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Results 1 to 25 of 154 (page 1 of 7)
Prépositions : « migrer au Sud » ou « migrer vers le Sud »?
Lutte contre l'anacoluthe
Solécismes : quand la construction se fait boiteuse
Tournures négatives : non, rien de rien…
Prépositions : « siéger sur un comité » ou « siéger à un comité »?
Préposition « sur » : prononcez-vous sur la question!
Prépositions : « approprié à » ou « approprié pour »?
Le coin du grammairien : spécial conjugaison
Les peuples autochtones à l’honneur
5 outils à découvrir dans le Portail linguistique
chaque (à chaque)
Certains auteurs considèrent l’emploi de à chaque comme vieilli pour marquer la périodicité. Voyons ce qu’il en est dans quelques expressions courantes. Chaque (sans à) On utilise généralement chaque (sans à) dans les expressions suivantes : chaque matin chaque jour chaque jeudi chaque semaine chaque mois chaque année À chaque On utilise presque toujours la préposition à dans ces expressions : à chaque instant à chaque moment On utilise généralement la préposition à dans : à chaque seconde à chaque minute à chaque heure Chaque ou à chaque Avec fois, on écrit plus souvent chaque fois que à chaque fois, mais l’emploi de à n’est pas fautif : même problème chaque fois / à chaque fois Devant les noms de saison, la préposition est facultative : chaque printemps ou à chaque printemps À chaque + adjectif numéral + nom pluriel (à chaque deux jours) La forme à chaque + adjectif numéral + nom pluriel (p. ex. « à chaque deux jours ») est incorrecte. Il faut employer tous/toutes les : tous les deux jours toutes les cinq minutes tous les six mois toutes les quatre lignes tous les premiers mercredis du mois Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements, voir chaque, chaque fois que + adjectif et chaque/chacun.Pléonasmes : les erreurs fautives
ci-après / ci-contre / ci-dessous / ci-dessus / sus(-) 2
Les termes ci-après et ci-dessous n’ont pas le même sens et ne peuvent donc pas s’employer de façon interchangeable. Le premier signifie un peu plus loin dans le texte et non suivant, tandis que le second signifie plus bas. « Pour les motifs que j’exposerai ci-après, je suis d’avis de rejeter le pourvoi. » « Voici les actions qui se prescrivent par les délais respectifs indiqués ci-dessous. » Ainsi, ce qui se trouve ci-dessous est beaucoup plus rapproché de la localisation de cet adverbe dans le texte que ce qui est ci-après ou plus bas, infra. Au contraire, ce qui est plus haut, plus avant est ci-dessus (et non [ci-haut], barbarisme fréquent qui vient à l’esprit à cause du terme ici-bas, signifiant en ce bas monde). Ci-après permet d’abréger le nom d’un arrêt (la décision Commission des droits de la personne c. Anger, [2010] 2 C.F. 455 (C.A.) [ci-après Anger]), une raison sociale (la société Lipson Family Investments Ltd. (ci-après Lipson)), une longue mention (la police d’assurance SISIP901102 (ci-après désignée SISIP)), le titre long d’un texte (la Charte canadienne des droits et libertés (ci-après la Charte)), le nom au long d’un titre (le certificat d’exploitation de l’unité de formation de pilotage nº 8304 (ci-après le certificat) ou toute mention dont la répétition nombreuse serait fastidieuse. Il convient de noter que l’adverbe dans les exemples ci-dessus est souvent omis dans l’usage (la Loi sur les langues officielles du Canada (la Loi)). Le préfixe sus- permet d’exprimer au-dessus, plus haut et, joint à un participe de sorte à renvoyer à ce dont il a été question précédemment, il se soude à celui-ci sans le recours au trait d’union. Ce qui est dénommé, désigné, dit, énoncé, indiqué, mentionné, nommé ou visé est susdénommé, susdésigné, susdit, susénoncé, susindiqué, susmentionné, susnommé ou susvisé. Il faut prononcer le second s du préfixe, ainsi : sussnommé, sussénoncé, sussindiqué. L’adverbe ci-contre signifie en regard (non pas [en regard de], juste à côté de, vis-à-vis de (et non [vis-à-vis], qui a un autre sens), en face de. Lorsqu’il faut localiser dans un document écrit l’endroit où se trouve ce qu’on entend indiquer ou dire, à quel endroit sur un document se trouve une mention, on emploie l’adverbe ci-contre dans la marge de gauche ou de droite, selon le cas, du document, du livre ou d’une page ou à côté exactement de l’illustration concernée. Ci-contre désigne l’emplacement de la mention, de l’illustration qui, par rapport aux yeux posés du lecteur, se trouve en face ou vis-à-vis de son regard, comme si ce mot était une flèche indicative. Dans l’expression Signature (apposée) ci-contre, la signature se trouve tout juste à côté de cette indication. Voir l’intitulé ci-contre. Comme le montre le schéma ci-contre. Se reporter à la figure ci-contre. Ci-contre peut aussi signifier en page opposée et au verso de la page (« Vous trouverez ci-contre les conditions générales du contrat. ») ou même ci-joint, comme dans le cas d’une circulaire, d’une annexe 1, d’une figure, d’une table, d’un tableau ou d’un organigramme.sentir bon/bonne
On dit d’une personne qu’elle sent bon et non qu’elle sent bonne. L’adjectif bon est employé adverbialement dans ce contexte.L’Halloween d’hier à aujourd’hui
rappeler (se), souvenir (se)
Sur cette page Se rappeler Se souvenir Renseignements complémentaires Se rappeler Le verbe pronominal se rappeler est transitif direct, c’est-à-dire qu’il se construit avec un complément direct : on se rappelle quelque chose (et non : de quelque chose). Je me rappelle nos longues promenades. (Et non : Je me rappelle de nos longues promenades.) Clara se rappelle son grand-père avec beaucoup d’affection. (Et non : Clara se rappelle de son grand-père avec beaucoup d’affection.) Étant transitif direct, le verbe se rappeler ne peut pas se construire avec le pronom en, puisque ce dernier joue le rôle d’un complément introduit par de, des ou du. Il en est de même du pronom dont, qui joue le rôle d’un complément introduit par de. Julie se rappelle ce concert. Toi, te le rappelles-tu? (Et non : Julie se rappelle de ce concert. Toi, t’en rappelles-tu?) C’est bien le numéro de téléphone qu’il se rappelle. (Et non : C’est bien le numéro de téléphone dont il se rappelle.) La construction se rappeler de est toutefois correcte si elle est suivie d’un pronom personnel : Il se rappelle de nous. Owen se rappelle de lui. Elle est également correcte si elle est suivie d’un verbe à l’infinitif et qu’elle signifie « penser à » : Je dois me rappeler de terminer mon devoir. (Ou : Je dois penser à terminer mon devoir.) Se souvenir Le verbe pronominal se souvenir est un verbe transitif indirect. Il appelle donc un complément indirect et se construit avec la proposition de : on se souvient de quelque chose (et non : on se souvient quelque chose). Il peut également se construire avec les pronoms en et dont, selon le cas. Je me souviens de nos discussions animées. Le personnel se souviendra longtemps de cet événement! Vous vous souvenez de ces vacances à la plage, et nous nous en souvenons aussi. Anas m’a rapporté ce livre dont je me souvenais. Renseignements complémentaires dont rappeler : conjugaison (ConjugArt) rappeler : prépositions (Le Rouleau des prépositions) souvenir : conjugaison (ConjugArt)fusse-t-il
Sur cette page Généralités sur le barbarisme « fusse-t-il » Solutions pour remplacer le barbarisme « fusse-t-il » Formes correctes du verbe « être » conjugué au subjonctif imparfait Formes correctes du verbe « être » conjugué à d’autres temps Renseignements complémentaires Généralités sur le barbarisme « fusse-t-il » La tournure fusse-t-il est une erreur de conjugaison du verbe être. Ce barbarisme vient peut-être de la confusion avec d’autres formes correctes de conjugaison, comme : fut-ce (du passé simple de l’indicatif il fut) fût-ce (du subjonctif imparfait qu’il fût) fussent-ils (du subjonctif imparfait qu’ils fussent) Fusse-t-il vient peut-être aussi de l’idée erronée selon laquelle le tour il fusse est correct. Solutions pour remplacer le barbarisme « fusse-t-il » Pour éviter le barbarisme fusse-t-il, on peut employer l’une des formes correctes du verbe être. Formes correctes du verbe « être » conjugué au subjonctif imparfait Le verbe être conjugué à la 3e personne du singulier du subjonctif imparfait est qu’il fût (et non : qu’il fusse), mais il est correct de dire : que je fusse, que tu fusses, qu’ils fussent. La tournure inversée fût-il (avec un accent circonflexe), équivaut à « même si, peu importe qu’il soit ». Elle relève de la langue littéraire. On l’emploie donc dans certains contextes précis. Je suis disposée à aider Marco, fût-il à l’autre bout du monde. (Et non : Je suis disposée à aider Marco, fusse-t-il à l’autre bout du monde.) Je suis disposée à aider Sabrina, fût-elle à l’autre bout du monde. (Et non : Je suis disposée à aider Sabrina, fusse-t-elle à l’autre bout du monde.) Je suis disposée à aider Marco, fût-ce pendant mes vacances. [...] tant qu’on me laissera le libre arbitre, je refuserai quiconque se présentera pour être mon mari, ce prétendant fût-il millionnaire, fût-il prince! (extrait du roman Amaury d’Alexandre Dumas) Formes correctes du verbe « être » conjugué à d’autres temps Puisque le subjonctif imparfait n’est pas utilisé dans la langue générale, on peut le remplacer par d’autres temps de verbe, comme le subjonctif présent (qu’il soit, qu’elle soit) : Je suis disposée à aider Marco, peu importe qu’il soit à l’autre bout du monde. Notre vision est de veiller à ce que chacun des lieux historiques nationaux du Canada, qu’il soit de propriété fédérale ou non, présente une bonne santé écologique. Qu’elle soit spacieuse ou pas, cette voiture est hors de prix. Pour créer un effet de style ou construire une phrase interrogative, on peut employer la forme inversée fut-il ou fut-elle au passé simple de l’indicatif (sans accent circonflexe) : Ainsi fut-il, ainsi fut sa mort, ainsi vivra-t-il jusqu’à la fin des temps. (extrait de l’oraison funèbre pour Ludwig Van Beethoven) Votre enfance fut-elle heureuse? Ton exploit fut-il remarqué par les juges du concours? Renseignements complémentaires fût-ce/ne fût-ce que/n’était que/n’eût étéautant (pour autant que)
L’expression pour autant que, qui signifie « dans la mesure où », s’emploie avec l’indicatif, le conditionnel ou le subjonctif, selon le sens : Pour autant qu’on pouvait s’en rendre compte, il était malade. Ses idées, pour autant qu’elles se répandraient, pourraient porter leurs fruits. Pour autant que je sache, le projet n’a pas eu le succès escompté.anacoluthe
Le nom féminin anacoluthe vient du grec anacoluthon, qui signifie « absence de suite dans les idées ». L’anacoluthe se définit comme une « rupture de la construction d’une phrase ». Faute de syntaxe L’anacoluthe est considérée comme une faute de syntaxe. Elle nuit à la clarté du message et à la compréhension d’un texte. On la trouve souvent dans les phrases longues que l’on n’arrive pas à construire correctement. Dans ce cas, mieux vaut couper la longue phrase sur laquelle on bute en plusieurs phrases courtes plus lisibles. Un cas fréquent d’anacoluthe est d’avoir un sujet différent dans la proposition principale et dans la subordonnée, en particulier lorsque celle-ci est placée en tête de phrase, que son sujet est sous-entendu et que l’action est exprimée par un participe présent, un participe passé ou un infinitif. Il y a alors rupture dans le lien logique. On rétablit la symétrie en mettant le même sujet dans les deux segments ou en reformulant la phrase. Exemples d’anacoluthes et solutions Anacoluthe : Exemples fautifs, explications et solutions Évitez Problème Employez En espérant recevoir de vos nouvelles bientôt, veuillez agréer, Madame, mes salutations distinguées. Il y a une rupture entre En espérant et veuillez agréer. Le sujet sous-entendu de En espérant est l’auteur de la lettre (j’espère que… = je), alors que dans veuillez agréer, le destinataire est le sujet sous-entendu (c’est lui qui fera l’action d’agréer). En espérant recevoir de vos nouvelles bientôt, je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations distinguées. La proposition placée en tête de phrase et la proposition principale ont maintenant le même sujet. Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués. Le sujet sous-entendu de la proposition initiale, je (Dans l’attente de votre réponse = je suis en attente), n’est pas le même que celui de la principale, veuillez (= vous). Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués. Pour diminuer le nombre d’entrées illégales au Canada, les résidents permanents doivent maintenant présenter une carte de résident permanent. Le sujet sous-entendu de la proposition initiale (diminuer) n’est pas le même que celui de la principale (résidents permanents). L’agent qui fait l’action décrite par l’infinitif doit être le sujet de la principale. Dans ce cas-ci, c’est le gouvernement du Canada qui veut diminuer le nombre d’entrées illégales au pays, et non les résidents permanents. Pour diminuer/Pour que diminue le nombre d’entrées illégales au pays, le gouvernement du Canada exige que les résidents permanents présentent dorénavant une carte de résident permanent. Les résidents permanents doivent présenter une carte pour que le nombre d’entrées illégales diminue. (et non : pour diminuer le nombre d’entrées) Julie, comme Pierre, ne sont pas heureux en mariage. Le sujet est Julie et non Julie et Pierre. Julie, comme Pierre, n’est pas heureuse en mariage. Ni Julie ni Pierre ne sont heureux en mariage. Je crois que la drogue, si on la légalisait au Canada, il y aurait de graves conséquences. Le sujet de la proposition initiale, je, n’est pas le même que celui de la principale, il. Je crois que la légalisation de la drogue aurait de graves conséquences au Canada. Si on légalisait la drogue au Canada, il y aurait de graves conséquences. Je crois qu’il y aurait de graves conséquences si la drogue était légalisée au Canada. Je crois qu’il y aurait de graves conséquences si on légalisait la drogue au Canada. Rentrée chez elle, son chien était mort. Le sujet sous-entendu de la proposition initiale, elle (Rentrée chez elle = elle est rentrée chez elle), n’est pas le même que celui de la principale (son chien). Rentrée chez elle, elle trouva son chien mort. Son chien était mort quand elle rentra chez elle. Pour faire suite au sondage sur les services à la clientèle, vous trouverez ci-joint un questionnaire sur la satisfaction des clients. Le sujet sous-entendu de la proposition initiale, nous (pour faire suite = nous faisons suite), n’est pas le même que celui de la principale (vous). Vous trouverez ci-joint un questionnaire sur la satisfaction des clients, lequel fait suite au sondage sur les services à la clientèle. Conçues par l’équipe du volet linguistique, j’ai le plaisir de vous présenter les Clés de la rédaction. Le sujet sous-entendu de la proposition initiale, elles (Conçues = elles, mis pour les Clés), n’est pas le même que celui de la principale, je (j’ai = je). J’ai le plaisir de vous présenter les Clés de la rédaction, conçues par l’équipe du volet linguistique. J’ai le plaisir de vous présenter les Clés de la rédaction, outil conçu par l’équipe du volet linguistique. Votre demande sera évaluée attentivement avant d’être prise en considération pour recevoir des fonds. Le sujet de l’infinitif recevoir (nous) n’est pas le même que celui de la proposition initiale (votre demande). Votre demande sera évaluée attentivement avant d’être prise en considération pour l’obtention de fonds. Langue parlée et littéraire Cette erreur de construction était assez fréquente dans l’ancienne langue écrite, qui se rapprochait plus du style parlé. D’ailleurs, il est très courant de faire des anacoluthes au fil d’une conversation; elles ne gênent habituellement pas la compréhension, probablement en raison des pauses et de l’intonation. Cependant, si on retranscrit le texte oral à l’écrit, il risque fort d’y avoir confusion. Les écrivains emploient parfois l’anacoluthe intentionnellement pour créer un effet de surprise ou pour mettre certains mots en valeur. Elle devient alors une figure de style : Exilé sur le sol au milieu des huées / Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. (L’Albatros, Baudelaire) Voir à ce sujet l’article Grandeur et misère du participe présent de Jacques Desrosiers dans L’Actualité terminologique (repris dans les Chroniques de langue), vol. 34, nº 3 (2001).Difficultés variées : mots et locutions qui posent problème
non seulement
Dans l’usage canadien, on rencontre souvent non seulement suivi de l’inversion du sujet : Non seulement voit-il plus clair que bien des reporters patentés, mais en plus, il a un don pour la critique décapante. (La Presse). Ce tour est fautif. La locution adverbiale non seulement ne commande pas l’inversion du sujet. Il faut écrire : Non seulement il voit plus clair que bien des reporters patentés, mais en plus, il a un don pour la critique décapante. Non seulement les capitaux n’entrent pas, mais ils ont tendance à sortir (Le Monde, 2002). Non seulement je ne suis pas modéré, mais j’essaierai de ne jamais l’être. (Che Guevarra) Non seulement la vie est horrible, mais en plus elle est courte. (Woody Allen) Pour des renseignements complémentaires sur les adverbes placés en tête de phrase et l’inversion du sujet, voir inversion du sujet. Voir aussi les articles Mots de tête : « non seulement ou de l’inversion du sujet » de Frèdelin Leroux fils et Non seulement ou le sujet attrapé par la queue de Jacques Desrosiers, parus dans L’Actualité terminologique (repris dans les Chroniques de langue), vol. 35, nº 1 (2002). Non seulement… mais (aussi/encore) Quand on emploie la locution adverbiale non seulement suivie de mais, il faut prêter une attention particulière à l’emplacement des deux segments dans la phrase. Les deux segments de la locution (non seulement et mais) doivent être placés de façon symétrique par rapport aux mots qu’ils mettent en opposition, et placés immédiatement avant ceux-ci. De plus, les mots mis en opposition doivent être de même nature. Examinons quelques exemples. Opposition entre deux groupes sujet + verbe : Non seulement je l’ai revu, mais je lui ai parlé. (et non : Je l’ai non seulement revu, mais je lui ai parlé.) Non seulement il a été grièvement blessé, mais encore il restera paralysé. (et non : Il a non seulement été grièvement blessé, mais encore il restera paralysé.) Opposition entre deux adjectifs : Je l’ai trouvée non seulement amaigrie, mais dépressive. Opposition entre deux noms : Il a visité non seulement l’Europe, mais aussi l’Asie. (et non : Il a non seulement visité l’Europe, mais aussi l’Asie.) On emploie la virgule devant mais. On l’omet habituellement devant les mots non seulement, sauf si le segment de phrase contenant non seulement… mais constitue une apposition, c’est-à-dire un membre de phrase apportant une précision ou une explication, comme dans l’exemple suivant : Il a consulté tous les spécialistes, non seulement les agents du Ministère, mais aussi des experts du secteur privé. Renseignements complémentaires Pour plus de renseignements sur d’autres emplois de la particule non, voir non (adverbe de négation), non- (préfixe), non/pas et non plus.apprécier
Sur cette page Apprécier que Exemples Apprécier suivi de l’infinitif Exemples Sens français On commet un anglicisme quand on utilise apprécier dans le sens d’« être reconnaissant de, être sensible à/au fait que, être touché par, être heureux de, souhaiter, désirer ». Ainsi, apprécier que et apprécier suivi d’un verbe à l’infinitif sont des formes fautives. Apprécier que Apprécier que est un calque de l’anglais to appreciate that. On doit employer plutôt : être reconnaissant de être sensible à/au fait que aimer que souhaiter que Exemples Je vous serais reconnaissant de m’envoyer vos documents par courriel. (et non : J’apprécierais que vous m’envoyiez…) Le jury a été sensible au fait que l’accusé n’avait pas de casier judiciaire. (et non : Le jury a apprécié que l’accusé…) Hélène aimerait que ses enfants rangent leurs jouets. (et non : Hélène apprécierait que ses enfants…) Apprécier suivi de l’infinitif Apprécier suivi d’un verbe à l’infinitif est un calque de l’anglais à remplacer par : être heureux de souhaiter désirer aimer être touché par Exemples Il serait heureux d’aller manger au restaurant avec vous. (et non : Il apprécierait aller manger…) Elle souhaiterait être seule. (et non : Elle apprécierait être seule.) Elle n’a pas aimé recevoir ce courriel. (et non : Elle n’a pas apprécié recevoir ce courriel.) Sens français En français, apprécier signifie notamment « porter un jugement favorable sur, aimer, trouver quelque chose agréable » : apprécier la musique, la peinture, la mer, la fine cuisine française Il peut aussi prendre le sens de « reconnaître la valeur de, évaluer, juger, juger bon (ou agréable), estimer, priser » : Ce n’est pas tout le monde qui apprécie son sens de l’humour. Son travail est très apprécié. Je déménage bientôt et j’apprécierais beaucoup ton aide.débuter/commencer
Le verbe débuter est intransitif. Il ne peut donc pas être suivi d’un complément d’objet direct. Il faut utiliser commencer si on veut faire suivre le verbe d’un complément d’objet direct : Il commencera ses cours le 15 septembre. (et non : débutera) Ce mot prend une majuscule, car il commence la ligne. (et non : débute) Débuter peut cependant être suivi d’un complément circonstanciel. Voici des exemples d’emplois corrects avec débuter : Ses cours débuteront le 15 septembre. (complément circonstanciel) Ses cours débuteront bientôt. (ou : dans deux semaines, ici, comme prévu, à l’heure annoncée, dans une autre salle, etc.) Ce mot prend une majuscule, car il débute à la ligne. Après ce décès a débuté une longue enquête. (débuter n’a pas d’objet direct : Une longue enquête a débuté après le décès.) Le cours a débuté par une anecdote. (débuter a un complément d’objet indirect : …par une anecdote) Nous avons débuté en affaires pendant la crise du verglas.dont
Sur cette page Antécédent De qui/de quoi/duquel/desquel(le)s C’est de… dont Déterminant possessif (dont sa, dont ses) Complément prépositionnel (dont je travaille à la rédaction) Infinitif sans sujet (dont tenir compte) Où/dont Que/dont Autres redondances à éviter Renseignements complémentaires Antécédent Le pronom relatif dont peut avoir comme antécédent (mot ou groupe de mots placé avant dont) un nom de personne ou de chose. Cet antécédent peut être un nom, un pronom, une phrase : La personne dont tu m’as parlé. Le problème dont tu m’as fait part. Le livre dont j’ai lu quelques pages. L’appartement dont je sais que tu es locataire. Si vous arrivez à l’heure, ce dont je doute, je serai très reconnaissant. Employé comme complément de verbe, dont est utilisé dans la langue littéraire pour exprimer le moyen, l’instrument : Ces enfants ont une flèche dont ils piquent leurs poissons. De qui/de quoi/duquel/desquel(le)s Dans la plupart des cas, on peut remplacer dont par de qui, duquel ou desquel(le)s : La femme dont les biens ont été vendus. (= La femme de qui les biens ont été vendus.) Les petites joies dont vous m’avez comblé. (= Les petites joies desquelles vous m’avez comblé.) Aussi, on peut parfois remplacer dont par de quoi, mais dont est plus courant : Le problème dont il est question. Il est même nécessaire si l’antécédent est un pronom neutre : Ne faites rien dont vous pourriez vous sentir coupable. J’ai trouvé ce dont j’ai besoin. C’est de… dont Le pronom relatif dont signifie « de qui, de quoi, duquel, de laquelle, desquels, desquelles » : Le livre dont je t’ai parlé. (Je t’ai parlé de quoi? du livre. Je t’ai parlé de ce livre.) Dont contient déjà la préposition de. Dans une phrase commençant par C’est de, il est redondant d’employer dont. Dont : Exemples fautifs commençant par « C’est de » et solutions Évitez Employez C’est de ça dont je parle. (dont = de quoi) C’est de ça que je parle. C’est ça dont je parle. C’est cela dont je parle. C’est ce dont je parle. C’est de cet enjeu dont il faut débattre. (dont = duquel) C’est de cet enjeu qu’il faut débattre. C’est cet enjeu dont il faut débattre. C’est de cette maison dont il a envie. (dont = de laquelle) C’est de cette maison qu’il a envie. C’est cette maison dont il a envie. Ce n’est pas de lui dont il est question. (dont = de qui) Ce n’est pas de lui qu’il est question. Ce n’est pas lui dont il est question. Déterminant possessif (dont sa, dont ses) Il faut éviter de faire suivre dont d’un déterminant possessif comme mon, ton, son, notre, votre, leur, ma, ta, etc. : La voiture dont la couleur est rouge. (et non : sa) Un peintre dont les œuvres sont exposées dans une galerie d’art. (et non : ses) Complément prépositionnel (dont je travaille à la rédaction) Le complément prépositionnel doit précéder le pronom relatif et non le suivre. Pour rétablir l’équilibre, on remplace dont par une construction avec de qui (personne), duquel, de laquelle, desquels ou desquelles : Le guide à la rédaction duquel je travaille. (et non : Le guide dont je travaille à la rédaction.) L’auteur à la biographie de qui je m’intéresse. (et non : L’auteur dont je m’intéresse à la biographie.) Le parc dans les sentiers duquel on se promène. (et non : Le parc dont on se promène dans les sentiers.) Infinitif sans sujet (dont tenir compte) L’emploi de l’infinitif sans sujet après dont est correct quand la relative implique l’idée de devoir ou de pouvoir : facteurs dont tenir compte la façon dont utiliser ces techniques ne pas trouver une seule occasion dont user Mais comme ces tournures sont très rares ou littéraires, il est préférable, dans la langue administrative, d’ajouter le sujet pour rendre l’énoncé plus clair en écrivant, par exemple, dont il faut, dont on peut, etc. : facteurs dont il faut tenir compte la façon dont il faut utiliser ces techniques Où/dont Lorsque l’antécédent représente un lieu ou une cause, il est préférable d’utiliser où : La chambre d’où je suis sorti. Mais dont est très utilisé dans l’usage : La chambre dont je suis sorti. Que/dont On emploie dont au lieu de que dans le sens de « au sujet duquel » : Un luxe dont je réalise aujourd’hui qu’il était destructif. Dans certains cas, on emploie que ou dont. On emploie que quand le verbe est transitif direct, c’est-à-dire quand il commande un complément d’objet direct répondant à la question quoi?, et dont quand le verbe est transitif indirect (complément d’objet indirect). Comparez : le livre que je me rappelle (Je me rappelle quoi? Ce livre. Je me rappelle ce livre. Le verbe rappeler est toujours suivi d’un complément d’objet direct.) les bons moments dont je me souviens (Je me souviens de quoi? Des bons moments. Je me souviens des bons moments. Le verbe souvenir est toujours suivi d’un complément d’objet indirect.) Ses cheveux dont je me souviens qu’ils étaient blonds. (Je me souviens de quoi? De ses cheveux, complément d’objet indirect.) Ce problème, qu’on s’étonna de ne voir abordé. (On s’étonna de ne voir abordé quoi? Ce problème, complément d’objet direct.) Autres redondances à éviter On supprime parfois le pronom personnel, l’adjectif possessif ou la préposition en qui suit dont pour éviter les répétitions inutiles : J’ai envie d’inviter à la fête plusieurs de ses amis, que leurs parents ne manqueront pas d’accompagner. (plutôt que : dont les parents ne manqueront pas de les accompagner) Ce problème, qu’on s’étonna de ne pas voir abordé en réunion. (plutôt que : dont on s’étonna de ne pas le voir abordé en réunion) Tous ceux dont un malheur ne ferma pas l’âme à la beauté de la vie… (plutôt que : dont un malheur ne ferma pas leur âme) Une femme dont on admire le courage. (plutôt que : dont on admire son courage) Ses cheveux dont le désordre faisait tout le charme. (plutôt que : dont le désordre en faisait tout le charme) Renseignements complémentaires Voir l’article Dont : un pronom capricieux de Jacques Desrosiers dans L’Actualité langagière (repris dans les Chroniques de langue), vol. 36, nº 4 (2003). Voir aussi qui/lequel et quoi/lequel.accuser réception
Cette locution verbale s’emploie sans l’article la; accuser la réception de est vieilli. Accuser réception d’un écrit. « L’acheteur ou le mandataire à qui est remis l’exemplaire de la convention doit en accuser réception, si le vendeur l’exige. » Il n’est pas incorrect de dire « Je vous accuse réception de la lettre que vous m’avez envoyée », car accuser réception de est une locution verbale transitive, mais, pour éviter toute apparence de pléonasme, il vaut mieux dire « J’accuse réception de votre lettre » plutôt que « Je vous accuse réception de votre lettre. » On peut dire « Veuillez m’accuser réception de cette lettre » ou, absolument, « Veuillez m’accuser réception. » La locution nominale s’emploie avec la préposition de. On dit un accusé de réception, une carte d’accusé de réception, un accusé de réception de signification; avis de réception est une expression synonymique. Renseignements complémentaires récépissé
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