noms de villes

Warning

This content is available in French only.

Genre

Il n’existe pas de règles définies pour le genre des noms de villes. Bon nombre d’auteurs estiment que les villes peuvent aussi bien être masculines que féminines. L’usage fluctue.

Les noms de villes qui commencent par un article prennent le genre de ce dernier. Ainsi, Le Caire, Le Cap sont masculins et La Nouvelle-Orléans, La Paz sont féminins.

Les noms de villes finissant par e ont tendance à prendre le genre féminin :

  • Alexandrie baignée de soleil
  • Rome l’éternelle

Mais la tendance est de mettre au masculin la plupart des noms de ville.

Article

La plupart des noms de villes ne comportent pas d’article initial. En position de complément, ils se font précéder de la préposition à, sans article :

  • à Dakar
  • à Téhéran

Cette règle s’applique notamment aux villes qui portent le nom du pays dont elles sont la capitale :

  • à Djibouti
  • à Guatémala
  • à Koweït
  • à Luxembourg
  • à Monaco
  • à Panama
  • à Saint-Marin
  • à Singapour

Lorsqu’ils désignent l’État plutôt que la ville, les noms de Djibouti, Monaco, Saint-Marin et Singapour ne prennent pas non plus l’article. On écrira donc, dans ce cas aussi :

  • à Djibouti
  • à Monaco
  • à Saint-Marin
  • à Singapour

Mais Guatémala, Koweït, Luxembourg et Panama, quand ils désignent le pays, exigent l’article. Ils sont précédés de l’article contracté au :

  • au Guatémala
  • au Koweït
  • au Luxembourg
  • au Panama

Des expressions comme Guatemala City, Koweit City et Panama City ne correspondent pas au nom réel de ces villes. Elles n’ont pas d’utilité réelle en français.

Changements de noms

Les noms de villes changent plus souvent que les autres noms géographiques. La recherche de la pureté linguistique, la fin du colonialisme ou divers bouleversements politiques peuvent expliquer cet état de choses.

Trois villes importantes de l’Inde ont changé de nom. Bombay, Madras et Calcutta sont devenues Mumbai, Chennai et Kolkatta.

Dans le cas particulier de la Chine, l’adoption du système de transcription pinyin, en 1979, a entraîné une mutation spectaculaire de nombreux toponymes, par exemple :

  • Beijing a remplacé Pékin
  • Guangzhou a remplacé Canton
  • Nanjing a remplacé Nankin

Il convient de noter que Pékin continue d’être utilisé dans la francophonie, bien que Beijing ne puisse être considéré comme fautif. En outre, force est de constater que les francophones sont plus réticents que les anglophones à adopter de nouvelles appellations, surtout quand elles touchent des toponymes existant depuis des siècles.

Des toponymes tombent parfois en désuétude, remplacés par d’autres dont l’orthographe est conforme à la langue originale ou à l’anglais. Par exemple, New Delhi et Vilnius ont supplanté Nouvelle-Delhi et Vilnious. Cette évolution est constante. Dans tous les cas, les dictionnaires les plus récents donnent une bonne idée de l’usage.

Renseignements complémentaires

Pour plus de renseignements, voir liste des noms de pays.

Copyright notice for Clés de la rédaction

© His Majesty the King in Right of Canada, represented by the Minister of Public Services and Procurement
A tool created and made available online by the Translation Bureau, Public Services and Procurement Canada

Search by related themes

Want to learn more about a theme discussed on this page? Click on a link below to see all the pages on the Language Portal of Canada that relate to the theme you selected. The search results will be displayed in Language Navigator.