En septembre 2016, j’ai terminé ma maîtrise en études littéraires par le dépôt de mon mémoire. J’avais le goût de vivre une aventure, de voyager et de sortir de ma zone de confort. J’ai décidé de quitter Montréal et de m’installer à Vancouver.
Après avoir passé un an à Vancouver, je peux vous confirmer qu’une immersion est la meilleure façon d’apprendre et de parfaire ses connaissances et ses compétences dans une autre langue, et ce, pour plusieurs raisons :
1. Il s’agit d’une façon ludique d’apprendre.
Vous le faites sans vous en rendre compte en participant à des activités, en travaillant, en rencontrant des gens, en socialisant et en vous faisant des amis.
2. Vous êtes dans un contexte qui vous oblige à fournir un effort dans votre langue seconde.
Vous allez au cinéma avec des amis, vous commandez un repas au restaurant, vous faites des courses à l’épicerie, vous parlez avec vos collègues. Toutes ces activités et ces interactions sociales se font dans votre langue seconde.
3. Votre apprentissage ne se résume pas à 2 ou 3 heures par jour. Vous apprenez de façon active et engagée toute la journée.
4. L’expérience d’apprentissage est beaucoup plus stimulante que celle offerte dans une salle de classe.
5. Vous vous investissez dans un processus interactif que vous êtes en mesure de définir selon vos propres intérêts et passions.
Par exemple, vous adorez jouer au basketball. En vous inscrivant dans une ligue récréative, vous aurez l’occasion de pratiquer votre sport tout en étant obligé de communiquer avec vos coéquipiers dans votre langue seconde.
J’aimerais conclure ce premier billet en vous expliquant comment j’ai maximisé mon séjour linguistique à Vancouver.
Premier conseil : impliquez-vous
Tâchez de vous impliquer auprès d’une organisation qui correspond à vos champs d’intérêt.
J’ai toujours eu une grande passion pour le volleyball. En effet, j’ai commencé à y jouer à 14 ans et je suis devenue arbitre de volleyball à 16 ans. Lorsque je suis arrivée à Vancouver, je me suis affiliée à Volleyball BC et j’ai commencé à arbitrer. J’ai été très chaleureusement accueillie par la communauté des arbitres de la Colombie-Britannique et je me suis rapidement sentie comme l’une des leurs. Pour me préparer à arbitrer et à interagir en anglais avec les entraîneurs, les joueurs et les spectateurs, j’ai étudié mon livre des règlements pour la première fois dans ma langue seconde.
Deuxième conseil : saisissez les occasions
Saisissez les occasions de vous exprimer dans votre langue seconde et d’écouter les gens qui vous parlent dans leur langue maternelle.
Après quelques mois, j’ai eu l’occasion de donner des formations sur la feuille de marque à des bénévoles et d’encadrer de nouveaux arbitres. J’ai également participé à un programme de développement pour obtenir mon niveau 3 d’arbitre. Dans le cadre de ce programme, non seulement j’ai été amenée à arbitrer des matchs de bon calibre, mais j’ai aussi assisté à une formation théorique en anglais d’une fin de semaine. J’ai été évaluée sur ma performance d’arbitrage et j’ai dû passer un examen à la suite de la formation, et ce, tout en anglais.
Troisième conseil : interagissez
Multipliez les occasions d’interagir dans votre langue seconde en vous faisant des amis.
En arbitrant au volleyball, j’ai fait la connaissance de nombreuses personnes merveilleuses qui, au fil du temps, sont devenues mes amis. C’est ainsi que j’ai rencontré Gladys, une arbitre nationale, qui m’a invitée à jouer au volleyball avec elle tous les dimanches soir dans une ligue récréative. Gladys m’a présentée à ses amis, puis nous avons commencé à faire des sorties à l’occasion.
Et vous, avez-vous déjà participé à une immersion linguistique ou aimeriez-vous le faire? Comment s’est déroulée votre expérience? Exprimez-vous dans les commentaires!