, numéro 2, 2004, page 31) On me consulte souvent sur la façon correcte de formuler le nom des États américains; je reviens donc sur le sujet. Deux points suscitent des interrogations : l’utilisation ou non des parenthèses lorsqu’il y a apposition avec un nom de ville et la préposition à employer.Les parenthèses Le nom de l’État est souvent mis en apposition lorsqu’il est question d’une ville américaine. Ce procédé est parfois inutile, notamment pour Washington, qu’il n’est pas nécessaire de faire suivre de DC en français, car il n’y a aucun risque de confusion avec l’État du même nom. On pourrait aussi se dispenser d’écrire que Boston est au Massachusetts, Cleveland en Ohio, etc. Cependant, il faut prendre garde à certains noms de villes qui ont des homonymes, si je puis dire, dans d’autres États. Prenons le cas de Salem. On a brûlé des femmes accusées de sorcellerie à Salem, au Massachusetts, mais pas en Oregon, dont la capitale porte également ce nom. Dans ce cas, il peut effectivement être utile de préciser l’État. Le nom de celui-ci est indiqué sous forme d’incise dans les textes anglais, précédé d’une virgule. On lira par exemple Los Angeles, California. Il est tentant pour le langagier francophone d’imiter cette formulation, mais, tôt ou tard, surviendra un problème d’uniformité si des villes canadiennes sont énumérées dans le même texte, avec le nom de la province en référence. Nous aurons donc Los Angeles, Californie et Vancouver (Colombie-Britannique). Hiatus. Aux fins d’uniformité, ne serait-il pas préférable de conserver la présentation adoptée pour les provinces canadiennes? Je crois que oui. Et ce qui vaut pour les États américains vaut aussi pour les Länder allemands, les provinces françaises, les États fédéraux mexicains ou indiens.La préposition Faut-il dire : « Il est né dans le Delaware » ou bien « …au Delaware »? En fait, c’est un faux problème, car il s’agit tout simplement d’appliquer les règles habituelles.Si le nom est féminin et commence par une consonne : en. Exemple : en Virginie. Si le nom est féminin et commence par une voyelle : il n’y en a aucun. Si le nom est masculin et commence par une consonne : au. Exemple : au Kansas. Si le nom est masculin et commence par une voyelle : en. Exemple : en Indiana.Quant à Hawaï, il s’agit d’un nom féminin, qui s’emploie sans article et requiert la préposition à. Deux autres noms d’États – Washington et New York – ne prennent pas l’article et sont de genre masculin; l’usage au Canada français est de faire précéder leur nom du générique État, qu’il faut faire précéder de la préposition dans suivie de l’article. Ce qui donne : dans l’État de Washington; dans l’État de New York. Vous souhaitez en savoir plus? Je vous invite à relire deux de mes articles parus dans L’Actualité terminologique, soit « Les États-Uniques » (vol. 31, nº 2, 1998, p. 20) et « États-Uniens ou Américains? » (vol. 33, nº 2, 2000, p. 23). L’article d’Hélène Gélinas-Surprenant, « Le Canada et les États-Unis au long et en abrégé » (vol. 35, nº 4, 2002, p. 26) vous éclairera aussi sur le « maniement » des noms d’États américains – emploi de l’article, genre et abréviation.Traduire le monde : Les États-Uniques
André Racicot (L’Actualité terminologique, volume 31, numéro 2, 1998, page 20) Faut-il parler de l’État de Minnesota ou bien du Minnesota tout court? Les États-Uniques portent bien leur nom, inspiré d’une pub québécoise, diffusée quelque part entre Kennedy et Reagan. Pour les langagiers, la terminologie américaine pose certains problèmes, eux aussi uniques. Les esprits spéculatifs (sur le plan philosophique) se demandent s’il est essentiel d’utiliser le générique lorsque l’on nomme les États. Autrement dit, faut-il parler de l’État de Minnesota ou bien du Minnesota tout court? Il s’agit en fait d’un faux problème. Si on dit : « La Floride est mon pays de cocagne », alors pourquoi se gêner avec « Minnesota »? Allons-y joyeusement : « Le Minnesota a aussi de jolies plages ». En effet, pourquoi y aurait-il une catégorie d’États énoncés avec l’article, et une autre requérant le générique « État »? Vous ne trouvez pas que la vie est déjà assez compliquée? Les choses se compliquent d’ailleurs assez lorsque le nom de l’État se confond avec celui d’une ville. Au Canada français, la tradition veut que l’on dise l’État de New York et l’État de Washington, mais il m’est arrivé de voir dans des revues françaises le New York et le Washington. Une dernière observation sur la capitale américaine : est-il indispensable d’ajouter le sigle D.C. après Washington? D.C. pour District of Columbia (et non disque compact, évidemment). En français, cette mention se voit rarement, parce qu’elle n’a aucune utilité réelle. Ce n’est pas le cas en anglais, puisque l’emploi de Washington tout court pourrait amener la confusion entre l’État et la ville. Par exemple : He lives in Washington, par opposition à : He lives in Washington D.C. En français, la préposition indique clairement de quoi on parle : il vit dans l’État de Washington (ou au Washington) et il vit à Washington. Par ailleurs, l’adjectivisation du sigle US en français ne fait pas l’unanimité. Certains feront valoir que l’adjectif traditionnel américain n’est guère de bon aloi, car Canadiens, Péruviens et Brésiliens sont aussi américains que nos voisins du sud. Certes, le mot étasunien existe bel et bien, mais s’emploie rarement, sinon, je crois, avec une pointe d’ironie que l’auteur de ces lignes ne saurait se permettre. Force est de constater que cet emploi du sigle est unique… aux États-Uniques. Imagine-t-on un texte portant sur la livre UK? sur la politique UE? On parlera pourtant de la diplomatie US. Les plus puristes réserveront le US honni aux tableaux. Seul cas où ils vendront leur âme pour une poignée de dollars… US. Certains – comme moi – la vendraient, leur âme, pour que des villes américaines fondées par les Français retrouvent leur graphie française, du moins dans notre langue. Mais les négociations sur mon salut éternel étant au point mort, il faut entre-temps continuer d’écrire Detroit et Baton Rouge sans accent et Saint Louis sans trait d’union. N’en déplaise à M. Cadillac, fondateur de la ville de l’automobile, et à Sa Majesté Louis XIV.Écriture des numéros de téléphone : la parenthèse tombe
Fanny Vittecoq (L’Actualité langagière, volume 3, numéro 2, 2006, page 17) Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) introduisait, il y a quelques années, la « composition locale à dix chiffres », c’est-à-dire la composition obligatoire de l’indicatif régional suivie des sept chiffres du numéro de téléphone, pour établir un appel local. Elle est déjà appliquée dans certaines régions du Canada et est en voie de devenir la norme en Amérique du Nord. Ainsi, à compter du 17 juin 2006, les abonnés des régions dont l’indicatif est 450, 514, 519, 613 et 819 devront composer dix chiffres pour tous leurs appels locaux. Cette mesure s’est imposée pour pallier le manque de numéros de téléphone, étant donné l’accroissement de la demande de numéros au Canada. En composant dix chiffres au lieu de sept dans les communications locales, entre Gatineau et Ottawa, par exemple, le même numéro de téléphone à sept chiffres peut être utilisé pour l’indicatif 819 et pour le 613, ce qui libère plusieurs milliers de numéros. Ce ne sont pas seulement les usagers du téléphone qui devront « composer » avec ces changements… Les personnes qui écrivent les numéros de téléphone aussi. Une petite retouche était de mise, puisque nos bonnes vieilles parenthèses entourant l’indicatif régional indiquent que la composition de l’indicatif régional n’est pas nécessaire dans tous les cas pour établir une communication.Espace ou trait d’union après l’indicatif régional? L’Alliance des télécommunicateurs – une alliance nouvellement formée regroupant Bell, Rogers, Telus, Fido, Télébec, Sprint Canada, Allstream et Vidéotron, les compagnies de téléphone représentées par l’Association des compagnies de téléphone du Québec et par l’Ontario Telecommunications Association – recommande l’emploi de l’espace insécable après l’indicatif régional, et du trait d’union après l’indicatif de central : 819 555-5555. Elle recommande également l’espace insécable après le 1 et les indicatifs 800, 888, 900, 976, etc. : 1 800 555-5555. C’est aussi le format proposé par l’Office québécois de la langue française, ainsi que dans le Guide de rédaction du gouvernement de l’Ontario. En 2002, Barbara Collishaw, une collaboratrice de L’Actualité terminologique, proposait la même graphie en anglais dans son article « How To Write Telephone Numbers in Canada ». Quant à l’administrateur de la numérotation canadienne (ANC) et à l’administration du plan de numérotage nord-américain (APNNA), ils conseillent plutôt le trait d’union après l’indicatif régional : 819-555-5555. N’est-ce pas un réflexe plus logique? Cette forme, d’ailleurs, a déjà commencé à faire ses marques dans l’usage. Qui plus est, l’ANC et l’APNNA travaillent étroitement avec le CRTC qui, conformément à l’article 46.1 de la Loi sur les télécommunications, est autorisé à « gérer les ressources en matière de numérotage servant à l’exploitation des réseaux de télécommunication, y compris la partie du Plan de numérotage nord-américain y afférente ». C’est plus précisément le Comité directeur canadien sur la numérotation (CDCN) qui traite des questions de numérotation relevant de la compétence du CRTC. Enfin, voici ce que propose l’Union internationale des télécommunications (UIT), pour l’Amérique du Nord, dans une recommandation intitulée « Notation des numéros téléphoniques nationaux et internationaux, des adresses de courrier électronique et des adresses Web » (Recommandation UIT-T E.123, 2001) : (819) 555 5555. Aucun trait d’union! Il faut noter que l’Organisation internationale de normalisation (ISO) n’a pas produit de norme sur la présentation des numéros de téléphone.Recommandation du Bureau de la traduction Le Bureau de la traduction, pour sa part, recommande ce qui suit aux fonctionnaires fédéraux :L’indicatif régional est dorénavant suivi d’un trait d’unionplutôt que d’être entouré des parenthèses :819-555-5555 Cela s’applique à tous les numéros de téléphone au Canada, ainsi qu’aux numéros de téléphones cellulaires, de téléavertisseurs et de télécopieurs. Il en va de même avec les numéros de téléphone sans frais ou payants, où l’on emploie également le trait d’union après le 1 et les indicatifs 800, 888, 900, 976, etc. : 1-800-555-5555. On évitera d’employer le point (819.555.5555) ou l’espace (1 888 555 5555) entre tous les blocs de chiffres. Enfin, le recours au trait d’union insécable entre les blocs de chiffres permettra de ne pas couper le numéro en fin de ligne [noter que pour des raisons techniques, nous ne pouvons pas utiliser les traits d’union insécables dans cet article]. En ce qui a trait à l’anglais, le Bureau de la traduction a décidé d’adopter la même présentation qu’en français, c’est-à-dire le trait d’union entre tous les blocs de chiffres. C’est aussi la forme préconisée par le Canadian Press Style Book (2004). On peut adopter cette nouvelle façon d’écrire les numéros de téléphone dès maintenant. Même si la composition à dix chiffres n’est pas encore obligatoire dans toutes les régions du Canada, elle est, du point de vue technique, acceptée presque partout.SourcesUnion internationale des télécommunications (UIT). Recommandation UIT-T E.123, « Notation des numéros téléphoniques nationaux et internationaux, des adresses de courrier électronique et des adresses Web », 2001; Recommandation UIT-T E.164, « Plan de numérotage des télécommunications publiques internationales », 2005 Organisation internationale de normalisation (ISO) (www.iso.org) Conseil canadien des normes (www.scc.ca) Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) (www.crtc.gc.ca) (04.05.06) Canadian Central Office Code (NXX) Assignment Guidelines (2004), élaboré par le Comité directeur canadien sur la numérotation (CDCN) et approuvé par la décision Télécom CRTC 2004-60 Comité directeur canadien sur la numérotation (CDCN) (www.crtc.gc.ca/cisc/frn/cisf3f_a.htm) (09.05.06) Administrateur de la numérotation canadienne (ANC); site en anglais seulement (www.cnac.ca) (04.05.06) Administration du plan de numérotage nord-américain (APNNA); site en anglais seulement (www.nanpa.com) (04.05.06) Alliance des télécommunicateurs (www.10chiffres.ca) (04.05.06) Service des communications de Bell Canada Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française, « Écriture des numéros de téléphone » (04.05.06) La Francilettre, nº 20, 15 mai 2006 Le français au bureau (2005) Guide de rédaction du gouvernement de l’Ontario (www.onterm.gov.on.ca/guide.pdf) Canadian Press Style Book (2004) L’Actualité terminologique, vol. 35, nº 1 (2002). « How To Write Telephone Numbers in Canada » (Barbara Collishaw) Loi sur les télécommunications (http://lois.justice.gc.ca/fr/T-3.4/266469.html) L’ISO (www.iso.org)Point d’interrogation ou pas? Bonne question!
Signes de ponctuation : une petite virgule qui prend tout son sens
Signes de ponctuation : ont-ils besoin d’espaces?
Points d'interrogation et d'exclamation : pour mettre de la couleur dans les textes!
Abréviations : exercez-vous à bien les utiliser
conseiller privé, conseillère privée (C.P.)
La mention C.P., qui veut dire conseiller privé ou conseillère privée, suit le nom des personnes qui sont membres du Conseil privé du Roi pour le Canada. Ces personnes, qui portent le titre honorable ou très honorable à vie, peuvent utiliser cette mention pendant toute leur vie. Les deux lettres de l’abréviation prennent la majuscule, il n’y a pas d’espace entre elles, et elles sont suivies du point abréviatif. L’honorable Anita Anand, C.P., a été nommée présidente du Conseil du Trésor en 2023. Le très honorable Brian Mulroney, C.P., a été premier ministre du Canada de 1984 à 1993. On observe dans l’usage que, si d’autres mentions accompagnent le nom de la personne, c’est toujours la mention C.P. qui figure en premier. La très honorable Kim Campbell, C.P., c.r., a été la première femme première ministre du Canada. Renseignements complémentaires Conseiller du roi, conseillère du roi (c.r.) Honorable Fiches terminologiques Terme « conseiller privé » (TERMIUM Plus®) Terme « Conseil privé du Roi pour le Canada » (TERMIUM Plus®) Terme « honorable » (TERMIUM Plus®) Terme « conseiller du roi » (TERMIUM Plus®) Autres ressources Conseil privé du Roi pour le Canada (Bureau du Conseil privé) Formules épistolaires (Patrimoine canadien)conseiller du roi, conseillère du roi (c.r.)
Le titre conseiller du roi ou conseillère du roi, dont l’abréviation est c.r., est conféré à des avocats et avocates qui offrent des services exemplaires au système de justice canadien. Lorsque c’est une femme qui règne, on parle plutôt de conseiller de la reine ou de conseillère de la reine. Les deux lettres de l’abréviation prennent la minuscule, il n’y a pas d’espace entre elles, et elles sont suivies du point abréviatif. On observe dans l’usage que, si une personne est membre du Conseil privé du Roi pour le Canada, la mention C.P. (qui veut dire conseiller privé ou conseillère privée) vient avant la mention c.r. L’honorable Peter MacKay, C.P., c.r., a été ministre de la Justice et procureur général du Canada pendant un peu plus de deux ans. L’honorable Mélanie Joly, C.P., c.r., a fait ses études universitaires en droit à l’Université de Montréal. Renseignements complémentaires c.r. (Juridictionnaire) Conseiller privé, conseillère privée (C.P.) Fiches terminologiques Terme « conseiller du roi » (TERMIUM Plus®) Terme « conseiller privé » (TERMIUM Plus®) Terme « Conseil privé du Roi pour le Canada » (TERMIUM Plus®) Autres ressources Conseil privé du Roi pour le Canada (Bureau du Conseil privé) Formules épistolaires (Patrimoine canadien)crochets
Sur cette page Fonctions des crochets Texte entre parenthèses Formules algébriques ou mathématiques Prononciation d’un mot Omission d’un passage Ajout de précisions dans une citation Ajout d’une réflexion dans une citation Signalement d’une erreur par le mot latin sic Espacement Point final après […] Comme les parenthèses, les crochets comportent une forme ouvrante ([) et une forme fermante (]). Il s’agit d’un double signe de ponctuation (ou signe de ponctuation double). Fonctions des crochets Les crochets s’emploient dans des contextes bien particuliers, et c’est pourquoi ils sont moins utilisés que les parenthèses. Texte entre parenthèses Les crochets servent à insérer un élément dans un texte déjà entre parenthèses; cela permet d’éviter une cascade de parenthèses et de faciliter la lecture du texte : L’équivalent anglais du terme heure avancée de l’Est est bien Eastern daylight saving time (ou Eastern Daylight Saving Time [avec majuscules]). Voir aussi parenthèses. Formules algébriques ou mathématiques Dans le cas des formules algébriques ou mathématiques, ce sont les parenthèses qui s’insèrent à l’intérieur des crochets : x [ y (y On observera que, si les crochets se trouvent à l’intérieur de parenthèses dans la langue générale, c’est l’inverse qui se produit dans le langage de l’algèbre. Prononciation d’un mot Dans les dictionnaires, on met la transcription phonétique d’un mot entre crochets : DÉCLINER [dekline] v. Omission d’un passage Des points de suspension entre crochets marquent l’omission d’un passage jugé inutile ou non pertinent dans la citation : « Nous avons bâti un homme type […] et nous nous y raccrochons si bien que nous considérons comme un malade ou comme un monstre tout ce qui ne lui ressemble pas » (Georges Simenon). Il faut éviter d’indiquer uniquement les points de suspension ou de remplacer les crochets par des parenthèses, car l’interruption pourrait alors être attribuée à l’auteur même de la citation. Ajout de précisions dans une citation Lorsqu’on cite un extrait d’un ouvrage, on met entre crochets les ajouts ou précisions qu’il est nécessaire d’apporter pour que la citation reste compréhensible hors de son contexte : « Dans ce pays [la Suisse], véritable carrefour, on compte quatre régions linguistiques. » « Elle [la beauté] agit même sur ceux qui ne la constatent pas » (Jean Cocteau). Ajout d’une réflexion dans une citation Les crochets servent également à insérer une réflexion personnelle à l’intérieur d’une citation. Cette réflexion peut consister simplement en un point d’exclamation ou en un point d’interrogation : « Tout ce qui n’est ni une couleur, ni un parfum, ni une musique [ni une saveur, ajouteraient les gourmands], c’est de l’enfantillage » (Boris Vian). « Enfants, en Italie, Sacco et Vanzetti rêvaient peut-être à l’électrification [!] des campagnes » (Jacques Prévert). Signalement d’une erreur par le mot latin sic On voit parfois entre crochets le mot latin sic, adverbe tiré de l’expression latine sic erat scriptum, qui veut dire « ainsi dans le texte ». Dans une citation, on insère sic en italique et entre crochets après un mot, une expression ou un passage pour signaler qu’on les a transcrits tels qu’ils figuraient dans la source, avec les erreurs (d’orthographe ou de grammaire) qu’ils contenaient. On peut aussi vouloir souligner l’emploi d’archaïsmes, d’anglicismes ou de régionalismes : « Elle lui demanda d’écrire son nom et son addresse [sic] sur un bout de papier. » Selon les règlements de l’école, « les élèves peuvent aller boire de l’eau à la buvette [sic] une fois par période ». Bien que sic s’écrive parfois entre parenthèses, il est préférable d’employer les crochets, qui marquent hors de tout doute l’intervention d’un tiers. Cela dit, l’emploi des parenthèses n’est pas à exclure dans tous les cas. Placé entre parenthèses, le mot sic indique que c’est l’auteur lui-même qui porte un jugement sur les propos qu’il rapporte. On pourrait ainsi trouver sous la plume d’un journaliste : « Notre pays est au bord de l’abîme, a déclaré le nouveau candidat. Votez pour moi, faites un pas en avant (sic), a-t-il ajouté. » Voir aussi omissions et ajouts dans les citations. Espacement On met une espace avant le crochet ouvrant, mais pas après. On ne met pas d’espace avant le crochet fermant, mais on en met une après : « Sa mère [la mère de Mathieu] resta seule, pensant qu’elle n’avait rien au monde, sinon un fils qu’elle ne comprenait pas, mais en qui elle avait confiance ». (Édouard Glissant, La lézarde, p. 203) Point final après […] En fin de phrase, on ne met pas de point final après les points de suspension placés entre crochets : « Un bâtiment est une construction de grande dimension servant à abriter des personnes, des animaux ou des choses […] Le mot édifice, bâtiment ayant une certaine valeur architecturale, convient mieux aux bâtiments publics. » Voir aussi points de suspension.versus
La préposition latine versus, ou son abréviation vs (sans point abréviatif), composée en italiques (ou en caractères romains dans une phrase déjà en italiques), s’est répandue dans l’usage sous l’influence de l’anglais. Elle signifie « opposé à ». On s’en sert notamment pour opposer deux éléments courts : finance versus comptabilité connaissance vs performance Cependant, les dictionnaires courants n’attestent l’usage de versus qu’en linguistique; il est donc préférable de la réserver à ce domaine, qui emploie plus couramment l’abréviation : le verbe emmener vs amener quoique vs quoi que singulier vs pluriel apocope vs aphérèse Dans les autres cas, on peut recourir, selon le contexte, à : contre par opposition à opposé à au lieu de par rapport à comparativement à en comparaison de Exemples Un taux de 3 % comparativement à 9 % l’an dernier. La qualité du travail opposée à la production. Religion raëlienne par opposition à ufologie. Les livres neufs par rapport aux livres usagés. Une espérance de vie de 73 ans chez les hommes contre 82 ans chez les femmes. Barre oblique La barre oblique (/) peut s’avérer utile pour indiquer un choix binaire, ou encore pour opposer deux mots contraires ou deux éléments courts : oui/non chaud/froid bouton marche/arrêt vrai/faux ouvert/fermé finance/comptabilité connaissance/performance quoique/quoi que Voir barre oblique. Contre (dans les compétitions sportives) Dans les compétitions sportives, la préposition contre, ou son abréviation c., est utilisée entre deux noms d’équipes ou d’adversaires : la finale Italie contre Espagne les Canadiens contre les Sénateurs Federer c. Nadal On rencontre aussi le trait d’union : la finale Italie-Espagne Contre est également employé dans la langue juridique : le procès de Dubé contre Lemieux Kramer c. Kramertrait d’union par ellipse
Le tiret ou le trait d’union est parfois utilisé par ellipse pour joindre deux noms ou deux chiffres. Il peut remplacer un article, une préposition ou une conjonction tels que jusqu’à, à, de, entre, contre, etc. : une collection printemps-été(printemps et été; du printemps à l’été) Sherbrooke-Montréal en voiture (de Sherbrooke à Montréal) les relations employeurs-employés (entre les employeurs et les employés) p. 12-24 (page 12 à 24) la guerre de 1914-1918 (de 1914 à 1918) Renseignements complémentaires Voir tiret (fonctions).tiret (signes de ponctuation et espace avec le tiret)
Voici quelques règles en ce qui concerne l’utilisation d’autres signes de ponctuation avec le tiret : Il faut éviter de mettre plus de deux tirets dans une phrase. Que le tiret soit simple ou double, on doit employer la ponctuation exigée par le sens de la phrase. Le passage figurant entre tirets doit contenir la ponctuation exigée par le sens de l’énoncé. Si le passage se termine par un point d’interrogation, un point d’exclamation ou des points de suspension, cette ponctuation doit être placée devant le second tiret : La lettre d’invitation – auriez-vous par hasard oublié de l’affranchir? – n’est jamais parvenue à destination. Lorsque les tirets n’ont d’autre fonction que de remplacer un signe de ponctuation, par exemple la double virgule ou les parenthèses pour isoler une pensée, une idée ou une remarque, ils ne sont accompagnés d’aucune ponctuation : Il ne m’est jamais arrivé – je le jure – de rater une recette. Il a demandé au procureur d’expliquer une expression – qui ne semblait avoir aucun sens – juste avant les délibérations. On peut utiliser les tirets (ou les crochets) pour éviter la répétition de parenthèses à l’intérieur d’une paire de parenthèses : Marguerite a transformé sa propriété en un immense jardin (elle y a aménagé un verger, un potager, un étang – elle adore les plantes aquatiques –, un carré d’herbes aromatiques, un pré de fleurs sauvages, etc.). Un passage entre tirets peut contenir un élément entre parenthèses : Ce jardin public, dont les multiples composantes sont un véritable ravissement pour l’œil – notamment le jardin de sous-bois (qui compte plusieurs espèces menacées) –, attire chaque année des milliers de visiteurs. Lorsque le passage entre tirets doit être suivi d’une virgule, le second tiret (ou tiret fermant) peut être suivi ou précédé d’une virgule, mais pas le premier tiret : Après avoir remis de l’ordre dans la cuisine – tout est sens dessus dessous –, faites disparaître, de grâce, le résultat de vos expériences culinaires. Après avoir remis de l’ordre dans la cuisine – tout est sens dessus dessous –, faites disparaître […] Dans de rares cas, il arrive que le tiret employé seul soit précédé d’une virgule pour marquer une pause et créer un effet d’expressivité : Je suis le ténébreux, – le veuf, – l’inconsolé. On omet le second tiret lorsqu’il coïncide avec la ponctuation finale de la phrase (point d’interrogation, d’exclamation et de suspension, point final, point abréviatif) : Je n’ai plus d’ambition – ni d’inspiration. Le second tiret disparaît devant les deux points et le point-virgule (à la différence de la parenthèse fermante) : Elle raffole de ces aliments exotiques – sans doute un peu à cause de leur nom : le nappa, le pé-tsaï, la tétragone, la crosne du Japon, etc. On peut placer le tiret après tout signe de ponctuation que l’on désire renforcer. Le tiret prolonge ainsi la pause indiquée par la virgule, le point-virgule, le point final, etc. : Elle lui a opposé une fin de non-recevoir, – mais il a continué d’insister. Il est prouvé que l’activité humaine contribue à la destruction de la couche d’ozone. – Et l’on refuse toujours de s’attaquer à ce grave problème. Il convient de noter que le besoin de coupler le tiret à un autre signe de ponctuation se fait rarement sentir dans la langue administrative, et que ce procédé peut facilement devenir redondant. Espace avant et après En français, il y a une espace avant et après le tiret : Il a demandé au procureur d’expliquer une expression – qui ne semblait avoir aucun sens – juste avant les délibérations. Cependant, on ne met pas d’espace entre le tiret et une virgule lorsque la virgule suit le tiret : Après avoir remis de l’ordre dans la cuisine – tout est sens dessus dessous –, faites disparaître les traces de chocolat sur les murs. En anglais, il n’y a pas d’espaces de part et d’autre du tiret, qui est d’ailleurs plus long (il s’agit du tiret appelé cadratin). Renseignements complémentaires Voir tiret (fonctions).titre (sous le titre de)
Il est correct d’employer la préposition de pour introduire un titre de publication en apposition : L’ouvrage est paru sous le titre de Stupeur et tremblements. On peut aussi omettre la préposition et employer les deux points, les guillemets, le mot intitulé ou une autre formulation : Baudelaire a publié un recueil de poèmes : Les Fleurs du mal. Baudelaire a publié ses poèmes sous le titre « Les Fleurs du mal ». Baudelaire a publié le recueil de poèmes intitulé Les Fleurs du mal.titres et sous-titres (ponctuation)
Point Point d’interrogation Point d’exclamation Deux-points Tiret Point Les titres d’œuvres (livres, pièces de théâtre, films, chansons), de journaux et d’écrits divers tels que des produits d’apprentissage, sont parfois suivis d’un sous-titre. Les titres et les sous-titres écrits au centre de la page, ou dans la marge, ne sont jamais suivis du point, même lorsqu’ils comportent un verbe conjugué : Comment établir un budget Le Droit Bonheur d’occasion On ne badine pas avec l’amour Point d’interrogation À la différence du point final, le point d’interrogation peut figurer dans les titres, où sa présence est parfois exigée par le sens même de l’énoncé : Aimez-vous Brahms? Qui a peur de Virginia Woolf? Italique Le point d’interrogation se met en italique s’il fait partie d’un titre que l’on cite et en caractères ordinaires s’il n’en fait pas partie : L’auteur de l’ouvrage Est-ce à, de, en, par, pour, sur ou avec? La préposition vue par un praticien est Maurice Rouleau. J’ai lu le livre Aimez-vous Brahms? de Françoise Sagan. Avez-vous lu La part de l’autre? Avec les autres signes de ponctuation Le point d’interrogation appartenant au titre l’emporte généralement sur la ponctuation de la phrase principale : Quelle belle adaptation de Paris brûle-t-il? (Le point d’exclamation qui terminerait normalement cette phrase a été supprimé.) Rendez‑vous sur le site Web du projet En français, avez‑vous le sens des mots? Toutefois, pour bien différencier la ponctuation de la phrase de celle du titre, il est aussi possible de conserver le point final : Rendez‑vous sur le site Web du projet En français, avez‑vous le sens des mots?. Dans une phrase interrogative, on ne rajoute pas de point d’interrogation quand le titre en comporte un : Avez-vous lu le livre Aimez-vous Brahms? Adverbes interrogatifs comment et pourquoi Les titres commençant par les adverbes interrogatifs comment et pourquoi ont parfois la valeur d’une interrogation indirecte qui serait pour ainsi dire privée de son support — comme si le mot voici était sous-entendu. Ces titres ne se terminent pas par un point d’interrogation : Comment attirer les oiseaux dans son jardin Pourquoi il ne faut jamais donner de conseils Point d’exclamation Tout comme le point d’interrogation, le point d’exclamation s’emploie correctement dans les titres, où sa présence peut être exigée par le sens même de l’énoncé : La guerre, yes sir! Bienvenue à Montebello! (article paru dans Le Point) Le point d’exclamation appartenant au titre peut l’emporter sur le point final de la phrase principale. Toutefois, pour bien différencier la ponctuation de la phrase de celle du titre, il est possible de conserver le point final : J’ai lu l’article du Point intitulé Bienvenue à Montebello! / J’ai lu l’article du Point intitulé Bienvenue à Montebello!. Une de mes émissions préférées est Bye-Bye Maison! / Une de mes émissions préférées est Bye-Bye Maison!. Le point d’exclamation appartenant au titre ne l’emporte cependant pas sur les autres signes de ponctuation, comme la virgule, le point d’interrogation ou les points de suspension. Dans ces cas, la ponctuation normale est conservée : Mon fils adore l’émission Boohbah!, mais ma fille la déteste. Avez-vous déjà écouté l’émission Bye-Bye Maison!? Je ne sais que penser de cet article, L’astrologie et plus encore!… Deux-points Quand on cite un document qui comporte un sous-titre, on peut le séparer du titre par le deux‑points. En effet, comme le deux-points sert à introduire un sujet et qu’il permet d’établir un rapport logique entre les deux éléments qu’il sépare, son emploi est tout à fait justifié dans les titres complexes. Après le deux-points, on met généralement la minuscule au premier mot du sous‑titre : Le bon usage : grammaire française L’énergie du Nord : la force du Québec Le Califat : histoire politique de l’islam Toutefois, sur l’ouvrage lui-même, le sous-titre peut figurer sous le titre, sans être précédé du deux-points, et commencer par une majuscule : Le Califat Histoire politique de l’islam Tiret Lorsque le titre ou le sous-titre est immédiatement suivi du texte sur la même ligne, on peut l’en séparer par un point suivi d’un tiret : Formation du terrain. — Avant d’entreprendre l’étude de… On peut également, dans ce dernier cas, séparer le titre du texte par le deux-points ou par un tiret non précédé d’un point. Dans les subdivisions de textes, on peut aussi faire suivre les lettres majuscules ainsi que les chiffres romains et arabes d’un point, ou d’un point et d’un tiret : A. Les relations patronales-syndicales A. — Les relations patronales-syndicales V. La pauvreté dans les villes nord-américaines V. — La pauvreté dans les villes nord-américaines 1. Les problèmes économiques 1. — Les problèmes économiquesnota, nota bene
Sur cette page Généralités sur « nota » et « nota bene » Fonction de « nota » et « nota bene » Ponctuation et mise en relief Renseignements complémentaires Généralités sur « nota » et « nota bene » Les termes nota et nota bene viennent du latin. Ils signifient respectivement « notez, remarquez » et « notez bien, remarquez bien ». Ils ont comme synonymes les mots remarque et note. Contrairement à d’autres locutions latines que l’on écrirait en italique, les termes nota et nota bene sont passés dans l’usage, et on les écrit donc en caractères ordinaires. Ces termes sont invariables : un nota, des nota; un nota bene, des nota bene. Le terme nota bene peut s’abréger de différentes façons : NB, N.B., N. B. Si l’on choisit d’employer l’une de ces abréviations, il est préférable d’utiliser la même dans tout le texte ou document à des fins d’uniformité. Fonction de « nota » et « nota bene » Les termes nota et nota bene servent à attirer l’attention sur un élément important : Nota : Les nombres ont été arrondis à la baisse. Nota bene : Des précisions seront fournies à une date ultérieure. Remarque : Les termes nota et nota bene ne sont généralement pas employés dans la correspondance, où on utilise plutôt un post-scriptum pour ajouter un complément d’information. Pour des précisions, voir l’article post-scriptum. Ponctuation et mise en relief Les termes nota et nota bene (ainsi que les abréviations de nota bene) sont généralement suivis du deux-points. Pour les faire ressortir, on peut les mettre en gras. Dans ce cas, on met de préférence le deux-points en gras également. Il est aussi possible de faire ressortir les termes nota et nota bene en les écrivant tout en majuscules. Nota : La base de données ne comprend pas l’information demandée pour cette période. N.B. : Ces chiffres demeurent à confirmer. NOTA BENE : Ces renseignements n’ont pas fait l’objet de vérifications exhaustives. Si la remarque suivant les termes nota et nota bene (ou une des abréviations de nota bene) constitue une phrase complète, on la fait commencer par une majuscule. Sinon, on y met la minuscule. Nota bene : Ces chiffres ne tiennent pas compte du personnel occasionnel. NOTA : d.m. = donnée manquante On voit aussi parfois le terme ou l’abréviation avec un point, suivi du tiret : Nota. – Plusieurs critères sont associés à cette mesure. N. B. – Les résultats pour l’année en cours seront connus plus tard. NB. – Les calculs devront être refaits en fonction des nouvelles données. Renseignements complémentaires Post-scriptum Latin (locutions latines et mots latins) Fiches terminologiques Terme « nota bene » (TERMIUM Plus®)n’est-ce pas
L’emploi du point d’interrogation après la formule n’est-ce pas, en incise, est facultatif : Vous savez, n’est-ce pas, comment cette affaire s’est terminée. Dans le cas où on met un point d’interrogation, celui-ci n’est pas suivi d’une virgule : Nous savons très bien, n’est-ce pas? qu’il ne reviendra pas sur sa décision.ponctuation avec les guillemets fermants
(Un sujet semblable est traité en anglais dans le l’article quotations: punctuation with quotation marks.) Sur cette page Phrase incomplète incorporée à une autre phrase Phrase complète incorporée à une autre phrase Citation se terminant normalement par un point Citation se terminant par un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension Fragment de phrase et phrase complète Phrase complète introduite par un deux-points Point d’exclamation et point d’interrogation en concurrence Citation interrompue par une incise Phrase incomplète incorporée à une autre phrase Lorsqu’on cite un fragment de phrase ou une phrase incomplète et que cette citation est incorporée à une phrase principale, on encadre de guillemets les mots qui appartiennent à la citation. La ponctuation de la phrase principale reste à l’extérieur des guillemets : Dans la préface, l’auteur évoque « les deux solitudes qui forment le Canada ». Qu’entendez-vous par l’expression « zone de rusticité »? Jamais je n’aurais cru qu’il verrait dans ce projet une « occasion de croissance inespérée »! Phrase complète incorporée à une autre phrase Citation se terminant normalement par un point La citation peut être une phrase complète incorporée à une phrase du texte. À moins de commencer la phrase, elle débute par une minuscule. La phrase citée perd alors son point final; toutefois, la phrase principale conserve sa ponctuation finale : Que pensez-vous de l’affirmation selon laquelle « les jeunes sont des acheteurs exigeants »? Disons que « rien ne sert de courir; il faut partir à point » n’a jamais été un de ses proverbes favoris… Citation se terminant par un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension Si la citation elle-même se termine par un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension, elle conserve ces signes. Mais la phrase principale garde quand même sa ponctuation finale : Il a terminé son discours en posant la question « serez-vous prêts? ». A-t-il vraiment posé la question « serez-vous prêts? »? Fragment de phrase et phrase complète Il arrive qu’on cite deux phrases dont l’une est incomplète. Le signe de ponctuation final de la dernière phrase appartient alors à la citation et se place avant les guillemets fermants : L’auteur ajoute que, dans notre métier, « il faut douter. C’est le début de la sagesse. » Phrase complète introduite par un deux-points Une citation complète introduite par un deux-points commence toujours par une majuscule. Si elle est placée au milieu de la phrase, elle perd son point final : Il a lancé : « Ce n’est que partie remise », puis il a quitté la tribune. Si la citation est placée à la fin de la phrase, elle conserve son signe de ponctuation final, et la phrase principale perd son point final : Dans un sondage, on a demandé aux gens : « Croyez-vous que la catastrophe aurait pu être évitée? » Où qu’elle soit placée dans la phrase, la citation conserve toujours son point d’exclamation, son point d’interrogation ou ses points de suspension : Il a crié : « Au secours! » avant de sauter par-dessus bord. Avant de s’éteindre, elle a murmuré : « Adieu, mes enfants… » Si c’est la phrase principale qui se termine par un point d’exclamation ou un point d’interrogation, la citation perd son point final : Est-ce vous qui avez dit : « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »? Point d’exclamation et point d’interrogation en concurrence Il peut arriver que le point d’exclamation et le point d’interrogation se retrouvent en concurrence (Qui a crié : « Au secours! »?). L’usage veut que l’on ne garde alors qu’un des deux signes. C’est en général la ponctuation de la citation qui l’emporte : Pourquoi a-t-on demandé aux gens : « Croyez-vous que la catastrophe aurait pu être évitée? » Le rédacteur peut aussi choisir entre les deux signes celui qui lui paraît le plus important : Qui a crié : « Au secours! » Qui a crié : « Au secours »? Note : Ce cas est à distinguer de celui de la citation incorporée à la phrase sans un deux-points, où la citation et la phrase principale peuvent parfois toutes deux conserver leur ponctuation finale (voir plus haut) : Qui a crié « au secours! »? Citation interrompue par une incise On peut également citer une phrase complète en glissant une courte incise entre deux virgules au milieu de la citation : « Combien de temps avons-nous, ont-ils demandé, pour réaliser le projet? » Quand l’incise est longue, il est plus prudent de guillemeter séparément les deux parties de la citation. Les virgules encadrant l’incise se placent alors à l’extérieur des guillemets : « Rien ne sert de courir », lui dit-il tout à coup le plus sérieusement du monde, « il faut partir à point. » Si l’on repousse l’incise à la fin, la citation perd son point final. « Ce n’est que partie remise », a-t-il déclaré. La citation conserve en revanche ses points de suspension, son point d’interrogation ou son point d’exclamation : « Pourquoi ce refus? », demanda-t-il.pourquoi pas
L’expression pourquoi pas est généralement suivie d’un point d’interrogation, même lorsqu’elle répond à une question : Êtes-vous prêts à vous lancer dans une telle entreprise? — Pourquoi pas? Il peut arriver que pourquoi pas ne soit pas suivi d’un point d’interrogation, par exemple dans le cas où l’expression évoque une réflexion personnelle : Partir demain? Pourquoi pas, après tout.point d’exclamation
Sur cette page Fonctions Espacement Majuscule/minuscule après le signe Point d’exclamation double, triple ou combiné Entre parenthèses Ponctuation avec le signe Exclamation directe ou indirecte Après une interjection À la fin d’un titre Fonctions Le point d’exclamation (« ! ») sert à exprimer un sentiment, comme la joie, l’étonnement, la crainte, l’admiration, l’indignation, l’ironie, le chagrin, la douleur, etc. Il accompagne habituellement un cri, une injure, une interjection, une apostrophe, un ordre, une imploration, etc. Il est assez rarement employé dans la langue administrative. Espacement On ne met pas d’espace avant le point d’exclamation, et on met une seule espace après. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point d’exclamation d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte. Majuscule/minuscule après le signe Quand le point d’exclamation termine la phrase, la phrase suivante commence par une majuscule : Quelle belle histoire! Je suis émue. Ah non! Je ne retournerai pas chez elle de sitôt. Il arrive toutefois qu’il soit placé à l’intérieur de la phrase, notamment après une interjection ou si la phrase n’est pas terminée. Dans ce cas, le mot qui suit prend la minuscule : Quelle belle histoire! me dit-elle. Ah! qu’il est bon de vivre! Ha, ha, ha! que tu es drôle! Ouf! j’ai enfin terminé! Eh! c’est incroyable! Non! je ne veux pas que tu y ailles. Dans le cas d’une interjection placée en début de phrase : on met une majuscule au mot qui suit le point d’exclamation si l’on veut insister sur l’interjection; le point d’exclamation équivaut alors à un point ordinaire : Minute! Je n’ai pas encore terminé! on met une minuscule au mot qui suit le point d’exclamation si l’on considère que l’interjection constitue l’amorce de la phrase; le point d’exclamation équivaut dans ce cas à une virgule : Minute! mon ami, j’arrive! Point d’exclamation double, triple ou combiné Le point d’exclamation peut être doublé, triplé ou combiné avec un point d’interrogation pour amplifier l’expression d’un sentiment, comme l’incrédulité ou l’étonnement : Ça suffit. Tu exagères!!! C’est un boucher et il a peur du sang?! Ce procédé stylistique n’est toutefois pas recommandé dans la langue administrative. Entre parenthèses Pour marquer son étonnement ou son incrédulité, on peut faire suivre un élément de la phrase d’un signe d’exclamation placé entre parenthèses. La ponctuation ordinaire de la phrase est alors maintenue : Cette année (!), il n’y aura pas de compressions budgétaires. Malgré son asthme, il ne peut se résoudre à se départir de ses cinq chats et de ses trois chiens (!). À noter que l’ensemble formé par le point d’exclamation et les parenthèses s’espace comme un mot ordinaire et qu’il n’y a pas d’espace de part et d’autre du point d’exclamation. Ponctuation avec le signe Comme c’est le cas pour le point d’interrogation, le point d’exclamation se confond avec le point final, qui disparaît : Elle est partie faire du camping à la baie des Ha! Ha! Avec la virgule Quand un point d’exclamation figure en milieu de phrase, on a le choix de le faire suivre ou non d’une virgule (que des guillemets soient présents ou non) : J’ai encore, hélas! mal à la tête. / J’ai encore, hélas!, mal à la tête. « Comme si je n’avais pas assez d’ennuis! » s’est-il écrié. / « Comme si je n’avais pas assez d’ennuis! », s’est-il écrié. Il convient de considérer les deux procédés comme acceptables; l’important est d’assurer l’uniformité à l’intérieur du texte. Avec les guillemets Si le point d’exclamation fait partie d’une citation guillemetée, on le place à l’intérieur des guillemets. S’il fait partie de la phrase principale, on le place à l’extérieur des guillemets : Ma sœur m’a dit, tout heureuse : « J’ai gagné! » Ne me dites pas qu’elle est encore « épuisée »! Exclamation directe ou indirecte Le point d’exclamation s’emploie seulement avec une exclamation directe. Ainsi, on écrira : Bonne chance! (mais : Elle m’a souhaité bonne chance.) Après une interjection On met un point d’exclamation après une interjection ou une locution interjective employée seule, de même qu’après toute phrase exclamative, introduite ou non par un adjectif exclamatif : Hélas! Par exemple! Encore une réunion! Quand une phrase commence par une interjection, on met un point d’exclamation après cette interjection ainsi qu’à la fin de la proposition suivante, si cette dernière est exclamative : Hourra! Un nouveau photocopieur! Ah non! Il pleut et j’ai oublié mon parapluie. On répète le point d’exclamation après chaque élément quand des phrases exclamatives successives sont suffisamment indépendantes les unes des autres : Quel dommage! Quel scandale pour la famille! Par contre, s’il y a une gradation d’idées, il suffit de mettre un point d’exclamation à la fin de la phrase : C’est si ennuyeux, si regrettable! Pour en savoir davantage sur le point d’exclamation employé avec les interjections, voir onomatopées et interjections. À la fin d’un titre Pour tout savoir sur la ponctuation utilisée dans les titres, dont le point d’exclamation, voir titres et sous-titres (ponctuation).point d’interrogation
Sur cette page Fonctions Espacement Majuscule/minuscule après le signe Point d’interrogation double, triple ou combiné Entre parenthèses Ponctuation avec le signe Interrogation directe et indirecte Après Auriez-vous l’obligeance de, Voulez-vous, etc. Dans les titres Fonctions Le point d’interrogation (« ? ») termine les phrases qui expriment une interrogation directe. Il indique une intonation montante : Quelle couleur préférez-vous? Que s’est-il passé? Vos employés sont-ils intéressés? Il peut également figurer à la fin des phrases affirmatives ou négatives qui, par l’intonation, expriment une véritable interrogation : Tu viens? Ils ne vous dérangent pas? Espacement On ne met pas d’espace avant le point d’interrogation, et on met une seule espace après : Aimez-vous cueillir des pommes? Moi, j’adore ça. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point d’interrogation d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte. Majuscule/minuscule après le signe Quand le point d’interrogation termine la phrase, la phrase suivante commence par une majuscule : Aimez-vous les œuvres de ce peintre? Vous pourrez les admirer à l’exposition prévue dimanche prochain. Qui sera le nouveau chef? On ne le sait toujours pas. Si la phrase se poursuit, on met la minuscule au premier mot après le point d’interrogation : Allez-vous souvent au cinéma? ou au théâtre? Est-il déçu? je me le demande. L’incise faisant suite à une proposition interrogative doit obligatoirement s’écrire avec une minuscule initiale : Devrais-je me mettre à la recherche d’un emploi?, me suis-je demandé. La majuscule, qui signifie que l’on prête au point d’interrogation la valeur d’un point, a pour effet d’accentuer le caractère distinct de chaque élément. Quant à la minuscule, qui montre que l’on assimile le point d’interrogation à une virgule ou à un point-virgule, elle fait mieux ressortir l’enchaînement des idées. L’intention de l’auteur est le facteur déterminant. Ces observations valent également dans les cas où plusieurs propositions interrogatives sont juxtaposées. Est-ce un chef? un révolutionnaire? Que peut-on faire dans les circonstances? Rationaliser? décentraliser? Point d’interrogation double, triple ou combiné Le point d’interrogation peut être doublé, triplé ou combiné avec un point d’exclamation pour exprimer divers sentiments, dont la surprise et l’incrédulité : Quoi? Tu as fait ça?? Es-tu rendue folle??? Elle est fâchée parce que j’ai oublié la date de son anniversaire?? Il a gagné le gros lot, et il continue de travailler?!! C’est un boucher et il a peur du sang?! Ce procédé stylistique n’est toutefois pas recommandé dans la langue administrative. Entre parenthèses On place le point d’interrogation entre parenthèses après un mot ou un élément quelconque de la phrase qui paraît douteux : Il a vendu dix mille exemplaires (?) de son roman. L’ensemble formé par le point d’interrogation et les parenthèses s’espace comme un mot ordinaire; il n’y a pas d’espace de part et d’autre du point d’interrogation. Dans une date Le point d’interrogation peut figurer entre parenthèses pour : remplacer les dates de naissance ou de décès qui sont inconnues : Omer Boivin (?-1830) accompagner les dates qui paraissent douteuses : Adèle Bouchard (1714?-1750) signaler un chiffre manquant : [194?] Il est également possible d’utiliser le point d’interrogation sans parenthèses pour signaler simplement un chiffre manquant : 18?4 Ponctuation avec le signe Le point d’interrogation se confond généralement avec le point final. En principe, on ne met pas de point ou de point-virgule immédiatement après le point d’interrogation : Il me demanda : « Où allons-nous? » Abolirons-nous ce service? (Les employés commencent à s’inquiéter.) Avec la virgule Le point d’interrogation, suivi ou non des guillemets, tient lieu de virgule lorsqu’il précède une incise ou qu’il coïncide avec la fin d’une proposition intercalée : Quelle est la meilleure solution? me suis-je demandé. Il a juré, pourquoi douterais-je de sa parole? qu’il ne savait rien. Il est toutefois acceptable de coupler la virgule et le point d’interrogation : Devrais-je me mettre à la recherche d’un emploi?, me suis-je demandé. « À quoi sert un bébé? », répondit Edison à quelqu’un qui lui demandait à quoi pouvaient servir ses travaux. Les deux façons de faire sont acceptables; l’important est d’être uniforme. Avec les points de suspension On peut mettre des points de suspension avant ou après le point d’interrogation : Pensez-vous vraiment que…? Mais, croyez-vous y arriver?… Avec les guillemets Si le point d’interrogation fait partie d’une citation guillemetée, il figure à l’intérieur des guillemets. S’il fait partie de la phrase principale, il est placé à l’extérieur des guillemets : « À quoi sert un bébé? », répondit Edison. Qu’entendez-vous par l’expression « zone de rusticité »? Si une citation se termine par un point d’interrogation, celui-ci se place à l’intérieur du guillemet fermant et sert de ponctuation finale. Dans ce cas, le guillemet fermant n’est suivi d’aucune autre ponctuation : Dans un sondage, on demandait aux employés : « Que pouvez-vous faire pour stimuler la productivité? » Interrogation directe et indirecte Il est important de distinguer les interrogations directes des interrogations indirectes, car ces dernières ne doivent pas se terminer par un point d’interrogation. Interrogation directe Dans une interrogation directe, le point d’interrogation se place à la fin de la phrase interrogative. En principe, quand une phrase comporte plus d’une proposition interrogative, on met un point d’interrogation après chaque proposition si l’on considère que chacune d’elles forme un tout ou appelle une réponse différente : Vous vous comportez de la sorte souvent? et avec tout le monde? Êtes-vous allés à Jasper? Y avez-vous fait du ski? Si les propositions forment un bloc concourant à l’expression d’une même idée, on met un point d’interrogation à la fin de la phrase seulement. Dans ce cas, les propositions sont souvent réunies par une conjonction : Aimeriez-vous faire de la plongée sous-marine dans les Antilles, ou préféreriez-vous faire du ski à Banff? Ce pays ne présente-t-il pas un déficit extrêmement élevé, un taux de chômage alarmant et une inflation incontrôlable? Interrogation indirecte Une interrogation indirecte ne se termine jamais par un point d’interrogation : J’aimerais savoir si vous êtes libre demain. Je me demande ce qui s’est passé. Il aimerait savoir combien d’heures vous avez consacrées à ce travail. Après Auriez-vous l’obligeance de, Voulez-vous, etc. Certains recommandent l’emploi du point d’interrogation après des tours comme Auriez-vous l’obligeance de…, Voulez-vous…, tandis que d’autres le déconseillent. Les premiers font valoir que la forme est interrogative; les seconds, que le sens ne l’est pas. Comme les deux raisonnements se valent, le point d’interrogation est facultatif dans ce genre de phrase : Auriez-vous l’obligeance de nous retourner le formulaire dûment rempli au plus tard le 20 mai prochain? Voulez-vous soumettre le présent manuscrit aux membres de votre équipe et me faire part de leurs observations le plus tôt possible. Dans les titres Pour tout savoir sur la ponctuation utilisée dans les titres, dont le point d’interrogation, voir titres et sous-titres (ponctuation).point-virgule
Sur cette page Fonctions Séparer des propositions Mettre en parallèle des propositions Séparer les éléments d’une énumération Espacement Italique Majuscule/minuscule après le signe Renseignements complémentaires Le point-virgule (« ; ») correspond à une pause de durée moyenne et signale la fin d’une proposition intimement liée par le sens à celle qui la suit. Les propositions séparées par le point‑virgule doivent donc toujours contribuer au sens général de la phrase. Fonctions Séparer des propositions Le point-virgule sert à séparer des propositions d’une certaine longueur, unies par le sens et qui renferment déjà une ou plusieurs virgules afin que la phrase soit plus claire et facile à lire. On y a notamment recours lorsqu’il y a ellipse du verbe dans la deuxième proposition. On peut trouver plusieurs points‑virgules dans une même phrase. Nous avons acheté de nombreux ouvrages pour la bibliothèque; tous sont très récents. La semaine prochaine, le directeur aura plusieurs nouveaux projets à nous soumettre; certains très intéressants; d’autres, moins. Elle a pris sa retraite à l’âge de 55 ans; son conjoint, à 57. Mettre en parallèle des propositions Le point-virgule sert aussi à mettre en parallèle des propositions ayant une structure semblable et qui expriment une opposition ou une comparaison : Elle aime le tennis; il aime le golf. L’été dernier, j’ai planté des marguerites dans mon jardin; cet été, j’y ai ajouté des rosiers. Le rôle du dramaturge, c’est de créer la pièce; celui du metteur en scène, de la faire vivre. Si l’on remplaçait le point-virgule par une virgule dans ce dernier exemple, il serait plus difficile de distinguer les rapports qui existent entre les idées, puisque la virgule se trouverait à remplir trois fonctions bien différentes dans la phrase. Séparer les éléments d’une énumération On emploie généralement le point-virgule pour séparer les éléments : d’une énumération horizontale : Chaque saison a son charme : l’hiver, avec son grand manteau blanc; le printemps, qui permet à la nature de renaître; l’été et ses jardins fleuris; l’automne, le temps des récoltes et des festivals des couleurs. En visitant le zoo, vous trouverez : a) des animaux exotiques; b) des manèges excitants; c) des aires de repos; d) des boutiques de souvenirs. Notre entreprise offre : 1. un personnel qualifié; 2. un service personnalisé; 3. des programmes adaptés aux besoins du client; 4. des prix concurrentiels. d’une énumération verticale : Pour votre voyage, vous aurez besoin des documents suivants : vos billets d’avion; un passeport valide; une preuve de vaccination; une assurance médicale. On peut mettre une virgule ou un point-virgule à la fin de chaque élément d’une énumération verticale. Remarque : Bien que cette pratique soit commune en anglais, le point-virgule ne doit jamais, en français, être suivi de la conjonction et ni de la conjonction ou. Espacement On ne met pas d’espace avant le point-virgule, mais on en met une après. Certains ouvrages de typographie recommandent de faire précéder le point-virgule d’une espace fine, ce que permettent les logiciels d’éditique et de mise en pages, mais pas les logiciels de traitement de texte. Italique On met le point-virgule en italique seulement s’il fait partie intégrante d’un énoncé écrit en italique. Majuscule/minuscule après le signe Le mot qui suit le point-virgule prend la minuscule initiale, sauf s’il s’agit d’un nom propre, d’un titre, d’un proverbe, etc. On met la minuscule à tous les éléments d’une énumération horizontale courte, qu’ils soient séparés par une virgule ou un point-virgule, ou qu’ils soient introduits par une lettre ou un chiffre. Si les éléments de l’énumération horizontale sont longs, on peut employer la majuscule initiale, même après un point-virgule, afin de montrer l’importance de chacun des éléments. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur la ponctuation à utiliser dans les énumérations, voir énumération horizontale ou verticale (majuscule et ponctuation).
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