Répondre à un commentaire du billet « Écrire à propos des personnes ayant une perte auditive : terminologie 101 »

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Soumis par joanneleclair le 21 février 2022 à 13 h 21

Je conviens parfaitement avec vous que la peur d’employer le mauvais terme ou de mal dire les choses peut être rebutante. Comme vous le dites, la dernière chose que nous voulons est de repousser les gens parce qu’ils craignent de communiquer avec nous. J’essaie d’être proactive : lorsque je rencontre quelqu’un pour la première fois, je précise d’emblée que je suis sourde. Habituellement, je remarque que tout inconfort disparaît une fois que l’autre personne sait que je suis à l’aise avec ce mot. Néanmoins, je ne verrais pas d’inconvénient à ce qu’on utilise un autre terme, tant qu’on ne l’emploie pas de façon volontairement et carrément injurieuse.
Je considère toutefois important que les organisations comme les gouvernements ou les entreprises qui s’adressent à un large auditoire prennent le temps de faire des recherches pour employer les termes qui conviennent le mieux. Pour moi, faire l’effort de comprendre la terminologie privilégiée par les gens eux-mêmes est enrichissant, en plus de contribuer à éliminer de vieilles croyances au sujet de l’incapacité. L'équipe du Blogue Nos langues, pour Melanie Sexton.