Mon rapport au dictionnaire (partie 2)

Maurice Rouleau
(L’Actualité langagière, volume 4, numéro 3, 2007, page 18)

La première partie de cet article a été publiée dans le volume 4, numéro 2.

C) L’information pourrait Être incomplÈte

Si vous cherchez, dans le Robert-Collins (1995)Note de bas de page 1, l’équivalent français de sperm, vous y trouverez « sperme ». Rien de plus. Le Gladstone en fait d’ailleurs autantNote de bas de page 2. Pourtant l’acception du terme anglais est double : a- the male fecondating fluid : semen; b- the male gamete. Le Robert-Collins ne nous fournit qu’une partie de la réponse. Il y manque « spermatozoïde ». D’ailleurs sperm motility, c’est la « motilité des spermatozoïdes » et non la « motilité du sperme ».

D) L’information pourrait diffÉrer d’une source À l’autre

Le fait de trouver une information dans un dictionnaire ne signifie pas que vous trouverez la même dans un autre. Ces différences peuvent porter sur divers éléments de l’entrée, le plus apparent étant la graphie même du mot-vedette. En 1980, le Conseil international de la langue française (CILF), sous la direction de Joseph Hanse, a décidé de s’attaquer, aidé en cela par des lexicographes français travaillant pour les grands dictionnaires et encyclopédies, à la suppression des divergences orthographiques. Le Conseil a publiéNote de bas de page 3 le résultat de ses travaux, en 1988. « Ainsi disparaîtraient, écrivait-on, les fâcheuses contradictions qui troublent l’usager. » Ce vœu s’est peut-être réalisé en grande partie, mais il y a encore place à l’amélioration. Par exemple, d’après le Conseil, « cancérigène » est préférable à « cancérogène », mais les deux graphies sont acceptées. Le Petit Robert, qui en 1967 ne consignait que « cancérigène », lui adjoignait, en 1977, une remarque : « cancérogène semble être plus fréquent que cancérigène ». Formulation qui tire sur l’impressionnisme linguistique. En 1993, il prend position : Recommandation officielle : cancérogène! Le Larousse, lui, considère toujours les deux graphies sur un pied d’égalité. L’harmonisation en prend donc pour son rhume. Pour sa part, le MultiNote de bas de page 4 nous dit que « cancérigène » est la graphie la plus usitée. Quiconque est familier avec les textes médicaux écrits au Québec ne peut qu’être d’accord avec cette affirmation, quoi qu’en dise le Nouveau Petit Robert.

Les différences ne concernent pas que la graphie. La marque d’usage peut être concernée. L’emploi de impact, au sens de « effet, influence » est encore, en 2007, dit d’emploi critiqué par le Nouveau Petit RobertNote de bas de page 5, mais pas par le Larousse 2000Note de bas de page 6. « Rétorquer », que j’ai utilisé plus haut, est « critiqué par les puristes », selon le Petit Robert, mais pas selon le Larousse. « Jazzman », mot apparu vers 1930, n’est plus considéré comme un anglicisme par le Larousse, mais il l’est encore par le Nouveau Petit Robert.

On peut aussi trouver des différences dans la définition du mot-vedette, ce qui est encore plus troublant pour l’usager. Selon le Nouveau Petit Robert, « vin d’honneur » désigne le vin lui-même offert en l’honneur de quelqu’un. Le Larousse voit la chose différemment; c’est la petite cérémonie au cours de laquelle on boit du vin en l’honneur de quelqu’un ou pour fêter quelque chose. Autre exemple, « plateau-repas » désigne, selon le Nouveau Petit Robert, le « repas complet servi sur un plateau (avion, train, hôpital, etc.) »; selon le Larousse, ce serait soit le « plateau compartimenté où l’on peut mettre tous les éléments d’un repas servi dans un self-service, en avion, etc. », soit le « repas servi sur ce plateau ».

Cette disparité n’est pas l’apanage des dictionnaires de langue générale. Les dictionnaires médicaux, par exemple, n’y échappent pas. À preuve, « adénopathie » désigne, selon le Petit ManuilaNote de bas de page 7 et le FlammarionNote de bas de page 8, « toute affection des ganglions lymphatiques, le plus souvent d’origine inflammatoire ». Selon le Garnier-DelamareNote de bas de page 9 et le QuevauvilliersNote de bas de page 10, ce terme désignerait « toute inflammation chronique des ganglions lymphatiques ». De toute évidence, les spécialistes ne s’entendent pas. Certains restreignent l’acception du terme aux inflammations. Mais qui a raison? Ce n’est pas au traducteur de trancher.

Ce problème de disparité se rencontre également entre les banques de terminologie. TERMIUM®Note de bas de page 11 ne donne pas les mêmes équivalents que le Grand Dictionnaire terminologique (GDT)Note de bas de page 12 à sodium azide. Ce terme désigne un sel inorganique (NaN3) parfois utilisé comme antiseptique. Il se rencontre donc aussi bien en chimie qu’en biologie. TERMIUM® nous fournit deux équivalents : « azoture de sodium » et « azide de sodium ». Ce dernier est toutefois déconseillé en chimie; mais considéré correct en biologie! Il est plutôt étonnant qu’un terme soit tantôt correct, tantôt à éviter. Le GDT nous fournit lui aussi deux équivalents : « azoture de sodium » et « acide de sodium ». Ce dernier terme étonne. Aurait-on, par inadvertance, tapé « acide » au lieu de « azide »? Si oui, les deux termes seraient identiques à ceux proposés par TERMIUM®, mais ne porteraient aucune marque d’usage. Ils seraient donc tous deux corrects! En fait, selon le professeur H. Favre, spécialiste de la nomenclature chimique auprès de l’IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry), un seul terme devrait être utiliséNote de bas de page 13. C’est « azoture de sodium ».

Au Québec, la « mèche de cheveux qui pousse en sens contraire de celui des autres » est connue sous le nom de « rosette ». Ce terme n’a ce sens dans aucun dictionnaire français, pas même dans le Dictionnaire des canadianismes de DulongNote de bas de page 14, bien que TERMIUM® dise l’y avoir trouvé! En France, on appelle cette réalité un « épi », terme inconnu chez nous. Celui qui veut savoir l’équivalent anglais de « épi » pourrait consulter soit le GDT, soit TERMIUM®. S’il avait la curiosité de les consulter tous deux, il serait surpris du résultat. TERMIUM® nous propose cowlick; le GDT, ear! Si les deux termes sont bons, pourquoi TERMIUM® n’en mentionne-t-il qu’un? Mais s’il n’y en avait qu’un de bon, quelle source faudrait-il croire? Ça ne devrait pas être à l’utilisateur d’avoir à décider.

Autre exemple, le terme corncob. TERMIUM® propose comme principal équivalent « épi de maïs ». Est-ce que corncob serait synonyme de corn on the cob? Le GDT, pour sa part, ne propose que « trognon de maïs », ce qui correspond parfaitement à la définition de corncob fournie par le Merriam-WebsterNote de bas de page 15.

En mars 2006, le Dr Chicoine a soulevé un débat en reprochant presque aux mères d’envoyer leurs très jeunes enfants à la garderie. Dans une lettre à La Presse, une lectrice écrivait : « Mais avant que le Dr Chicoine ne grimpe dans les rideaux, précisons que Mme PaltrowNote de bas de page 16 reste à la maison pour changer les couches. » Pour qui voudrait savoir ce que peut bien signifier « grimper dans les rideaux », rien de mieux que de consulter son dictionnaire. Mais encore là, tout dépend de celui que vous avez sous la main. Abstraction faite de la distinction que fait maintenant le Nouveau Petit Robert entre « grimper aux rideaux » et « grimper dans les rideaux » – ce dernier étant considéré comme un régionalisme –, il n’en demeure pas moins que, selon le Larousse, la locution « grimper au(x) rideau(x) » signifie « manifester un sentiment violent, notamment la colère »; dans le Nouveau Petit Robert (2001), « manifester une exaltation, un plaisir extrêmes; jouir sexuellement ». Lequel croire? Je douterais fort que la lectrice ait voulu parler des ébats amoureux du Dr Chicoine et encore moins de leur point culminant…

B-2 Il ne trouve pas ce qu’il cherche

Nous avons tous, un jour ou l’autre, cherché en vain un mot dans notre dictionnaire. Par exemple, chercher dans son Nouveau Petit Robert « zoothérapie », « familiarisation », « banthique », « leucopénique », « démotion » ou encore « se gourmer » est une opération vouée à l’échec. Faut-il pour autant se priver d’utiliser ces mots de crainte d’être accusé de recourir à des barbarismes? Pour bien des gens, si ce n’est pas dans le dictionnaire, ce n’est pas bonNote de bas de page 17… Tel n’est pas nécessairement le cas. De deux choses l’une, ou bien le mot existe réellement, ou bien il n’existe vraiment pas.

B-2-1 Le mot existe, mais…

Il est vrai que le terme « banthique », couramment utilisé en biologie marine, n’est consigné dans aucun dictionnaire. Pourtant il existe, mais pas sous cette graphie. Il aurait fallu chercher « benthique ».

Charles Tisseyre n’aurait trouvé « démotion » dans aucun dictionnaire français. Pourtant il existe, mais pas en français. C’est un terme anglais qu’il a cru français.

Abstraction faite de ces deux cas, probablement les plus fréquents, il peut arriver qu’un mot existe même s’il ne figure pas au dictionnaire. Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer un tel état de fait.

A) Un dictionnaire n’est jamais complet

« Se gourmer », qu’utilisait ma mère, n’est pas consigné dans les dictionnaires courants, mais il existe. On le trouve dans le BélisleNote de bas de page 18 au sens de : être prétentieux. Ce verbe a, de toute évidence, mal vieilli; il ne reste plus dans les dictionnaires actuels que l’adjectif « gourmé ».

Une langue, quelle qu’elle soit, est beaucoup trop vaste pour qu’un seul et même dictionnaire en contienne tous les mots. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les nombres d’entrées de quelques ouvrages. Par exemple, le Nouveau Petit Robert (2001) contiendrait 60 000 entrées; le Lexis en contenait déjà 76 000, en 1979. Personne ne s’imaginera que, durant ce court laps de temps, 16 000 mots sont disparus de la langue. Les rédacteurs de dictionnaires font un choix. Ils retiennent les mots qui, selon eux, correspondent le mieux aux besoins du public visé. C’est ainsi que le Robert Brio contiendrait 33 000 mots; le Robert Collège 40 000; le Nouveau Petit Robert 2007, 60 000. D’ailleurs ce nombre de 60 000 semble être une valeur limite; il n’a pas changé depuis près de 15 ans. Si de nouveaux mots sont entrés dans la langue, d’autres ont obligatoirement été éliminés, sans que l’on sache lesquels.

Le même problème se pose avec les dictionnaires bilingues. Le traducteur qui ne comprend pas un mot dans une phrase anglaise a trop souvent tendance à consulter d’abord son dictionnaire bilingue. Il y cherche le sens que ce mot peut avoir dans le contexte. Penser y trouver ce qu’il cherche, c’est croire que son dictionnaire bilingue a réponse à tout. Un dictionnaire bilingue n’est pas plus complet qu’un dictionnaire unilingue; il l’est peut-être même moins. Vouloir traduire correctement behind the bash en se servant du Robert-Collins (1995) est impossible, car l’acception de bash, celle qui précisément conviendrait ici, n’y est pas consignée. Elle l’est, par contre, dans son édition électronique plus récente. L’équivalent fourni, « surboum », a toutefois de quoi étonner. En effet, selon le Nouveau Petit Robert ou le Larousse, « surboum » est un mot « familier et vieilli »! Le terme anglais n’a aucune de ces connotations; il désigne tout simplement a festive social gathering : PARTY. Utiliser « surboum » serait donc inapproprié, même si c’est le Robert-Collins qui le propose. Autrement dit, ce n’est pas parce que c’est dans le dictionnaire que c’est obligatoirement bon.

B) Un seul dictionnaire ne suffit pas

Refuser d’utiliser « leucopénique », « familiarisation » ou « zoothérapie » sous prétexte qu’ils ne figurent pas dans son Nouveau Petit Robert, c’est nier à ces mots le droit à l’existence. Et pourtant ils existent. Ils pourraient figurer dans un autre dictionnaire courant. Par exemple, « leucopénique » se trouve dans le Grand RobertNote de bas de page 19, depuis au moins 1991; « familiarisation » figure dans le Larousse mais pas dans le Nouveau Petit Robert, tout comme « zoothérapie » d’ailleurs. Dans ce dernier cas, toutefois, une surprise attend le lecteur. En effet, le Larousse lui attribue la marque d’usage « rare », ce qui s’explique quand on lit la définition donnée : « médecine vétérinaire »! Il aurait été plus pertinent de recourir à la marque d’usage « Vx », car ce mot signifiait, en 1893Note de bas de page 20, « l’art de soigner les animaux malades ». De nos jours, ce terme a une signification toute autre qui ne figure pas dans les dictionnaires usuels, même s’il est couramment utilisé, aussi bien au Québec qu’en France. Il désigne toute thérapie ayant recours à des animaux de compagnie. Cette acception, on la trouve dans le dictionnaire que contient le logiciel Antidote. S’il était nécessaire de démontrer que les dictionnaires sont lents à inclure un terme dans leur nomenclature, cet exemple devrait suffire.

Il est donc nécessaire de consulter plus d’un dictionnaire.

B-2-2 Le mot n’existe vraiment pas

Est-il possible qu’un mot lu, donc écrit par quelqu’un, n’existe vraiment pas dans la langue? Vouloir en faire la démonstration est une mission impossible, car cela signifierait que le traducteur a examiné toutes les sources existantes. Malgré tout, il n’en demeure pas moins qu’un mot rencontré peut fort bien ne pas exister. Et cela pour diverses raisons.

a) Il peut s’agir d’une erreur, d’une coquille (p. ex. banthic au lieu de benthic). On a trop souvent tendance à croire que le texte de départ ne peut pas être fautif. L’anglophone est aussi susceptible que le francophone de faire des fautes, par inadvertance ou par ignorance.

b) Il peut s’agir d’une création de l’auteur. Dans un tel cas, l’auteur devrait guillemeter ce mot pour bien faire comprendre le caractère inhabituel de son utilisation. S’il ne le fait pas, il induit son lecteur en erreur; il lui fait croire que le terme est utilisé avec une acception connue. Point n’est besoin de chercher un tel terme, il n’est, à coup sûr, dans aucun dictionnaire.

c) Il peut s’agir d’un nouveau terme, créé pour répondre à un besoin qui vient de se faire jour. Étant donné la lenteur des dictionnaires à reconnaître un mot comme faisant partie de la langue, il est bien normal qu’un tel mot ne s’y trouve pas. Tel est le cas, par exemple, de « sperme sexé » ou « semence unisexeNote de bas de page 21 ». Un tel terme ne pose aucun problème au spécialiste en reproduction animale, car c’est lui qui l’a créé pour répondre à son besoin terminologique particulier. Mais monsieur Tout-le-Monde y perd son latin.

d) Il peut s’agir d’une formulation occasionnelle. Elle ne figure pas dans le dictionnaire, et elle n’y figurera jamais, car sa raison d’être est ponctuelle. Comment, par exemple, peut-on parler de l’« anatomie d’une maladie »? Non-sens. Pourtant, on peut voir « anatomie du diabète ». Même si les mots ne permettent pas, à eux seuls, de transmettre le sens, l’affiche qui porte ce titre, elle, est parlante; elle illustre les différents organes susceptibles d’être touchés par la maladie en question. Parler de l’anatomie du diabète, ce n’est pas une façon normale de dire la chose, mais elle remplit bien sa fonction, dans ce cas particulier et dans lui seul.

Conclusion

Le traducteur doit, dans l’exercice de ses fonctions et même en d’autres temps, s’interroger sur le sens réel d’un texte qu’il lit ou qu’il a pour mission de traduire. Ce sens, il le découvrira en puisant d’abord dans ses propres connaissances, qui devraient être les plus vastes possibles. Quand elles deviennent insuffisantes, il doit alors consulter des ouvrages, dictionnaires ou autres.

Au cours de ses études, ce même traducteur s’est fait dire, ad nauseam, de consulter son dictionnaire. Ce conseil a une double portée. Il lui indiquait d’abord que ses propres connaissances étaient mises en cause, puis que le dictionnaire avait réponse à tout. Ce qu’on ne lui a pas dit, et qu’on aurait certainement dû lui dire, c’est que cet ouvrage a été fait par des humains et que l’erreur est humaine.

La réaction immédiate du traducteur face à mes propos se devine aisément : « Si je ne peux me fier à mon dictionnaire, à qui me fier? » À son propre jugement. Réponse déroutante, s’il en est une, mais combien vraie! Il ne faut jamais se départir de son esprit critique. Il faut savoir se poser des questions aussi bien sur le sens des mots du texte de départ que sur le sens de ceux qu’on veut voir figurer dans sa traduction. Et ce sens, qui est fourni par le dictionnaire, doit, lui aussi, être scruté à la loupe. C’est la seule condition qui peut mener à une bonne traduction.

Il serait peut-être opportun, la prochaine fois que vous aurez un texte à traduire, de vous interroger sur votre utilisation du dictionnaire.

a) Ne devrais-je pas le consulter plus souvent? Ne pas le faire, c’est m’imaginer que mes propres connaissances sont irréprochables…

b) Si j’y trouve ce que je cherche, dois-je le tenir pour certain? Répondre par l’affirmative, c’est m’imaginer que l’ouvrage est parfait. C’est aussi m’imaginer que tout dictionnaire fournit la même réponse. Répondre par la négative, c’est me condamner à devoir faire encore plus de recherches, mais ces dernières en valent peut-être le coup.

c) Si je n’y trouve pas le mot que je cherche, dois-je me priver de l’utiliser? Le faire, c’est recourir à la solution facile. Ce n’est toutefois pas nécessairement la bonne solution.

d) Se pourrait-il que la réponse à ma question se trouve dans un autre dictionnaire que celui que je consulte? Combien de dictionnaires trônent sur mes rayons de bibliothèque? Un seul dans chaque langue? Est-ce vraiment suffisant? Poser la question, c’est y répondre.

Même si les dictionnaires, ou tout autre ouvrage de référence, ne sont pas la Bible, il ne faut pas pour autant les jeter à la poubelle. Bien au contraire. Il faut les consulter, mais pour ce qu’ils sont : des œuvres humaines, donc imparfaites. Et bien les utiliser, cela veut dire les lire avec un esprit critique.

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