Répondre à un commentaire du billet « Panorama historique de la méthode « grammaire-traduction » pour l’enseignement des langues étrangères »

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Soumis par Jean-Pierre le 8 juillet 2019 à 9 h 06

Ce que l’auteur appelle grammaire-traduction est parmi toutes les méthodes probablement la moins mauvaise. En tout cas, je persiste à penser que la méthode Assimil est probablement ce que l’on a fait de mieux jusqu’ici. C’est surtout vrai pour l’enseignement de l’anglais, avec de nombreuses rééditions et mises à jour qui tiennent compte des avancées de la pédagogie, des progrès de la linguistique et des connaissances disponibles aujourd’hui sur la langue parlée authentique.
Pour les francophones qui étudient l’anglais, un des barrages importants est la prononciation. Une langue est avant tout un élément parlé et sonore.
On ne devrait pas se lancer dans une étude systématique de la grammaire-traduction sans avoir d’abord beaucoup écouté, entendu la langue cible pour familiariser ses oreilles à un environnement nouveau : rythmes, courbes mélodiques des phrases exprimant le sens convoyé pour ne pas rester sourd à l’anglais. Ces éléments essentiels sont bien plus importants que la perfection des th et du r anglais. La grammaire s’appuie aussi sur des courbes mélodiques.
Je pense donc qu’il faudrait idéalement accepter de donner une bonne place à une écoute passive et à des jeux sur la langue (nursery rhymes).