An English blog post about additional ways to use plain language in writing to help readers understand a text easily and quickly.
In my previous blog post Plain language: It’s not just for children (opens in new tab), I talked about shorter words, active voice verbs, precise verbs, and sentence length. Let’s look now at a few other factors that help your reader understand exactly what you’re telling them the first time they read your text.
Clarity
I know you’ve heard “Be clear and concise” many times, as though those two items go hand in hand. They don’t. Being clear matters far more than being concise. It helps no one if what you write is so short that they don’t understand it. You might need to add a few words, a phrase or even a sentence to make your point clear. Do it! That saves your reader from confusion and misunderstanding and saves you from responding to queries about clarity.
Verbs, not nouns
Many of the multi-syllabic nouns that writers love to use end in “–ment,” “–tion” or “–ance.” The problem with those nouns is that you usually use a very weak verb with them. Change those nouns into verbs for a more powerful, clearer sentence.
Take this example: “The company has the intention to begin its participation in an employee benefit plan on April 1.” In this sentence, you have a weak verb: “has.” You also have “intention” and “participation,” which are long, abstract nouns. Now consider this revised wording: “The company intends to participate in an employee benefit plan starting April 1.” You now have two strong verbs: “intends” and “participate.”
The second version of the sentence is more action-oriented and shorter than the first version. Because it’s clearer, shorter and more action-oriented, it’s immediately faster to understand and more interesting for the reader. This increases the likelihood that your reader will actually read all, or at least more, of what you wrote.
Verbs are the power words in sentences. They propel a reader through the sentence, through the paragraph, through the document. Use them to best effect.
Noun strings
You can further improve your writing and help your reader understand faster by eliminating long strings of nouns and adjectives. Writers who are very knowledgeable about a particular field or topic are often guilty of using noun strings. If their readers are also very knowledgeable, that can be acceptable. However, when your reader is not an expert like you, it’s imperative to break apart the noun string, so they immediately understand your message. Use prepositions and possessives to make your sentences more readable.
Who’s guilty of writing something like “multi-jurisdictional stakeholder engagement strategy meeting”? That phrase has 4 words that act as adjectives to 1 noun (4:1 ratio); and, if you change “multi-jurisdictional” to “multiple jurisdictions,” the ratio is now 5:1. This is a great way to confuse and lose your reader: they don’t understand what you’re saying.
Try something like “meeting to engage stakeholders from many jurisdictions.” Notice the differences:
Adding a preposition makes the meaning clear
Using “engage” provides a dynamic verb
Changing from “multi-jurisdictional” to “many jurisdictions” speeds comprehension
The best practice is a maximum of 3 words that act as adjectives to 1 noun (a 3:1 ratio), but be careful! Even that length can be confusing to a non-technical reader. For example, consider the phrase “confusing regulation revisions.” That’s short, but what does that really mean? Is the meaning “revisions to a confusing regulation”? Or is it “confusing revisions to a regulation”? Break apart confusing noun strings by adding prepositions and possessives. Help your reader to understand what you’re saying the first time they read the phrase.
Fluff’n’fill
Yet another way to improve the clarity of your message is to eliminate what I call “fluff’n’fill”: phrases that pump up a sentence, making it look more substantial while contributing nothing to its meaning. Fluff’n’fill phrases have no value, yet the reader has to wade through them to get to the meat of the sentence.
Some examples of phrases to avoid include:
on the grounds that (instead, use “because”)
during the time of (simply use “during”)
at this point in time (try using “now”)
in the absence of (“without”)
in view of the fact that (“because”)
You probably have some favourite fluff’n’fill phrases peppered throughout your texts; get rid of them. Carefully edit your writing to pare down the useless words and stay focused on your key message.
In this post, we’ve reviewed the importance of being clear. Then we explored the weakness of using lengthy nouns as compared to the strength of using verbs to increase a sentence’s impact. Further, we clarified the confusing nature of noun strings and how to eliminate confusion. Last, we discussed ways to replace unnecessary phrases with focused words.
Add these tips to your writing arsenal, along with the tips in my previous post, and you’re well on your way to becoming a writer whose documents people welcome.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
This page will open in the French interface of our website.
Billet de blogue en français présentant des façons de rédiger de façon claire et simple pour faciliter et accélérer la compréhension d’un texte.
Dans mon billet de blogue précédent, intitulé La rédaction claire et simple : qui a dit que ce n’était que pour les enfants? (s’ouvre dans un nouvel onglet), je vous ai présenté des façons d’améliorer la lisibilité d’un texte : utiliser des mots courts, des verbes à la voix active et des verbes précis, et privilégier les phrases courtes. Examinons maintenant d’autres éléments qui pourront aider votre lectorat à bien comprendre votre texte dès la première lecture.
Clarté
Je sais qu’on vous a répété souvent qu’il fallait « rédiger de façon claire et concise », comme si ces deux éléments allaient de pair. Mais ce n’est pas nécessairement le cas. Il est bien plus important de viser la clarté que la concision. En effet, vous n’aidez personne si votre texte est si court qu’il en devient incompréhensible. Peut-être sentirez-vous parfois le besoin d’ajouter quelques mots, une expression ou même une phrase pour préciser votre pensée. N’hésitez pas à le faire! Vous réduirez ainsi les risques de confusion et d’incompréhension chez votre lectorat, et éviterez d’avoir à fournir des précisions!
Des verbes pour remplacer les noms
Les rédacteurs et rédactrices se plaisent à utiliser de nombreux noms contenant plusieurs syllabes, comme des noms qui se terminent par –ment ou –tion. Or, ces noms s’accompagnent généralement d’un verbe passe-partout. Optez pour des verbes d’action plutôt que pour des noms afin de renforcer et de clarifier votre message.
Prenons cet exemple : « L’entreprise a l’intention de commencer sa participation à un régime d’avantages sociaux le 1er avril. » Cette phrase contient le verbe avoir, qui est un verbe passe-partout, et les mots intention et participation, qui sont des noms abstraits et longs. Examinons maintenant la version révisée : « L’entreprise envisage de participer à un régime d’avantages sociaux à compter du 1er avril. » Vous utilisez désormais deux verbes qui expriment une action claire : envisager et participer.
La seconde version de la phrase est davantage axée sur l’action et est plus courte que la première version, ce qui la rend plus attrayante et plus facile à comprendre au premier abord. Si vous rédigez de cette façon, il y a plus de chance que votre lectorat lise votre texte au complet, ou du moins qu’il se rende plus loin qu’il ne l’aurait fait autrement.
Les verbes dynamisent les phrases. Ils entraînent les lecteurs et lectrices au cœur de la phrase, du paragraphe, du document. Utilisez-les de façon optimale!
Cascades de noms
Vous pouvez améliorer vos textes et aider votre lectorat à les comprendre plus rapidement en éliminant les longues cascades (ou suites) de noms et d’adjectifs. Les rédacteurs et rédactrices qui connaissent très bien un domaine ou un sujet donné utilisent souvent des cascades de noms. Si leur lectorat possède les mêmes connaissances, cela peut être acceptable. Toutefois, si ce n’est pas le cas, il est impératif d’éliminer les cascades de noms pour que votre message soit compris dès sa première lecture. Vous pourriez notamment décider de remplacer certains noms par des verbes pour améliorer la lisibilité des phrases.
Qui reconnaît avoir déjà écrit quelque chose comme : « La recommandation que nous avons formulée vise la mobilisation d’une équipe de spécialistes qui sera responsable de procéder à l’élaboration, à la réalisation et à l’évaluation du projet »? Bien que correcte sur le plan grammatical, il demeure que cette phrase est lourde et obscure. En effet, elle est presque exclusivement composée de noms longs et abstraits. Voilà une excellente façon d’embrouiller les personnes qui vous lisent et de s’assurer qu’elles perdent tout intérêt pour votre texte.
Essayez plutôt quelque chose comme : « Nous recommandons de mobiliser une équipe de spécialistes qui élaborera, réalisera et évaluera le projet. » Notez les différences :
le long segment « la recommandation que nous avons formulée vise » est devenu tout simplement « nous recommandons »;
la formulation « qui sera responsable » a été supprimée, car superflue;
le nom mobilisation a été remplacé par le verbe mobiliser à l’infinitif, et l’énoncé « procéder à l’élaboration, à la réalisation et à l’évaluation » a été remplacé par des verbes d’action : élaborera, réalisera et évaluera.
Il est également préférable de limiter le nombre de compléments du nom ou d’adjectifs qualifiant un nom, car même un énoncé court peut être déroutant pour des personnes qui ne connaissent pas bien le sujet d’un texte. Par exemple, l’énoncé « stratégie de communication organisationnelle » est court, mais que signifie-t-il véritablement? S’agit-il d’une stratégie de communication élaborée par des membres d’une organisation ou encore d’une stratégie visant à communiquer au sein d’une organisation? Évitez ce genre de formulations qui portent à confusion. Utilisez des prépositions et des mots charnières pour clarifier vos énoncés. Vous aiderez ainsi votre lectorat à comprendre votre message dès sa première lecture.
Remplissage
Un autre moyen d’améliorer la clarté de votre message est d’éliminer le remplissage, c’est-à-dire les expressions qui allongent la phrase et donnent l’impression de l’étoffer sans toutefois y ajouter quoi que ce soit. Le remplissage n’apporte aucune valeur à la phrase et complique la tâche de la personne qui vous lit, car elle doit analyser la phrase afin d’y trouver l’information importante.
Voici quelques exemples d’expressions à éviter :
d’un autre point de vue (employez plutôt autrement)
pendant la durée de (utilisez tout simplement pendant)
dans l’éventualité où (employez si)
en l’absence de (sans)
compte tenu du fait que (puisque)
Vous parsemez sans doute vos textes de vos expressions de remplissage préférées. Débarrassez-vous-en! Relisez-vous attentivement afin de repérer et d’éliminer les mots vides, et concentrez-vous sur votre message principal.
Dans ce billet, nous avons vu qu’il importe de miser sur la clarté du message. Nous avons notamment constaté qu’il était préférable de laisser de côté les noms abstraits et longs et de leur préférer des verbes, qui dynamisent la phrase. De plus, nous avons établi que les cascades de noms peuvent être déroutantes et avons proposé des moyens pour les clarifier. Enfin, nous avons vu comment remplacer des expressions inutiles par des mots précis.
En ajoutant à votre arsenal d’outils de rédaction les conseils qui précèdent et ceux que j’ai présentés dans mon billet précédent, vous aurez tout en main pour rédiger des documents qui seront bien reçus.
Adapté par l’équipe du Portail linguistique du Canada
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post outlining a few differences between English and French writing conventions.
Writing conventions are essential to communication. For example, a simple comma can change the meaning of a sentence entirely; whether or not a word is capitalized can completely transform the message.
When you’re writing a text in your second or third language, how can you avoid mistakes that might misrepresent what you’re trying to say? In this post, I present four differences in English and French punctuation and typography—four differences that can change everything!
Commas and lists
English and French usage differs when it comes to the comma before the “and” that precedes the last item of a list.
In English, this comma is still widely used, even if, according to some sources, it’s becoming increasingly less recommended. It can be used to emphasize the last item of a list, but it doesn’t necessarily have a specific function.
In French, this comma isn’t frequently used, but when it is, it’s used primarily to emphasize the last item of a list.
Examples of comma usage before the last item in a list, in English and French
English
French
They’re bringing bread comma, cheese and a cake.
Ils apportent du pain comma, du fromage et un gâteau.
They’re bringing bread comma, cheese comma, and a cake.
Ils apportent du pain comma, du fromage comma, et un gâteau. (emphasis on un gâteau)
Commas and numbers
Where numbers are concerned, the comma is used in completely different ways in the two languages.
In English, the comma separates triads, and the period is used as a decimal marker.
In French, the comma is used as the decimal marker.
Examples of comma usage in numerical expressions, in English and French
English
French
9,123,456.78The number nine million one hundred and twenty-three thousand four hundred and fifty-six point seventy-eight is written “nine comma one two three comma four five six period seven eight.”
9 123 456,78The same number is written “nine space one two three space four five six comma seven eight.”
This means that the following items represent different numbers, depending on whether they’re being read in English or French:
2,197Two comma one nine seven km (2,197two thousand one hundred and ninety-seven km in English and around 2 km in French)
56,687Fifty-six comma six eight seven $ ($56,687fifty-six thousand six hundred and eighty-seven dollars in English and around $57fifty-seven dollars in French)
9,264Nine comma two six four s (9,264nine thousand two hundred sixty-four seconds in English and around 9 seconds in French)
Didn’t I say that a simple comma could change everything?!
Dashes
Ah, dashes. So versatile in English, but much less so in French. Simply put, in French the dash is used mainly to highlight a passage. In nearly all other cases, French prefers another punctuation mark.
Examples of dash usage, in English and French
English
French
I thought he would bring peanuts unspaced em dash —but no.
Je pensais qu’il apporterait des arachides spaced en dash – mais non.
He is spaced en dash – as I recall spaced en dash – allergic.
Il est spaced en dash – si j’ai bonne mémoire spaced en dash – allergique.
I did not see her unspaced em dash —I left before she arrived.
Je ne l’ai pas vue colon : je suis partie avant qu’elle arrive.
But then guess what spaced en dash – the sun came out!
Mais alors devinez quoi ellipsis points … il s’est mis à faire soleil!
I’d like to point out that, in English, the spaced en dash can be used in place of the unspaced em dash.
Capital letters
The use of capital letters in proper nouns and in official names is much more common in English than in French. Here’s the rule in a nutshell:
In English, every word is capitalized (except for certain articles, prepositions and conjunctions).
In French, the first noun (and, if needed, its preceding adjective) is capitalized.
Examples of capitalization of proper nouns, in English and French
English
French
Let’s celebrate National Child Day. Let’s celebrate National Child Day, with capitals on “National,” “Child” and “Day.”
Soulignons la Journée nationale de l’enfant. Soulignons la Journée nationale de l’enfant, with a capital on only the word “Journée. ”
I’m reading the book Friend of My Youth. I’m reading the book Friend of My Youth, with capitals on “Friend,” “My” and “Youth.”
Je lis le livre Amie de ma jeunesse. Je lis le livre Amie de ma jeunesse, with a capital on only the word “Amie. ”
The First World War is also known as the Great War. The First World War is also know as the Great War, with capitals on “First,” “World” and “War,” as well as on “Great” and “War.”
La Première Guerre mondiale est surnommée la Grande Guerre. La Première Guerre mondiale est surnommée la Grande Guerre, with capitals on “Première” and “Guerre,” as well as on “Grande” and “Guerre.”
To illustrate the importance of this convention, compare the following two sentences in English:
Many people work for Gaspé Shipbuilders (here, “Gaspé Shipbuilders Gaspé Shipbuilders, with a capital “S”” refers to the name of a shipyard company).
Many people work for Gaspé shipbuilders (here, “Gaspé shipbuilders Gaspé shipbuilders, with a lowercase “s”” refers to all shipyards in Gaspé).
The Language Portal site contains a series of quizzes on punctuation and typography in both official languages (see quizzes on punctuation (opens in new tab) and quizzes on style and writing conventions (opens in new tab)).
If you’re interested in learning about other differences between Canada’s official languages, you might like this post: 3 stylistic differences between English and French (opens in new tab).
I invite you to continue the discussion in the comments: What other differences have you noticed between the writing conventions of your first language and those of your second or third language?
Sources
View sources consulted
Canada. Translation Bureau. Clés de la rédaction (opens in new tab) (in French only).
Canada. Translation Bureau. Peck’s English Pointers (opens in new tab).
Canada. Translation Bureau. Writing Tips Plus (opens in new tab).
Quebec. Office québécois de la langue française. Vitrine linguistique (opens in new tab) (in French only).
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
This page will open in the French interface of our website.
Billet de blogue en français présentant quelques différences entre les règles d’écriture de l’anglais et du français.
Les règles d’écriture sont essentielles au discours. Une simple virgule, par exemple, peut changer le sens d’une phrase du tout au tout. Le choix entre une minuscule et une majuscule au début d’un mot peut transformer complètement le message.
Quand on rédige un texte dans notre deuxième ou troisième langue, comment éviter ces impairs qui peuvent déformer nos propos? Aujourd’hui je vous présente quatre différences entre les règles de ponctuation et de typographie de l’anglais et du français – quatre différences qui peuvent tout changer!
La virgule et l’énumération
Devant le « et » qui précède le dernier élément d’une énumération, l’usage de la virgule diffère d’une langue à l’autre.
En français, cet usage est peu fréquent. La virgule sert surtout à mettre l’accent sur le dernier élément de l’énumération.
En anglais, cet usage est encore assez répandu, même s’il serait de moins en moins préconisé, selon certaines sources. La virgule peut servir à mettre l’accent sur le dernier élément de l’énumération. Elle peut aussi ne pas avoir de fonction particulière, comme dans l’exemple ci-dessous.
Exemples d’utilisation ou non de la virgule avant le dernier élément de l’énumération, en anglais et en français
Anglais
Français
They’re bringing bread,virgule cheese and a cake.
Ils apportent du pain,virgule du fromage et un gâteau.
They’re bringing bread,virgule cheese,virgule and a cake.
Ils apportent du pain,virgule du fromage,virgule et un gâteau
(l’accent est mis sur le gâteau).
La virgule et les nombres
Dans les nombres, la virgule s’utilise de façon complètement différente dans une langue et dans l’autre.
En français, la virgule indique les décimales.
En anglais, la virgule peut séparer les triades. C’est le point qui est utilisé pour indiquer les décimales.
Exemple d’utilisation de la virgule dans les nombres, en anglais et en français
Anglais
Français
9,123,456.78Le nombre 9 millions 123 mille 456 et 78 s’écrit en anglais neuf virgule cent vingt-trois virgule quatre cent cinquante-six point soixante-dix-huit
9 123 456,78Le même nombre s’écrit en français neuf espace cent vingt-trois espace quatre cent cinquante-six virgule soixante-dix-huit
C‘est donc dire que les éléments suivants ne correspondent pas aux mêmes nombres selon qu’ils sont considérés en français ou en anglais :
2,197Deux virgule cent quatre-vingt-dix-sept km (environ 2 km en français et 2 197Deux milles cent quatre-vints-dix-sept km en anglais)
56,687Cinquante-six virgule six cent quatre-vingt-sept dollars (environ 57 $ en français et 56 687Cinquante-six mille six cent quatre-vingt-sept $ en anglais)
9,264Neuf virgule deux cent soixante-quatre s (environ 9 secondes en français et 9 264Neuf mille deux cent soixante-quatre secondes en anglais)
Quand je vous disais qu’une simple virgule pouvait tout changer!
Le tiret
Ah! le tiret. Si polyvalent en anglais… mais beaucoup moins en français. Pour faire simple, en français, le tiret est le plus souvent utilisé pour mettre un passage en valeur. Autrement, dans presque tous les autres cas, on y préférera un autre signe de ponctuation.
Exemples d’utilisation du tiret, en anglais et en français
Anglais
Français
I thought he would bring peanuts—tiret longbut no.
Je pensais qu’il apporterait des arachides –tiret mais non.
He is –tiret court as I recall –tiret court allergic.
Il est –tiret si j’ai bonne mémoire –tiret allergique.
I did not see her—tiret longI left before she arrived.
Je ne l’ai pas vue :deux-points je suis partie avant qu’elle arrive.
But then guess what –tiret court the sun came out!
Mais alors devinez quoi…points de suspension il s’est mis à faire soleil!
Je souhaite attirer l’attention sur le fait qu’en anglais, le tiret court avec espace de part et d’autre peut remplacer le tiret long sans espace.
La majuscule
Dans les noms propres ou les appellations officielles, l’anglais utilise beaucoup plus la majuscule que le français. Voici la règle (très brièvement résumée) :
En français, il y a une majuscule au premier nom, et au besoin, à l’adjectif qui le précède.
En anglais, il y a une majuscule à tous les mots (sauf à certains articles et à certaines prépositions et conjonctions).
Exemples d’utilisation de la majuscule dans les noms propres, en anglais et en français
Anglais
Français
Let’s celebrate National Child Day.majuscule à National, à Child et à Day
Soulignons la Journée nationale de l’enfant.majuscule à Journée seulement
I’m reading the book Friend of My Youth.majuscule à Friend, à My et à Youth
Je lis le livre Amie de ma jeunesse.majuscule à Amie seulement
The First World War is also known as the Great War.majuscule à First, à World et à War ainsi qu’à Great et à War
La Première Guerre mondiale est surnommée la Grande Guerre.majuscule à Première et à Guerre ainsi qu’à Grande et à Guerre
Pour illustrer l’importance de cette convention, je vous invite à comparer les deux phrases suivantes :
Les Chantiers maritimes de Gaspémajuscule à Chantiers embauchent de nombreuses personnes (on parle d’une entreprise dont le nom est « Chantiers maritimes de Gaspé »).
Les chantiers maritimes de Gaspéminuscule à chantiers embauchent de nombreuses personnes (on parle de l’ensemble des chantiers maritimes de Gaspé).
Le site du Portail linguistique renferme toute une série de jeux sur la ponctuation et la typographie, et ce, dans les deux langues officielles : Jeux sur les règles d’écriture (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Par ailleurs, si vous vous intéressez aux distinctions de tous types à faire entre les deux langues, cet autre billet pourrait vous plaire : 3 différences stylistiques entre l’anglais et le français (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Je vous invite à présent à poursuivre la discussion dans les commentaires : Quelle autre différence liée aux règles d’écriture avez-vous remarquée entre votre langue maternelle et votre deuxième ou troisième langue?
Sources
Voir les sources consultées
CANADA. BUREAU DE LA TRADUCTION. Clés de la rédaction (s’ouvre dans un nouvel onglet).
CANADA. BUREAU DE LA TRADUCTION. Peck’s English Pointers (s’ouvre dans un nouvel onglet) (en anglais seulement).
CANADA. BUREAU DE LA TRADUCTION. Writing Tips Plus (s’ouvre dans un nouvel onglet) (en anglais seulement).
QUÉBEC. OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Vitrine linguistique (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post about a writer’s experience in a writing residency offered through the Circuit littéraire lanaudois.
Knowing my love of words and my passion for poetry, a friend sent me an invitation she thought I’d find particularly interesting. It was an invitation aimed at showcasing literary artists from Quebec’s Lanaudière region.
The invitation was extended to those interested in applying to a writing residency project as part of the Circuit littéraire lanaudois (Lanaudière literary circuit). The initiative was created to give members of the public a chance to discover the Lanaudière region through unpublished stories written by local authors who were inspired by a place chosen for its charm and touristic appeal.
After hesitating briefly, I was spurred on by my friend’s encouragement. I had to seize this incredible opportunity, this opportune moment to finally showcase my talent.
Of the proposed locations, there was one that caught my eye: the Parc des cultures in Saint-Jacques, a unique location that bears witness to the past and to Acadian history and heritage. I felt compelled to take on this larger-than-life challenge, which would also mean stepping out of my comfort zone. With enthusiasm, perseverance and determination, I embarked on a transformative journey and submitted my work, which was selected.
Now, with great pride, I present two of my 2021 achievements: the audio version of the poem I wrote for the literary circuit (opens in new tab) (in French only) and the interview I did for the “Lanaudière inspirante” podcast (opens in new tab) (in French only). I’d also like to tell you about my experience.
A weekend of writing and contemplation
A writing residency provides literary artists with a work environment that is conducive to research and writing. Residencies can vary in length from a few days to a few months. Some places are more formal and didactic, while others simply provide a peaceful space for fruitful reverie.
My weekend adventure takes place in an enchanting setting: a cottage located on the grounds of a maple grove with a breathtaking view of the neighbouring villages. In this Lanaudière hideaway, an ideal site for creation, I prepare to build my allegory, based on a chosen location and theme. Before arriving, I had immersed myself in the history, culture and epic tale to be told. A collection of words, fitting emotions, a canvas of ideas on which my narrative will be embroidered.
I realize that the constraints actually provide limitless space for me to be free. From all these scattered elements, it is now up to me to bring everything together and follow my heart in assigning meaning to each element.
Alone in this house, my haven for the occasion, I connect with the souls of lost poets. I open a few anthologies of our greatest Quebec poets. I immerse myself in the enigmatic symbolism. To expand my linguistic repertoire, I search for absolute synonyms, more evocative titles and richly resonant vocabulary that makes my inner drum beat.
Each writing challenge brings me back to my core, my inner wisdom. While writing my drafts, I disconnect from the world in order to tap into my sensitivity. I repeat the same ritual; mapping out my memories and impressions focuses my flashes of consciousness and my desire for expression.
In this silent place, with no demands from the outside world, I am in tune with my imagination. I connect my fragments of fiction with my personal truth. The tranquility, this noiseless universe, calls me to lay bare my repressed feelings. With the sounds of the ticking clock and the crackling fire, I rely on my other senses to listen as the wind whispers to me during this temporary remotion.
Already autumn calls for contemplation and introspection, and I welcome the defoliation of this forest as an opportunity to free myself from my limited and sometimes overly structured thoughts. I must take my time scanning the detritus of my feral landscape.
In front of my notebook, I breathe slowly, deeply. I wait for the unseen cue to propel me into the heart of a foretold fantasy. In communion with my writing sources, with the ink of my feverishness, I weigh the audacity of my unexpected ardour. I try to walk towards my unattainable borders, break through the wall of my true convictions, confront them with my reality. No dizziness or emptiness, but a sweet frenzy at the idea of being touched by the grace of moving poetry.
I calm my restless hands, wanting already to go too far on the page of my deliverance. I rein in my eagerness; I carefully assess the effect of this intense presence. In my language, each word becomes an image, an energy. An unlikely encounter takes place on each line, at each turn on the rampart of my deliberately chosen experiences.
When it comes time to write, in the very essence of the poetry to be created, I am ready to embrace all the voices flowing through me, to channel them, and put my feelings into words and humbly give them back to the world, in a renewed form born of my uniqueness.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Billet de blogue en français qui porte sur une expérience en résidence d’écriture vécue dans le cadre du Circuit littéraire lanaudois.
Connaissant mon amour pour les mots, ma passion pour la création poétique, une amie m’a transmis une invitation qu’elle jugeait des plus intéressantes pour moi, et qui visait de surcroît à faire découvrir des artistes littéraires de la région de Lanaudière, au Québec.
On y invitait les personnes intéressées à soumettre leur candidature pour participer à un projet de résidence d’écriture dans le cadre du Circuit littéraire lanaudois. Cette initiative a été créée pour donner au public l’occasion de découvrir la région lanaudoise grâce à des récits inédits d’auteures et auteurs locaux qui se sont inspirés d’un lieu choisi pour son charme et son intérêt touristique.
Après une brève hésitation, l’encouragement de mon amie m’a donné des ailes. Il me fallait saisir cette occasion incroyable, cette chance pure d’enfin faire rayonner mon talent.
Devant les choix de lieux proposés, le Parc des Cultures de Saint-Jacques, un endroit unique, témoin du passé, de l’histoire et du patrimoine acadien, a capté mon intérêt. Je me sentais interpellée pour relever ce défi plus grand que nature, qui allait aussi exiger que je sorte de ma zone de confort. Avec enthousiasme, persévérance et détermination, j’ai pris mon envol vers un horizon transformateur, et j’ai soumis mon texte, qui a été choisi.
J’ai maintenant envie de vous présenter, avec une immense fierté, deux de mes réalisations de 2021, à savoir le poème que j’ai rédigé pour le circuit littéraire (version audio) (s’ouvre dans un nouvel onglet) et l’entrevue que j’ai accordée au balado « Lanaudière inspirante » (s’ouvre dans un nouvel onglet). J’aimerais aussi vous raconter comment j’ai vécu cette expérience.
Un week-end d’écriture et de recueillement
Selon les définitions usuelles, une résidence d’écriture est « un lieu qui accueille des artistes littéraires dans le but de leur offrir un cadre de travail adapté à leurs besoins de recherche et d’écriture ». La durée des résidences varie de quelques jours à quelques mois. Certains endroits s’inscrivent dans un cadre plus formel et didactique tandis que d’autres dégagent simplement une ouverture paisible propice à la rêverie féconde.
Mon aventure d’un week-end se déroule dans un décor enchanteur, un chalet situé sur les terres d’une érablière offrant une vue imprenable sur les villages avoisinants. Dans cet écrin lanaudois, un site idoine à la création, je m’apprête à construire mon allégorie à partir d’un emplacement et d’une thématique choisis. Préalablement, je me suis imprégnée de l’histoire, de la culture et de cette épopée à raconter. Une cueillette de mots, des émotions bien senties, un canevas d’idées sur lequel ma trame narrative veut se broder.
En fait, j’observe que la contrainte me procure un espace illimité de liberté. De tous ces éléments épars, il m’appartient désormais de réunifier le tout pour lui donner le sens où mon cœur veut m’amener.
Seule dans cette maison qui est mon havre pour l’occasion, je me connecte à l’âme des poètes disparus. J’ouvre quelques pièces d’anthologie de nos plus grands poètes québécois. Je m’imprègne des phrases aux énigmatiques symboles. Pour enrichir ma palette linguistique, je cherche des synonymes absolus, des titres plus évocateurs, des vocables aux riches sonorités faisant vibrer mon tambour intérieur.
Chaque défi d’écriture me recadre sur ma profondeur, ma sagesse intime. Lors de la création de mes ébauches, je me dissocie du monde pour mieux plonger dans mes eaux sensibles. Le même rituel revient, la cartographie de mes souvenirs et de mes impressions fixe mes lueurs de conscience et mon désir d’expression.
Dans ce lieu silencieux, sans sollicitations extérieures, je me mets au diapason de mon imaginaire. Je relie mes bribes de fiction avec ma vérité personnelle. La tranquillité, cet univers sans bruit, m’invite à débusquer mes humeurs censurées. Entre le tic-tac de l’horloge et le feu qui crépite, j’ouvre mes autres sens pour entendre le souffle du vent à travers mon dépaysement passager.
La saison de l’automne invitant déjà au recueillement, à l’intériorité, j’accueille le dépouillement de cette forêt comme une proposition à m’affranchir de mes pensées limitées, parfois trop structurées. Je dois lentement glisser sur l’humus de mes terres indomptées.
Devant ce carnet, je respire doucement, profondément. J’attends ce signal invisible pour me propulser au cœur d’une fantaisie annoncée. En communion avec mes sources d’écriture, avec l’encre de ma fébrilité, je soupèse maintenant l’audace de ma fougue insoupçonnée. J’essaie de marcher vers mes frontières inaccessibles, de franchir le mur de mes réelles convictions, de les confronter avec ma réalité. Pas de vertige ni de vide, mais une douce frénésie à l’idée d’être touchée par la grâce de la poésie animée.
Je tempère mes mains qui s’agitent, voulant aller déjà trop loin sur la page de mes délivrances. Je mets la bride au cou de mon empressement, je sonde minutieusement l’effet de la présence concentrée. Dans ma langue, chaque mot devient une image, une énergie. Une rencontre improbable s’inscrit à chaque ligne, à chaque tournant sur le rempart de mes expériences délibérément choisies.
Au moment de l’écriture, dans l’essence même de la poésie à naître, il y a cette disposition de l’auteure que je suis à embrasser toutes les voix me traversant, à les canaliser, puis à formuler en mots mes ressentis pour les remettre humblement au monde, dans une forme renouvelée, issue de mon unicité…
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post written by a deputy minister who feels that the federal government can maintain its official languages obligations while protecting Indigenous languages.
An Algonquin version of this post is also available.
It’s safe to say that one’s identity is a combination of one’s language and one’s culture. A person’s language provides them with a direct link to the history of their people and an understanding of their ancestors. It also illuminates the path for future generations.
Canada is a country that enjoys linguistic and cultural pluralism. Our history, the building blocks of the nation we are today, is founded on the first languages that were here for tens of thousands of years: Indigenous languages. Once flourishing from coast to coast to coast, Indigenous languages have been significantly eroded and now number about 70.Note 1 All Indigenous languages, including my mother tongue of Algonquin, are in various stages of endangerment according to the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO). As I do my best to enhance my own Anishinabemowin, my heart aches each time I am reminded that the number of Algonquin speakers continues to wane.
My language as well as all other Indigenous languages have been severely negatively impacted by government actions founded on policies of assimilation. Essentially, these actions created rapid language displacement, the phenomenon whereby a language or languages are displaced by another language that gains dominance. Indigenous languages have been increasingly displaced and replaced by English and French, both of which are statutorily protected and well funded.
Today, we see a similar scenario playing out in another context. Much like Indigenous languages have been displaced, there is now a recognized threat of displacement of the French language. Indeed, the government is currently moving forward with amendments to the Official Languages Act to modernize and strengthen it (Bill C-13) in a manner that further protects and promotes the French language by recognizing its status as a minority language in Canada and North America.
As public servants, we are entrusted with the responsibility of protecting languages, whether through the Official Languages Act or most recently through the Indigenous Languages Act. This starts with understanding that all languages can exist and thrive in a single environment, at the same time. That environment could be in society as a whole, in geographic locations, or within the public service.
As public servants, we are bound to very specific requirements of the Official Languages Act. These provisions include how we conduct ourselves internally as well as when dealing with the public. Internally, we have organizational structure mechanisms in place that ensure that all public servants can use the official language of their choice. When dealing with the public, we communicate and provide service in the official language of choice, where there is significant demand for the language (as defined by the criteria set out in the Official Languages Act).
But as I said, we live in a country of many languages, and we proudly strive to serve the public in a manner that provides the best experience possible. This means then that we must look at official languages bilingualism not as an end, but as a beginning.
We are not prohibited from engaging in practices beyond the requirements of the Official Languages Act that recognize the importance of other languages and, in turn, help to strengthen them. Sensible approaches to language preservation are within our means and authorities.
For example, it may surprise some to know that in Nunavut, the majority of the population speaks Inuktitut as their mother tongue. In my opinion, it would stand to reason that, as a public service that delivers programs and services in that region, we would do so in a manner designed for the people who live there, that is, in Inuktitut. Such changes would mean prioritizing Indigenous languages in certain federal workplaces while maintaining our statutory official languages obligations.
I don’t see this matter as an either-or proposition. I believe we can protect English, French and Indigenous languages at the same time.
Notes
Note 1
See the Statistics Canada article entitled “Indigenous languages across Canada (opens in new tab),” released March 29, 2023.
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This post was written as part of the Golden Quill initiative, which gives senior management within the federal public service the opportunity to write about an aspect of official languages that is important to them or to share their own personal experiences with language. Check out The Golden Quill: An initiative of the Our Languages blog (opens in new tab) to learn more about this annual tradition and to read blog posts written by past recipients of the Golden Quill.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
This page will open in the French interface of our website.
Billet de blogue en français écrit par une sous-ministre qui estime que l’administration fédérale peut protéger les langues autochtones tout en respectant ses obligations en matière de langues officielles.
Une version en langue algonquine est également disponible.
On peut dire sans risque d’erreur que l’identité d’une personne est une combinaison de sa langue et de sa culture. La langue que parle une personne la rattache à l’histoire de son peuple et lui donne une compréhension de ses ancêtres. Elle trace aussi la voie des générations futures.
Le Canada est un pays qui jouit d’un pluralisme linguistique et culturel. Notre histoire, le fondement de la nation que nous formons aujourd’hui, repose sur les premières langues parlées depuis des dizaines de milliers d’années sur ce territoire : les langues autochtones. Autrefois florissantes d’un océan à l’autre, les langues autochtones ont été considérablement étiolées; on en compte maintenant environ 70Note de bas de page 1. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), toutes les langues autochtones, y compris l’algonquin, ma langue maternelle, sont menacées à divers degrés. Je fais de mon mieux pour améliorer mon anishinabemowin, mais j’ai le cœur serré chaque fois que je pense au nombre de locutrices et de locuteurs de l’algonquin qui continue de décliner.
Ma langue, comme toutes les langues autochtones, a profondément souffert de mesures gouvernementales fondées sur des politiques d’assimilation. Essentiellement, ces mesures ont entraîné un remplacement linguistique rapide, phénomène par lequel une ou plusieurs langues sont remplacées par une autre langue qui devient dominante. Au fil du temps, les langues autochtones ont été remplacées par l’anglais et le français, deux langues qui sont protégées par la loi et bien financées.
Aujourd’hui, on assiste à un scénario semblable, bien que le contexte ait changé. En effet, on reconnaît maintenant que la langue française risque d’être éclipsée, comme les langues autochtones l’ont été. De fait, le gouvernement a adopté des modifications visant à moderniser et à renforcer la Loi sur les langues officielles (projet de loi C-13). Il s’efforce de protéger et de promouvoir davantage la langue française en reconnaissant son statut de langue minoritaire au Canada et en Amérique du Nord.
Comme fonctionnaires, il nous incombe de protéger les langues, que ce soit en vertu de la Loi sur les langues officielles ou, plus récemment, de la Loi sur les langues autochtones. Pour s’acquitter de cette responsabilité, il faut d’abord comprendre que toutes les langues peuvent coexister et prospérer dans un même milieu, qu’il s’agisse de la société dans son ensemble, de lieux géographiques précis ou de la fonction publique.
La Loi sur les langues officielles impose aux fonctionnaires le respect d’exigences très précises qui régissent tant le fonctionnement interne de la fonction publique que ses interactions avec le public. Ainsi, des mécanismes organisationnels permettent aux fonctionnaires d’utiliser la langue officielle de leur choix. De même, le public peut accéder aux services fédéraux dans la langue officielle de son choix, là où l’emploi de cette langue fait l’objet d’une demande importante (selon les critères énoncés dans la Loi sur les langues officielles).
Mais comme je l’ai dit, nous vivons dans un pays où les langues sont nombreuses, et nous tirons fierté d’offrir au public le meilleur service possible. Dans cet esprit, le bilinguisme officiel doit être perçu non comme une fin en soi, mais comme un commencement.
Rien ne nous empêche d’adopter des pratiques qui vont au-delà des exigences de la Loi sur les langues officielles, qui reconnaissent l’importance des autres langues et, par le fait même, contribuent à les renforcer. Nous avons les moyens et les pouvoirs nécessaires pour adopter des approches éclairées en matière de préservation des langues.
Par exemple, certaines personnes seront peut-être surprises d’apprendre qu’au Nunavut, la majorité de la population a l’inuktitut comme langue maternelle. À mon avis, il serait logique que les services et programmes publics que nous offrons dans cette région soient adaptés aux gens qui y habitent, c’est-à-dire qu’ils soient accessibles en inuktitut. Pour ce faire, il faudrait accorder la priorité aux langues autochtones dans certains milieux de travail fédéraux, tout en nous assurant de respecter nos obligations légales en matière de langues officielles.
Je ne pense pas qu’il faille choisir entre l’anglais, le français et les langues autochtones. Au contraire, je suis convaincue que nous pouvons protéger toutes ces langues en même temps.
Note
1
Voir l’article de Statistique Canada intitulé « Les langues autochtones au Canada (s’ouvre dans un nouvel onglet) », publié le 29 mars 2023.
Retour à la référence de la note de bas de page 1
Ce billet a été rédigé dans le cadre de l’activité de la plume d’or, qui vise à donner aux membres de la haute direction de la fonction publique fédérale l’occasion de s’exprimer sur un aspect des langues officielles qui leur tient à cœur ou de parler de leur expérience linguistique personnelle. Consultez la page La plume d’or : une activité du blogue Nos langues (s’ouvre dans un nouvel onglet) pour en apprendre davantage sur cette tradition annuelle et lire les billets écrits par d’autres détenteurs et détentrices de la plume d’or au fil des ans.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post about the importance of plain language in government communications.
“You have a writing assignment due for next week.” There was a collective moan of disappointment across my fifth grade classroom, but my mind was already racing through possible topics. I loved writing assignments!
Our French teacher, Mr. Ouellette, wanted us to elevate and hone our writing skills. He directed us to go above and beyond and replace plain words we used every day with more worldly ones. He wrote a few examples on the board—the rarer the word, the better. I gathered my French dictionary and my dictionary of antonyms and synonyms. I sharpened my pencil and got to work with my reference material sprawled across the kitchen table. I confidently handed in my assignment.
A few weeks later, Mr. Ouellette announced that he had reviewed our assignments and that there was one in particular he wanted to read to the class. He put on his glasses, cleared his throat, and started to read. I instantly recognized my writing. I was flattered that he thought my work was good enough to share with the class; but at the same time, I’m an introvert, and I could feel my face turning crimson red. It only got worse.
Amongst the many synonyms I’d looked up was the term obscurité totale (total darkness or complete obscurity), which I’d inserted somewhere in my paper. I remember that term for two reasons: my teacher put a lot of emphasis on it, and it also gave birth to my new nickname. From that day up until I graduated high school, humorous classmates would periodically call me “Obscurité totale”!
My introduction to plain language
Fast-forward many decades: I began my career at Service Canada as a benefits officer. I witnessed first-hand how many of my clients felt intimidated and confused by governmental correspondence, and I often found myself explaining processes, forms, letters and legislation in plain language.
I’m now part of the Content Chapter for the Service Experience Delivery and Design (SEDD) workstream within the Benefits Delivery Modernization Programme. I’m learning techniques on how to review and create online content for the public. The use of lengthy, sophisticated, rare words is not only frowned upon but downright condemned. I'm sure my Grade 5 teacher would be disappointed.
The importance of plain language and how I use it
According to the International Dyslexia Association (opens in new tab), 15% to 20% of the population has a language-based learning disability. According to the Programme for the International Assessment of Adult Competencies (opens in new tab), nearly half of adult Canadians have literacy challenges. In fact, many Canadians struggle with completing ordinary tasks such as filling out forms or reading a newspaper article. The lowest-scoring groups include not only new Canadians with a native language other than English or French but also English and French speakers born in Canada! This is why public-facing content must be at a reading level of Grade 8 or lower.
That’s where my team comes in. As SEDD creates and improves digital products to better serve Canadians, one of my team’s mandates is to review and write content in plain language. To prevent readers from feeling overwhelmed, we make critical information accessible and easy to read for everyone. We do this by:
using common and well-known terms
using words with two syllables or less
writing shorter sentences and paragraphs
eliminating acronyms, initialisms, jargon, idioms and expressions
using bullet points to break up blocks of words and sentences
In addition to using these techniques, we use readability tools to evaluate English and French content. Finally, we keep the tone informal and informative but also professional. It’s a balancing act that’s worth every effort.
How do we initiate lasting change within an organization as large and diverse as ours? We create legislation.
The summary of the Accessible Canada Act (opens in new tab) describes the Act’s purpose, which is to make Canada a barrier-free country by January 1, 2040. And one of the principles on which the Act rests is that “everyone must be able to participate fully and equally in society.” The future is looking bright!
From obscure to plain and simple
As for me, I still use a synonym dictionary, except it’s now online. Instead of taking simple words and replacing them with more lengthy, complex ones, like I did back in my Grade 5 class, I take those lengthy, complex words and search for shorter, more common words to replace them with. The power of language cannot be underestimated, and I’m sure Mr. Ouellette would appreciate that the time and place for big, obscure words is not in documents intended for the public.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
This page will open in the French interface of our website.
Billet de blogue en français sur l’importance d’employer un langage clair et simple dans les communications gouvernementales
« Vous devez faire une composition pour la semaine prochaine. » À cette annonce, les élèves de ma classe de cinquième année ont poussé un soupir de découragement à l’unisson, mais moi, je pensais déjà à une panoplie de sujets. J’adorais les travaux de rédaction!
M. Ouellette, notre professeur de français, souhaitait nous voir améliorer et perfectionner nos compétences en rédaction. Il nous a demandé de nous surpasser et de remplacer les mots simples que nous utilisions tous les jours par des mots plus savants. Il a écrit quelques exemples au tableau. Plus un mot était rare, mieux c’était. J’ai donc pris mon dictionnaire français de même que mon dictionnaire des synonymes et des antonymes, j’ai taillé mon crayon et je me suis mise au travail, mes documents de référence éparpillés sur la table de cuisine. J’étais très confiante en remettant mon devoir.
Quelques semaines plus tard, M. Ouellette a annoncé qu’il avait corrigé nos travaux et qu’il souhaitait nous en lire un en particulier. Il a mis ses lunettes, s’est raclé la gorge et a commencé à lire. J’ai immédiatement reconnu mon texte. J’étais flattée qu’il considère que mon travail était suffisamment bon pour être lu devant toute la classe, mais comme je suis introvertie, j’ai senti mon visage s’empourprer. Et ce n’était que le début!
Parmi les nombreux synonymes utilisés dans mon texte se trouvait l’expression « obscurité totale ». Je me souviens de cette expression pour deux raisons : mon professeur s’y est attardé, et elle a donné naissance à mon nouveau surnom. En effet, ce jour-là, des camarades de classe ont commencé à m’appeler à la blague « Obscurité totale » et ont gardé cette habitude jusqu’à la fin de mes études secondaires.
Mon initiation au langage clair et simple
Quelques décennies plus tard, j’ai commencé ma carrière à Service Canada en tant qu’agente de prestations. J’ai alors vraiment pu constater à quel point la correspondance gouvernementale pouvait décontenancer un grand nombre de clients et clientes et semer la confusion dans leur esprit. Je me suis d’ailleurs souvent retrouvée à donner des explications en langage clair et simple sur des processus, des formulaires, des lettres et des lois.
Je travaille maintenant au programme de Modernisation du versement des prestations, plus précisément dans le secteur de la conception et de la prestation de l’expérience de service, où je fais partie de l’équipe du contenu. J’apprends des techniques pour réviser et rédiger du contenu en ligne à l’intention du public. Ici, l’emploi de mots longs, sophistiqués et rares est non seulement mal vu, mais carrément condamné. Je suis certaine que mon professeur de cinquième année serait déçu.
L’importance du langage clair et simple, et ma façon de l’utiliser
Selon l’International Dyslexia Association (s’ouvre dans un nouvel onglet) (en anglais seulement), de 15 à 20 % de la population présente un trouble d’apprentissage lié au langage. Par ailleurs, un rapport sur le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (s’ouvre dans un nouvel onglet) nous apprend que près de la moitié des adultes au Canada ont de la difficulté à lire et à écrire. En fait, un grand nombre de Canadiens et Canadiennes peinent à accomplir des tâches relativement simples comme remplir un formulaire ou lire un article de journal. Dans les groupes obtenant les résultats les plus faibles, on trouve non seulement des personnes nouvellement arrivées au Canada, dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, mais aussi des francophones et anglophones originaires du Canada. C’est pourquoi le contenu destiné au public doit pouvoir être compris par les personnes dont la capacité de lecture correspond à une huitième année ou moins.
C’est là que mon équipe entre en jeu. Comme le secteur de travail auquel elle est rattachée crée et améliore des produits numériques visant à mieux servir la population canadienne, l’un des mandats de mon équipe consiste à réviser et à rédiger du contenu en langage clair et simple. Pour éviter que les lectrices et lecteurs se sentent dépassés, nous veillons à ce que les renseignements essentiels soient accessibles et faciles à comprendre pour tout le monde. Voici comment nous nous y prenons :
Nous employons des termes courants et bien connus.
Nous choisissons des mots d’une ou deux syllabes.
Nous rédigeons des phrases et des paragraphes courts.
Nous éliminons les acronymes, les sigles, le jargon et les expressions, notamment les expressions idiomatiques.
Nous nous servons de puces pour diviser les blocs de mots et de phrases.
En plus de ces méthodes, nous utilisons des outils de lisibilité pour évaluer le contenu en français et en anglais. Enfin, nous employons un ton informatif et informel, qui demeure toutefois toujours professionnel. Il faut trouver un juste équilibre, mais l’effort en vaut vraiment la peine.
Comment fait-on pour amorcer un changement durable au sein d’une organisation aussi vaste et diversifiée que la nôtre? On crée une loi.
Le résumé de la Loi canadienne sur l’accessibilité (s’ouvre dans un nouvel onglet) énonce l’objet de la Loi, qui consiste à « faire du Canada un pays exempt d’obstacles d’ici le 1er janvier 2040 ». Et l’un des principes sur lesquels repose la Loi est que « toute personne a droit à une participation pleine et égale dans la société ». L’avenir est prometteur!
De l’obscurité au langage clair et simple
Quant à moi, j’utilise encore aujourd’hui un dictionnaire des synonymes, sauf qu’il s’agit maintenant d’une version en ligne. Au lieu de remplacer les mots simples par des mots longs et compliqués, comme je le faisais en cinquième année, je remplace les mots longs et compliqués par des mots courants et courts. On ne peut sous-estimer le pouvoir du langage, et je suis certaine que M. Ouellette comprendrait que les mots obscurs et recherchés n’ont pas leur place dans les documents destinés au grand public.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post about the ISO plain language standard.
As a language professional, you know how important it is to write in plain language. You might even be required to use plain language. But does everyone mean the same thing when they use that term?
What are the different focuses of plain language?
You’ve probably seen how people focus on different aspects when talking about plain language. You might have been caught in the middle of people’s disagreements about what makes a document plain. For example, people will often focus on one or more of these items:
short words
no jargon
passive voice
readability scores (see my blog post: Readability formulas, programs and tools: Do they work for plain language? (opens in new tab))
Too often people talking about plain language ignore the importance of good headings, design, graphics and the order in which a writer presents ideas to their readers.
Language professionals have not had a universally agreed-upon standard for creating plain language documents or for judging what is plain. This has made it difficult for people writing and designing documents to assess the quality of their processes or products.
The plain language standard (opens in new tab) developed through the International Organization for Standardization (ISO) changes all of this by providing a clear understanding of what plain language is and how you can achieve it.
How was the standard created?
The standard is based on an internationally agreed-upon definition of plain language. The definition that appears in the plain language standard is as follows:
communication in which wording, structure and design are so clear that intended readers can easily
find what they need,
understand what they find, and
use that information.
The standard was developed by an international committee of plain language experts. It’s based on empirical evidence, and it was created using ISO’s consensus model (opens in new tab) (for a definition of “consensus,” see section 3.2). Each of these factors led to a standard that is accepted around the world.
For the first time, we have a standard that tells people what plain language is and how to create plain language documents.
Is it language neutral?
The standard is language neutral. The principles and techniques in it are not related to any particular language.
Instead, these four principles in the standard give details on what methods can be used to write a plain language document:
Readers get what they need (relevant)
Readers can easily find what they need (findable)
Readers can easily understand what they find (understandable)
Readers can easily use the information (usable)
The experts who wrote the standard come from 25 countries. Between them, those experts speak 19 languages and work in a wide range of roles and organizations. The experts worked hard to make sure every sentence in the standard works in their language.
Because of this, the standard can be adopted in most, if not all, languages and cultures, and all sectors. It’s versatile and easy to use.
Is it a style guide?
It’s important to note that the standard is not a style guide. It won’t tell you what words to use or anything else that might be in your organization’s guidance documents. It complements existing guides and practices. The standard is a valuable addition to language professionals’ tool kits.
How do you get a copy?
ISO standards have to be purchased. The Standards Council of Canada provides reasons to explain why ISO standards are not free (opens in new tab), including the offsetting of costs and the maintaining of neutral standards.
You can buy a copy of the standard through a country’s standard-setting body, or you can buy it directly from the ISO website (opens in new tab). If you are buying it for a Canadian workplace or school, there may be licensing arrangements that you can enter into. You can contact the Standards Council of Canada to find out more about the copyright on ISO standards (opens in new tab).
You can be at the forefront of this change, along with other plain language practitioners. Join us in using and promoting the standard.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
This page will open in the French interface of our website.
Billet de blogue en français au sujet de la norme ISO sur le langage clair et simple.
À titre de langagier ou langagière, vous savez à quel point il est important de rédiger dans un langage clair et simple. Vous avez peut-être même l’obligation de le faire. Mais est-ce que tout le monde s’entend vraiment sur ce que cela suppose?
Quels sont les différents aspects du langage clair et simple?
Vous avez probablement constaté que les gens ne s’attardent pas aux mêmes aspects du langage clair et simple. Peut-être avez-vous été témoin de désaccords entre certaines personnes sur ce qui rend un document clair et simple. Par exemple, les gens accordent souvent de l’importance à l’un ou l’autre des éléments suivants :
mots courts
absence de jargon
voix active
scores de lisibilité (voir mon billet de blogue intitulé Les formules de lisibilité : des outils vraiment utiles pour rédiger dans un langage clair et simple? (s’ouvre dans un nouvel onglet))
Bien souvent, lorsqu’il est question de langage clair et simple, on néglige de mentionner l’importance des titres, de la disposition du texte et des éléments graphiques, et de l’ordre de présentation des idées.
Jusqu’ici, les langagières et langagiers ne pouvaient pas s’appuyer sur une norme universellement reconnue pour offrir des documents clairs et simples ou pour juger de la lisibilité d’un texte. Il était donc difficile pour les personnes qui rédigeaient et concevaient des documents d’évaluer la qualité de leurs processus ou de leurs produits.
La norme sur le langage clair et simple (s’ouvre dans un nouvel onglet), élaborée par l’Organisation internationale de normalisation (ISO), change la donne. En effet, on y explique clairement en quoi consiste le langage clair et simple et comment en appliquer les principes.
Comment la norme a-t-elle été élaborée?
La norme se fonde sur une définition du langage clair qui fait consensus à l’échelle internationale. Voici la définition qui figure dans la norme :
communication rédigée, structurée et présentée de façon à permettre aux lecteurs :
de trouver facilement ce qu’ils cherchent,
de comprendre ce qu’ils trouvent, et
de bien utiliser cette information
La norme a été élaborée par un comité international regroupant des spécialistes du langage clair et simple. Fondée sur des données empiriques, elle a été créée selon le modèle de consensus (s’ouvre dans un nouvel onglet) de l’ISO (voir la définition du terme « consensus » à la section 3.2 dudit document). Chacun des éléments énumérés a mené à l’élaboration d’une norme qui est acceptée partout dans le monde.
Pour la première fois, il existe une norme qui explique aux gens en quoi consiste le langage clair et simple et comment rédiger des documents qui en respectent les principes.
La norme s’applique-t-elle à une langue en particulier?
La norme ainsi que les techniques et principes qui y sont décrits ne visent pas une langue en particulier.
Les quatre principes énoncés dans la norme précisent plutôt les méthodes à employer pour rédiger un document en langage clair et simple. Ils se résument ainsi :
Les lecteurs obtiennent ce dont ils ont besoin (pertinent).
Les lecteurs peuvent facilement trouver ce dont ils ont besoin (facile à trouver).
Les lecteurs peuvent facilement comprendre ce qu’ils trouvent (compréhensible).
Les lecteurs peuvent facilement utiliser l’information (utilisable).
Venant de 25 pays, les spécialistes qui ont rédigé la norme parlent en tout et pour tout 19 langues et occupent divers rôles dans toutes sortes d’organisations. Ces spécialistes ont travaillé fort pour s’assurer que chaque phrase de la norme s’applique à leur langue.
C’est pourquoi la norme peut être adoptée dans la plupart, voire la totalité, des langues et des cultures, ainsi que dans tous les secteurs. Il s’agit d’une norme adaptable et facile à mettre en application.
La norme est-elle un guide de rédaction?
Il importe de souligner que la norme n’est pas un guide de rédaction. En effet, elle ne donne pas de précisions sur les mots à utiliser ni sur d’autres éléments qui pourraient figurer dans des documents d’orientation de votre organisation. Elle vient plutôt compléter les pratiques et les guides existants. Il s’agit d’un ajout précieux aux trousses d’outils des langagiers et langagières.
Comment obtenir un exemplaire de la norme?
Pour avoir accès à une norme ISO, on doit en acheter un exemplaire. Sur son site Web, le Conseil canadien des normes explique pourquoi les normes ISO sont payantes (s’ouvre dans un nouvel onglet). L’organisation doit notamment atténuer certains coûts et assurer la neutralité des normes.
Il est possible d’acheter un exemplaire de la norme sur le langage clair et simple par l’intermédiaire de l’organisme de normalisation d’un pays ou directement dans le site Web de l’ISO (s’ouvre dans un nouvel onglet). Si vous l’achetez en vue de l’utiliser dans un lieu de travail ou une école au Canada, vous pourriez être en mesure de conclure des accords d’octroi de licence. Vous pouvez communiquer avec le Conseil canadien des normes pour en savoir davantage sur les droits d’auteur relatifs aux normes ISO (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Vous pouvez être à l’avant-plan de ce changement avec d’autres spécialistes du langage clair et simple. Joignez-vous à nous pour utiliser et promouvoir la norme!
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
An English blog post about the different pronunciations and meanings of the word “august.”
While I was writing a blog post on the different ways to pronounce the French word août, (August, in English), my curiosity got the better of me: I wanted to know whether there were also any difficulties with the English pronunciation of the word, since English isn’t my mother tongue. I quickly looked at the resources available online and learned far more than just how to pronounce the word!
Pronunciation
I found a 30-second video that provided a clear explanation of the different pronunciations, which vary depending on whether you're in North America or the United Kingdom. The difference lies in the first syllable: in North America, August is pronounced like the first vowel sound in father or daughter; in the United Kingdom, like the vowel sound in more or war.
Word origin: From Augustus to August
In English, August comes from the Latin Augustus, the name of the Roman emperor for whom the eighth month of the year was named in 8 BCE. Before this time, the month was known as Sextilis, because it was the sixth month in the original 10-month Roman calendar.
The proper noun: August
You’re probably very familiar with the proper noun August. Here in the Northern Hemisphere, it’s used to refer to the summer month, during which we are likely to be out soaking up the last of the summer sun before returning to our fall routines.
Like all months of the year, August is capitalized in English. Its French equivalent août isn’t. In French, the months and days of the week are written in lowercase, unless, of course, they appear at the beginning of a sentence.
Here are some examples of the word August used as a proper noun:
Half the staff takes their vacation in August.
This year in Quebec, the school year starts on Monday, August 28.
The adjective: august
Did you know that august (with a lower case a) is used as an adjective? Don’t be surprised if it’s not part of your everyday vocabulary! It’s not an everyday word! The word august (with a lower case a) is a formal word that can mean “great,” “grand,” “impressive” or “dignified.”
Here are some examples of the word august used as an adjective:
The graduates wish to thank the King for honouring the ceremony with his august presence.
We enjoyed many august performances at the Shaw Festival in Niagara-on-the-Lake.
And you might think that the proper noun “August” and the adjective “august” are pronounced the same way, but they’re not. With the proper noun “August,” you put the stress on the first syllable; with the adjective “august,” you put the stress on the second syllable.
Derivatives: Adverb and noun
Derivatives of the word august include the adverb augustly and the noun augustness.
Just like august (the adjective), augustly is a formal word used to emphasize great importance.
Here’s an example of augustly used as an adverb:
The University of Ottawa’s Tabaret Hall stands augustly in front of a large lawn on campus.
The noun augustness is rarely used these days. It refers to the state or quality of being august, majestic or grandiose.
Both a first name and a last name
In some French-speaking regions, such as in my native Haiti, the last name Auguste is quite common and is generally spelled with an e at the end. According to the GENEANET website, the name was often given to former black slaves after 1848 in the Antilles (specifically, Haiti) and on the French island of La Réunion.
August can also be a first name in English and French (Auguste). Some babies are still given this name today. However, it hasn’t topped the list of the most popular baby names in recent decades. According to the French website Journal des femmes, approximately 757 children were named Auguste in 2021.
Many famous (or should I say august?) personalities have been given the once-popular first name August/Auguste over the years. Some of these include Canadian Indigenous actor August Schellenberg, an award-winning performer, who worked in theatre, television and film; American playwright August Wilson, a two-time winner of the Pulitzer Prize for Drama; and French impressionist painter Pierre-Auguste Renoir.
The last word on August
So, if you’re looking for a not-so-common name for your family’s new arrival, why not slip August or Auguste onto the list? And if you’ve been eagerly awaiting the month of August to take your vacation and visit august tourist sites like Ottawa’s Parliament Hill or Quebec’s Chateau Frontenac, I hope you’re enjoying your time off!
Have you ever done your own digging on a word that intrigued you? What did you uncover? Let us know in the comments below!
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Billet de blogue en français sur les différentes prononciations du mot « août ».
Quand on voyage à travers le monde francophone, il n’est pas rare de tomber sur des mots dont la prononciation varie selon les pays ou régions. Mais qu’un petit mot de 4 lettres se prête à 4 prononciations différentes, c’est assez particulier. Je vous parle ici du huitième mois de l’année.
Un ami mexicain qui se bat comme un beau diable pour s’exprimer en français m’a demandé quelle était la bonne prononciation de ce mois estival dans l’hémisphère Nord. Je lui ai répondu que, pour ma part, je disais outte, avec le t final bien senti, mais pouvais-je prétendre qu’il s’agissait de la bonne prononciation? Il n’en fallait pas plus pour semer le doute dans mon esprit. J’ai alors décidé de poser la question à un groupe restreint de Québécois et Québécoises avec qui je me trouvais. Toutes les personnes présentes m’ont répondu sans hésiter ou. Disparu le a! Disparu le t!
Qui a tort? Qui a raison?
Un petit tour dans les ressources disponibles en ligne s’avérait donc plus que nécessaire. Les informations que j’y ai trouvées m’ont tout de suite rassurée. Du moins, sur un point. Ma façon de prononcer le mot avec le t final n’était pas fautive. Fi(a)ou! Bien qu’elle ait été remise en question par certaines autorités publiques de référence telles que l’ancien Conseil supérieur de l’audiovisuel, en France, cette prononciation prédomine notamment en France, en Suisse et en Haïti (d’où je suis originaire). Elle se retrouve aussi dans de nombreux ouvrages didactiques, notamment Le Petit Larousse et Le Petit Robert, dont la réputation n’est plus à faire.
Au Québec, au contraire, la grande majorité choisit l’abandon du t. Vous écouterez les météorologues commenter que le mois d’août (ou) est généralement chaud ou que les feux de forêt se multiplient au cours du mois d’août (ou). Un son unique! On oublie le t à la fin.
La plupart des dictionnaires, y compris celui de l’Académie française, admettent ces deux prononciations (avec ou sans le t final).
Mais qu’en est-il du « a »?
Fautive! Familière! Vieillie! Ce sont les adjectifs utilisés pour qualifier la prononciation en deux syllabes (a-ou ou a-outte) de ce mois qui nous donne décidément du fil à retordre. Dans sa Banque de dépannage linguistique, l’Office québécois de la langue française est catégorique là-dessus : « La prononciation du t final du mot août est facultative, mais on ne prononce pas le a initialNote 1. » Les dictionnaires ne recommandent pas non plus cette prononciation, même si certains d’entre eux la classent dans les variantes régionales. Selon le site Français de nos régionsNote 2, de nos jours, au Canada, la prononciation a-ou ne survit bien que dans quelques régions (comme l’Abitibi, l’Estrie et le Bas-du-Fleuve), et le reste du territoire opte massivement pour la prononciation ou.
Quand le « a » devient nécessaire!
Le mot août compte quelques dérivés parmi lesquels on peut citer aoûtat et aoûté. Le premier réfère à une larve d’acarien active en cette période de l’année et le deuxième désigne ce qui est mûri par la chaleur du mois d’août. Ici, paradoxalement, la prononciation du a devient absolument nécessaire. Dans ces deux cas, comme pour quasi tous les autres dérivés d’août, on prononce deux syllabes clairement distinctes.
Avec ou sans accent?
Si comme mon ami mexicain, vous ne savez pas où placer l’accent circonflexe (il le met parfois sur le o), vous pouvez tout simplement le laisser tomber puisque la graphie sans accent est permise depuis les rectifications de l’orthographe de 1990. Cette règle est valable autant pour août que pour ses dérivés.
Personnellement, je reste attachée à la graphie traditionnelle de ce petit mot qui a beaucoup évolué et suscité de grands débats depuis ses origines qui remontent à l’an 8 av. J.-C. Le mois a été ainsi baptisé en l’honneur de l’empereur romain Auguste.
Aoûtien, aoûtienne?
Prenez-vous vos vacances en août? Si oui, vous êtes donc aoûtien ou aoûtienne – vous avez bien deviné que le a se prononçait ici – et vous savez sans doute qu’entre juillet et août, le boire est de bon goût! Alors, pendant vos vacances, buvez… beaucoup d’eau!
Sources consultées
1
Gouvernement du Québec. « Prononciation de août et de ses dérivés ». Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française (consulté en juillet 2023).
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2
Français de nos régions. « Le mois d’août, ou… comment diable est-ce que ça se prononce? », mis à jour le 2 novembre 2017 (consulté en juillet 2023).
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Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
A web page presenting the Golden Quill, an Our Languages blog initiative that gives senior management within the federal public service the opportunity to write about official languages.
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Page présentant la plume d’or, une activité du blogue Nos langues qui vise à donner aux membres de la haute direction de la fonction publique fédérale l’occasion de s’exprimer sur les langues officielles
An English blog post about the Government of Canada’s efforts to support inclusive writing.
Gender – and specifically, gender inclusivity – are topics that have been very much in the news in recent decades. Gender-diverse individuals and groups around the world have been voicing concerns about various issues, including language that excludes them.
So what’s being done to address these concerns?
In Canada, the federal government is committed to supporting inclusivity in written documents within the public service. As a result, the Translation Bureau at Public Services and Procurement Canada (PSPC) has developed and published tools to encourage gender-inclusive writing.
Making strides in gender-inclusive writing
In 2017, the Translation Bureau published two bilingual resources to help the federal public service write inclusively: a linguistic recommendation on gender-inclusive correspondence and the Gender and Sexual Diversity Glossary (opens in new tab). In 2021, in response to the Call to Action on Anti-Racism, Equity, and Inclusion in the Federal Public Service (opens in new tab), several federal organizations, including the Translation Bureau, co-developed the Guide on Equity, Diversity and Inclusion Terminology (opens in new tab).
That same year, in an effort to support the Government of Canada’s diversity and inclusion priorities, representatives from over 35 federal, provincial and territorial organizations came together to form an interdepartmental working group co-chaired by Women and Gender Equality Canada, Canadian Heritage and PSPC. The group’s mandate? To develop guidelines for producing texts free of discrimination on the basis of gender or any other identity factor. As a result, in the fall of 2022, the Translation Bureau published the Guidelines for Inclusive Writing (opens in new tab) and the Inclusionary (opens in new tab), a collection of gender-inclusive solutions for gendered terms, along with their French counterparts, the Lignes directrices sur l’écriture inclusive (opens in new tab) and the Inclusionnaire (opens in new tab).
Overcoming challenges in developing inclusive writing guidelines
The working group’s first challenge was to consolidate resources from various organizations. The group needed to expand on the work already done in order to produce a unified set of guidelines with a wide range of practical solutions for different contexts.
Another concern was to ensure that the guidelines and resources were accessible not only to public servants but also to interested organizations and individuals outside the government. The solution was to house the resources on the Language Portal of Canada, a public-facing website managed by the Translation Bureau.
It was also critical to ensure that the guidelines and resources reflected the perspectives and realities of gender-diverse individuals. To that end, members of gender-diverse communities were called upon to serve as consultants and to assist in drafting content. In addition, rounds of consultations were held with equity, diversity and inclusion networks; language and communications specialists; and organizations with a special interest in inclusive writing. Over 2000 comments were received in English and French. The content was then revised in light of this feedback.
Lastly, a particular challenge involved finding viable solutions for French, a language in which gender is far more visible than in English. Despite a common belief that gender-inclusive writing is impossible in French, the French guidelines provide several effective techniques for achieving a gender-inclusive text.
In conclusion, it should be noted that the Translation Bureau’s gender-inclusive writing guidelines and resources provide suggestions on how to address the issues involved in writing inclusive content; they don’t provide answers that can be automatically applied in all contexts. Writers must therefore carefully discern which solutions should be applied depending on the context, the target audience and the nature of their text.
Note: This post was originally published in Multilingual magazine.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Billet de blogue en français sur les efforts du gouvernement du Canada visant à appuyer l’écriture inclusive
Le genre, et plus particulièrement l’inclusion des diverses identités de genre, est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre dans les médias au cours des dernières décennies. Un peu partout dans le monde, des personnes et des groupes de la diversité de genre expriment leurs préoccupations à l’égard de différentes questions qui les touchent, notamment de l’utilisation d’un langage non inclusif.
Cela dit, quelles sont les mesures qui sont prises pour répondre à ces préoccupations?
Au Canada, le gouvernement fédéral est déterminé à produire des documents écrits qui sont inclusifs au sein de la fonction publique. Le Bureau de la traduction, qui fait partie de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), a donc conçu et publié des outils pour encourager les gens à écrire de façon inclusive.
Des progrès liés à l’écriture inclusive
En 2017, le Bureau de la traduction a publié deux documents bilingues pour aider les fonctionnaires à rédiger de manière inclusive : une recommandation linguistique sur l’écriture inclusive dans la correspondance et le Lexique sur la diversité sexuelle et de genre (s’ouvre dans un nouvel onglet). En 2021, en réponse à l’Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale (s’ouvre dans un nouvel onglet), plusieurs organisations fédérales, dont le Bureau de la traduction, ont collaboré à la création du Guide de la terminologie liée à l’équité, la diversité et l’inclusion (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Toujours en 2021, un groupe de travail interministériel coprésidé par Femmes et Égalité des genres Canada, Patrimoine canadien et SPAC a été mis sur pied afin d’appuyer les priorités du gouvernement du Canada en matière de diversité et d’inclusion. Ce comité, dont les membres représentent plus de 35 organisations fédérales, provinciales et territoriales, avait pour mandat d’élaborer des lignes directrices encadrant la création de textes exempts de discrimination fondée sur le genre ou sur tout autre facteur identitaire. Les travaux réalisés ont permis au Bureau de la traduction de publier, à l’automne 2022, les Lignes directrices sur l’écriture inclusive (s’ouvre dans un nouvel onglet) ainsi que l’Inclusionnaire (s’ouvre dans un nouvel onglet), un recueil de solutions inclusives pouvant remplacer une vaste gamme de mots genrés. Des outils équivalents en anglais ont également été publiés, à savoir les Guidelines for Inclusive Writing (s’ouvre dans un nouvel onglet) et l’Inclusionary (s’ouvre dans un nouvel onglet).
Les défis relevés dans l’élaboration des lignes directrices sur l’écriture inclusive
Le groupe de travail a d’abord été appelé à compiler les ressources provenant des diverses organisations. Le groupe devait s’appuyer sur le travail déjà réalisé pour établir un ensemble de lignes directrices communes ainsi qu’un éventail de solutions pratiques à employer dans divers contextes.
Il fallait par ailleurs rendre les lignes directrices et les ressources faciles d’accès non seulement pour les fonctionnaires, mais également pour les personnes et les organisations de l’extérieur du gouvernement voulant les consulter. On a donc décidé d’héberger les ressources dans le Portail linguistique du Canada, un site Web public géré par le Bureau de la traduction.
Il était également essentiel que les lignes directrices et les ressources reflètent les perspectives et les réalités des personnes de la diversité de genre. Dans cette optique, le groupe a invité des membres des communautés de la diversité de genre à jouer un rôle de consultation et à l’assister dans la rédaction du contenu. Des réseaux d’équité, de diversité et d’inclusion, des spécialistes de la langue et des communications ainsi que des organisations ayant un intérêt particulier pour l’écriture inclusive ont également participé aux consultations. Plus de 2 000 commentaires ont été recueillis en français et en anglais, et le contenu créé a été revu à la lumière de ceux-ci.
Enfin, il fallait trouver des solutions inclusives pertinentes en français, ce qui a constitué un défi intéressant puisque cette langue est davantage marquée par le genre que l’anglais. Malgré la croyance commune voulant qu’il soit impossible d’écrire de façon inclusive en français, les lignes directrices françaises présentent divers procédés efficaces permettant de rédiger des textes inclusifs.
Pour terminer, mentionnons que les lignes directrices et les ressources sur l’écriture inclusive publiées par le Bureau de la traduction proposent des façons de surmonter les difficultés liées à la création de contenu inclusif, mais elles ne fournissent pas de réponses toutes faites pouvant s’appliquer dans tous les contextes. Quand on rédige, il faut donc choisir avec soin les solutions à appliquer selon le contexte, les destinataires et la nature du texte.
Remarque : La version anglaise de ce billet a initialement été publiée dans le magazine Multilingual.
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
Dans son sens original (vieilli), acabit désigne la qualité d’une chose ou d’une personne. Aujourd’hui, le mot se voit presque exclusivement dans quelques locutions figées, où il prend la valeur de genre, nature ou sorte. Il est souvent utilisé de façon péjorative.
Personne n’aime faire affaire avec des marchands de cet acabit.
De tout acabit
La locution de tout acabit signifie « de tout genre » :
On vend dans cette boutique des objets de tout acabit.
Les fraudeurs de tout acabit abondent sur Internet.
Du même acabit
La locution du même acabit désigne une chose ou une personne de même nature, de même catégorie qu’une autre :
Il n’aimait pas trop les boutiques de souvenirs et autres attrape-touristes du même acabit.
Elle a trouvé dans cette entreprise des collègues du même acabit.
Selon le contexte, on peut rendre du même acabit en anglais par of the same ilk ou encore cut from the same cloth.
Le présent article a été créé dans le cadre d’un partenariat avec madame Linda de Serres, docteure en psycholinguistique. Madame de Serres est professeure titulaire et chercheure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse notamment à la didactique des langues secondes et à l’alphabétisation des adultes.
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
An English blog post about the origins of different names given to seabirds of Côte-Nord.
I’m originally from Montreal, and I’ve lived in several cities in the Eastern Townships. So I’m a city girl who has adopted the Moyenne-Côte-Nord lifestyle. Moving away from home, even within your own province, can help you discover new types of wildlife and learn regionalisms.
Here’s how I added new words to my vocabulary and learned about a bird I was unfamiliar with. It all happened on my very first cruise in the Mingan Archipelago:
“Hello, I’d like to take the boat cruise to Île aux Perroquets [parrot island].”
“Okay, we have a boat departing at 1:00 p.m.”
“Fantastic! I can’t wait. I didn’t think there were parrots in Quebec!”
The lady selling tickets smiles with an amused expression.
“Sorry, there aren’t any parrots, but there are clowns of the sea. They nest on the island, which owes its name to the fact that the birds look like parrots.”
Later, on the boat:
“Ladies and gentlemen, we have arrived at Île aux Perroquets! If you take the path to the right, you’ll see the puffin nesting site.”
“Huh? Puffins? I thought we were seeing clowns of the sea.”
The captain smiles kindly.
“It’s the same bird. We call them clowns of the sea. But they’re actually called Atlantic puffins.”
So, what do Atlantic puffins, sea parrots and clowns of the sea have in common? Well, they’re the same bird known by different names!
In English, the official term is Atlantic puffin, and its scientific classification is as follows:Note 1
Scientific name: Fratercula arctica
Phylum: Chordata
Class: Aves
Order: Charadriiformes
Family: Alcidae
The term Atlantic puffin comes from the fact that the bird is the only species of puffin that lives on the Atlantic Ocean. But this bird was originally named after the monks of yesteryear. Because the bird’s black and white feathers look like the monks’ robes, French zoologist Mathurin Jacques Brisson named the bird macareux moine [monk puffin] and introduced the genus Fratercula, which comes from the Latin word for friar.
Atlantic puffins are also known as sea parrots. The lady at the tourist kiosk told me that the Atlantic puffin’s beak resembles that of a parrot, and that’s why it’s called a sea parrot. To me, the puffin’s coloured beak looks more like a toucan’s beak.
And what about clown of the sea? Where does that nickname come from? The Atlantic puffin earned this name because of its large white cheeks, triangular eye markings, and orange beak and legs. The name also refers to the way the puffin walks. The Atlantic puffin is actually a bit clumsy on land. When it walks, it moves its whole body back and forth, much like a clown.
I am always impressed when I see that the name of an animal, plant or place is derived from an analogy or metaphor. It always makes for descriptive, original and sometimes amusing names.
Have you ever learned regional vocabulary while visiting a different part of Canada? Tell me about it in the comments section!
Adapted by the Translation Bureau
Notes
Note 1
Atlantic puffin (opens in new tab) page, NatureWorks website, New Hampshire Public Broadcasting Service
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Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
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Billet de blogue en français sur les différents noms données à des oiseaux marins de la Côte-Nord et leurs origines.
Je suis Montréalaise d’origine. J’ai également habité plusieurs villes de l’Estrie. Bref, je suis une citadine qui a adopté la vie en Moyenne-Côte-Nord. S’expatrier ainsi, même dans sa propre province, implique parfois la découverte d’une nouvelle faune et l’apprentissage de régionalismes.
Voici comment j’ai ajouté des mots à mon vocabulaire tout en me familiarisant avec un oiseau que je ne connaissais pas. Cela s’est passé lors de ma toute première croisière dans l’archipel de Mingan :
- Bonjour Madame, j’aimerais faire la croisière qui va à l’île aux Perroquets.
- D’accord, nous avons un départ à 13 h.
- C’est fantastique! Je le prends. J’ai très hâte. Je ne pensais pas qu’il y avait des perroquets au Québec!
La dame sourit, amusée.
- Désolée. Il n’y a pas de perroquets. Ce sont des petits calculots. Ils nichent sur l’île. C’est parce qu’ils ressemblent à des perroquets qu’on appelle l’île comme ça.
Plus tard, sur le bateau…
- Mesdames et Messieurs, nous arrivons à l’île aux Perroquets! En prenant le sentier vers la droite, vous verrez le site de nidification des macareux.
- Hein! Des macareux? Je pensais voir des calculots.
Le capitaine sourit gentiment.
- C’est le même oiseau. Nous, on les appelle « calculots ». Mais le vrai nom est « macareux moine ».
Quelle est la réponse à la question dans le titre? Eh bien, c’est le même oiseau! Il porte trois noms : macareux moine, calculot et perroquet de mer.
Le terme officiel est « macareux moine ». En anglais, il se nomme Atlantic puffin. Voici ses renseignements de classification scientifiqueNote de bas de page 1 :
Nom scientifique : Fratercula arctica
Phylum : chordés
Classe : oiseaux
Ordre : charadriiformes
Famille : alcidés (vrais pingouins)
Une biologiste de Parcs Canada m’a expliqué que le qualificatif « moine » fait allusion à la manière de marcher du macareux. En effet, le macareux moine est un peu maladroit sur terre. Quand il marche, il fait un mouvement de va-et-vient avec tout son corps et penche un peu sa tête vers le sol. C’est comme si l’oiseau récitait un chapelet en marchant à la manière des moines d’autrefois.
Les deux autres termes sont des régionalismes de la Minganie, sur la Côte-Nord, au Québec.
L’expression « perroquet de mer » semble avoir disparu de la langue locale. Les seules fois où je l’ai entendue, c’était pour désigner l’île près de Longue-Pointe-de-Mingan. C’est la dame du kiosque touristique qui m’a dit que le bec du macareux moine rappelle celui du perroquet. C’est donc à cause de son bec qu’on l’appelle « perroquet de mer ». Personnellement, le bec coloré de cet oiseau me fait plutôt penser à celui d’un toucan.
Qu’en est-il de « calculot »? D’où provient ce surnom? Une guide de Parcs Canada originaire de la région m’a affirmé que le mot fait allusion à la manière de marcher du macareux moine. C’est comme si l’oiseau comptait ses pas ou des objets au sol : il calcule… calculot.
Je suis toujours impressionnée quand je constate que le nom qui désigne un animal, une plante ou un lieu est tiré d’une analogie ou d’une métaphore. Cela donne toujours des noms descriptifs, originaux, parfois amusants.
Vous est-il arrivé d’acquérir du vocabulaire régional en visitant une région du Canada? Racontez-le-nous dans la section des commentaires!
Note
1
Page Macareux moine (s’ouvre dans un nouvel onglet), site Espace pour la vie, Ville de Montréal.
Retour à la référence de la note de bas de page 1
Source: Our Languages blog (posts from our contributors)
Sur cette page
Généralités sur la traduction de l’anglais en informatique
Temps de verbe
Traduction du mot when
Inversion action-résultat
Préférence pour l’abstrait
Renseignements complémentaires
Généralités sur la traduction de l’anglais en informatique
Une traduction idiomatique doit parfois s’éloigner du texte original. Ce qui est vrai en général l’est aussi dans des contextes spécialisés, notamment dans le domaine de l’informatique.
Temps de verbe
Pour décrire le fonctionnement d’un logiciel, l’anglais tend à utiliser le futur. Or, en français, il est en général plus idiomatique d’utiliser le présent intemporel.
Exemples de traduction où le futur est remplacé par le présent intemporel
Phrase anglaise
Traduction
You will be prompted to enter your username.
Le logiciel vous demande votre nom d’utilisateur.
The “Date” field will be set to “When pigs fly” by default.
Par défaut, le champ « Date » indique « Quand les poules auront des dents ».
Traduction du mot when
L’anglais utilise souvent when (quand) comme un conditionnel. En français, il est souvent plus juste de le traduire par si que par des tournures à connotation temporelle (quand, lorsque, au moment de).
Exemples de traduction du mot when
Phrase anglaise
Traduction
When protected mode is enabled…
Si le mode protégé est activé […]
When the blue screen of death appears…
Si l’écran bleu de la mort s’affiche […]
Inversion action-résultat
Dans une directive, l’anglais présente généralement l’action avant le résultat, alors qu’en français, c’est généralement l’inverse.
Exemples d’inversion action-résultat
Phrase anglaise
Traduction
Click « Launch » to open the application.
Pour ouvrir l’application, cliquez sur « Lancement ».
Read the Payment section of our FAQs to find more information on our payment plans.
Pour en savoir davantage sur nos forfaits, consultez la fiche « Modalités de paiement » dans la foire aux questions.
Préférence pour l’abstrait
Là où l’anglais s’intéresse au concret et au particulier, le français a souvent une préférence pour l’abstrait et le général. Dans un contexte informatique, notamment, il peut être plus naturel en français d’aller directement à l’effet recherché que de décrire la manière de l’atteindre.
Ainsi, plutôt que de décrire précisément la façon d’interagir avec un élément graphique ou physique, il est parfois plus naturel en français d’évoquer le paramètre qui y est associé. Bien entendu, ce principe n’est pas absolu et doit être appliqué à la lumière du contexte.
Exemples de traduction où on passe du concret à l’abstrait
Phrase anglaise
Traduction
Set the brightness slider to 60.
Réglez la luminosité à 60 [à l’aide du curseur].
Press the On button.
Démarrer l’ordinateur.
Renseignements complémentaires
Informatique : tournures à privilégier
Informatique : traduction de as a service
Informatique : chiffrer, crypter
Informatique : choisir, sélectionner
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
En informatique, la locution anglaise as a service désigne un modèle d’affaires qui s’est répandu avec l’apparition de l’infonuagique et repose sur la prestation d’un service durable par opposition à la vente ponctuelle d’un produit dont le client est propriétaire. La locution as a service est utilisée dans des sens variables. Selon le contexte, différentes solutions peuvent donc être utiles pour la traduire.
Lorsque la locution est associée à un produit bien défini, elle est souvent rendue avantageusement en français par une simple apposition.
Exemples de traduction de as a service par une apposition
Phrase anglaise
Traduction
Software-as-a-service allows you to spread out the acquisition cost.
Le recours à un logiciel-service permet de répartir le coût d’acquisition.
We are considering a platform-as-a-service solution.
Nous étudions la possibilité d’adopter une plateforme-service.
Selon le contexte, le concept peut aussi être rendu par à la demande ou par la notion d’abonnement.
Exemples de traduction de as a service par « abonnement » ou « à la demande »
Phrase anglaise
Traduction
With software-as-a-service, you always have the most up-to-date version.
Notre modèle de logiciel par abonnement vous garantit d’avoir toujours accès à la version la plus récente.
With this as-a-service solution, you only pay for the data you actually use.
Avec cette solution à la demande, vous ne payez que pour les données que vous utilisez vraiment.
On devrait éviter dans la mesure du possible la traduction littérale en tant que service, qui est d’usage courant dans le domaine, mais est critiquée sur le plan linguistique.
Renseignements complémentaires
Informatique : tournures à privilégier
Informatique : traduction de l’anglais
Informatique : chiffrer, crypter
Informatique : choisir, sélectionner
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
Sur cette page
Généralités sur les tournures employées en informatique
Souris
Touche du clavier
Fenêtre
Onglet
Menu, menu déroulant, liste
Champ
Paramètre
Bouton radio, case
Barre de réglage
Message
Renseignements complémentaires
Généralités sur les tournures employées en informatique
Dans le domaine de l’informatique, l’apparition de nouveaux concepts et l’influence de l’anglais peuvent entraîner certains doutes sur les meilleures formulations à utiliser. Il convient de choisir les verbes et termes qui permettent d’assurer l’uniformité et la clarté.
L’utilisation de formulations uniformes propres à chaque élément d’interface ou périphérique informatique peut permettre d’éviter certaines répétitions. Par exemple, si on dit « cliquer sur le bouton [nom du bouton] » quelques fois dans le texte, on peut par la suite se limiter à écrire « cliquer sur [nom du bouton] » sans craindre de causer de la confusion.
Bien entendu, les tournures présentées ci-dessous ne sont pas les seules correctes, et l’utilisation d’autres verbes peut être tout à fait justifiée dans certaines circonstances.
Souris
Le verbe à privilégier pour désigner l’interaction de base consistant à appuyer sur le bouton de la souris est cliquer, avec la préposition sur ou dans.
Fermer la fenêtre en cliquant sur le bouton « Annuler ».
Cliquez dans le champ « À », puis entrez l’adresse de votre destinataire.
La variante double-cliquer s’utilise pour décrire deux clics consécutifs rapides.
Double-cliquez sur l’icône pour lancer le programme.
Par défaut, le verbe cliquer décrit un clic effectué avec le bouton gauche de la souris. Lorsqu’il faut préciser quel bouton de la souris est utilisé, on peut employer les locutions faire un clic droit (ou gauche) ou cliquer avec le bouton droit (ou gauche).
Faire un clic droit sur la sélection, puis un clic gauche sur l’icône de la disquette.
Cliquez sur le lien avec le bouton droit, puis choisissez l’option « Partager ».
Remarque : L’élément graphique qu’on déplace à l’aide de la souris (généralement une flèche) se nomme le pointeur. Il arrive qu’on le confonde à tort avec le curseur, un élément graphique qui indique à l’écran la position de la prochaine opération. Le terme curseur est aussi largement répandu dans l’usage pour désigner l’élément graphique qui indique l’endroit choisi sur une barre de réglage.
Touche du clavier
Le verbe à utiliser lorsqu’on presse une touche du clavier est appuyer. Cliquer est réservé à la souris.
Appuyez sur n’importe quelle touche pour continuer.
Fenêtre
Pour indiquer qu’une fenêtre est créée ou rendue visible, privilégier les verbes ouvrir ou afficher (à la forme pronominale, le cas échéant).
Un raccourci clavier permet d’ouvrir une nouvelle fenêtre dans le navigateur.
Cliquer sur « Détails »; une nouvelle fenêtre s’affiche.
Un bon antivirus devrait empêcher des fenêtres de s’ouvrir sans que vous l’ayez demandé.
Remarque : Il y a parfois confusion entre fenêtre et écran.
L’écran est le périphérique d’affichage physique branché à une source d’alimentation électrique.
La fenêtre est une subdivision numérique de l’écran. Plusieurs fenêtres peuvent être ouvertes en même temps à l’écran (mais une fenêtre unique peut aussi occuper le plein écran).
Onglet
Pour décrire la création d’un nouvel onglet, on peut utiliser le verbe ouvrir.
Ouvrir trop d’onglets peut ralentir le navigateur.
On peut aussi utiliser le verbe ouvrir, de même que choisir, lorsqu’il est question d’activer un onglet déjà créé parmi d’autres.
Si vous ouvrez l’onglet « Finances », le logiciel affiche les états financiers des cinq derniers exercices.
Choisissez l’onglet « Paramètres », puis cochez la case « Retourner à la version classique ».
Menu, menu déroulant, liste
Pour décrire le fait de prendre un des éléments d’une liste ou une des commandes d’un menu, on peut utiliser le verbe choisir.
Dans le menu, choisir « Rejouer ».
Choisissez trois éléments dans la liste suivante.
Champ
S’il est question d’une personne qui inscrit des renseignements dans un champ, utiliser entrer, renseigner ou saisir.
Entrez votre adresse dans le champ ci-dessous.
Veuillez renseigner le champ « Numéro de membre ».
Une fois les données saisies [dans le champ], la couleur de l’encadré change pour indiquer si la réponse est valide ou non.
S’il est question de données automatiquement affichées dans un champ par le système, on peut utiliser remplir ou renseigner.
Le système remplit automatiquement les champs avec les données figurant au dossier.
Cliquez sur « Actualiser » pour que le logiciel renseigne les champs en tenant compte des modifications demandées.
Remarque : Attention, populer n’est pas un verbe français! Il s’agit d’un calque de l’anglais populate. Impossible donc de populer un champ.
Paramètre
S’il est question de donner une valeur précise à un paramètre ou à plusieurs paramètres, on peut utiliser fixer (à) ou régler (à).
Réglez tous les paramètres à leur niveau le plus bas.
Fixer le paramètre « Fréquence d’enregistrement automatique » à cinq minutes.
S’il est question d’ajuster plusieurs paramètres sans précision sur la valeur souhaitée, on peut utiliser régler.
Vous avez toujours la possibilité de régler les paramètres à votre goût en accédant à ce menu.
Lorsqu’un paramètre n’a que deux états possibles (oui/non; marche/arrêt), on peut aussi utiliser activer ou désactiver.
Bouton radio, case
Le bouton radio (ou bouton d’option) et la case sont deux éléments graphiques couramment utilisés pour permettre d’activer ou de désactiver des options. Ils se distinguent toutefois sur le plan fonctionnel.
La case est un élément de forme carré qu’on peut cocher ou décocher. Les différentes cases d’un groupe d’options peuvent être cochées indépendamment les unes des autres.
Veuillez ne pas cocher plus de trois cases.
Cochez tous les choix qui s’appliquent.
Si le système est lent, décochez la case « Qualité maximum ».
Si le terme case à cocher est parfois utile pour clarifier ce dont il est question, attention toutefois de ne pas tomber dans le pléonasme (cocher la case à cocher).
Quant au bouton radio, il s’agit d’un élément en forme de cercle qui permet d’activer ou de choisir une seule option parmi un ensemble.
Dans la section « Renseignements démographiques », choisissez l’option correspondant à votre groupe d’âge.
Si vous en avez assez de recommencer le niveau, activez l’option « Vies infinies ».
Barre de réglage
Une barre de réglage est une barre horizontale ou verticale sur laquelle on fixe une valeur à l’aide d’un curseur. Selon le cas, on peut placer, déplacer, glisser ou régler le curseur.
Placer le curseur sur le réglage souhaité.
Déplacez le curseur sur « Intermédiaire ».
Glissez le curseur sur la barre de réglage pour ajuster la luminosité.
Régler le curseur à 20 % et fermer l’onglet.
Message
Pour indiquer qu’un message (d’erreur, par exemple) devient visible, on utilise le verbe afficher (à la forme pronominale, le cas échéant).
Si un message d’erreur 404 (page introuvable) s’affiche, c’est que le lien est périmé.
Le logiciel affiche un message de confirmation, que vous pouvez ignorer.
Renseignements complémentaires
Informatique : traduction de l’anglais
Informatique : traduction de as a service
Informatique : chiffrer, crypter
Informatique : choisir, sélectionner
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)
Choisir et sélectionner peuvent tous deux signifier « prendre un élément parmi d’autres en fonction d’un critère donné ».
Lorsqu’il y a lieu d’uniformiser la terminologie utilisée dans un texte, on peut privilégier choisir dans ce sens, ne serait-ce que parce qu’il est plus court. Choisir se prête aussi mieux aux cas où il n’y a pas d’options prédéfinies.
Choisir l’option « Imprimer » dans le menu.
Choisir un nom d’utilisateur.
En informatique, sélectionner prend en outre un sens particulier, et s’utilise notamment lorsqu’il y a une idée de durée, c’est-à-dire qu’on prévoit effectuer d’autres actions sur la sélection.
Sélectionner un passage d’un texte (le mettre en surbrillance en vue de le couper, de le copier, de le mettre en forme ou autre).
Sélectionner certains fichiers dans une liste (en vue de les déplacer ou de les supprimer).
Sélectionner une cellule d’un tableur (en vue d’y entrer du texte, d’en changer la mise en forme, etc.).
Renseignements complémentaires
Informatique : tournures à privilégier
Informatique : traduction de l’anglais
Informatique : traduction de as a service
Informatique : chiffrer, crypter
Source: Clés de la rédaction (French language problems and rules)